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FICHE BAC : ECRIRE UNE LETTRE EN ANGLAIS En général il s

5 févr. 2015 La méthode est très importante : il faut absolument respecter la structure d'une lettre en anglais. - adresse de l'expéditeur en haut à ...



Prénom NOM Adresse complète de lexpéditeur Monsieur [ou

Lettre type au maire de la commune pour demande d'intervention pour règlement amiable d'un conflit de voisinage. CIDB – Janvier 2012. Prénom NOM. Adresse 



EXEMPLE DE LETTRE BANCAIRE ATTESTATION

EXEMPLE DE LETTRE BANCAIRE. (Sur papier en-tête de la banque). ATTESTATION. Nous soussignés (nom et coordonnées de la banque) certifions que notre client.



Fidel Castro a adressé une lettre- en anglais- au président des Etats

Fidel Castro a adressé une lettre- en anglais- au président des Etats- USA et à Cuba) cette lettre du tout jeune Fidel à Mr Franklin Roosvelt ...



Rédiger la lettre daccompagnement (cover letter) de larticle

22 sept. 2015 Exemple de structure d'une lettre d'accompagnement ... l'accompagner d'une lettre adressée au rédacteur en chef de la revue ...



MODÈLE DE LETTRE DE CRÉDIT (LOC)

Liste de vérification et exemple de formulation pour la lettre de crédit ADRESSE DU DONNEUR D'ORDRE : [Insérer l'adresse du donneur d'ordre].





Attestation dhébergement Je soussigné Monsieur/Madame (NOM

Je soussigné Monsieur/Madame (NOM Prénom)



Correspondance ANGLAIS

Chapitre 2 – TRANSCRIPTION DE LETTRES EN ANGLAIS. 2.1 Dictionnaire et grammaire de votre l'adresse complète selon la formule donnée dans l'exemple.



Lettres philosophiques (1734).pdf

parurent d'abord dans leur traduction anglaise en Angleterre en 1733

Comment écrire une lettre en anglais ?

Écrire une lettre en anglais exige de respecter quelques règles tant sur le fond que sur la forme. La structure, tout d’abord, impose d’indiquer (dans l’ordre) : expéditeur, date, destinataire, objet, formules de politesse et signature.

Comment écrire une adresse postale en anglais ?

On commence avec le plus simple : en haut de votre courrier, écrivez simplement votre prénom et votre nom, suivis de votre adresse. Cette partie se place généralement en haut à droite du document. Comment écrire une adresse en anglais ? Écrire correctement une adresse postale demande de distinguer les différents pays.

Comment rédiger une lettre en anglais ?

Rédiger une lettre en anglais implique de respecter un cadre : expéditeur, date, destinataire, objet, formules de politesse et signature. Mais il existe plusieurs expressions pour étoffer votre courrier et expliquer le but de votre message.

Où trouver les coordonnées du destinataire d’une lettre en anglais ?

Quant aux coordonnées du destinataire, elles respectent les mêmes règles de structure et doivent être inscrites en haut à gauche du courrier, en dessous du niveau de l’adresse de l’expéditeur. La date est une information importante à faire figurer sur votre lettre en anglais.

Fidel Castro a adressé une lettre- en anglais- au président des Etats- Unis Retour sur les années d'insouciance (1926-1942) Par Michel Porcheron (dans la série Grand Angle) C'est très vraisemblablement, pour ne pas dire assurément la Maison-Blanche qui la première, donc avant tout le monde (hors de Santiago de Cuba), eut un premier écho sur l'existence à Cuba d'un certain ...Fidel Castro...Ce dernier avait adressé une lettre manuscrite et en anglais au Président des Etats Unis. Par le secrétariat présidentiel Fidel

Castro reçut une lettre en réponse, hélas une réponse-type, via l'ambassade US à Cuba.

La Maison -Blanche, quel que soit le locataire, recevait - une tradition bien américaine- (1) chaque année des milliers et des milliers de lettres, de félicitations, de critiques, de suggestions, de requêtes, sans oublier des lettres d'enfants, plutôt insolites, farfelues et ingénues, à l'image de celle du teenager Fidel Castro. Une sélection est soigneusement conservées dans les rayonnages de The National Archive , et dans les archives de bibliothèques présidentielles, qui furent crées par l'administration du démocrate

Franklin D. Roosevelt (FDR).

C'était en 1940. " J'étais collégien, j'ai envoyé une lettre à Franklin Roosevelt ».

L'histoire-- une anecdote dans l'Histoire-- ne date donc pas d'hier, plutôt d'avant-hier. De novembre 1940. Des décennies passèrent avant qu'elle soit connue, connue, non " révélée », car elle n'appartient pas au domaine du secret d'Etat, ni à la vie privée. Mieux, la lettre du jeune Fidel Castro a été rédigée pour être rendue publique...Elle n'a pas été mentionnée dans les grandes biographies de Fidel Castro -- à l'exception de celle (2) de Tad Szulc (1987) -- ni dans les entretiens que le leader cubain accorda à Frei Betto (1985. Mardi 27 janvier 2014, le Brésilien était à La Havane où il s'est entretenu avec Fidel Castro), Gianni Mina (1987), Alfredo Conde (1989), Tomas Borge (1992) et Carlos Franqui (1959, en français en 1976 et 1989), qui avant son exil, fut un des proches de Fidel Castro. Les temps étaient à bien d'autres choses.

Alors (3) qu'il avait 14 ans (et trois mois),

élève au Colegio Dolores, à Santiago de Cuba,

Fidel Castro envoya une lettre manuscrite, en

anglais rudimentaire (le contenu l'était aussi) au président Franklin Delano Roosevelt. Datée du 6 novembre 1940, elle est écrite sur du papier à lettre à en tête du Colegio de

Santiago... . Jusque là, c'est aux Rois Mages (4) célébrés le 6 janvier, que le petit Fidel

Castro dès ses 5 ans, adressait des lettres, comme tous ses camarades de classe, et suivant les instructions des religieux. Le Papa Noël des cadeaux n'existait pas. Longtemps inconnue parce qu'oubliée (jusqu'en 1977, année de sa " redécouverte », aux

USA et à Cuba) cette lettre du tout jeune Fidel à Mr Franklin Roosvelt, a été mise sur le

Web, via le site LettersofNote, crée en 2009 par l'Anglais Shaun Usher (St Albans, 1978). On y trouve non seulement la transcription en anglais, of course, mais aussi et surtout la reproduction numérisée de l'original, avec la calligraphie et la signature de l'adolescent Fidel Castro, qui écrit dans un anglais hésitant mais facilement compréhensible. Mieux encore, elle fait désormais partie depuis peu d'un ensemble éclectique de lettres publiées dans un très beau livre, " Au bonheur des lettres : Recueil de courriers historiques, inattendus et farfelus », choisis (5) par Shaun Usher (traduction française de Claire Debru, Ed. du Sous-sol, 368 pages, 28,5 x 3,5 x 21 cm). Il est fait de 125 lettres de personnalités et de quelques anonymes.

Ce qui donne en français :

La lettre de Fidel Castro au président Roosevelt est, quant à elle, bien farfelue, et inattendue, mais de toute évidence, il l'écrit avec sérieux. Ce n'est ni une blague, ni une farce. Aujourd'hui, il admet qu'il fallut beaucoup de culot et d'audace pour correspondre avec le président des Etats Unis. Dans le livre de Shaun Usher, Fidel l'adolescent, 13 ans avant " el Moncada », " lider maximo » 19 ans plus tard, est en bonne compagnie, le casting est exceptionnel (on n'ira pas jusqu'à dire que Fidel Castro (FC) aurait passé ses vacances avec tous ou toutes) : parmi les expéditeurs, la reine Elizabeth II, Virginia Woolf, Albert Einstein, John K. Fitzgerald, Louis Armstrong, Groucho Marx, Katharine Hepburn, Gandhi, Ronald Reagan, Francis S. Fitzgerald,

Charles Dickens, Leonard de Vinci, Hemingway...

Parmi les destinataires, Andy Warhol, Adolf Hitler, Dwight Eisenhower, H.G Wells, Bob Hope, Abraham Lincoln, Marlon Brando, Richard Nixon, Martin Luther

King, Churchill, Spencer Tracy...

Une anecdote insolite dans l'Histoire ? Probablement. Rien de plus ? Il faut noter que Fidel Castro en fait toujours état et de lui-même, avec des souvenirs et des considérations associés, dans tous les livres récemment (2003-2011) publiés à Cuba, qu'il a écrits ou lors de Conversaciones. Le temps est venu. " Que j'écrive à Roosevelt et qu'il me fasse envoyer une réponse, fut quelque chose d'extraordinaire (un fenómeno) car cela était pour l'école un honneur et une gloire. Bien des années plus tard, aux Etats Unis, où ils gardent tous les papiers, quelqu'un mit la main sur la lettre et la rendit publique. Il y a assez peu de temps, un facsimilé a été édité sur la page web de la BBC » On verra que derrière l'anecdote, on peut débusquer quelques pans de l'existence de Fidel le jeune, à Santiago, les années les moins connues -faute d'ouvrages en français- dans la vie de Fidel Castro Ruz. Ruz comme sa mère, Lina, qui eut sept enfants avec Angel Castro Argiz, Espagnol de Galice (époux de Maria Luisa Argota Reyes depuis le 25 mars 1911, avec qui il eut cinq enfants dont trois moururent en bas âge). En raison notamment de la très longue procédure de divorce avec Maria Luisa qui avait pourtant depuis ...longtemps quitté le domicile conjugal, celui -ci les reconnut au début des années 40. Fidel Castro en profita pour que son second prénom de baptisé Hipólito soit changé au profit de celui d'Alejandro. Selon l'auteure cubaine Katiuska Blanco (voir plus bas) l'inscription de la naissance de Fidel Alejandro Castro Ruz au Registre de l'Etat civil (folio 129, n°14) eut lieu à Cueto, le 10 mai 1941. Fidel Castro avait 15 ans. Selon une autre source, non cubaine, ce fut le 11 décembre 1943, par document notarié signé par Amador Ramirez Sigas, juge municipal de Cueto chargé de l'état civil (folio 279, n°16). Quelque temps auparavant en 1943 avait été officialisé, par le mariage, le couple que formaient Angel Castro et Lina Ruz, leur union sentimentale datant de 1922. Angela María naquit le 2 avril 1923. Décédée à La Havane en 2012, elle fut l'aînée de la fratrie des Castro Ruz, tous nés à Birán (Ramón né en 1924, Fidel 1926, Raúl 1931, Juana 1933, Emma 1935 et

Agustina 1938).

Pour sa part, Angel Castro régularisa son statut personnel en demandant la nationalité cubaine, qu'il obtint en septembre 1941, à l'âge de 66 ans. Jusque là il était citoyen espagnol, porteur du carnet d'étranger 213.797. Photo Lina Ruz Gonzalez et Angel Castro de Argiz, les parents des sept Castro

Ruz(sans date)

Lina Ruz (23 septembre 1903, Guane, Pinar del Rio) est décédée le 6 août 1963, trois ans et demi après la révolution. Angel (4 décembre 1875, San Pedro de Lancara, Lugo, Galice) est mort le 21 octobre 1956, deux mois avant le débarquement du Granma " De tous les sujets personnels dont Fidel évite de parler, son enfance est le plus secret. La majeure partie de ce que l'on sait de ses premières années découle de deux entretiens. Le premier, avec Carlos Franqui, n'était probablement pas destiné à être publié. Le second, la longue discussion avec Frei Betto, qui s'apparentait parfois à une confession, offre des détails engageants. C'est dans celui-ci que Fidel est le plus franc et que le prêtre théologien de la libération, l'amène gracieusement à se souvenir comme il ne l'a encore jamais fait » (Brian Latell (in " Raul Castro, l'après Fidel », City Editions, 2007, 360 pages, traduit par Sophie Guyon et

Renaud Morin, original en anglais en 2005)

Brian Latell est en contradiction manifeste avec lui-même. N'écrit-il pas que " Fidel évite de parler de son enfance, sujet personnel le plus secret », alors qu'il affirme juste après premièrement qu'on en connait " la majeure partie » et secundo, de la part de qui ? De Fidel Castro lui-même dans " deux entretiens ». Mais il a raison quand il fait l'éloge du livre d'entretiens avec Frei Betto. Aujourd'hui l'actualité éditoriale s'oppose au propos de Latell sur " l'enfance, le plus secret des sujets personnels » de FC, avec la publication à Cuba de sources de première main, Fidel Castro dans " Guerrillero del tiempo[ désormais GdelT]. Conversaciones con el líder histórico de la Revolución cubana » (Casa Editora Abril, La Habana, 2011 ou chez Txalaparta, Espagne, 2013) de Katiuska Blanco Castiñeira (La Habana, 1964). Les

160 premières pages sont consacrées aux années de l'enfance et de l'adolescence de FC.

En exergue, l'auteure écrit : " Fidel aime se souvenir. Peut être pour cela, en janvier 1993, pour la première fois, il me reçut dans son bureau du Palais de la Révolution ». Ces entretiens se poursuivirent après l'annonce officielle par lui-même de sa maladie (31 juillet 2006) et jusqu'en 2010, à son domicile. Tous portent de la période de l'enfance au

Triomphe de la Révolution le 1er janvier 59.

Ou aussi " Todo el tiempo de los cedros » . Paisaje familiar de Fidel Castro Ruz » (Casa Editora Abril, 824 p.), de la même Katiuska Blanco, journaliste, ancienne correspondante de guerre en Angola et auteure. Elle a un poste actuellement au Conseil d'Etat. Toujours est-il que le hasard fit que le président Roosvelt, " My good friend », destinataire de la lettre de Fidel le jeune de novembre 1940, allait être, jusqu'à aujourd'hui, pour Fidel Castro le révolutionnaire, " l'un des meilleurs hommes d'Etat qu'ait jamais eu notre voisin du Nord » Avant de tenter de comprendre ce qui motiva Fidel le Jeune, au moment de rédiger sa lettre à FDR, et d'évoquer les grandes lignes du contexte américano-cubain de l'époque, la reproduction d'une lettre du 15 avril 54, portant sur Roosevelt et sa politique, montre qu'il y a de fait ...une certaine suite (non une suite

certaine) entre l'ingénu " Je suis content de votre réélection » et la référence au

New Deal de FDR que fait Fidel Castro, près de 14 ans plus tard. Dans une lettre du 15 avril 54, Fidel Castro fait une référence majeure au New Deal de Roosevelt Le 5 et le 15 avril 1954 alors qu'il est derrière les barreaux d'une cellule de la prison de l'Ile des Pins, purgeant une peine de 15 ans de détention, à la suite de l'attaque de la caserne Moncada à Santiago, le 26 juillet 1953, Fidel Castro dans une lettre adressée à Carlos Franqui, écrit (page 93, " Journal de la Révolution cubaine », Carlos Franqui, 585 pages, Ed. du Seuil, 1976). FC n'a pas encore 28 ans.

Le 5 avril, 7 heures du matin

" J'ai du matériel en abondance pour aborder l'étude des grands mouvements politiques contemporains : le socialisme, le fascisme. Je n'ai rien sur le New Deal de Roosevelt. Je sais qu'il existe une édition espagnole, en un ou deux tomes, d'une étude complète sur le programme et les réalisations de Roose- velt ».

Le 15 avril

" Roosevelt : c'est surtout sur lui que j'aimerais me documenter, et sur sa politique. Dans le domaine social : hausse des prix sur les produits de la terre, mesures visant à préserver la fertilité du sol, facilités de crédit, remise des dettes, élargissement des marchés intérieurs et extérieurs, développement des sources de travail, réduction de la journée de travail, hausse des salaires, assistance sociale aux chômeurs, aux vieillards et aux invalides ; dans le domaine de l'économie générale : restructuration de l'industrie, nouveaux systèmes d'impôts, réglementation des trusts, réforme bancaire et monétaire. Il est incontestable que Roosevelt a donné un souffle nouveau à l'économie nord- américaine, qui se trouvait alors en faillite, en développant et en organisant plus efficacement les ressources du pays, en réduisant quelques privilèges et en lésant certains intérêts puissants.

La prospérité qui s'ensuivit, là où quelques années auparavant régnait la misère,

ne fut pas le fruit du hasard, pas plus que du fameux jeu de l'offre et de la demande, mais bien le résultat de mesures courageuses et salutaires prises par le gouvernement. Sais-tu qu'il dut s'attaquer à l'esprit conservateur qui subsistait dans les hauts tribunaux de la Justice et fut obligé de l'extirper de façon légale, en mettant à la retraite un certain nombre de vieux bonzes ? Vraiment, si l'on considère le caractère, la mentalité et les traditions du peuple nord-américain, Roosevelt a fait de grandes choses, et je sais que certains de ses compatriotes lui en tiendront encore longtemps rigueur ». De sa lettre au président Roosevelt (et sa teneur), Fidel Castro - qui en avait gardé une copie, non le brouillon -et qui fut redécouverte en 1977 aux Archives nationales, à Santiago de Cuba-- en fait état, de lui-même, au début des années 2000, probablement pour la première fois publiquement, dans le premier chapitre " L'enfance d'un chef » (page 32) de " Biographie à deux voix », livre de conversations de 100 heures avec Ignacio Ramonet alors directeur du Monde diplomatique. [Conversations entre janvier

2003 et décembre 2005, livre édité par Fayard- Galilée, 2007, 700 pages)

[Le président démocrate Franklin D. Roosevelt est né en 1882, il est depuis 1933 à la Maison-Blanche et va être réélu en novembre 1936, 1940 et novembre 1944. Il sera le seul président à être élu quatre fois. Il ne fit que commencer son quatrième mandat, quand il fut emporté par la maladie le 12 avril 45, deux mois après la conférence de Yalta. Ultérieurement un amendement de la Constitution des États-Unis en 1951 a rendu impossible pour l'avenir toute candidature pour un troisième mandat], Fidel Castro déclare (page 32 de ses conversations avec I. Ramonet) : " Les Américains, par le biais de leur ambassadeur Sumner Welles, avaient amorcé leur emprise sur Fulgencio Batista. À cette époque, le président des États-Unis, Franklin Roosevelt, était pourtant le promoteur d'une " diplomatie de bon voisinage

» avec l'Amérique latine.

Malgré le caractère et la nature du système politique de son pays qui, après la Grande-Bretagne et la France, représentait une puissance impériale en pleine expansion, Roosevelt dut faire face à la grande crise économique mondiale qui frappa de plein fouet les Etats-Unis en 1929. Il reste, à mon avis, l'un des meilleurs hommes d'État qu'ait jamais eu notre voisin du Nord. Immense personnage pour lequel j'ai eu de la sympathie quelques années plus tard, quand j'étais collégien ; je lui ai même adressé une lettre. Il était invalide. Il prononçait ses discours d'une voix très chaleureuse. Les gens l'aimaient beaucoup. Roosevelt, sans doute par admiration pour l'esprit de combativité du peuple cubain et désir d'améliorer les relations de son pays avec l'ensemble de l'Amérique latine, puis prévoyant peut-être un sombre avenir pour le monde - après l'arrivée de Hitler au pouvoir en Allemagne, en 1933 - , a le mérite d'avoir suspendu l'amendement Platt , et d'avoir donné son accord au traité Hay-Quesada, en vertu

duquel les Américains nous ont restitué l'île des Pins - aujourd'hui île de la Jeunesse-

alors occupée avec une destinée incertaine ». [Les troupes yankees occupaient l'Ile des Pins depuis 1898. Elle n'était donc pas administrée par le gouvernement cubain de l'époque. Mais la suspension de l'amendement Platt (signé en 1902) n'incluait pas Guantanamo devenu à partir du 2 juillet 1903, la base navale militaire que les Etats Unis occupent toujours contre la volonté de Cuba qui réclame la restitution de son territoire. L'amendement Platt autorisait Washington à intervenir dans les affaires intérieures de l'Ile] Né à Birán en 1926, commune de Mayari, sur la côte de la province de Oriente (actuelle province de Holguin) à une centaine de km au nord de Santiago de Cuba, le jeune Fidel

Castro, après la maternelle à la petite école publique de la localité, fit sa scolarité à partir

de cinq ans à Santiago de Cuba et jusqu'en 1942. A sa demande, ses parents l'inscrivirent

ensuite au Colegio Belén de La Havane, où il obtint à 18 ans, son baccalauréat en lettres

(1945). A Santiago, une fois baptisé à la cathédrale de Santiago et devenu ainsi -officiellement -catholique (le 19 janvier 1935, comme fils de Lina Ruz Gonzalez (sans mention de sonquotesdbs_dbs22.pdfusesText_28
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