[PDF] INTERACTIONS CELLULAIRES des interactions cellulaires en disant





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13 sept. 2011 à l'adhérence cellulaire et à la migration en réponse aux propriétés ... Note that the interaction of ICAP-1 with a defined conformation of ...



Approche mécanique de ladhésion cellulaire ouverture au diagnostic

11 sept. 2016 tissue homeostasis which means their capacity to maintain ... L adhérence cellulaire est impliquée dans des processus cellulaires important.



étude théorique de la transduction mécano-chimique dans l

11 janv. 2011 Importance biologique de l'adhérence cellulaire ... 27 Par définition une activation homotropique est induite par le ligand et est.



INTERACTIONS CELLULAIRES

des interactions cellulaires en disant qu'elles Les relations entre adhérence cellulaire ... définition de structures dynamiques au niveau.



Université Frères Mentouri Constantine 1 1ère année LMD/TC/SNV

1-1-Définition. L'adhérence cellulaire est l'ensemble des mécanismes cellulaires et moléculaires mis en Qui permettent l'adhérence entre deux cellules.



THÈSE DOCTEUR DE LUNIVERSITÉ DE GRENOBLE Benjamin

17 oct. 2007 Régulation des systèmes d'adhérence cellulaire par le CRF2: Un effecteur du Stress dans le tube digestif. Thèse soutenue publiquement le 13 ...



Étude de ladhérence de cellules individuelles par nanoscopie de

1.3 Méthodes d'étude et de mesure de l'adhérence cellulaire . 4.3.2 Définition des différents paramètres de seuillage ........................... 93.



Mécanisme dadhérence des leucocytes aux fibres synthétiques

6 janv. 2003 Les cellules du sang restent dans la circulation de quelques heures (globules blancs) à une centaine de jours (globules rouges) et sont ...



Cours de Biologie cellulaire / L3 BMC Dr Nousseiba ABED

Les molécules d’adhérence cellulaire (Cell Adhesion Molecules CAM) sont des glycoprotéines transmembranaires qui assurent 1) la reconnaissance spécifique entre deux cellules ou entre cellules et MEC 2) la formation de contacts stables entre deux cellules ou



LA FONCTION D’ADHESIVITE CELLULAIRE

L’adhérence cellulaire est permise d’une part grâce à la présence d’une matrice extracellulaire (adhérence indirecte) et d’autre part par la formation d’adhérence directe par la présence de molécules d’adhérence au sein des membranes plasmiques 1 Les matrices extracellulaires sont des trames macromoléculaires constituées

Comment fonctionne l’adhérence cellulaire ?

L’adhérence cellulaire est permise d’une part grâce à la présence d’une matrice extracellulaire (adhérence indirecte) et d’autre part par la formation d’adhérence directe par la présence de molécules d’adhérence au sein des membranes plasmiques.

Qu'est-ce que l'adhérence cellulaire ?

L’adhérence cellulaire est une fonction indispensable que les organismes supérieurs ont acquis afin de permettre la formation de tissus, organes et systèmes qui s’efforcent de satisfaire les fonctions physiologiques nécessaire à la survie de l’individu.

Quels sont les molécules d’adhérence ?

Parmi les molécules d’adhérence on trouve les CAM (pour Cell Adhesion Molecules) qui permettent l’interaction cellule-cellule et les SAM (pour Substrate Adhesion Molecules) qui permettent l’interaction cellule-matrice extracellulaire.

Qu'est-ce que la densit?? cellulaire ?

o Au moment o?? la densit?? cellulaire est telle que toute la surface est occup??e par une monocouche de cellules(on dit que les cellules sont confluentes, elles ont compl??tement colonis??es la boite de culture), les cellules cessent de se diviseret de se diff??rencier.

  • Past day

Jean-Louis COUSIN

Président

Geneviève Boulla

Serge Charpak

Daniel Choquet

Michel-Clément Cogne

Pierre-Olivier Couraud

Gérard Cremel

Dominique Croix

Anne Debant

André Groyer

Laurent Journot

Brigitte Kieffer

Véronique le Comte

Jean-Louis Nahon

Philippe Naquet

Jacques Neyton

Thierry Rabilloud

Chantal Rabourdin-Combe

Jean-Pierre Regnault

Danièle Saltarelli

Philippe Vernier559

25

INTERACTIONS CELLULAIRES

L'évolution de la neurobiologie de l'immu-

nologie et de l'hématologie a été considérable pendant les 10 dernières années ; sorties de l'ère phénoménologique puis de l'ère réduc- tionniste, ces disciplines sont entrées dans celle de l'intégration. L'expérimentation reste centrée sur la cellule mais intégrée dans l'orga- nisme, structurée en système, lui même en interaction permanente avec les autres grands systèmes. Le spectre de ces disciplines va des données les plus structurales aux données les plus physiologiques. Une autre avancée considérable dans ces domaines est celui de l'application médicale.

Il est possible de résumer l'essentiel

des problématiques abordées par la biologie des interactions cellulaires en disant qu'elles visent toutes, d'une manière ou d'une autre,

à comprendre comment les assemblées, les

réseaux de cellules s'organisent dans le temps et dans l'espace pour conférer à ces cellules les propriétés qui leur sont propres. L'objectif de ce vaste domaine de recherche est de comprendre comment des signaux, émis ou reçus, modifient le destin des cellules ou leur activité, et organisent les assemblées cellu- laires. De façon plus précise, il s'agit d'analyser comment des signaux, en général de nature chimique (hormones, cytokines, chimiokines, neuromédiateurs, molécules d'adhérence, etc.), parfois de nature physique (lumière, charge électrique, tension superficielle, etc.), 0559-0568-Chap25 55918/08/05, 14:16:46

RAPPORT DE CONJONCTURE 2004

560
sont transformés en informations significatives.

Une information prend un sens pour la cellule

quand elle est capable d'adapter le fonction- nement cellulaire à celui d'une assemblée de cellules (réseau d'interaction cellulaires, organe) ou de modifier le destin des cellules (mitose, différenciation, apoptose), en fonction des circonstances de la vie de l'animal. Ces définitions étant posées, les membres de la section 25 ont identifié quelques thèmes de recherche et les approches méthodo- logiques qui leurs semblent importants pour les années à venir.

1 - ÉVOLUTION

DES THÉMATIQUES

L'évolution des connaissances a continué

à un rythme très rapide ces dix dernières années tant au niveau moléculaire que cellu- laire. Elle a conduit à renouveler profondément nos conceptions de l'organisation des molé- cules dans les cellules, et des cellules dans des réseaux (réseaux neuronaux, organes lymphoïdes, etc.). Le changement le plus sensible est le passage d'une analyse des molécules ou des cellules isolées les unes des autres, très réductrice, à l'étude des assemblées moléculaires ou des assemblées cellulaires, plus intégratrice. Les neurobiologistes, en raison de la nature même de l'organe qu'ils étudient, ont dû se rendre compte que la communication entre cellules et la possibilité de transmettre et de traiter des informations dépendait au moins autant de la manière dont les molécules et les cellules sont assemblées que de la nature de ces molécules et de ces cellules elles-mêmes, rejoignant ainsi une notion familière pour les immunologistes. Une grande partie des découvertes majeures de ces dix dernières années concerne l'organisation spatiale des cellules dans les organes, ce qui est particuliè- rement spectaculaire dans le cas des organes lymphoïdes et du système nerveux. C'est aussi de l'organisation spatiale des molécules, des composants de la cellule que dépend large- ment la spécificité du traitement des signaux reçus et émis par les cellules. Le développe- ment de ces concepts a conduit les chercheurs à modifier sensiblement leurs méthodes d'in- vestigation. Il est désormais indispensable d'étudier l'activité des molécules et des cellules in situ, dans les cellules elles-mêmes, au sein des réseaux cellulaires fonctionnels, voire chez l'animal entier. Les méthodes d'analyse cellu- laire, d'imagerie microscopique, et toutes les techniques afférentes connaissent un dévelop- pement considérable, tout comme l'obtention et l'étude d'animaux transgéniques. Un dernier groupe de méthodes se développe très vite, celles qui permettent d'analyser les interactions moléculaires de façon plus globale, telles que les " transcriptomes » et " protéomes », néolo- gismes qui traduisent l'évolution conceptuelle à laquelle les biologistes sont confrontés d'une manière générale. Cet aspect sera développé plus loin.

Pour les prochaines années, l'enjeu prin-

cipal est de pouvoir analyser le fonctionnement dynamique des assemblages de molécules et de cellules. Le défi est, comme toujours, autant conceptuel que méthodologique. Il s'agit de ré-introduire la dimension temporelle dans les investigations.

Plusieurs thèmes de recherche importants

qui correspondent au champ d'expertise de la section 25 ont été précisés dans les paragra- phes suivants.

1.1 LA MISE EN PLACE

DES

ASSEMBLÉES MOLÉCULAIRES

ET

CELLULAIRES

La différenciation des tissus, la morpho-

génèse du système nerveux et la réponse immunitaire présentent de nombreux points communs : différenciation cellulaire en réponse

à des signaux, migration de tout ou partie des

cellules, constitution d'assemblées cellulaires. Il 560

0559-0568-Chap25 56018/08/05, 14:16:49

25 - INTERACTIONS CELLULAIRES

561
faut souligner que ces signaux ont été extraor- dinairement conservés au cours de l'évolution, et qu'ils sont étudiés dans un très large éventail d'espèces, au premier rang desquels on trouve le nématode C. elegans et la drosophile chez les protostomiens, et le danio (" zebrafish ») et la souris chez les vertébrés.

Signaux de différenciation

et développement

Les bases moléculaires et cellulaires de la

différenciation ont été clarifiées avec l'identi- fication et le traçage des grands lignages cellulaires (lymphocytes Th1, Th2, Th3 par exemple) et des systèmes de signalisation particuliers, en petit nombre et qui sont mis en jeu dans la morphogénèse et la différen- ciation des organes. Des avancées importantes ont été réalisées dans l'étude des interactions entre gènes et entre gènes et environnement lors de la différenciation cellulaire, ainsi que dans celle des mécanismes d'expression génique (remodelage chromatinien, facteurs de transcription, réarrangement des gènes et remodelage du génome, etc.). L'identification des cellules souches a ouvert des perspectives considérables dans le domaine de la thérapie génique ou cellulaire. Ces résultats ont permis de classifier de nombreux syndromes d'immu- nodéficience, d'états cancéreux (leucémies, lymphomes, etc.) et des maladies neurolo- giques.

La différenciation cellulaire dépend

de la mise en oeuvre de programmes géné- tiques qui impliquent des réseaux de gènes plus ou moins spécifiques (par exemple les gènes neurogéniques comme Mash, Math, neurogénines, etc., gènes de différenciation spécifiques comme les gènes LIM-hd, MyoD, myogenine, facteurs GATA, etc.), régulés et coordonnés par des signaux extracellulaires de type BMP (Bone Morphogenic Protein), FGF (Fibroblast Growth Factor), Hedgehog, etc. ou des hormones des cytokines et des neuromé- diateurs). Ces phénomènes doivent être aussi coordonnés avec la sortie du cycle cellulaire et

l'apoptose, dont le rôle est majeur au cours de l'embryogénèse. Ces étapes de régulations sont

également celles dont le dysfonction nement

concourt à la transformation cancéreuse des cellules.

Il faut mentionner en particuliers les

facteurs sécrétés BMP (famille du Transforming

Growth Factor β, TGF-β), Hedgehog, Wnt, et

FGF qui, avec leurs récepteurs respectifs

(TGFβ-R, Patched, Frizzled, FGF-R) et leurs systèmes de signalisation propres (SMAD,

Mitogen Activated Protein Kinases, protéines

G, β-catenine, etc.) sont capables de diriger

toutes les premières étapes de la spécification et de la détermination cellulaire. Ces systèmes de signalisation contrôlent aussi la prolifé ration cellulaire et sont impliqués dans plusieurs aspects de la cancérogénèse.

La mise en jeu de combinaisons spécifi-

ques de facteurs de transcription est au coeur des mécanismes de différenciation complexes tels que la régionalisation du système nerveux au cours du développement ou la migration des cellules immunitaires. L'établissement de fron- tières entre les segments du système nerveux et le " homing » des cellules immunitaires fait intervenir des combinaisons de signaux extra- cellulaires et la mise en jeu de programmes transcriptionnels spécifiques.

Établissement des interactions

cellulaires, des connexions

Dans le système nerveux, l'établis sement

des connexions nécessite d'abord la croissance et le guidage des axones vers leurs cibles, mettant en jeu des molécules de guidage (séma- phorines, netrines, etc.). De même, l'attrac tion des cellules immunitaires dans les organes lymphoïdes ou les tissus lésés met en jeu des couples de chimiokines et de leurs récepteurs.

D'une manière générale, dans un organe,

tout phénomène de morphogénèse implique l'échange d'informations par des molécules de reconnaissance intercellulaires. Une deuxième étape est représentée par la " stabilisation » des interactions cellulaires, par exemple, dans le système nerveux, la stabilisation des synapses.

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RAPPORT DE CONJONCTURE 2004

562

Un ensemble de phénomènes intervienne :

l'interaction entre les molécules de la matrice extracellulaire et les molécules d'adhérence

CAM (Cell Adhesion Molecules), cadhérines,

etc., la formation d'échafaudages moléculaires

à l'interface entre la membrane plasmique et

le cytoplasme, le recrutement des récepteurs des neurotransmetteurs des cytokines et des facteurs de croissance, l'assemblage dynamique des voies de signalisation intracellulaires.

Il est de ce point de vue tout à fait

significatif d'observer que de nombreuses molécules que l'on pensaient spécifiques, soit du système nerveux, soit du système immu nitaire sont maintenant trouvées dans les deux systèmes, où elles contribuent aux mécanismes de reconnaissance entre cellules et à la formation des connexions synaptiques.

La synapse immunologique et la synapse

neuronale ne sont pas que des métaphores pédagogiques, mais bien l'expression d'une réalité biologique commune.

Pour tous ces systèmes de signalisation,

la distribution et l'organisation subcellulaire de leurs composants moléculaires reste très mal connue, et cette description doit rester une priorité des programmes de recherche pour les années à venir.

1.2 ORGANISATION ET DYNAMIQUE

DES ASSEMBLÉES MOLÉCULAIRES

ET CELLULAIRES

Un aspect critique de la biologie contem-

poraine est de savoir comment les molécules fondamentales pour le fonctionnement d'un système sont organisées dans l'espace des cellules, mais aussi dans les organes et l'orga- nisme entier. Durant ces vingt dernières années, des milliers de molécules impliquées dans les mécanismes de la signalisation cellulaire ont été isolées. Ces molécules sont, en général, les produits de familles de gènes et forment des " modules » qui confèrent à la transmission

des signaux ses particularités et sa spécificité. Quelques néologismes, " trans ducisomes »

ou " réceptosomes » marquent l'évolution des idées. C'est l'organisation spatiale des molécules dans la cellule qui donne un sens à l'émission et la réception des signaux pour modifier le comportement cellulaire et élaborer les réponses appropriées au sein des réseaux et des systèmes cellulaires.

Le neurone étant par excellence une

cellule polarisée et fortement différenciée, la mise en place des assemblées moléculaires y prend un relief particulier, comme dans les synapses (pré et post-synapse) ou les noeuds de Ranvier par exemple. La synapse immuno- logique formée par les cellules présentatrices de l'antigène et les cellules T est un autre exemple. Cette organisation n'est pas figée, bien au contraire. L'organisation synaptique et sa dynamique, le réaménagement des connexions en fonction de l'activité sont des phénomènes fondamentaux de la physio- logie nerveuse et de la réponse immune.

Enfin, les mécanismes de la transmission

synaptique et non synaptique (" volumique ») des neuromédiateurs, des cytokines ou desquotesdbs_dbs24.pdfusesText_30
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