[PDF] Commissariat à lInformation et Services de lInformation





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une affiche de propagande : regime de vichy.

Vachet produite par le Centre de propagande de la Révolution Nationale d'Avignon. (date précise incertaine



La Révolution Nationale du régime de « Vichy » du maréchal Pétain

Analyse et interprétation d'une « affiche de propagande ». La Révolution Nationale ou le redressement de la. « maison France » 



Arts Etats et pouvoir Comprendre une affiche de propagande Voir

LA REVOLUTION NATIONALE est une politique du régime de Vichy fondée sur la remise en cause de la démocratie (suppression des partis politiques des syndicats)



Deux images dont lutilisation pose des questions : - quant au

promouvoir ses principes le nouveau pouvoir a recours à une propagande tous azimuts Saturée de signifiants



Le travail dans limagerie de la Révolution nationale

04?/03?/2020 Affiche de Bernard. Aldebert 1942. Pour la propagande de la. Révolution nationale



Essai 2

"LAISSEZ-NOUS TRANQUILLES !" DE 1941. Affiche de propagande nationale 1941. Cote DE-2017-PA-65-117. Présentation. Guerre 1939-1945. Révolution Nationale.



Analyse dune affiche de propagande

Analyse d'une affiche de propagande Révolution du Communisme



LA RÉVOLUTION NATIONALE DANS LINDOCHINE DE LAMIRAL

occupent le sommet les principes de la Revolution nationale





« Signes de la Collaboration et de la Résistance »

propagande visuelle de l'occupant et de Vichy. Les thèmes sont les suivants : - 2 affiches de Affiche 3 : L'Etat français et la Révolution nationale.



Histoire des Arts : Arts Etats et pouvoir Comprendre une

L'AFFICHE: Présentation: • type : affiche de propagande • auteur : R Vachet Centre de propagande de la Révolution Nationale d'Avignon • date précise : incertaine entre 1940 et 1942 • dimension : 59 cm x 80cm



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Nature: une image de propagande politique reposant sur un procédé comparatif et manichéen (opposition du bien et du mal) Contexte : le Régime de Vichy ou l ’Etat Français régime mis en place le 10 juillet 1940 après l ’obtention par le Maréchal Pétain des pleins pouvoirs pour établir une nouvelle constitution et dans un climat

Qu'est-ce que l'affiche de la Révolution nationale ?

Projet d'affiche conçu pour promouvoir la Révolution nationale et stigmatiser la Troisième République prétendument en proie au capitalisme, au communisme, à l'affairisme, aux juifs et aux francs-maçons. Illustration de R. Vachet, Centre de propagande de la Révolution nationale d'Avignon. Loi du 16 août 1940 limitant l'exercice de la médecine.

Pourquoi l’affiche de la Révolution nationale est-elle transparente ?

Saturée de signifiants, l’affiche Révolution Nationale délivre son message de manière assez transparente. Elle semble expliquer tout d’abord que la défaite n’est pas due aux nazis ou au Maréchal qui a pourtant signé la capitulation et accepté de collaborer avec l’occupant.

Quels sont les affiches de propagande du régime de Vichy ?

Les affiches de propagande du régime de Vichy sont nombreuses : elles servent à promouvoir le nouveau régime, sa doctrine de la révolution nationale et sa devise « Travail, Famille, Patrie ». Certaines, comme « La Maison France », servent aussi à justifier l’armistice. La collection « Histoires d'histoire » est proposée par la Rmn-Grand Palais.

Qui a inventé la Révolution nationale ?

La notion de « révolution nationale » apparaît pour la première fois dans le livre La Révolution nationale : philosophie de la victoire de Georges Valois, publié en 1924 : « l'État libéral fonctionne en 1924 comme avant le 2 août 1914.

Commissariat à l'Information et Services de l'Information Répertoire numérique détaillé (F/41/1-F/41/800)

Par M.-Th. Chabord

Archives nationales (France)

Pierrefitte-sur-Seine

XXe siècle

1

Cet instrument de recherche a été encodé par l'entreprise diadeis dans le cadre du chantier de dématérialisation des

instruments de recherche des Archives Nationales sur la base d'une DTD conforme à la DTD EAD (encoded archival

description) et créée par le service de dématérialisation des instruments de recherche des Archives Nationales

2

INTRODUCTION

Référence

F/41/1-F/41/800

Niveau de description

fonds

Intitulé

Commissariat à l'Information et Services de l'Information

Intitulé

Commissariat à l'Information et Services de l'Information.

Intitulé

Rép. num. détaillé dact. de F41/1 à 800, par M.-Th. Chabord, s.d., 124 p.

Nom du producteur

Ministère de

l'Information

Localisation physique

Pierrefitte

DESCRIPTION

Présentation du contenu

LES SERVICES DE L'INFORMATION DE L'ORIGINE à 1947

Aussi invraisemblable que cela puisse paraître de nos jours, où l'information et les "public relations"

apparaissent comme une chose nécessaire, sinon même primordiale, la France ne possédait jusqu'en 1936 aucun

service central de l'Information.

Un certain nombre de services etaient répartis dans le cadre des différents ministères, dans le but aussi bien

d'informer et de documenter le gouvernement que d'appuyer les représentants de la France à l'étranger dans leurs

efforts pour maintenir et développer le prestige de notre pays. On peut citer, à titre d'exemple, la Direction du Service

des Oeuvres françaises à l'étranger et la Direction d'Information et de Presse qui dépendaient du ministère des Affaires

étrangères ; l'Office national des Universités, la Direction générale des Beaux-Arts, la Direction de la Bibliothèque

nationale, au sein du ministère de l'Education nationale ; le Haut-Commissariat au Tourisme, au ministère des

Travaux publics.

Afin de donner à ces services une direction commune et d'éviter une activité/dispersée, on créa, à la

Présidence du Conseil, le 14 octobre 1936, une

Commission interministérielle pour l'action et l'information françaises à l'étranger

, qui devait "coordonner les efforts de tous les services ministériels chargés de fonctions tendant à exercer

une action sur les relations entre la France et l'étranger et sur la diffusion de la pensée française".

Cette commission avait pour président Camille Chautemps, ministre d'Etat, pour vice-présidents François de

Tessan, sous-secrétaire d'Etat à la Présidence du Conseil, et Pierre Viénot, sous-secrétaire d'Etat aux Affaires

étrangères. Ses membres comprenaient deux représentants des Affaires étrangères, un représentant de chacun des

autres ministères intéressés (Défense nationale et Guerre, Marine, Air, Education nationale, Finances, Intérieur,

Colonies, P.T.T., Travaux publics, Commerce, Marine marchande, sous-secrétariat d'Etat aux Sports et Loisirs), enfin

un représentant du cabinet de chacun de ces ministères.

Les questions touchant l'information prenaient d'autant plus d'importance que s'assombrissait davantage

l'horizon politique. La Loi du 11 juillet 1938 sur l'organisation générale de la nation pour le temps de guerre prévoyait

Archives nationales (France)3

que des dispositions seraient prises, dès le temps de paix, en vue de créer un "service général d'informations",

organisme interministériel de contrôle et de propagande, placé sous la haute autorité du Président du Conseil et appelé

à recueillir et à diffuser, à la mobilisation ou en période de tension extérieure, tous éléments utiles aux intérêts de la

nation.

En première étape, une

section permanente de la Commission interministérielle fut instituée par décret du 30

décembre 1933 avec les mêmes attributions. Elle était chargée plus particulièrement de préparer les rapports et se

réunissait, sur convocation d'un des secrétaires généraux de la commission, au moins deux fois par mois. Ses membres

furent nommés par arrêté du 31 décembre 1938 : en faisaient partie le chef du service de Presse à la Présidence du

Conseil, le chef du Service de Presse au ministère des Affaires étrangères, le Commissaire général du Tourisme, le

directeur de l'Enseignement supérieur, le chef du Service de Propagande au ministère des Colonies, le directeur de

l'Expansion commerciale au ministère du Commerce, le directeur général des Beaux-Arts, les deux secrétaires

généraux de la commission. Le secrétariat était assuré par les soins du secrétariat général de la Présidence du Conseil.

Bientôt c'est un décret-loi qui, le 29 juillet 1939, institue auprès du Président du Conseil,

un Commissariat général à l' l'Information chargé "d'organiser, d'animer et de coordonner tous les services d'information et d'expansion

française". Le commissaire général -Jean Giraudoux-préside la section permanente de la Commission

interministérielle et est chargé des rapports avec les agents d'information. Il a directement sous ses ordres les services

d'information et de propagande économique de la Présidence du Conseil, ainsi que le Service du Contrôle des Films,

attribué jusqu'alors au ministère de l'Education nationale (service des Beaux-Arts) et transféré à la Présidence du

Conseil à la date de publication du décret.

Relèvent encore du Commissariat général la radiodiffusion nationale et le contrôle de la radiodiffusion privée

pour tout ce qui concerne l'information et l'expansion.

Un décret du 15 septembre 1939 organise les services du commissariat Il était divisé en cinq services :

Direction des Services généraux Service de la Documentation Service de l'Information à l'intérieur et aux colonies

Service de l'Information à l'étranger Service de la Presse et de la Censure qui fonctionne sans changement notable Le

Service d'Information et de Presse du ministère des Affaires étrangères lui fut rattaché par décret du 18 novembre

1939. pendant les premiers mois de la guerre.

Le 21 mars 1940, eut lieu la démission du gouvernement Daladier et la constitution du cabinet Paul Reynaud.

Le député Louis

Frossard

fut chargé de l'information avec le titre de ministre, tandis que le député André Février était

nommé sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Information. Cette situation fut régularisée par décret du 1er avril,

portant création d'un ministère de l'Information qui avait pour mission "de recueillir de mettre en oeuvre et de

diffuser, par tous les moyens, l'ensemble des éléments utiles à l'affirmation et à la propagation de la pensée et de la

politique françaises, ainsi qu'à la défense des intérêts supérieurs de la nation". Les services du ../... Commissariat

général à l'Information, de la Radiodiffusion nationale, le Centre permanent de l'Information générale et le Service du

Contrôle de la Radiodiffusion dépendant de la Présidence du Conseil étaient transférés au nouveau ministère.

Un décret du 8 avril fixa les attributions du sous-secrétaire d'Etat à l'Information, qui fut chargé des questions

d'information à l'intérieur et aux colonies et, plus spécialement, de la liaison entre le département et les organisations

patronales, ouvrières et professionnelles.

Dans le même temps, deux autres organismes furent créés auprès du nouveau ministère : le Conseil supérieur

de l'Information, présidé par Jean Giraudoux, qui devait assister le Ministre dans sa mission (décret du 10 avril), et le

Comité technique de l'Information Ce comité était partagé en neuf sections : presse ; radio ; cinéma et photographie ;

imprimerie, arts graphiques, édition populaire ; affiche et affichage ; agences de presse, diffusion et distribution ;

technique publicitaire ; expansion commerciale, expositions, tourisme ; information et reportage aux armées. , présidé

par le député Louis Deschizeaux, chargé d'étudier et de proposer au ministre, pour l'intérieur et les pays étrangers, les

moyens de diffusion de l'information française (arrêté du 11 avril). Le cabinet Paul Reynaud fut remanié le 5 juin 1940. Jean

Prouvost

remplaça Frossard et la démission de

Février fut acceptée. Lors de la démission du ministère Reynaud et la constitution du gouvernement Pétain, le 16 juin,

le ministère de l'Information fut supprimé et ses attributions transférées au ministère de l'Intérieur (décret du 17 juin).

Quarante huit heures plus tard, par décret du 19 juin, les services de l'ancien ministère de l'Information furent

Archives nationales (France)4

rattachés à la Présidence du Conseil et placés sous l'autorité de l'ex-ministre Jean Prouvost, devenu Haut-Commissaire

à la Propagande française.

La loi du 12 juillet 1940 relative à la composition du gouvernement confirma le rattachement à la Présidence du Conseil

de toutes les questions relatives à l'information, la presse et la radiodiffusion. Mais, six jours plus tard, un

décret du 18 juillet porte que "le ministre secrétaire d'Etat, vice-président du Conseil, exerce les attributions conférées

à la Présidence du Conseil par l'article 3 de la loi du 12 juillet 1940 en ce qui concerne l'information, la presse et la

radiodiffusion". Ce décret en fut confirmé par un autre décret du 6 septembre 1940 relatif à la nomination des

ministres : article I, "est nommé vice-président du Conseil M.

Pierre Laval, chargé de l'information

et de la coordination des différents ministères".

Le 7 décembre 1940, Pierre Cathala, secrétaire général des P.T.T., fut nommé secrétaire général de

l'Information, de la Presse, de la Radiodiffusion et du Cinéma. Le 13 décembre, ce secrétariat général fut rattaché à

nouveau à la Présidence du Conseil.

Cathala, très vite appelé à d'autres fonctions, fut remplacé le 4 janvier 1941 par Georges Portmann, professeur

agrégé à la Faculté de médecine et sénateur. Quelques semaines plus tard, la loi du 23 février 1941 porta suppression

du secrétariat général à l'Information et création de deux emplois de secrétaires généraux adjoints à la Vice-présidence

du Conseil. Le même jour,

Paul Marion

était nommé secrétaire général adjoint à la Vice-Présidence du Conseil pour

l'Information, l'autre poste étant donné à Benoist-Méchin sans attributions définies. Le 11 août 1941, Paul Marion

recevait le titre de secrétaire général de l'Information et de la Propagande, il devait garder ses fonctions, toutefois sous

une autre appellation, jusqu'au 6 janvier 1944.

Les services venaient d'être réorganisés par la loi du 11 avril 1942 L'administration centrale comprenait : un

Bureau de Conception et d'Etude l'Inspection de l'Information et de la Propagande le Service de la Presse le Service de

la Propagande le Service du Cinéma le Service de l'Administration générale le Service de la Documentation le Service

central photographique Le Service de la Propagande disposait d'un service extérieur composé de délégués régionaux et

départementaux de la propagande qui reçurent par la suite le titre de délégués régionaux et de délégués adjoints. Le

Service du Cinéma fut transformé en direction générale par la loi du 30 mai 1942. , lorsque Laval revint au pouvoir le

18 avril, à la fois comme chef du gouvernement, et ministre de l'Intérieur, des Affaires étrangères et de l'Information.

La loi du 12 mai supprima le secrétaire général et le secrétaire général adjoint de l'Information et de la Propagande,

Paul Marion devenant secrétaire d'Etat auprès du chef du Gouvernement chargé de l'Information.

Le secrétariat général de l'Information supprimé le 12 mai fut rétabli par la loi du 2 décembre 1942 - son

titulaire fut René Bonnefoy-un poste de secrétaire général à la Propagande sera créé auprès du secrétaire d'Etat à

l'Information par la loi du 4 mars 1943 et occupé par Paul-Louis Creyssel, qui démissionna en janvier 1944.

Le 6 janvier 1944,

Philippe Henriot

devenait secrétaire d'Etat à l'Information et à la Propagande, Paul Marion

restant secrétaire général chargé de la presse. Henriot fut assassiné le 28 juin et non remplacé en titre. Paul Marion,

par un arrêté en date du 8 juillet, reçut une délégation de signature en ce qui concernait la propagande et la

radiodiffusion, Bonnefoy gardant la presse.

Cependant, à Londres, le Bulletin officiel des Forces françaises libres publiait, dans son premier numéro daté

du 15 août 1940, l'organisation du Quartier général du Général de Gaulle. Parmi les services civils était compris un

Service de Presse et d'Information.

Mais c'est dans le Journal officiel du 14 octobre 1941 que parut toute une série de textes datés de septembre et

qui sont du plus grand intérêt : l'ordonnance n°16 du 24 septembre portait organisation nouvelle des pouvoirs publics

de la France libre et créait le Comité national. A la même date, un décret concernait la constitution du Comité national

(un président et huit commissaires nationaux dont un pour l'Intérieur, le Travail et l'Information), un autre décret

portait nomination des commissaires : André Diethelm était chargé de l'Intérieur, du Travail et de l'Information. Un

décret du 30 septembre fixait les attributions de chacun : article 5, "le commissaire national à l'Intérieur, au Travail et

à l'Information est chargé de l'action générale en vue de la libération du territoire et de l'Empire. Une direction de

l'Information est chargée de la réunion et de la mise en oeuvre de tous les matériaux d'information et de propagande

tant dans les territoires déjà libérés qu'à l'étranger". Un autre décret du 30 septembre nommait Etienne Dennery

directeur de l'Information.

Archives nationales (France)5

Par décret du 10 juin 1942, Dennery fut remplacé par Jacques Soustelle ; le 28 juillet 1942 (J.C. du 28 août),

un nouveau décret relatif à la constitution du Comité national transformait la direction de l'Information en

commissariat national dont le titulaire fut encore Soustelle Le commissariat comprenait alors six services : presse,

publications et documentation, radio, photo et cinéma, service extérieur, manifestations et expositions. .

A la suite de l'occupation totale du territoire métropolitain français par les Allemands, le 11 novembre 1942,

l'amiral Darian, qui se trouvait alors à Alger, prit la qualité de Haut-Commissaire de France résidant en Afrique

française. L'ordonnance du 16 novembre 1942 portant organisation générale et attributions de ses services parut au

Journal officiel du Haut Commissariat de France en Afrique, le 1er janvier 1943, sous sa signature. Un service

Information et Censure était rattaché au secrétariat des Affaires politiques, dont le titulaire était Jean Rigault.

Après l'attentat du 24 décembre et la mort de Darian, le Conseil impérial créé par celui-ci, par une

ordonnance du 7 décembre 1942, "pour examiner les questions importantes qui intéressent l'empire" se réunit à Alger

le 26 décembre et désigna à l'unanimité le général Giraud comme Haut Commissaire de France résidant en Afrique

française. Giraud conserva le personnel de gouvernement prévu par Darlan jusqu'au remaniement du 5 février 1943,

l'Information fut alors détachée de l'Intérieur et devint secrétariat à l'Information sous l'autorité du général Chambe.

Par une décision du 8 mai 1943 (J.C. d'Alger du 13 mai), André Labarthe remplaça le général Chambe.

Le 3 juin 1943, fut institué à Alger, par ordonnance conjointe des généraux Giraud et de Gaulle, le Comité

français de la Libération nationale (C.F.L.N.), chargé d'exercer la souveraineté française sur tous les territoires placés

hors du pouvoir de l'ennemi jusqu'à la libération de la métropole. Le décret du 7 juin porta création de dix

commissariats, parmi lesquels le commissariat à l'Information, dont le titulaire fut Henri Bonnet jusqu'à la Libération.

Un décret du 26 août fixa les attributions du commissaire à l'Information, "chargé d'assurer à l'intérieur des territoires

soumis à l'autorité du Comité français de la Libération nationale, aussi bien qu'à l'étranger, la diffusion de toutes les

informations d'intérêt national français"

En conséquence, les services de l'Information de Londres furent transférés à Alger. Il ne resta à Londres

qu'une "Mission d'Information" dirigée par P. Bertrand.

Il fallait aussi préparer l'avenir et donc prévoir les cadres destinés à assurer l'intérim en France entre le départ

des Allemands et le retour à Paris du gouvernement provisoire. A cet effet, des secrétaires généraux provisoires,

chargés de prendre possession des ministères à la Libération jusqu'à l'arrivée des commissaires d'Alger, furent

nommés dans les premiers mois de 1944 par le gouvernement d'Alger sur une liste proposée par la Délégation civile du

C.F.L.N. en France et le Comité général d'Etudes (C.G.E.).

En janvier 1944, Pierre-Henri Teitgen, secrétaire général du C.G.E., fut ainsi désigné comme secrétaire

général provisoire à l'Information, nomination fort logique puisque c'était lui qui avait pris en mains les questions de

presse et d'information au C.G.E.. Il était assisté de Francisque Gay pour la presse, de Léon Rollin pour l'information,

d'E. Amaury en tant que directeur d'Havas-Publicité. Gay et Rollin étaient membres de la Commission de la Presse

constituée par Parodi au sein du C.G.E., au cours de l'été 1943, pour étudier les problèmes du régime futur de la presse

et de la radio, tandis qu'Amaury venait de la Fédération de la Presse clandestine. Parallèlement une Commission de la

Presse et de l'Information avait été instituée, en même temps que d'autres, au sein du Conseil national de la

Résistance ; le président en fut Pascal Copeau et, après son départ pour la zone sud, Pierre Hervé, mais cette

commission ne semble pas savoir eu une grande activité. Il y eut, au contraire, émanant du secrétariat général

provisoire à l'Information, une circulaire lancée par Teitgen dite "Cahier ble" (mai 1944).

Teitgen fut arrêté le 6 juin 1944 et remplacé à l'Information par Jean Guignebert, qui faisait partie de la

Commission de la Presse du C.G.E.. Ce fut donc Guignebert qui, présent à la Libération de Paris, donna les premières

consignes à la presse et à la radio. Teitgen s'évada dans la nuit du 24 au 25 août du convoi qui l'emmenait de

Compiègne en Allemagne et, le 10 septembre, il était nommé ministre de l'Information (décret relatif à la composition

du gouvernement provisoire de la République française), Henri Bonnet, le commissaire d'Alger, devenant notre

ambassadeur à Washington.

Le ministère fut organisé par une ordonnance du 23 octobre 1944 L'administration centrale comprenait : Le

cabinet du ministre Le secrétariat général La direction de l'Administration générale La Direction de la Presse La

Direction des Informations La direction générale de la Cinématographie Le service juridique et du Contentieux En

Archives nationales (France)6

province, les services régionaux comportaient dix huit directions régionales de l'Information. Notons que la

radiodiffusion n'est jamais mentionnée dans ces organigrammes. Primitivement service extérieur du ministère des

P.T.T., l'ensemble des services de radiodiffusion avait été placé, par décret du 29 juillet 1939, sous l'autorité du

Président du Conseil, avec la dénomination d'"administration de la radiodiffusion nationale" et organisé par un décret

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