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Titre : Croissance et fluctuations : Exercices corrigés Auteur : LARBRE Françoise Auteur(s) Sec : Adresse bibliographique : Paris : Economica 1993





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Thème 1 Croissance, crises et environnement

Chapitre 3 Croissance et crises économiques

CE QUE DIT LE PROGRAMME

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES :

croissance et sur l'edžistence de pĠriodes de crise.

On prĠsentera les idĠes directrices des principaudž schĠmas edžplicatifs des fluctuations (chocs d'offre et

de demande, cycle du crédit), en insistant notamment sur les liens avec la demande globale.

En faisant référence au programme de première, on rappellera le rôle des politiques

macroéconomiques (nationales et européennes) dans la gestion des fluctuations conjoncturelles.

On analysera les mĠcanismes cumulatifs susceptibles d'engendrer dĠflation et dépression économique

et leurs conséquences sur le chômage de masse.

Acquis de première : inflation, politique monétaire, politique budgétaire, politique conjoncturelle, chômage,

demande globale

NOTIONS : Fluctuations économiques, crise économique, désinflation, croissance potentielle, dépression,

déflation. DEFINITIONS DES NOTIONS A CONNAITRE POUR CE CHAPITRE

9 NPT (notions programme de terminale).

9 NPP (notions programme de première).

9 NC (notions complémentaires à connaître).

Bulles spéculatives (NC) : situation pendant laquelle la valeur des actifs (biens immobiliers, actions, matières

premières, crédits titrisés, etc.) augmente fortement et durablement au-delà de ce que la réalité économique

justifierait

Choc d'offre (NC) : Modification des conditions de la production qui modifie plus ou moins durablement la

croissance potentielle. Il peut être positif - il élève alors la croissance potentielle -, ou négatif - il ralentit alors

la croissance potentielle.

Choc de demande (NC) = modification de l'activité économique liée à une modification à la hausse ou à la

baisse d'une des composantes de la demande globale adressée aux producteurs. demande de travail des producteurs. la crise se termine alors grâce à la " reprise ».

Croissance économique (NPT) : augmentation sur longue période de la production sur un territoire donné.

Croissance potentielle (NPT) : croissance du PIB potentiel. Le PIB potentiel étant la production maximale sans

tensions inflationnistes qui pourrait être réalisée grâce à une pleine utilisation des facteurs de production

disponibles en l'Ġtat des technologies donnĠ.

conduit ă la formation de bulles spĠculatiǀes. Au contraire, difficultĠ d'accĠder au crĠdit durant les rĠcessions,

ce qui amplifie celles-ci.

Déflation (NPT) : baisse durable des grandeurs nominales d'une Ġconomie, notamment du niveau général des

prix.

Demande globale (NPP) : ensemble des achats de biens et de services effectués par les différents acteurs

Dépression (NPT) : période de baisse durable du PIB (taux de croissance négatif). Désinflation (NPT) ͗ baisse du taudž d'inflation (ralentissement de la hausse des pridž)

Destruction créatrice (NC) : Processus interne au capitalisme qui révolutionne incessamment de l'intérieur la

structure économique, en détruisant continuellement ses éléments vieillis et en créant continuellement des

éléments neufs engendrant ainsi la croissance économique. Expansion (NC) ͗ pĠriode d'augmentation du rythme de croissance du PIB sur le court terme.

Fluctuations économiques (NPT) ͗ ensemble des mouǀements de ralentissement ou d'accĠlĠration du rythme

de la croissance économique, voire parfois de baisse du PIB. Inflation (NPP) : hausse durable du niveau général des prix.

Politique monétaire (NPP) : politique qui vise à agir sur la quantité de monnaie en circulation et les taux

d'intĠrġt et donc, par ce biais, sur l'inflation, la croissance et l'emploi. Récession (NC) : taux de croissance négatif du PIB pendant au moins deux trimestres.

Politique de relance (NC) : politique conjoncturelle qui privilégie les objectifs de stimulation de la croissance

et de lutte contre le chômage.

Politique conjoncturelle (NPP) : politique économique de court terme et qui cherche à lutter contre les

déséquilibres de l'Ġconomie.

Politique budgétaire (NPP) : consiste ă faire ǀarier les dĠpenses et ͬ ou de recettes de l'Etat, afin d'amĠliorer

la situation économique.

Sujets de bac possibles :

La croissance économique est instable depuis le 19ème : à des périodes de croissance soutenue (expansion),

succğdent des pĠriodes de forts ralentissements, ǀoire de recul de l'actiǀitĠ productiǀe pendant une pĠriode

plus ou moins longue (récession ou dépression). La crise de 1929, la crise des subprimes en 2007-2008 et la

crise des dettes aujourd'hui en sont des edžemples.

Comment expliquer ces crises, comment les résorber dans le cadre des politiques économiques menées par

1. La croissance n'est pas un long fleuve tranquille

Rappel sur les sources de la croissance :

Augmentation de la quantité de facteurs de production (travail et capital). Augmentation de la productivité globale des facteurs.

1.1. Les quatre saisons du cycle économique

Fluctuations économiques (NPT) ͗ ensemble des mouǀements de ralentissement ou d'accĠlĠration du rythme

de la croissance économique, voire parfois de baisse du PIB.

Un cycle est une fluctuation qui revient avec une certaine régularité et une certaine périodicité. Chaque cycle

est composĠ d'une phase ascendante (forte edžpansion ou forte croissance) et d'une phase descendante

(faible expansion ou faible croissance économique, voire récession ou dépression).

Document polycopié n°1

1) Faites une phrase avec la donnée de 2010.

D'aprğs l'insee, en France, en 2010, le PIB a diminuĠ de prğs de 3й.

2) Peut-on dire que le PIB a baissé suite au krach boursier de 2000 ?

Expansion ͗ pĠriode d'augmentation du rythme de croissance du PIB sur le court terme ї edžemple chiffrĠ : aprğs l'annĠe 1985 et l'annĠe 1995 ї edžemple chiffrĠ : premier choc pétrolier, crise du SME, crise des subprime. C'est un point de retournement du cycle, le passage de la croissance à la récession. Récession : période de deux trimestres de baisse du PIB

ї edžemple chiffrĠ : 1975, 1993, 2010.

ї edžemple chiffrĠ : après 1975, 2010, etc.

La crise se termine avec la reprise.

La récession survient lorsque la croissance économique est négative pendant au moins six mois consécutifs.

Lorsque la baisse de la production se prolonge, par exemple sur plusieurs années, on assiste à un phénomène

Deux termes à ne pas confondre : désinflation et déflation ! Retenir les quatre saisons du cycle : expansion, crise, récession, reprise.

Voir diapo 1.

4) Remplissez le tableau suivant avec les termes " expansion », " dépression », " croissance », " récession » :

Court terme Long terme

Hausse du PIB Expansion Croissance

Baisse du PIB Récession Dépression

Voir document 3 p.47 Bordas

population. Le niveau de vie et le bien-être progressent.

croissance effectiǀe peut dĠpasser la croissance potentielle. La difficultĠ pour les entreprises d'augmenter la

production au rythme de la demande peut conduire ă une tentation de hausse des pridž, d'autant que les

1.2. Des fluctuations de court terme liées notamment ă l'Ġcart entre croissance potentielle

et croissance effective Document polycopié n°2 Croissance potentielle et croissance effective

Les économies ont toutes des limites de vitesse. Laissez-les les dĠpasser pendant un temps et l'inflation

1995 et 2006, de 4% ; et, depuis 4 ans, de 4,8%.

La vitesse de croissance économique est liée au potentiel sous-jacent de l'Ġconomie. La production

capital national. Dans les économies arrivées à maturité, la croissance économique potentielle vient de la

croissance de la population active (croissance démographique naturelle, immigration et évolutions durables

de la participation au marché du travail), de la croissance du capital national (nouveaux investissements des

entreprises) et de l'innoǀation ou de nouǀelles technologies. Par edžemple, le potentiel de croissance

américain est estimé à environ 3% par an, tandis que le potentiel français se situe autour de 2%. La croissance

effective est la croissance observée pour une période. À court terme, la production peut être supérieure ou

inférieure à son niveau potentiel en fonction des fluctuations de la demande finale (consommation des

ménages, dépense publique, investissement des entreprises, variation des stocks et demande étrangère).

Il en va autrement des économies émergentes. Leur croissance est généralement alimentée par un

processus de transformation sous-jacent lié à une forte augmentation du capital national (pour rattraper les

grandes Ġconomies par des inǀestissements massifs) ou au passage de traǀailleurs d'emplois improductifs ă

démantelées et les travailleurs passent à de nouvelles entreprises manufacturières, ce qui entraîne une

augmentation très rapide du potentiel national. Beaucoup croient que le taux de croissance potentiel de la

Chine est d'enǀiron 10й. Parallğlement, le potentiel de l'Inde augmente d'enǀiron 6й par an, les travailleurs

passant de l'agriculture au secteur manufacturier et audž serǀices. Ces deudž taudž de croissance potentielle

diminueront dans les 10 à 20 prochaines années, à mesure que ces deux pays rattraperont les grandes

économies.

Stephen Poloz, Le relèvement de la vitesse de la croissance mondiale, http://www.edc.ca, 11 avril 2007.

1) A partir du document, essayez de définir la croissance potentielle et la croissance effectiǀe d'une Ġconomie.

production disponibles aǀec un niǀeau donnĠ d'efficacité. La croissance potentielle est la croissance du PIB potentiel.

Les économistes considèrent en général que la croissance de long terme est indépendante de certains

productivité. Les projections de croissance potentielle reposent sur des hypothèses qui reflètent les tendances

passées observées (elles ne constituent donc pas des prévisions)

Le PIB effectif est la production de richesse observée sur une pĠriode donnĠe. C'est le PIB effectiǀement,

réalisé ! La croissance effective est la croissance du PIB effectif, c'est la croissance rĠellement obtenue dans le

pays.

o De l'Ġǀolution du nombre de travailleurs qui est lié à la démographie (natalité, immigration) et

du taudž d'emploi de la population. l'inǀestissement.

De l'Ġǀolution de la productivité globale des facteurs qui dépend principalement du PT et donc des

investissements en capital humain et en R&D.

3) Quels sont les éléments mentionnés dans le texte qui contribuent à la croissance effective ?

Consommation finale des ménages (achats de biens et services) et consommation finale des administrations (services de santĠ et d'Ġducation fournis ă la population notamment).

Solde du commerce extérieur (qui dépend de la compétitivité des produits nationaux et de la

croissance dans les pays du reste du monde). Variation des stocks. Un stockage profite à la production, un déstockage la réduit.

Voir diapo 2

4) A l'aide du ǀocabulaire suiǀant remplissez le schĠma suiǀant ͗ variation de la consommation, augmentation

du facteur travail, progrès technique, variation de la FBCF, augmentation du facteur capital, variation du

commerce extérieur.

Voir diapo 3.

5) De quoi dépend principalement le niveau de croissance des pays émergeants ? De quoi dépend

principalement le niveau de croissance des pays développés ?

Pays émergeants : leur croissance est soutenue principalement par le développement de leur PIB potentiel

qui augmente à un rythme élevé (phénomène de rattrapage). demande.

6) Que peut-il se produire lorsque la croissance effective dépasse durablement la croissance potentielle ? A

potentielle ?

Lorsque la croissance effective est durablement supérieure à la croissance potentielle, cela conduit à des

tensions inflationnistes (on parle de " surchauffe »). En effet, les entreprises auront de plus en plus de mal à

faire face à la demande, compte-tenu de leurs capacités productives. Elles auront donc tendance à augmenter

leurs prix.

Lorsque la croissance effective est durablement inférieure à la croissance potentielle, on assiste à une

montée du chômage. Le PIB effectif est alors infĠrieur au PIB potentiel, donc l'Ġconomie n'utilise pas

croissance effective (celle qui est réalisée au cours d'une pĠriode donnĠe) et la croissance potentielle.

La croissance effectiǀe est gĠnĠralement diffĠrente de la croissance potentielle, l'Ġconomie alternant les

périodes de surchauffe et de sous-emploi des facteurs de production. Les fluctuations économiques reflètent

donc cette différence entre croissance potentielle et croissance effective, appelé écart ou " output gap ».

L'Ġcart (ͨ gap ͩ en anglais) entre croissance effectiǀe et croissance potentielle permet donc d'apprĠhender

l'instabilitĠ de la croissance.

Voir diapo 4 : schéma outgap.

2. Les explications des fluctuations

Nous avons vu dans le 1. que la croissance se caractĠrisait par l'edžistence de fluctuations. Mais comment les

expliquer ?

Plusieurs explications seront présentées ͗ edžplications par des chocs d'offre et de demande, edžplication par le

Un choc économique est un évènement qui affecte l'offre ou la demande. Nous allons commencer par nous

2.1. Les chocs d'offre ont un impact sur la croissance potentielle et expliquent les

fluctuations de moyen ou long terme

Les chocs d'offre sont des ǀariations des conditions de la production (tout ce qui affecte les conditions de la

production) : ils découlent notamment des variations de la productivité ou du prix des facteurs de production.

Ils peuvent être positifs, ce qui élève la croissance potentielle, ou négatifs, ce qui réduit la croissance

potentielle.

Rappel de première : dans le modèle néoclassique, les producteurs fidžent leur niǀeau d'offre pour chaque

supplémentaire ͍). Les pridž sont fidžĠs sur le marchĠ par la rencontre d'une offre et d'une demande et les

agents économiques sont " price taker ».

La seule variable sur laquelle ils ont un pouvoir de décision est la quantité produite pour chaque niveau de

prix. Si demain, le prix est de X sur le marché, je produirai Y. Si le pridž est de y', je produirai Y', etc.

égalise le coût marginal.

produits ».

Exercice polycopié n°1

Soit une entreprise qui a un seul salarié. Elle produit chaque année 10 produits. Elle dépense en T0 chaque

mois 2 000 euros pour sa rémunération (salaire brut + cotisation sociales patronales).

L'annĠe suiǀante, suite ă une augmentation du SMIC dĠcidĠ par le gouǀernement, elle dĠpense en T1 chaque

mois 2 200 euros pour sa rémunération (la dépense salariale a donc augmenté de 10% entre T0 et T1).

L'annĠe d'aprğs (T2), la dépense en salaire reste identique alors que la productivité du travail augmente à

nouveau de 3%.

1) Calculez son coût salarial de production par unité produite en T0.

salarial unitaire de production a-t-il baissé ou augmenté ? Pourquoi ?

3) Vérifiez votre réponse précédente en calculant le coût salarial unitaire en T1.

4) Sommes-nous ici face ă un choc d'offre positif ou un choc d'offre nĠgatif ?

5) Entre T1 et T2, sommes-nous face ă un choc d'offre positif ou face ă un choc d'offre nĠgatif ? Justifiez

brièvement.

Exercice polycopié n°2

Chocs d'offre positifs Chocs d'offre nĠgatifs

Hausse du SMIC plus rapide que

les gains de productivité x

Innovation de procédé qui élève la

productivité x

Réduction des cotisations sociales

patronales x

Hausse du prix du pétrole x

Hausse des salaires moins rapide

que les gains de productivité x bénéfices x

Baisse du coût des matières premières.

Augmentation modérée des salaires et donc inférieure aux gains de productivité.

Baisse de la fiscalité sur les entreprises.

Augmentation du coût des matières premières (par exemple chocs pétroliers). Augmentation des salaires supérieure aux gains de productivité (fin des années 1970).

Hausse de la fiscalité sur les entreprises.

2) Pourquoi le plan de compétitivité décidé par le gouvernement Ayrault peut-il être considéré comme un choc

d'offre ? Expliquez les effets positifs attendus.

Un coût du travail abaissé de 20 milliards. Le Premier ministre a annoncé un allègement de 20 milliards du

coût du travail sur trois ans sur les salaires compris entre 1 et 2,5 fois le SMIC sous forme de crédit d'impôt.

Idée que cela permettra :

D'augmenter le taux de marge (part des profits dans la VA) des entreprises et donc de leur permettre

d'inǀestir daǀantage, notamment dans la R&D pour stimuler l'innoǀation et donc la croissance

potentielle.

De les inciter à embaucher davantage en réduisant le coût du travail (perspective libérale du marché

du travail). Lă aussi, l'idĠe est de stimuler la croissance potentielle en accroissant le facteur travail.

De leur permettre de réduire leurs prix et donc de stimuler les exportations et la consommation.

Remarque 1 : on voit ici que certains ĠǀĠnements ont un impact ă la fois sur l'offre et la demande. C'est le

Remarque 2 : Si vous pouviez dans un sujet sur croissance et soutenabilité dire que la baisse du capital

naturel (Ġpuisement des ressources fossiles) pouǀait nuire ă la croissance en entraŠnant un choc d'offre et de

demande, je pense que le correcteur au bac serait ravi ! progrès technique et les gains de productivité (voir chapitre 1).

2.1.2. Une explication de la croissance et des crises par la destruction créatrice

économique.

Voir diapo 5.

Les cycles sont composés de deux phases :

une phase A durant laquelle les prix, la production et la monnaie augmentent rapidement ; une phase B durant laquelle ces variables augmentent moins rapidement ou diminuent.

Chez Aloïs Schumpeter (économiste autrichien hétérodoxe) le capitalisme est pas essence par nature instable

et donc cyclique. Il s'est appuyĠ sur les traǀaudž de Kondratieǀ et Schumpeter s'est employé dans plusieurs

ouvrages (1913 et 1939) à donner une explication de ces " cycles longs ».

Document 1 p.50 Bordas

profits des entreprises innovantes sont élevés lors de cette phase.

Une ǀague d'innoǀations comprend des innovations majeures ou radicales (la machine ă ǀapeur, l'ĠlectricitĠ

Voir diapo 6

2. L'edžpansion s'essouffle car l'effet stimulant de la diffusion des innoǀations s'Ġpuise. Lorsque les

producteurs les utilisent largement, lorsque les consommateurs en sont équipés, le dynamisme de la

production ralentit.

Les surprofits réalisés grâce aux rentes de monopole disparaissent peu à peu du fait de la concurrence. Cela

freine donc l'inǀestissement et la croissance.

3. La phase de rĠcession est la contrepartie nĠcessaire de la phase d'essor, selon Schumpeter, mġme si l'on

4. Une innovation peut générer un choc d'offre positif si elle améliore la productiǀitĠ de l'Ġconomie. Ce sont

Cela stimule les profits et donc les investissements qui deviennent plus rentables. Cela accroît donc la

croissance potentielle.

Document 2 p.28 Bordas

1. La consommation a augmenté grâce à la hausse des revenus mais elle s'est par ailleurs transformée. On

2. Une économie capitaliste se caractérise par la croissance, et celle-ci est portĠe par l'innoǀation, dans le sens

très large que donne Schumpeter à ce terme. Le PT est le principal moteur de la dynamique capitaliste et de

la croissance.

3. Les changements de la consommation et les innoǀations de procĠdĠs modifient l'enǀironnement

économique des entreprises. Toute entreprise qui conserverait des produits ou des procédés obsolètes doit

évoluer car sinon elle disparaîtra.

4. La croissance économique passe par un processus de destruction créatrice. Elle est portée par les

économique et destruction créatrice, sont indissociables.

Le PT et les innovations qui le composent induisent un processus dynamique source de croissance, mais est

également facteur de crise et est donc responsable de l'irrĠgularitĠ de la croissance. C'est ce que Schumpeter

résume par la formule " destruction créatrice ». Processus interne au capitalisme qui révolutionne

incessamment de l'intérieur la structure économique, en détruisant continuellement ses éléments vieillis et

en créant continuellement des éléments neufs. Toute innovation va rendre obsolescents les produits et les techniques du passé.

Aspect destructeur Aspect créateur

- Disparition de certaines productions, - Destruction d'emplois, - Modes de vie bouleversés (exode rural,...). - Création de nouveaux produits, - Création de nouveaux emplois, - Nouveau mode de vie.

2.2. Les chocs de demande ont un impact sur la croissance effective et expliquent les

fluctuations conjoncturelles

" l'outgap » entre la croissance effective et la croissance potentielle. Nous allons voir que les chocs de

demande expliquent cet écart.

Choc de demande = modification de l'activité économique liée à une modification à la hausse ou à la baisse

d'une des composantes de la demande globale adressée aux producteurs.

Document polycopié n°3

1) Faites une phrase avec la courbe noire pour 2009.

D'aprğs l'insee, en France, en 2009, le PIB a diminuĠ de 3й.

2) Faites une phrase aǀec l'inǀestissement priǀĠ en 2009.

D'aprğs l'insee, en France, en 2009, l'inǀestissement priǀĠ a contribuĠ pour -2,4 points à la croissance du PIB.

3) Que pouvons-nous déduire de ce graphique ?

Que lorsque les composantes de la demande globale faiblissent, la croissance effective également !

Un choc de demande positif se caractérise par une hausse de la demande pour chaque niveau de prix. Il en

quantité achetée, les demandeurs sont disposés à payer un prix plus élevé.

4) Placez sur le graphique les mots " crise », " expansion », " récession », " reprise ».

Exercice polycopié n°4

Classez les exemples suivants dans le tableau ci-dessous :

Choc d'offre

positif

Choc d'offre

négatif

Choc de

demande positif

Choc de demande

négatif

Hausse du prix du pétrole x x

Forte hausse des salaires (supérieure aux gains de productivité) x x Politique de restriction des dépenses publiques x Forte récession dans les pays partenaires commerciaux de la France x

Hausse des taudž d'intĠrġt x x

Ouragan Sandy x

Importants gains de productivité x

Hausse de la TVA x

Document 4 p.49 Bordas exemple choc de demande négatif crise de 2009

1. En 2008, la consommation des mĠnages n'a pas baissĠ, elle a simplement ralenti. La courbe reste au-dessus

de zéro.

cette année-lă. Il est difficile de faire de la baisse de l'inǀestissement une simple rĠaction ă l'Ġǀolution de la

niveau de la demande globale. Les entreprises dĠcident d'inǀestir pour augmenter leur stock de capital de

manière à produire plus pour répondre à une demande supplémentaire (carnets de commande plein).

Le rôle des anticipations est fondamental. Lorsque les anticipations des dirigeants d'entreprise sont

3. En 2009, dans la zone euro, la croissance effective était de 6 points inférieure à la croissance économique

choc de demande négatif en 2009. Ce choc de demande négatif est dû à la fois à une chute marquée de

l'inǀestissement et ă un recul moins fort mais significatif tout de mġme de la consommation.

Document polycopié n°5a Pacte sur la compétitivité ͗ choc d'offre positif ou choc de demande négatif ?

Examinons les avantages et les inconvénients d'un choc qui se traduirait par la réduction des charges

sociales, et donc du coût du travail payé par les entreprises, et par la baisse de niveau de vie des salariés,

grevé par l'impôt nécessaire au financement de cette réduction.

Du côté des avantages, la réduction des coûts permettrait aux entreprises de réduire leurs prix ou

d'accroître leurs marges. Si elles choisissent d'augmenter leurs marges, l'effet sur l'activité sera négatif.

Dans le contexte de menace de récession, rien ne garantit que l'investissement en sera accru. Et même si

elles réduisent les prix, la baisse de la demande en France, conséquence de la baisse du pouvoir d'achat,

En Europe, nombre de pays s'engagent dans des politiques similaires, de telle sorte que leurs efforts

s'annuleront mutuellement, la guerre des coûts salariaux ne bénéficiant à personne en l'absence de hausse

des ventes. C'est, d'ailleurs, là, la grande différence avec les gains de compétitivité obtenus par une entreprise

face à ses concurrentes, car ces gains n'affectent pas la demande globale. Seule l'exportation hors d'Europe

devrait bénéficier de la mesure, et relancer l'activité.

Cette relance sera modeste, car les exportations hors de la zone euro ne représentent qu'une minorité de

On peut aussi, en coordonnant les politiques européennes, rééquilibrer les échanges intra-européens par le

haut en relançant la demande allemande par des hausses de salaires tout en maintenant la demande dans

l'Europe du Sud au lieu de la lancer dans la course à la déflation salariale. Alors, les investissements réalisés

porteront leurs fruits et la croissance européenne repartira. Sans choc de compétitivité.

Pierre-Cyrille Hautcoeur (professeur ă l'Ġcole d'Ġconomie de Paris), La fausse promesse du "choc de

compétitivité", Le Monde.fr, 29 octobre 2012. Document polycopié 5b Les dangers d'un choc de demande nĠgatif

par le rapport Gallois ne se traduiront pas par une compétitivité accrue des entreprises. Au contraire.

Il ne fait aucun doute que les entreprises sont dans une situation de plus en plus fragiles. Le niveau de leurs

entreprises qui vont chercher à afficher un meilleur niveau de rentabilité le feront via plus de productivité.

Autrement dit, les licenciements risquent de connaître une très forte accélération.

A priori, la réponse est oui. On peut en effet penser que la baisse des cotisations sociales sur le travail

servirait à rendre encore plus compétitives les entreprises qui le sont déjà, tout en permettant de restaurer la

Pourquoi ses recommandations diffèrent-elles de ce choc d'offre pur ͍

par un choc de demande négatif : ce que les entreprises gagneront par le biais d'une baisse des cotisations

cercle vicieux, car qui dit hausse de la CSG ou de la TVA dit baisse de la consommation et, donc, de la

perdre demain.

des ménages que ce taux va remonter. Or, plus les entreprises ont des surcapacités de production, plus elles

ǀoient les effectifs comme la seule ǀariable d'ajustement.

Faire un choc de demande négative au moment où on a déjà un problème de demande globale risque tout

simplement d'amplifier la plupart de nos problğmes. Le tout sur fond d'austĠritĠ budgétaire généralisée à

toute l'Europe.

DE FILIPPIS, Libération, 25 octobre 2012.

1) Comment sera financée la baisse des cotisations sociales pour les entreprises (documents 4a et 4b) ?

Par une hausse de la TVA.

Expliquez les mécanismes. (documents 4a et 4b)

Hausse de la TVA ї rĠduction du pouǀoir d'achat ї freinage de la demande ї freinage de l'inǀestissementW

freinage de la croissance. peut-elle réussir ? Le contexte européen le permet-il ? (documents 4a et 4b)

de plus dans une période où nous sommes déjà en récession - pour restaurer la compétitivité des entreprises,

plus personne ne peut acheter ! Les exportations des uns sont nécessairement les importations des autres.

Dans ce contedžte, ǀouloir faire de la stratĠgie allemande un modğle pour l'Europe est absurde. La stratĠgie

en même temps, on risque une récession sévère et une explosion du chômage. D'ailleurs, mġme l'Allemagne a

une croissance négative actuellement.

4) Yuelle stratĠgie alternatiǀe l'auteur propose-t-il pour l'Europe ? (document 4a)

Choc de demande positif en augmentant les salaires notamment en Allemagne.

2.3. L'edžplication des fluctuations par le cycle du crĠdit (l'edžemple de la crise des subprime)

Pour certains économistes, les fluctuations et notamment les récessions ne sont pas dues à des facteurs

imprévus, peu maitrisables, ou extérieurs au fonctionnement des marchĠs (interǀentions de l'Etat), telle que

dues aux structures du capitalisme lui-même. Le capitalisme créerait lui-même les conditions de sa perte.

On peut expliquer les crises par le comportement des agents économiques qui cherchent à maximiser leur

profit ou leur satisfaction. Ainsi dans un environnement opaque, ils prennent des décisions qui mènent à des

Pour certains économistes, ces crises se résorbent par elles-mêmes ; pour d'autres, ces crises peuǀent

Document polycopié n°6 Les effets du cycle du crédit sur les fluctuations économiques

fameux crédits subprimes. La crise des subprimes intervient sur fond de déséquilibres financiers mondiaux.

Une fragilité masquée par ses succès : la libĠralisation globale des marchĠs financiers, l'intĠgration des

crises de surendettement se préparent lorsque tout va bien et que les agents économiques (entreprises,

=> Cela dynamise la consommation, l'investissement et donc, la demande globale ce qui renforce la croissance et l'optimisme général.

=> Des crédits sont accordés à des agents moins solvables, ce qui augmente leur taux d'endettement,

des comportements spéculatifs se développent, des bulles peuvent se former sur les prix de certains actifs.

vire au surendettement.

Les déséquilibres qui ont conduit à la crise des subprimes ne se sont pas enchaînés de façon linéaire et

sont renforcés les uns les autres.

=> En fixant des taux d'intérêt trop bas en période d'expansion, les banques centrales peuvent

amplifier ces comportements, tout comme les banques commerciales lorsqu'elles prêtent à des agents

économiques ayant des projets trop risqués.

D'après Patrick Artus, Jean-Paul Betbèze, Christian de Boissieu et Gunther Capelle-Blancard, Rapport du CAE,

La crise des subprimes.

1) Yuel est le paradodže soulignĠ par l'edžpression ͨ paradoxe de la tranquillité » ?

Pour lui, l'instabilitĠ financiğre et donc les crises sont inscrites dans le fonctionnement même du capitalisme.

schĠma d'implication quotesdbs_dbs32.pdfusesText_38
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