[PDF] Les ordres et décorations de mérite sous lAncien Régime





Previous PDF Next PDF



François Guizot et la création du CTHS: les sociétés savantes la

27 sept. 2018 représentatif » incarné depuis 1830 par la Monarchie de Juillet



sous la Monarchie de Juillet et le Second Empire Photographies

sous la Monarchie de Juillet et le Second Empire. Photographies par la Fondation Napoléon. Sommaire. Rive gauche (p. 2). Rive droite (p.5).



LA RENAISSANCE DE LÉMAIL SOUS LA MONARCHIE DE JUILLET

spécialisé dans la boîte de montre et la tabatière façon Genève 20. par ailleurs fait donner à Lefournier des leçons par un peintre cette date Lefournier est 



Les ordres et décorations de mérite sous lAncien Régime

Selon les statuts de création tous les membres de l'Ordre devaient être pensionnés. Monarchie de Juillet (1830-1848) : fleurs de lys rognées. Le ruban.



LEcole nationale dadministration de 1848-1849 : un échec révélateur

En tant qu'adversaire de la Monarchie de Juillet il avait été écœuré La pensée qui présida à la fondation de l'Ecole d'administration répon-.



UNE HISTOIRE FRANÇAISE DU MOT « PHILANTHROPIE »

Création de la Fondation de France. Second EmpireIII e République Restauration



Les grandes dates du code pénal et du code de procédure pénale

Les grandes dates du code pénal et du code de procédure pénale la Monarchie de Juillet : augmentation des libertés individuelles avec l'abolition des.



1 Création représentation et sociabilité au féminin : entre scènes

d'une filiation légitime » les empêche paradoxalement « de faire date en Romancières sous la Restauration et la monarchie de Juillet (1815-1848)



LA CRITIQUE DART DE LA RÉVOLUTION À LA MONARCHIE DE

31 mai 2012 sous la monarchie de Juillet amènent les débats artistiques sur le ... Pontus Grate



LES DEBUTS DU NOUVEL EMPIRE COLONIAL FRANÇAIS

22 févr. 2021 création 1912 de la Société d'histoire des colonies françaises ... legs onéreux de la Restauration pour la Monarchie de Juillet. Impossible.



Monarchie de Juillet - Wikipédia

La monarchie de Juillet est le nom donné au régime politique du royaume de France entre 1830 et 1848 Instaurée le 9 août 1830 après la révolution dite des 



La monarchie de Juillet - Maxicours

1 La fondation du régime a Louis-Philippe roi bourgeois Le nouveau souverain Louis-Philippe qui porte le le titre de



8 la Monarchie de Juillet : le gouvernement des élites? - De Gruyter

identifie monarchie de Juillet et règne de la bourgeoisie 1830 a consacré l'avènement politique de cette classe: déjà dé- tentrice de la richesse 



La Monarchie de Juillet Louis-Philippe Guizot révolution 1848

1 déc 2022 · La Monarchie de Juillet tire son nom de l'émeute parisienne qui se transforme en révolution les 27 28 et 29 juillet 1830 dite des "Trois 



Léducation populaire sous la Restauration et la monarchie de Juillet

15 jui 2013 · Diffuser la pensée sociale et politique et le savoir technique aux ouvriers sous la monarchie de Juillet : l'Association polytechnique et 



[PDF] DISSERTATION

16 oct 2010 · monarchie de Juillet Dès le 9 Août 1830 date à laquelle Louis Philippe prête serment sur la Charte de Juillet 1830 devant les Chambres se



Charte constitutionnelle du 14 août 1830

Charte constitutionnelle de la Monarchie de juillet 1830 © BNF Gallica Louis-Philippe devant la Chambre des députés 1830



[PDF] DE LA MONARCHIE ABSOLUE A LA CINQUIEME REPUBLIQUE

La monarchie absolue ou absolutisme est un régime politique dans lequel le roi a France du 24 février 1848 date de la proclamation provisoire de la 



  • Quel est la Monarchie de Juillet ?

    La Monarchie de Juillet tire son nom de l'émeute parisienne qui se transforme en révolution, les 27, 28 et 29 juillet 1830, dite des "Trois Glorieuses".1 déc. 2022
  • Qui est à la tête de la monarchie de Juillet ?

    La monarchie de Juillet est le nom du régime politique de la France de juillet 1830 à février 1848. C'est une monarchie constitutionnelle avec pour roi Louis-Philippe Ier. Le régime politique repose sur le suffrage censitaire qui donne le pouvoir à la petite partie la plus riche de la bourgeoisie fran?ise.
  • Quel nom a gardé la révolution de juillet 1830 ?

    Cette révolution se déroule sur trois journées, les 27, 28 et 29 juillet 1830 , dites « Trois Glorieuses ».
  • Louis XVIII est roi de 1815 à 1824, puis Charles X (1824 - 1830) tente de rétablir la monarchie absolue. Il est renversé en 1830 et Louis-Philippe Ier prend le pouvoir. Il met en place une monarchie parlementaire.
Les ordres et décorations de mérite sous lAncien Régime

L"ORDRE ROYAL ET MILITAIRE DESAINT-LOUIS

5 avril 1693 : Création

Louis XIV reprit les projets de ses prédécesseurs en dissociant les objectifs recher-

chés. En 1670, il créa l"hôtel royal des Invalides, véritable maison de retraite pour sol-

dats de tous grades.

Le 5 avril 1693, sur les conseils du maréchal de Luxembourg, alors commandant en chef de l"armée

des Flandres, il institua l"ordre royal et militaire de Saint-Louis pour galvaniser les officiers nobles et

roturiers qui combattaient une bonne partie des armées européennes coalisées au sein de la Ligue

d"Augsbourg.

Structure

L"ordre de Saint-Louis illustre une transformation profonde des principes mêmes des ordres de chevalerie. Les seuls titres exigés du futur chevalier étaient sa vaillance assortie d"une durée déterminée de services (dix ans) et le nombre de récipiendaires

était illimité. L"attribution à titre exceptionnel de la croix de Saint-Louis pour action de bravoure n"ap-

parut qu"en 1779 dans un édit de confirmation de l"Ordre émanant de Louis XVI.

Toutefois, cette institution à caractère démocratique porta toujours la marque de son temps : nul ne

pouvait entrer dans l"Ordre s"il n"était officier et de religion catholique. Et en 1750, Louis XV édicta

qu"un chevalier de Saint-Louis roturier pouvait être anobli dès lors qu"il comptait deux ascendants en

ligne directe décorés de même.

Les grades

Afin de tenir en haleine le mérite et de nuancer la marque d"honneur en fonction de l"importance des

services rendus, une diversification fut introduite au détriment du principe chevaleresque d"égalité

entre les membres de l"Ordre : un nombre restreint et étroitement contingenté de commandeurs (24

à l"origine, augmenté progressivement et porté à 80 en 1779) et de grands-croix (8 à l"origine, aug-

menté progressivement et porté à 40 en 1779) vint compléter les rangs des chevaliers, dont les dis-

tinguait le mode d"arborer l"insigne. Les chevaliers le portaient à la boutonnière, les commandeurs en

écharpe, et les grands-croix avec une plaque.

Selon les statuts de création, tous les membres de l"Ordre devaient être pensionnés. Dans la prati-

que, pour limiter les conséquences économiques de cette règle, Louis XIV limita l"application de cette

mesure dès 1694.

Modalités d"admission

Le roi, en tant que chef souverain et grand maître, nommait les chevaliers parmi les candidats propo-

sés à l"admission, les commandeurs parmi les chevaliers et les grands-croix parmi les commandeurs.

Nul ne pouvait être admis dans l"Ordre qu"avec le grade de chevalier, sauf les princes de sang royal.

Une fois nommé, le candidat recevait une lettre d"avis. Muni de celle-ci, il devait être reçu par le roi

ou un membre de l"Ordre agréé par lui. Au cours de la cérémonie, il jurait de vivre et mourir dans la

religion catholique, de rester fidèle au roi, de défendre ses droits et ceux de la Couronne, et confor-

mément à l"éthique chevaleresque médiévale, de se comporter " en tout comme un bon, sage, ver-

tueux et vaillant chevalier ». Puis le roi ou son représentant frappait le chevalier d"un coup de plat de

son épée sur chaque épaule, lui donnait l"accolade en prononçant la phrase: "Par Saint-Louis, je vous

fais chevalier », et enfin lui remettait la croix. Au terme de la cérémonie, une mention spéciale était

inscrite sur le repli de la lettre d"avis, qui faisait alors office de brevet. Les diplômes avec encadre-ment et armoiries imprimées n"apparurent que sous la Restauration (ordonnance du 22 mai 1816).

L"ordre de Saint-Louis, gage de services éclatants et fidèles, est la première manifestation d"un chan-

gement dans la philosophie des ordres princiers. A ce titre, il est à l"origine d"une évolution qui, après

la tourmente révolutionnaire, permettra la création d"un ordre de mérite universel, et moderne, capa-

ble de traverser l"histoire pour être aujourd"hui encore la principale référence en matière de distinc-

tion : la Légion d"honneur. De fait, Bonaparte s"en inspira très largement, en lui empruntant notamment deux principes fonda- mentaux : la graduation et l"avancement par étapes dans la hiérarchie.

Histoire

La première promotion fut signée par Louis XIV le 8 mai 1693. Elle comprenait

8 grands-croix (dont Vauban), 24 commandeurs et 128 chevaliers (dont le maréchal

d"Estrées), reçus le 10 mai à Versailles lors d"une cérémonie fastueuse. A partir de

cette date, l"histoire de l"Ordre se confond avec l"histoire militaire de la France, regroupant de grands

noms à côté de ceux qui n"ont pas franchi le temps. L"un d"eux est resté célèbre, tant pour le courage

de son porteur que pour l"originalité de sa personnalité. Charles d"Eon de Beaumont, dit le chevalier

d"Eon (1728-1810), officier de cavalerie et agent affilié au Secret du roi, fut admis dans l"ordre de

Saint-Louis en 1763 comme capitaine au régiment des dragons d"Autichamp. Le musée possède sa

croix, son cachet, son brevet et plusieurs documents (cf. tiroir).

L"ordre de Saint-Louis fut un des moteurs de l"effort militaire qui caractérisa les trente dernières

années du règne du Louis XIV. Pour en préserver toute la valeur, le Roi-Soleil le distribua avec une

sage parcimonie : moins de 2000 croix. Bonaparte, officier dans les armées royales, en connaissait

Les ordres etdécorations de mérite sous l"Ancien Régime Les ordres de chevalerie, limités par de sévères conditionsde nombre et de naissance étaient de prestigieuses faveurs politiques entre les mains du souverain. Ils ne lui permettaient pas, en revanche, de témoigner sa gratitude aux nombreux fidèles et vaillants serviteurs qui bataillaient à son service. La carrière des armes, au fil des temps, avait cessé d"être réservée à la noblesse, et le besoin se faisait sentir d"une marque de reconnaissance plus large. En outre, la prise en considération du devenir des invalides de guerre posait un réel problème que déjà Henri III et Henri IV avaient tenté de résoudre en créant des hospices. 3

Saint Louis 30/10/06 14:12 Page 1

tout le prestige et y voyait une des raisons du succès de la guerre de succession d"Espagne. "Ce puis-sant auxiliaire enfanta des prodiges de valeur, aurait-il dit peu avant de créer la Légion d"honneur.L"argent n"était d"aucun prix auprès de cette distinction. » D"essence démocratique, l"ordre de Saint-Louis ne fut pas concerné par le décret du 30 juillet et la loi

du 6 août 1791 qui abolissaient les ordres royaux. Renommé " Décoration militaire » et fondu avec

l"institution du Mérite militaire créée en 1759 par Louis XV en faveur des officiers protestants étran-

gers, il fut adapté aux exigences du temps : son serment et les clauses religieuses d"admission furent

abrogées. Malgré ces mesures, le décret du 15 octobre 1792 le supprima et celui du 19 novembre

1793 déclara suspect tous les citoyens qui n"auraient pas déposé leur croix aux municipalités. L"Ordre

continua cependant d"être distribué en émigration par le comte de Provence, d"abord au nom de Louis

XVII, puis en son nom propre, Louis XVIII, à la mort du Dauphin (8 juin 1795).

La charte du 4 juin 1814 rétablit en France les ordres royaux tout en conservant la Légion d"honneur.

Louis XVIII s"efforça de donner la prééminence sur celle-ci à l"ordre de Saint-Louis par l"éclat des

promotions et les préséances accordées. Par ailleurs, soucieux de rallier les cadres impériaux,

comme de récompenser les fidèles des mauvais jours, il multiplia les nominations dans les premiers

temps de son règne, puis, en 1820, durcit les conditions d"admission en portant à vingt-quatre ans

les annuités nécessaires pour entrer dans l"Ordre. En vain. Dans le coeur des Français, la Légion d"hon-

neur, auréolée de l"épopée impériale, était placée au-dessus de l"ordre de Saint-Louis et les officiers

persévéraient à la demander. Juste avant son abdication (2 août 1830), Charles X signa les dernières

promotions en faveur de trois officiers pour leur conduite lors de la prise d"Alger. Ces derniers ne furent jamais reçus.

Par la charte constitutionnelle du 14 août 1830, Louis-Philippe, roi des Français maintint la Légion

d"honneur, en ne faisant aucune allusion aux ordres royaux. Il ne distribua donc pas l"ordre de Saint-

Louis, mais en autorisa le port en invitant les titulaires à rogner les fleurs de lis qui anglaient l"insi-

gne (ordonnance du 21 février 1831).

La croix

L"insigne de l"ordre de Saint-Louis reprenait la forme générale des croix des ordres royaux, à savoir une croix de Malte ornée au centre de motifs spécifiques. L"avers est orné de l"effigie en pied de Saint-Louis cuirassé d"or, couvert d"un manteau bleu fourré d"hermine, tenant de la main droite une couronne de laurier et de la main gauche les reliques de la

Passion, posée sur un fond d"émail rouge parsemé de clous et entouré d"un listel bleu portant la

légende entourée de la légende " Ludovicus instituit 1693 ». Au revers, la devise de l"Ordre due à

Boileau,

Bellicae virtutis praemium(récompense de la vertu militaire), environne une épée en pal

passée dans une couronne de laurier. C"est la première fois qu"apparaissent le nom du fondateur et

la date de création sur l"insigne d"un Ordre. Cette nouveauté fit école en Europe. Au fil du temps, les

motifs centraux lièrent de plus en plus étroitement la décoration au fondateur, Bonaparte couronnant

cette évolution par la décision de placer sa propre effigie au centre de la Légion d"honneur.

Modèles de croix de Saint-Louis

S"il n"exista jamais qu"un seul modèle officiel de croix, d"un module plus grand pour les commandeurs

et les grands-croix, la multiplicité des fabricants, ajoutée à l"imprécision des textes réglementant

la forme de la décoration, engendra une grande variété dans le dessin et la taille des insignes, que

certaines caractéristiques permettent de dater :

Louis XIV (1693-1715) : centres circulaires et très bombés, émaux en champlevés, croix fondues

épaisses et de fabrication soignée, bélière simple.

Régence (1715-1723) : centres ovales encore très bombés, bélière simple le plus souvent.

Louis XV (1723-1760) : les plus beaux modèles de toute l"histoire de l"Ordre : bélière ouvragée,

émaux éclatants (champlevé abandonné), effigie de Saint-Louis parfois en relief. Les demi-tailles font

leurs apparitions.

Fin Louis XV et Louis XVI (1760-1792) : bélière en demi-fleur de lis ou en forme de feuillage, croix

moins épaisses, centres presque plats.

Restauration (1814-1830) : période de production de masse. Croix munies de nombreux éléments

frappés, donc plus légère. Emaux fragiles. Monarchie de Juillet (1830-1848) : fleurs de lys rognées.

Le ruban

Le ruban de l"Ordre est " couleur de feu ». Le ruban des chevaliers, simple à l"origine,

s"orna d"une rosette, d"abord réservée aux chevaliers pensionnés. L"édit de 1779

accorda le droit aux chevaliers nommés pour action d"éclat à titre exceptionnel de por- ter le ruban rouge rayé de blanc. Ce privilège fut peu utilisé.

La couleur rouge fut reprise par la Légion d"honneur et l"usage de la rosette fut adopté par les offi-

ciers de l"ordre impérial.

La plaque

Selon les textes, la plaque était une " croix à huit pointes boutonnées recouvertes de paillettes d"or et portant au centre un Saint Louis pareil à celui des croix, le tout brodé

en or », portée sur l"habit et le manteau. Malgré les règlements, il exista quelques pla-

ques en argent. Vers le milieu du XVIII esiècle, apparurent des plaques comportant des éléments

métalliques (lis des angles, centre). Sous la Restauration, les plaques entièrement métalliques se

généralisèrent, le plus souvent en vermeil.

Jusqu"à sa mise en sommeil, l"Ordre exigea la restitution des insignes après le décès des titulaires.

L"INSTITUTION DUMÉRITE MILITAIRE

10 mars 1759 : création

L"ordre de Saint-Louis ne récompensait que les officiers catholiques. Au XVIIIesiècle, de nombreux officiers protestants étrangers, principalement allemands, suisses et sué- dois, servaient brillamment dans les armées du roi. Leur conduite, leur fidélité et leur dévouement méritaient un témoignage de reconnaissance.

Le 10 mars 1759, Louis XV créa pour eux une récompense, le Mérite militaire, qu"il qualifia de " mar-

que de distinction extérieure » et non d"ordre, ce nom impliquant alors obligatoirement une structure

religieuse, qui n"aurait pu être que protestante, et donc à l"opposé des traditions royales. Le Mérite

militaire fut communément appelé institution du Mérite militaire.

Structure et insignes

Les statuts du Mérite militaire reprirent l"essentiel de ceux de Saint-Louis : mêmes conditions d"admission - sauf celle de religion, mêmes grades, insigne voisin (avers orné d"une épée en pal sur champ d"émail rouge et entouré de la devise

Pro virtute

bellica

(pour le courage militaire) ; revers orné d"une couronne de laurier sur médaillon d"émail rouge,

entouré de la légende " Ludovicus XV instituit 1759 ». L"épée et la couronne constituaient une décli-

naison du revers de la croix de Saint-Louis). Mais les titulaires ne prêtaient pas serment et le ruban

était bleu. Le jumelage rouge-bleu si présent dans la tradition des récompenses françaises était né.

Au rouge de l"ordre de Saint-Louis répondait le bleu du Mérite militaire. L"Empire reprit la formule en

donnant un ruban bleu à l"ordre de la Réunion, complémentaire de la Légion d"honneur au ruban

rouge. Enfin, la V eRépublique devait faire ce choix, en vouant au bleu son second ordre national, l"ordre national du Mérite.

Histoire

L"institution accueillit sous l"Ancien Régime les plus brillants officiers étrangers servant sous la ban-

nière royale. La Révolution la fondit avec l"ordre de Saint-Louis dans la Décoration militaire, supprimée

le 15 octobre 1792. Louis XVIII la rétablit le 28 novembre 1814, en y admettant les protestants français

et en remplaçant le ruban bleu, jugé discriminatoire, par le ruban rouge de l"ordre de Saint-Louis.

L"institution fut mise en sommeil sous la Monarchie de juillet.

LE MÉDAILLON DEVÉTÉRANCE

16 avril 1771 : création

Par l"ordonnance du 16 avril 1771, Louis XV créa le médaillon des Deux épées, commu- nément appelé médaillon de Vétérance, en faveur des sous-officiers et soldats de l"armée de terre. Il étendit cette mesure aux troupes de la maison du roi le 26 mai 1771 et à la marine le 25 décembre 1774.

Conditions et modalités d"attribution

L"insigne récompensait vingt-quatre ans de service dans l"armée royale. Il était remis solennellement au titulaire à la tête du régiment en parade, par le commandant de l"unité, et était accompagné d"un brevet. Lorsqu"un soldat totalisait quarante-huit de

service, il recevait un double médaillon. Jean Thurel, né sous Louis XIV et mort sous Napoléon, sur-

nommé le " vétéran centenaire », en reçut trois, pour soixante-douze ans de service.

L"insigne

Le premier modèle de l"Ancien Régime consiste en un médaillon ovale avec deux épées croisées unies par un noeud de ruban, brodé sur le parement de l"habit. Le deuxième modèle est en cuivre, en bronze doré, parfois en vermeil. Il est formé d"un tore de lau-

rier portant au centre, sur fond de tissu rouge, les deux épées croisées réunies par un ruban. Á la fin

de l"Ancien Régime, l"usage se répandit de porter le médaillon, d"un module plus petit, attaché à un

ruban, rouge le plus souvent.

La Révolution continua à décerner le médaillon de Vétérance assorti d"un brevet. Ce médaillon pou-

vait alors être suspendu à un ruban tricolore. Á son retour en France, Louis XVIII maintint la récom-

pense, mais ne la distribua pas.

Saint Louis 30/10/06 14:12 Page 2

quotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
[PDF] age du soleil

[PDF] age de l'univers

[PDF] age de l'humanité

[PDF] les grandes périodes de lhistoire cycle 3

[PDF] date important histoire brevet 2017

[PDF] calendrier universitaire 2016-2017

[PDF] nébuleuse du crabe telescope

[PDF] distance entre la nébuleuse du crabe et le soleil

[PDF] la nébuleuse du crabe explosion

[PDF] la nébuleuse du crabe chevillard

[PDF] taille nebuleuse du crabe

[PDF] pourquoi les astronomes disent que voir loin c'est voir dans le passé

[PDF] académie de grenoble anglais

[PDF] sequence anglais debut seconde

[PDF] idees sequence anglais seconde