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La Monarchie de Juillet tire son nom de l'émeute parisienne qui se transforme en révolution, les 27, 28 et 29 juillet 1830, dite des "Trois Glorieuses".1 déc. 2022Qui est à la tête de la monarchie de Juillet ?
La monarchie de Juillet est le nom du régime politique de la France de juillet 1830 à février 1848. C'est une monarchie constitutionnelle avec pour roi Louis-Philippe Ier. Le régime politique repose sur le suffrage censitaire qui donne le pouvoir à la petite partie la plus riche de la bourgeoisie fran?ise.Quel nom a gardé la révolution de juillet 1830 ?
Cette révolution se déroule sur trois journées, les 27, 28 et 29 juillet 1830 , dites « Trois Glorieuses ».- Louis XVIII est roi de 1815 à 1824, puis Charles X (1824 - 1830) tente de rétablir la monarchie absolue. Il est renversé en 1830 et Louis-Philippe Ier prend le pouvoir. Il met en place une monarchie parlementaire.
L"ORDRE ROYAL ET MILITAIRE DESAINT-LOUIS
5 avril 1693 : Création
Louis XIV reprit les projets de ses prédécesseurs en dissociant les objectifs recher-chés. En 1670, il créa l"hôtel royal des Invalides, véritable maison de retraite pour sol-
dats de tous grades.Le 5 avril 1693, sur les conseils du maréchal de Luxembourg, alors commandant en chef de l"armée
des Flandres, il institua l"ordre royal et militaire de Saint-Louis pour galvaniser les officiers nobles et
roturiers qui combattaient une bonne partie des armées européennes coalisées au sein de la Ligue
d"Augsbourg.Structure
L"ordre de Saint-Louis illustre une transformation profonde des principes mêmes des ordres de chevalerie. Les seuls titres exigés du futur chevalier étaient sa vaillance assortie d"une durée déterminée de services (dix ans) et le nombre de récipiendairesétait illimité. L"attribution à titre exceptionnel de la croix de Saint-Louis pour action de bravoure n"ap-
parut qu"en 1779 dans un édit de confirmation de l"Ordre émanant de Louis XVI.Toutefois, cette institution à caractère démocratique porta toujours la marque de son temps : nul ne
pouvait entrer dans l"Ordre s"il n"était officier et de religion catholique. Et en 1750, Louis XV édicta
qu"un chevalier de Saint-Louis roturier pouvait être anobli dès lors qu"il comptait deux ascendants en
ligne directe décorés de même.Les grades
Afin de tenir en haleine le mérite et de nuancer la marque d"honneur en fonction de l"importance des
services rendus, une diversification fut introduite au détriment du principe chevaleresque d"égalité
entre les membres de l"Ordre : un nombre restreint et étroitement contingenté de commandeurs (24
à l"origine, augmenté progressivement et porté à 80 en 1779) et de grands-croix (8 à l"origine, aug-
menté progressivement et porté à 40 en 1779) vint compléter les rangs des chevaliers, dont les dis-
tinguait le mode d"arborer l"insigne. Les chevaliers le portaient à la boutonnière, les commandeurs en
écharpe, et les grands-croix avec une plaque.
Selon les statuts de création, tous les membres de l"Ordre devaient être pensionnés. Dans la prati-
que, pour limiter les conséquences économiques de cette règle, Louis XIV limita l"application de cette
mesure dès 1694.Modalités d"admission
Le roi, en tant que chef souverain et grand maître, nommait les chevaliers parmi les candidats propo-
sés à l"admission, les commandeurs parmi les chevaliers et les grands-croix parmi les commandeurs.
Nul ne pouvait être admis dans l"Ordre qu"avec le grade de chevalier, sauf les princes de sang royal.
Une fois nommé, le candidat recevait une lettre d"avis. Muni de celle-ci, il devait être reçu par le roi
ou un membre de l"Ordre agréé par lui. Au cours de la cérémonie, il jurait de vivre et mourir dans la
religion catholique, de rester fidèle au roi, de défendre ses droits et ceux de la Couronne, et confor-
mément à l"éthique chevaleresque médiévale, de se comporter " en tout comme un bon, sage, ver-
tueux et vaillant chevalier ». Puis le roi ou son représentant frappait le chevalier d"un coup de plat de
son épée sur chaque épaule, lui donnait l"accolade en prononçant la phrase: "Par Saint-Louis, je vous
fais chevalier », et enfin lui remettait la croix. Au terme de la cérémonie, une mention spéciale était
inscrite sur le repli de la lettre d"avis, qui faisait alors office de brevet. Les diplômes avec encadre-ment et armoiries imprimées n"apparurent que sous la Restauration (ordonnance du 22 mai 1816).
L"ordre de Saint-Louis, gage de services éclatants et fidèles, est la première manifestation d"un chan-
gement dans la philosophie des ordres princiers. A ce titre, il est à l"origine d"une évolution qui, après
la tourmente révolutionnaire, permettra la création d"un ordre de mérite universel, et moderne, capa-
ble de traverser l"histoire pour être aujourd"hui encore la principale référence en matière de distinc-
tion : la Légion d"honneur. De fait, Bonaparte s"en inspira très largement, en lui empruntant notamment deux principes fonda- mentaux : la graduation et l"avancement par étapes dans la hiérarchie.Histoire
La première promotion fut signée par Louis XIV le 8 mai 1693. Elle comprenait8 grands-croix (dont Vauban), 24 commandeurs et 128 chevaliers (dont le maréchal
d"Estrées), reçus le 10 mai à Versailles lors d"une cérémonie fastueuse. A partir decette date, l"histoire de l"Ordre se confond avec l"histoire militaire de la France, regroupant de grands
noms à côté de ceux qui n"ont pas franchi le temps. L"un d"eux est resté célèbre, tant pour le courage
de son porteur que pour l"originalité de sa personnalité. Charles d"Eon de Beaumont, dit le chevalier
d"Eon (1728-1810), officier de cavalerie et agent affilié au Secret du roi, fut admis dans l"ordre de
Saint-Louis en 1763 comme capitaine au régiment des dragons d"Autichamp. Le musée possède sa
croix, son cachet, son brevet et plusieurs documents (cf. tiroir).L"ordre de Saint-Louis fut un des moteurs de l"effort militaire qui caractérisa les trente dernières
années du règne du Louis XIV. Pour en préserver toute la valeur, le Roi-Soleil le distribua avec une
sage parcimonie : moins de 2000 croix. Bonaparte, officier dans les armées royales, en connaissait
Les ordres etdécorations de mérite sous l"Ancien Régime Les ordres de chevalerie, limités par de sévères conditionsde nombre et de naissance étaient de prestigieuses faveurs politiques entre les mains du souverain. Ils ne lui permettaient pas, en revanche, de témoigner sa gratitude aux nombreux fidèles et vaillants serviteurs qui bataillaient à son service. La carrière des armes, au fil des temps, avait cessé d"être réservée à la noblesse, et le besoin se faisait sentir d"une marque de reconnaissance plus large. En outre, la prise en considération du devenir des invalides de guerre posait un réel problème que déjà Henri III et Henri IV avaient tenté de résoudre en créant des hospices. 3Saint Louis 30/10/06 14:12 Page 1
tout le prestige et y voyait une des raisons du succès de la guerre de succession d"Espagne. "Ce puis-sant auxiliaire enfanta des prodiges de valeur, aurait-il dit peu avant de créer la Légion d"honneur.L"argent n"était d"aucun prix auprès de cette distinction. » D"essence démocratique, l"ordre de Saint-Louis ne fut pas concerné par le décret du 30 juillet et la loi
du 6 août 1791 qui abolissaient les ordres royaux. Renommé " Décoration militaire » et fondu avec
l"institution du Mérite militaire créée en 1759 par Louis XV en faveur des officiers protestants étran-
gers, il fut adapté aux exigences du temps : son serment et les clauses religieuses d"admission furent
abrogées. Malgré ces mesures, le décret du 15 octobre 1792 le supprima et celui du 19 novembre
1793 déclara suspect tous les citoyens qui n"auraient pas déposé leur croix aux municipalités. L"Ordre
continua cependant d"être distribué en émigration par le comte de Provence, d"abord au nom de Louis
XVII, puis en son nom propre, Louis XVIII, à la mort du Dauphin (8 juin 1795).La charte du 4 juin 1814 rétablit en France les ordres royaux tout en conservant la Légion d"honneur.
Louis XVIII s"efforça de donner la prééminence sur celle-ci à l"ordre de Saint-Louis par l"éclat des
promotions et les préséances accordées. Par ailleurs, soucieux de rallier les cadres impériaux,
comme de récompenser les fidèles des mauvais jours, il multiplia les nominations dans les premiers
temps de son règne, puis, en 1820, durcit les conditions d"admission en portant à vingt-quatre ans
les annuités nécessaires pour entrer dans l"Ordre. En vain. Dans le coeur des Français, la Légion d"hon-
neur, auréolée de l"épopée impériale, était placée au-dessus de l"ordre de Saint-Louis et les officiers
persévéraient à la demander. Juste avant son abdication (2 août 1830), Charles X signa les dernières
promotions en faveur de trois officiers pour leur conduite lors de la prise d"Alger. Ces derniers ne furent jamais reçus.Par la charte constitutionnelle du 14 août 1830, Louis-Philippe, roi des Français maintint la Légion
d"honneur, en ne faisant aucune allusion aux ordres royaux. Il ne distribua donc pas l"ordre de Saint-
Louis, mais en autorisa le port en invitant les titulaires à rogner les fleurs de lis qui anglaient l"insi-
gne (ordonnance du 21 février 1831).La croix
L"insigne de l"ordre de Saint-Louis reprenait la forme générale des croix des ordres royaux, à savoir une croix de Malte ornée au centre de motifs spécifiques. L"avers est orné de l"effigie en pied de Saint-Louis cuirassé d"or, couvert d"un manteau bleu fourré d"hermine, tenant de la main droite une couronne de laurier et de la main gauche les reliques de laPassion, posée sur un fond d"émail rouge parsemé de clous et entouré d"un listel bleu portant la
légende entourée de la légende " Ludovicus instituit 1693 ». Au revers, la devise de l"Ordre due à
Boileau,
Bellicae virtutis praemium(récompense de la vertu militaire), environne une épée en palpassée dans une couronne de laurier. C"est la première fois qu"apparaissent le nom du fondateur et
la date de création sur l"insigne d"un Ordre. Cette nouveauté fit école en Europe. Au fil du temps, les
motifs centraux lièrent de plus en plus étroitement la décoration au fondateur, Bonaparte couronnant
cette évolution par la décision de placer sa propre effigie au centre de la Légion d"honneur.
Modèles de croix de Saint-Louis
S"il n"exista jamais qu"un seul modèle officiel de croix, d"un module plus grand pour les commandeurs
et les grands-croix, la multiplicité des fabricants, ajoutée à l"imprécision des textes réglementant
la forme de la décoration, engendra une grande variété dans le dessin et la taille des insignes, que
certaines caractéristiques permettent de dater :Louis XIV (1693-1715) : centres circulaires et très bombés, émaux en champlevés, croix fondues
épaisses et de fabrication soignée, bélière simple.Régence (1715-1723) : centres ovales encore très bombés, bélière simple le plus souvent.
Louis XV (1723-1760) : les plus beaux modèles de toute l"histoire de l"Ordre : bélière ouvragée,
émaux éclatants (champlevé abandonné), effigie de Saint-Louis parfois en relief. Les demi-tailles font
leurs apparitions.Fin Louis XV et Louis XVI (1760-1792) : bélière en demi-fleur de lis ou en forme de feuillage, croix
moins épaisses, centres presque plats.Restauration (1814-1830) : période de production de masse. Croix munies de nombreux éléments
frappés, donc plus légère. Emaux fragiles. Monarchie de Juillet (1830-1848) : fleurs de lys rognées.Le ruban
Le ruban de l"Ordre est " couleur de feu ». Le ruban des chevaliers, simple à l"origine,s"orna d"une rosette, d"abord réservée aux chevaliers pensionnés. L"édit de 1779
accorda le droit aux chevaliers nommés pour action d"éclat à titre exceptionnel de por- ter le ruban rouge rayé de blanc. Ce privilège fut peu utilisé.La couleur rouge fut reprise par la Légion d"honneur et l"usage de la rosette fut adopté par les offi-
ciers de l"ordre impérial.La plaque
Selon les textes, la plaque était une " croix à huit pointes boutonnées recouvertes de paillettes d"or et portant au centre un Saint Louis pareil à celui des croix, le tout brodéen or », portée sur l"habit et le manteau. Malgré les règlements, il exista quelques pla-
ques en argent. Vers le milieu du XVIII esiècle, apparurent des plaques comportant des élémentsmétalliques (lis des angles, centre). Sous la Restauration, les plaques entièrement métalliques se
généralisèrent, le plus souvent en vermeil.Jusqu"à sa mise en sommeil, l"Ordre exigea la restitution des insignes après le décès des titulaires.
L"INSTITUTION DUMÉRITE MILITAIRE
10 mars 1759 : création
L"ordre de Saint-Louis ne récompensait que les officiers catholiques. Au XVIIIesiècle, de nombreux officiers protestants étrangers, principalement allemands, suisses et sué- dois, servaient brillamment dans les armées du roi. Leur conduite, leur fidélité et leur dévouement méritaient un témoignage de reconnaissance.Le 10 mars 1759, Louis XV créa pour eux une récompense, le Mérite militaire, qu"il qualifia de " mar-
que de distinction extérieure » et non d"ordre, ce nom impliquant alors obligatoirement une structure
religieuse, qui n"aurait pu être que protestante, et donc à l"opposé des traditions royales. Le Mérite
militaire fut communément appelé institution du Mérite militaire.Structure et insignes
Les statuts du Mérite militaire reprirent l"essentiel de ceux de Saint-Louis : mêmes conditions d"admission - sauf celle de religion, mêmes grades, insigne voisin (avers orné d"une épée en pal sur champ d"émail rouge et entouré de la devisePro virtute
bellica(pour le courage militaire) ; revers orné d"une couronne de laurier sur médaillon d"émail rouge,
entouré de la légende " Ludovicus XV instituit 1759 ». L"épée et la couronne constituaient une décli-
naison du revers de la croix de Saint-Louis). Mais les titulaires ne prêtaient pas serment et le ruban
était bleu. Le jumelage rouge-bleu si présent dans la tradition des récompenses françaises était né.
Au rouge de l"ordre de Saint-Louis répondait le bleu du Mérite militaire. L"Empire reprit la formule en
donnant un ruban bleu à l"ordre de la Réunion, complémentaire de la Légion d"honneur au ruban
rouge. Enfin, la V eRépublique devait faire ce choix, en vouant au bleu son second ordre national, l"ordre national du Mérite.Histoire
L"institution accueillit sous l"Ancien Régime les plus brillants officiers étrangers servant sous la ban-
nière royale. La Révolution la fondit avec l"ordre de Saint-Louis dans la Décoration militaire, supprimée
le 15 octobre 1792. Louis XVIII la rétablit le 28 novembre 1814, en y admettant les protestants français
et en remplaçant le ruban bleu, jugé discriminatoire, par le ruban rouge de l"ordre de Saint-Louis.
L"institution fut mise en sommeil sous la Monarchie de juillet.LE MÉDAILLON DEVÉTÉRANCE
16 avril 1771 : création
Par l"ordonnance du 16 avril 1771, Louis XV créa le médaillon des Deux épées, commu- nément appelé médaillon de Vétérance, en faveur des sous-officiers et soldats de l"armée de terre. Il étendit cette mesure aux troupes de la maison du roi le 26 mai 1771 et à la marine le 25 décembre 1774.Conditions et modalités d"attribution
L"insigne récompensait vingt-quatre ans de service dans l"armée royale. Il était remis solennellement au titulaire à la tête du régiment en parade, par le commandant de l"unité, et était accompagné d"un brevet. Lorsqu"un soldat totalisait quarante-huit deservice, il recevait un double médaillon. Jean Thurel, né sous Louis XIV et mort sous Napoléon, sur-
nommé le " vétéran centenaire », en reçut trois, pour soixante-douze ans de service.L"insigne
Le premier modèle de l"Ancien Régime consiste en un médaillon ovale avec deux épées croisées unies par un noeud de ruban, brodé sur le parement de l"habit. Le deuxième modèle est en cuivre, en bronze doré, parfois en vermeil. Il est formé d"un tore de lau-rier portant au centre, sur fond de tissu rouge, les deux épées croisées réunies par un ruban. Á la fin
de l"Ancien Régime, l"usage se répandit de porter le médaillon, d"un module plus petit, attaché à un
ruban, rouge le plus souvent.La Révolution continua à décerner le médaillon de Vétérance assorti d"un brevet. Ce médaillon pou-
vait alors être suspendu à un ruban tricolore. Á son retour en France, Louis XVIII maintint la récom-
pense, mais ne la distribua pas.Saint Louis 30/10/06 14:12 Page 2
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