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social regroupe les mesures destinées à faire respecter la règle et à sanctionner la déviance Il se réduit alors à l’ensemble des sanctions encourues par les auteurs de conduites déviantes S’il existe un contrôle social interne adossé à une obligation auto-consentie les sanctions de la



Chapitre 14 Contrôle social et déviance - lyceedadultesfr

Contrôle social et déviance Introduction Nous obéissons tous parfois spontanément parfois de bonne grâce et parfois contre notre volonté première à toute une série de règles qui canalisent nos ac-tions Le contrôle social est l’ensemble des pressions exercées par la société sur les individus pour qu’ils respectent ces règles



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Un acte n’est par conséquent pas déviant en soi : la déviance est dans cette optique produite par le regard posé sur lui Selon Becker ce sont les groupes sociaux qui créent la déviance en instituant des normes dont la transgression va générer l’étiquetage des individus concernés



11 Contrôle social et déviance - Les Editions bordas

Chapitre 11 Contrôle social et déviance 125 Contrôle social et déviance Chapitre 11 OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES Le chapitre 11 est le 3e item de la partie « Sociologie générale et sociologie politique » Il est divisé conformément aux instructions du programme en trois questions distinctes



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Qu'est-ce que le contrôle social et la déviance ?

Chapitre 14 Contrôle social et déviance. Introduction. Nous obéissons tous parfois spontanément, parfois de bonne grâce et parfois contre notre volonté première, à toute une série de règles qui canalisent nos ac- tions. Le contrôle social est l’ensemble des pressions exercées par la société sur les individus pour qu’ils respectent ces règles.

Qu'est-ce que le contrôle social ?

Le contrôle social correspond à l'ensemble des moyens et des processus par lesquels une société parvient à faire respecter ses normes. Le contrôle social est un processus par lequel les membres d'un groupe ou d'une collectivité entraînent les individus à respecter et reproduire les comportements favorables aux normes et valeurs en vigueur.

Quels sont les mécanismes du contrôle social ?

Le contrôle social permet de réguler les comportements des individus en les confrontant aux normes et valeurs en vigueur dans la société. Le mécanisme du contrôle social repose sur des sanctions, positives ou négatives, et peut être exercé par différentes instances.

Quelle est l’évolution des formes du contrôle social ?

L’évolution des formes du contrôle social. Le contrôle social vise à assurer le respect des règles qui régissent la vie en société et à lutter contre les comportements déviants. Au sens large du terme, il consiste à édicter des normes sociales et juridiques fondées sur un ensemble de valeurs et à les faire respecter.

"Montrer du doigt c'est la certitude d'être du bon côté du doigt." Frédéric Lordon, économiste et chercheur au CNRS, France Inter, 23 septembre 2009 I. Déviance et délinquance : deux termes à ne pas confondre A) La déviance est la transgression d'une norme sociale B) La délinquance se définit par rapport à la loi

C) Une séparation parfois peu étanche

II. Un contrôle social qui s'exerce de différentes manières sur les individus

A) Qu'est-ce que le contrôle social ?

B) Un contrôle social exercé par différents biais

III. Comment devient-on déviant ?

A) L'affaiblissement des liens sociaux comme origine de la déviance ? B) Un étiquetage qui enferme l'individu dans la déviance ? C) La déviance comme moyen de parvenir à ses fins

TD en lien : Analyse des chiffres de la délinquance. Contrôle social et analyses de la déviance

I. Déviance et délinquance : deux termes à ne pas confondre A) La déviance est la transgression d'une norme sociale Cochez les comportements qui vous apparaissent comme des comportements déviants.

Déviance

Un couple qui divorce

Un dirigeant de société qui profite d'une information confidentielle pour acheter des actions

Fumer dans les toilettes du lycée

Cracher par terre

S'embrasser en public

Fumer du cannabis

Les seins nus sur la plage

Rouler à 65 km/h en ville

S'habiller en style gothique

Doc.2 : L'homosexualité, une déviance ?

Mon Petit Mec Et Moi, chanson des Wriggles extrait de l'album Moi d'abord, 2005.

Mon petit mec et moi...

On se fait des câlins

On se fait des mamours

Et les autres on s'en fout

Mon petit mec et moi...

On se tient par la main

Et les gens tout autour

Ne regardent que nous

Mon petit mec et moi

On s'embrasse sur la bouche

... Quand je lui change sa couche !

Ton petit mec et moi

On a rien besoin de se dire

Et quand on se comprend

C'est souvent par hasard

Ton petit mec et moi

On s'observe grandir

Tous les deux on s'apprend

Beaucoup par le regard

Ton petit mec et moi

On s'embrasse pas sur la bouche

Quand je lui change sa couche !

Depuis le divorce, pour la justice

Je vis tout seul avec mon fils

Mon ex étant hôtesse de l'airQ1 : Rappelez ce qu'est une norme sociale et essayez de donner une définition provisoire du terme déviance.

Q2 : À votre avis, quels sont les problèmes que peut rencontrer le sociologue pour étudier la déviance dans le

temps ?Contrôle social et analyses de la déviance

Ça lui laisse peu d'temps pour être mère

Elle sait que j'suis dev'nu homo

(Frédo) Qu'on lui f'ra pas d'enfants dans l'dos (Tonio) Elle t'apprécie, te trouve super (Frédo) Elle dit qu'on fait une super paire de pères (Frédo & Tonio) Pour les voisins, c'est différent (Frédo) Deux pédés ça fait pas des parents (Frédo & Tonio) Pour la "morale», n'en parlons pas (Tonio) Même si Jésus avait deux papas (Frédo) Pour la rumeur, ce s'rait trop dur (Frédo) On s'rait deux pédophiles, c'est sûr (Frédo & Tonio) Alors on joue les hétéros, on invite des copines au resto (Tonio) Mon petit mec et moi (Frédo) Ton petit mec et toi (Frédo & Tonio) On est bien tous les trois, on est bien comme ça ! B) La délinquance se définit par rapport à la loi

L'ouvrier que l'on attend à 8h00 arrive plus tard. L'enfant dont on attend que tout le monde soit servi avant de

commencer à manger se jette sur son assiette à peine celle-ci remplie. L'automobiliste dont on attend qu'il laisse

passer le piéton engagé sur un passage clouté ne s'arrête pas et s'arrange même pour passer dans la flaque d'eau

qui éclaboussera les personnes sur le trottoir... De tels écarts [...] menacent l'homogénéité sociale et les plus

graves d'entre eux appellent des sanctions. La déviance n'est pas un problème d'ordre juridique mais sociologique.

La sanction de la déviance est en premier lieu le regard désapprobateur porté sur le déviant. Toute déviance

n'implique pas une sanction pénale ou physique. Si la norme du groupe social est le port de la cravate et des

cheveux courts, le " look punk » constitue une déviance qui suscite l'étonnement ou la réprobation des individus

conformistes mais pas de sanctions pénale ou physique [...].

Seules les plus graves des déviances, celles qui consistent dans la violation des règles que les sociétés ont pris le

soin d'inscrire dans la loi, constituent des actes de délinquance. La délinquance n'est pas qu'un problème

sociologique, c'est un problème juridique qui appelle une politique de prévention et de répression de la part des

pouvoirs publics. Elle se mesure statistiquement, c'est un phénomène objectif. La déviance ne se mesure pas dans

la mesure où toutes les formes de déviance ne peuvent être recensées et dépendent largement de la subjectivité de

celui qui se fait " juge ».

" Conformité, déviance et délinquance », Séquence 10 : Régulation et cohésion sociale, CNED

C) Une séparation parfois peu étanche

Le Code pénal distingue les éléments constitutifs et les sanctions attachés aux délits de vagabondage et de

mendicité. Ce cadre juridique de la répression sera abondamment utilisé jusqu'aux premières années du XX ème

siècle. Ces délits, révisés à la marge, seront supprimés le 1er mars 1994 lors de la mise en application du Nouveau

Code pénal. L'article 269 de l'ancien code (" Le vagabondage est un délit ») criminalise un mode de vie supposé

faire courir un danger à la société. L'article 271 édicte contre les vagabonds une peine de trois à six mois

d'emprisonnement. Les articles 274 à 276, concernant la mendicité, sont plus vagues. La mendicité constitue un

délit subordonné à l'existence, dans le département où il se commet, d'un dépôt de mendicité. Les mendiants

doivent y être conduits. Dans les départements où il n'existe pas de dépôts, la mendicité n'est autorisée qu'aux

invalides. Les mendiants valides y sont punis d'un emprisonnement qui peut aller de un mois à deux ans. La

mendicité en elle-même n'est donc pas délictueuse. Le soin d'apprécier les éléments constitutifs du délit est laissé

aux tribunaux. Par des dispositions communes (articles 271 à 282) les peines sont aggravées lorsque les

agissements des mendiants et des vagabonds s'accompagnent d'états susceptibles de les rendre dangereuxQ1 : Expliquez la phrase soulignée.

Q2 : Donnez des exemples de lois que chacun d'entre nous se doit de respecter sous peine de sanctions pénales.Q1 : Pour les voisins, qu'est-ce qui est différent ?

Q2 : Pourquoi invitent-ils des " copines au resto » ?

(déguisement, menaces, ports d'arme). La mendicité et le vagabondage constituent également des circonstances

aggravantes pour d'autres infractions, notamment le vol. Le flou des éléments d'appréciation des délits, notamment

sur le registre de l'intentionnalité, laissait une grande place à l'arbitraire, ce qui permettait d'arrêter ou repousser

tous ceux qui dérangeaient. Ces délits auront ainsi été appliqués de façon très élastique, et les vagabonds (et

assimilés) plus ou moins sévèrement réprimés selon les lieux, les époques et les juges.

Julien Damon, Vagabondage et mendicité, Flammarion, 2007 II. Un contrôle social qui s'exerce de différentes manières sur les individus

A) Qu'est-ce que le contrôle social ?

Le contrôle social recouvre plus largement l'ensemble des moyens (matériels et symboliques) mis en oeuvre par

une société pour s'assurer de la conformité de ses membres aux normes en place. Ce contrôle peut s'exercer par le

biais d'institutions contraignantes, productrices de lois et de règlements (institutions scolaires, policières,

judiciaires, religieuses, médicales, travail social), mais aussi par des formes de contraintes intériorisées au cours

de la socialisation familiale, scolaire, urbaine et professionnelle : [c'est] " l'auto-contrôle ». [...] Cette première

distinction (contrôle imposé/intériorisé) s'assortit d'une seconde [...] entre contrôle social formel et informel : le

contrôle social exercé par les institutions peut faire l'objet de procédures formalisées, mais aussi d'interactions plus

individualisées. Une autre ligne de partage peut être tracée entre coercition et incitation.

Serge Paugam, Les 100 mots de la sociologie, PUF, 2010. B) Un contrôle social exercé par différents biais La vidéosurveillance Une patrouille de police

Les parents et l'utilisation de la fessée

Question : Vous-même avez-vous donné ou donnez- vous la fessée à vos enfants ? (en %)Parents interrogés (75% de l'échantillon)

Souvent2,00%

De temps en temps19,00%

Exceptionnellement46,00%

Total de OUI67,00%

Jamais33,00%

D'après Les Français et la fessée, TNS-Sofres et La Croix-UNAPEL, novembre 2009.Q1 : Quelle est la fonction du contrôle social selon le texte ?

Q2 : Qu'est-ce qui différencie le contrôle social formel du contrôle social informel ? Question : Pourquoi peut-on dire que la mendicité est à la fois un acte de délinquance et de déviance ?

Le commérage, une forme subtile de contrôle social informel

Dans une étude portant sur les relations entre habitants d'un faubourg d'une ville industrielle anglaise, Norbert

Elias fournit une illustration d'une modalité de contrôle social, à travers l'exemple du commérage. Il remarque que

la population résidente, majoritairement d'origine ouvrière, se divise en deux catégories clairement distinctes :

alors que ces deux groupes sociaux sont proches à plus d'un titre (type d'emplois, lieux de travail, revenus...), ils

s'opposent par leur mode de vie (pratiques de voisinage, rapports entre générations, relations communautaires...).

La principale différence entre les deux communautés repose en fait sur l'ancienneté d'installation dans le

faubourg : le groupe le plus ancien défend son unité, qu'il estime menacée, par l'arrivée " d'intrus » en faisant

circuler des commérages à leur sujet. Il s'agit, pour le groupe " installé », par le biais de cette technique de

contrôle social, de conserver sa suprématie sur le " nouveau » groupe afin que ce dernier prenne conscience de

son infériorité sociale [...]. [Le commérage] peut être ainsi être utilisé comme un moyen de disqualification de

" l'adversaire ». Philippe Riutort, Premières leçons de sociologie, PUF, 2010.

III. Comment devient-on déviant ?

A) L'affaiblissement des liens sociaux comme origine de la déviance ?

" La violence peut résulter d'un relâchement du contrôle social et de l'intériorisation des normes, de ce que l'on

peut appeler rapidement l'anomie ou la désorganisation sociale. Une des manifestations de ce mécanisme tient à la

constitution et à l'évolution des zones de déviance tolérée. Toutes les sociétés, y compris les plus intégrées, ont

toujours aménagé, pour les enfants et pour les jeunes notamment, des espaces de déviance tolérée, des moments et

des lieux où la déviance est relativement permise, voire encouragée. Pensons aux fêtes de carnaval, aux chahuts

scolaires, aux bagarres des sorties de bal, aux " virées " des étudiants, aux jeux des enfants sur les places et dans

les rues, aux chapardages divers... Ces débordements ne sont pas nouveaux mais ils ne peuvent être considérés

comme des déviances tolérées que dans les sociétés qui les contrôlent et les contraignent comme des sortes de

moments initiatiques. Il est clair qu'aujourd'hui cette logique est très affaiblie avec l'épuisement des liens

communautaires. Le contrôle social des divers groupes et des diverses communautés n'est plus aussi fort qu'il

pouvait l'être, la surveillance collective des enfants et des adolescents n'a plus cours dans les quartiers où les

enfants et les jeunes sont loin du regard des adultes et les frontières du permis et de l'interdit s'estompent. Ainsi,

les jeux ludiques dérivent vers la violence sans que les acteurs aient toujours le sentiment qu'il ne s'agit plus d'un

jeu. Plus largement, l'installation de ce que l'on appelle la crise sociale tend à multiplier les "incivilités" et celles-ci

envahissent les espaces qui en étaient relativement protégés. C'est notamment le cas du système scolaire qui voit

les conduites délinquantes du quartier s'immiscer dans l'école elle-même avec le racket, les bagarres, les

règlements de compte entre bandes... Bref, la violence peut être définie comme le produit de l'affaiblissement des

mécanismes de contrôle social et du caractère distendu des liens sociaux dans les familles, les quartiers, et les

institutions. Quand on décrit la violence comme un produit de l'anomie et de la désorganisation sociale, il ne faut

pas croire que celles-ci n'engendrent que de la solitude et du flottement normatif. En effet, si les individus se

détachent des normes et des identités collectives de la " grande société " comme aurait dit Émile Durkheim, c'est

pour mieux se reconnaître dans les appartenances limitées du quartier, de la bande et du groupe. Ces

identifications sur la base de territoires, d'"ethnies", de cultures diverses, appellent souvent le recours à la violence

dans la mesure où l'identité est d'autant plus forte qu'elle repose sur un conflit, une sorte de " guerre larvée " contre

d'autres groupes. On entre alors dans le jeu continu de la défense de l'"honneur" et des vengeances, de l'insulte et

de l'appel à la dignité. On retrouve parfois la même logique dans les oppositions de groupes de supporters des

équipes de football qui choisissent des " noms de guerre " et qui défient leurs adversaires à travers des injures plus

ou moins ritualisées entraînant parfois des " passages à l'acte ". Autrement dit, l'affaiblissement du contrôle social

dans une société qui ne propose plus des régulations collectives fortes, peut engendrer à la fois plus

d'individualisme et plus de "tribalisation" des relations sociales. Quand je ne peux plus me reconnaître dans ma

classe sociale, dans mon Église ou dans mon pays, j'adhère à la sous-culture de ma bande et de mon groupe qui

n'existent que dans leur opposition à d'autres ».Q1 : D'après ces quatre documents, quels acteurs effectuent un contrôle social ? Trouvez-en d'autres qui agissent

dans votre quotidien.

Q2 : Quelle peur, qui va conduire à la conformité, véhiculent les exemples de la vidéosurveillance et de la police ?

Q3 : La fessée est-elle une modalité de contrôle social des enfants répandue dans les familles françaises ? Donnez

d'autres exemples d'encouragements ou sanctions donnés par la famille pour inciter à la conformité.

Q4 : Quelle est la fonction sociale du contrôle social via l'exemple donné par Norbert Elias ?

Réfléchir ensemble : Pour vous, quel est le type de contrôle social le plus efficace ? Justifiez.

F. Dubet, " Violences urbaines », in La société française contemporaines, les Cahiers

Français, n°291, juin 1999.

B) Un étiquetage qui enferme l'individu dans la déviance ?

Doc.1 : L'outsider

" Tous les groupes sociaux instituent des normes et s'efforcent de les faire appliquer, au moins à certains moments

et dans certaines circonstances. Les normes sociales définissent des situations et les modes de comportement

appropriés à celles-ci : certaines actions sont prescrites (ce qui est " bien "), d'autres sont interdites (ce qui est "

mal "). Quand un individu est supposé avoir transgressé une norme en vigueur, il peut se faire qu'il soit perçu

comme un type particulier d'individu, auquel on ne peut faire confiance pour vivre selon les normes sur lesquelles

s'accorde le groupe. Cet individu est considéré comme étranger au groupe [outsider]. (...) Les groupes sociaux

créent la déviance en instituant des normes dont la transgression constitue la déviance, en appliquant ces normes à

certains individus et en les étiquetant comme des déviants. De ce point de vue, la déviance n'est pas une qualité de

l'acte commis par une personne, mais plutôt une conséquence de l'application, par les autres, de normes et de

sanctions à un " transgresseur ". Le déviant est celui auquel cette étiquette a été appliquée avec succès et le

comportement déviant est celui auquel la collectivité attache cette étiquette. (...) je considérerai la déviance

comme le produit d'une transaction effectuée entre un groupe social et un individu qui, aux yeux du groupe, a

transgressé une norme ». H. Becker, Outsiders (1963), Éditions A.M. Métailié, 1985.

Doc.2 : Stigmate et identité sociale

L'individu stigmatisé peut donc attendre un certain soutien d'un premier ensemble de personnes ; ceux qui

partagent son stigmate, et qui, de ce fait, sont définis et se définissent comme ses semblables. Le second ensemble

se compose - pour reprendre une expression d'abord employée chez les homosexuels - des " initiés », autrement

dit, de normaux qui, du fait de leur situation particulière, pénètrent et comprennent intimement la vie secrète des

stigmatisés, et se voient ainsi accorder une certaine admission, une sorte de participation honoraire au clan.

L'initié est un marginal devant qui l'individu diminué n'a ni à rougir ni à se contrôler, car il sait qu'en dépit de sa

déficience il est perçu comme quelqu'un d'ordinaire. (...) Une première façon d'être initié consiste à travailler dans

un établissement qui pourvoit aux besoins des personnes affligées d'un certain stigmate, ou bien qui se charge

d'exécuter les actions que la société engage vis-à-vis d'elles. C'est ainsi que le personnel hospitalier et les

rééducateurs peuvent être initiés : ils en savent souvent plus sur tel type de prothèse que le patient qui doit

apprendre à s'en servir afin de réduire sa difformité. (...) Un deuxième type d'initié est représenté par l'individu

que la structure sociale lie à une personnes affligée d'un stigmate, relation telle que, sous certains rapports, la

société en vient à les traiter tous deux comme s'ils n'étaient qu'un. Ainsi, la loyale épouse du malade mentale, la

fille de l'ancien condamné, le parent de l'infirme, l'ami de l'aveugle, la famille du bourreau, sont tous obligés de

prendre sur eux une partie du discrédit qui frappe la personne stigmatisée qui leur est proche. Face à un tel destin,

ils peuvent l'embrasser, et vivre dans le monde du stigmatisé. Ajoutons que ceux qui attrapent ainsi une portion de

stigmate peuvent avoir eux-mêmes des relations qui en contractent à leur tour un peu, au deuxième degré. Les

problèmes des personnes stigmatisées se diffusent comme des ondes, d'intensité toujours moindre. D'une façon

générale, cette tendance du stigmate à se répandre explique en partie pourquoi l'on préfère le plus souvent éviter

d'avoir des relations trop étroites avec les individus stigmatisés.

Erving Goffman, Stigmate, les usages sociaux des handicaps (1963), Les éditions de minuit, 1975.Q1 : À partir du texte, construisez une définition du terme " anomie » et donnez des exemples de situation

anomique. Q2 : Que faut-il entendre par " épuisement des liens communautaires ?

Q3 : Comment l'auteur explique-t-il la violence ?

Q4 : Expliquez la dernière phrase du texte (soulignée) Q1 : Qu'est-ce qu'un " outsider » dans ce texte ?

Q2 : Expliquez la phrase soulignée

Question : Après avoir expliqué la phrase soulignée, vous vous demanderez si le stigmate touche uniquement la

personne qui dispose d'un handicap. C) La déviance comme moyen de parvenir à ses fins

Le voleur

" J'avais l'air un peu zone, avec mon survet', c'est même pas une marque comme Nike, c'est un que ma reum elle a

acheté à Auchan. Même mes pompes c'est pas des vraies. Y a rien d'écrit dessus. Djamel il m'a expliqué que si je voulais faire reurti*, comme lui, je pouvais.

- T'es pas grand, tu peux faire le chouf**, vas-y, personne se méfiera de toi ! J'avais un peu la trouille, parce que

reurti, ça finit mal, des fois ; dans la cité y a un copain du grand-frère à Farid qu'a pécho six mois ferme, j'ai déjà

dit. Mais d'un autre côté, j'allais pas rester sapé comme ça, c'était nul, je voyait bien comment elle me regardait

Clarisse. Avant je m'en foutais de la sape, mais maintenant j'ai pigé que c'était pas que pour la frime. Un keum on

va le respecter ou pas, d'un coup d'oeil, si c'est un bouffon, ça se voit tout de suite. [...]

Alors j'ai dit bon, je veux bien faire reurti. Djamel il m'a demandé de revenir le lendemain soir, parce qu'il avait

repéré un parking de richards avec des super bagnoles. [...]

J'étais super content. Du fric, j'en ai jamais ou pas assez. Cédric ou Nathalie ils me donnent, ou Monsieur

Hardouin quand il a gagné au Tac au tac, mais c'est relou de dépendre des autres.

La thune, ça se gagne. »

Thierrry Jonquet, la vie de ma mère !, Gallimard, 1994. Q1 : Quelles sont les motivations qui poussent le narrateur à devenir le complice de voleurs ? Q2 : Quel est le rôle de Djamel vis-à-vis du narrateur ? Q3 : En quoi la dernière phrase est-elle paradoxale ?quotesdbs_dbs22.pdfusesText_28
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