Les espèces exotiques envahissantes - sur les sites dentreprises
La reproduction à des fins commerciales et notamment en vue de la vente
rapport dactivités
3. I. iNtrodUctioN. 4 i.1. l'idea et ses communes affiliées. 4 i.2. les organes statutaires ii.2.1. mise en œuvre des zones d'activité économique.
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Ce rapport est le fruit d'un appel à contribution auquel ont répondu certains États et gouvernements membres des acteurs non étatiques ainsi que des
La valorisation socio-économique des espèces exotiques
3. SOMMAIRE. Introduction. 4. Objectifs et portée de l'étude. 8. Les différentes catégories de valorisation socio-économique d'EEE.
PARLEMENT WALLON
22 nov. 2021 3.3.3. Taxe sur les sites d'activité économique désaffectés . ... Plan de Relance de la Wallonie Relance Post-Covid
LA VALORISATION SOCIO-ÉCONOMIQUE
DES ESPÈCES EXOTIQUES ENVAHISSANTES
établies en milieux naturels :
un moyen de régulation adapté ?Première analyse
et identification de points de vigilanceAvec le soutien de :
Ouvrage publié par le Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature, avec le soutien de l'Agence
française pour la biodiversitéEmmanuelle Sarat (Comité français de l'UICN), Nicolas Poulet (Agence française pour la biodiversité), Yohann
Soubeyran (Comité français de l'UICN) et Alain Dutartre (expert indépendant).Loïc Anras (Forum des Marais atlantiques), Patrick Barrière (Conservatoire d'espaces naturels de Nouvelle-
Calédonie), Julien Chalifour (Réserve naturelle nationale de Saint-Martin), Marc Collas (Agence française pour la biodiversité), Jean-Patrice
Nouvelle-Calédonie), Julien Gauthey (Agence française pour la biodiversité), David Happe (DREAL Auvergne-Rhône-Alpes), Florian Kirchner
(Comité français de l'UICN), Pierrick Le Bards (Direction départementale des territoires et de l
a mer de Loire-Atlantique), Marc Lebouvierétudes en sciences sociales), Jean-Yves Meyer (Délégation à la Recherche de la Polynésie française), Serge Muller (Muséum national
d'Histoire naturelle), Christophe Pineau (Cerema Ouest), Jean-Philippe Reygrobellet (Syndicat d'aménagement et la gestion équilibrée des
Gardons), Matthieu Trouvé (Conservatoire d'espaces naturels Centre-Val de Loire), Frédérique Viard (CNRS, Station biologique de Roscoff).
Patrick Barrière (Conservatoire d'espaces naturels de Nouvelle-Calédonie), Marc Collas (Agence française
pour la biodiversité), Jean-Philippe Reygrobellet (Smage des Gardons), Jean-Philippe Maréchal (NBE).
978-2-918105-68-8
Mars 2018
Caroline Rampon - caroline.rampon@laptitefabrikdecom.fr - www.laptitefabrikdecom.frPure Impression - www.pure-impression.fr - Imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement.
biodiversité), Mireille Boyer (Concept.Cours.d'EAU. SCOP), Pierre Boyer (Agence française pour la biodiversité), Etienne Branquart (Service
la-Loire), Claire Rameaux (Département de la Savoie), Jean-Claude Raymond (Agence française pour la biodiversité).
Etienne Branquart (Service public de Wallonie, Belgique), Paula Chainho (Université de Lisbonne, Portugal), Paul Clark (Natural History
Museum, London, Royaume-Uni), Anxo Conde (Instituto Nacional de Pesca, Université de Vigo, Espagne), Lennart Edsman (Swedish
University of Agricultural Sciences, Suède), Roberto Giangreco (Ministère de l'environnement, Italie), Jason Goldberg (U.S. Fish and Wildlife
Botany, Allemagne), Bram Koese (Naturalis Biodiversity Center, Pays-Bas), Toril Loennechen-Moen (Norwegian Biodiversity Information
(School of Biology, Faculty of Biological Sciences, University of Leeds, Royaume-Uni), Luke Poirier (University of Prince Edward Island,
Canada), Helen Roy (Biological Record Center, Royaume-Uni), Sophie Saint-Hilaire (Université de l'île du Prince Edward, Canada), Roar
Sandodden (Norwegian Veterinary Institute, Norvège), Richard Shaw (CABI, Royaume-Uni), Paul Stebbings (Centre for Environment,
Fisheries and Aquaculture Science, Royaume-Uni), Jan Sundet (Institute of Marine research, Norvège), François Tron (Conservation
International, Nouvelle-Calédonie), Sonia Vanderhoeven (Plateforme belge de la biodiversité, Belgique), Johan Van Walkenburg (National
3SOMMAIRE
Introduction
4Objectifs et portée de l'étude
8Les différentes catégories
de valorisation socio-économique d"EEE 11Exploitation commerciale
12L"exploitation commerciale directe
12 L"exploitation secondaire des produits de la régulation des EEE 12Mesures incitatives
14Incitations de prélèvement par le droit
14Primes au piégeage et à la chasse
14Incitations à la consommation d"EEE
16 Intérêts et risques de la valorisation socio-économique des EEE 19Intérêts
20 Intérêts économiques, sociaux et territoriaux 20Intérêts écologiques
22Risques
29Risques écologiques
29Risques économiques et sociaux
40Risques sanitaires
45Quelle contribution concrète à la maîtrise des invasions biologiques ? 49
Analyse d'un panorama de cas d'études
50Cas d"études recensés
50Experts et personnes ressources
52Analyse des cas d"études recensés
53Bilan de l'analyse du panorama international
60Points de vigilance et proposition d"un cadre de réflexion 63
Annexes
74Panorama de cas d"études à l"international
: méthodologie appliquée 74Bibliographie
75Principaux sigles et acronymes
82Définitions
824La valorisation socio-économique des espèces exotiques envahissantes établies en milieux naturels : un moyen de régulation adapté ?
INTRODUCTION
Des invasions biologiques aux
conséquences multiples Les espèces exotiques envahissantes (EEE dans la suite de louvrage) constituent l'une des principales pressions sur la biodiversité à l'échelle mondiale, au même titre que la destruction des habitats naturels, la surexploitation des ressources, les pollutions ou le changement climatique. Les espèces introduites, lorsqu'elles se révèlent envahis- santes, provoquent des impacts multiples, directs ou indi- rects, affectant les espèces indigènes, les habitats naturels et les services rendus par les écosystèmes, mais égale- ment les activités économiques et la santé humaine. Partout dans le monde, à des échelles géographiques et des intensités très variables, les EEE provoquent des altérations du fonctionnement des écosystèmes et causent la régres- sion d'espèces indigènes. Selon les dernières estimations de la Liste rouge des espèces menacées de l'UICN, elles constituent une menace pour près d'un tiers des espèces terrestres menacées de disparition et sont impliquées dans la moitié des extinctions connues (UICN France, 2015). Sur le plan économique, les conséquences négatives des invasions biologiques peuvent être très importantes (Ket- tunen et al., 2009). Les impacts qui génèrent des coûts économiques pour divers acteurs ou la société d'une ments agricoles, coûts sanitaires, coûts de régulation des invasions de ces espèces sur le terrain, coûts de restaura- par les écosystèmes. Sur le plan sanitaire, de nombreuses espèces introduites pour la santé humaine. Elles peuvent être allergènes, pa- thogènes ou toxiques, ou encore constituer des réservoirs ou des vecteurs de micro-organismes et virus pathogènes. DES POLITIQUES EUROPÉENNES ET NATIONALES ÉMERGENTES Diversité Biologique l'a inscrit parmi ses grands thèmes se sont engagés à atteindre d'ici 2020. À l'échelle de l'Union européenne, la gestion des EEE est désormais latif à la prévention et à la gestion de l'introduction et de la propagation des EEE est mis en application depuis le En France, la stratégie nationale relative aux EEE a été publiée en 2017 (Muller (coord.), 2017) (Figure 1). Or- l'établissement d'un système national de surveillance, écologique, la réglementation, le développement desESPÈCE EXOTIQUE ENVAHISSANTE
(OU ESPÈCE INVASIVE) E spèce introduite par l'homme en dehors de son aire de répartition naturelle, volontairement ou accidentellement, dont l'implantation et la propagation menacent les écosystèmes, avec des conséquences écologiques, économiques ou sani- taires négatives. Figure 1. Stratégie nationale relative aux espèces exotiques envahissantes. 5 connaissances, la formation et la sensibilisation de toutes les parties prenantes. Ce nouveau cadre doit permettre à la France d'assurer la mise en uvre de la réglementa- tion européenne sur cette problématique et de répondreD'ici à 2020, les EEE et les voies
sité biologique, 2010). À l'échelle des territoires, aussi bien en métropole qu'en outre-mer, des stratégies ont été établies depuis plusieurs d'actions prioritaires. Elles ont été permises par les travaux de nombreux comités territoriaux réunissant associations, gestionnaires d'espaces, chercheurs, établissements publics,DES DIFFICULTÉS DE GESTION
tés pour les acteurs des territoires qui y sont confrontés. Depuis quelques années néanmoins, l'amélioration des prendre les causes de ces invasions, à mieux évaluer leursUn rythme d'introduction croissant
et difficile à enrayer dans un contexte de mondialisation volontairement ou non par l'homme (DAISIE, 2009). Parmi ces espèces, environ 1 500 sont actuellement considérées comme envahissantes. Le rythme d'introduction de nouvelles espèces est crois- sant et cela pour tous les groupes biologiques. À l'échelle mondiale, une étude récente a montré que le taux d'in- troduction des espèces a fortement augmenté au cours des deux siècles derniers (Seebens et al., 2016) et qu'il est largement attribué à l'accélération des échanges com- merciaux et du transport des biens et des personnes au XX e siècle. Pour la plupart des groupes taxonomiques, l'évolution du nombre d'espèces exotiques ne montre au- cun signe de saturation et même une augmentation pour certains. Ces résultats soulignent que les rares dispositifs mis en mondialisation croissante des échanges et l'accélération des transports de biens et de personnes. Des efforts im- portants sont néanmoins entrepris à l'échelle mondiale, pour mieux contrôler les vecteurs d'introduction. Ainsi, en Europe, où l'aquaculture a été responsable de nombreuses introductions d'EEE de façon délibérée ou accidentelle, dès2007, un règlement européen (n° 708/2007 du Conseil
espèces exotiques et des espèces localement absentes est mis en place. À plus grande échelle, la Convention inter- nationale pour le contrôle et la gestion des eaux de bal- last et sédiments des navires (Convention BWM) édictée2017. Cette convention vise à contrôler le transfert d'es-
pèces potentiellement envahissantes et établir des règles mondiales de biosécurité, les eaux de ballast constituant un vecteur très important d'espèces marines à l'échell e planétaire (10 000 espèces concernées selon Bax et al., À l'échelle européenne, l'étude d'impact du Règlement duction et de la propagation des EEE préoccupantes pour l'Union européenne estimait à huit le nombre annuel moyen de nouvelles introductions d'EEE sur le territoire Elle estimait également qu'en quatre ans le règlement pourrait permettre de diviser ce nombre par deux, rédui- sant corrélativement les dépenses dans ce domaine (coûts des dommages causés et coûts d'intervention). Au niveau national, pour la métropole, le constat est simi- laire. Un nouvel indicateur développé pour l'Observatoire département a vu s'installer en moyenne cinq nouvellesEEE par décennie (Touroult et al., 2016).
6La valorisation socio-économique des espèces exotiques envahissantes établies en milieux naturels : un moyen de régulation adapté ?
Une gestion régulière
complexe à mettre en oeuvre L'éradication d'une espèce, c'est-à-dire une intervention raître d'une aire géographique donnée, n'est envisageable que dans le premier stade de colonisation (phase d'émer- gence et phase précoce d'invasion), lorsque la population introduite est encore très localisée et les effectifs faibles (Figure 2). Pour les espèces largement répandues, seules des inter- logique peuvent dans certaines situations permettre de les maintenir à un niveau où les nuisances et les dommages qu'elles causent restent limités vis-à-vis des fonctionna- lités écologiques et des usages des milieux. Ces inter- ventions devraient, dans l'idéal, concerner tous les sites colonisés, être adaptées à l'ampleur des colonisations constatées et s'appliquer de manière permanente pour maintenir constante la maîtrise de la situation. La mise en uvre concrète des interventions d'éradication ou de régulation se heurte cependant à de nombreux obs- tacles. Les possibilités techniques d'intervention et leurs modalités concrètes de mise en uvre doivent être systé- matiquement adaptées aux caractéristiques du site ou du territoire, et aux besoins et souhaits particuliers éventuels du gestionnaire. En effet, si les connaissances relatives à la biologie et l'écologie des espèces et aux possibilités tech- niques d'intervention sont maintenant plus largement dis- ponibles avec la multiplication des travaux et une meilleure diffusion des informations les concernant, ces éléments de Les négliger peut entraîner des aléas ou des échecs plus utilisée avec succès par un autre gestionnaire dans un et d'analyse permet de réduire les risques de mise en uvre de solutions inadaptées au site considéré (Sarat et al., 2015a).Des dépenses publiques importantes
Les dépenses associées à cette régulation constante des EEE sont importantes et sont en accroissement perma- nent. Les travaux de Kettunen et al. (2009) avaient comp- tabilisé un montant global de 12,5 milliards d'euros par an à l'échelle européenne, dont 9,6 milliards d'euros au titre des dommages économiques occasionnés par ces espèces et 2,8 milliards d'euros au titre des mesures de régulation. Ces chiffres correspondaient aux seuls coûts documentés. Selon les auteurs, sur la base de certaines extrapolations, le coût probable pourrait dépasser 20 mil- liards d'euros (soit un facteur de 1,6 entre le montant cal- culé et l'estimation le complétant). sariat général au développement durable (Wittmann & Flores-Ferrer, 2015) a synthétisé des données sur les coûts des EEE, rassemblées après une enquête lancée à l'échelle de la métropole et de l'outre-mer. Un coût an- nuel moyen, intégrant les dommages occasionnés et les également un avertissement sur la non-exhaustivité des données recueillies et la sous-évaluation des coûts qui pouvait en résulter. Le tableau 1 illustre ces coûts de ré- gulation avec des exemples d'EEE aquatiques et terrestres en France.Figure 2. Ėą
en uvre. Adapté de Branquart, 2010. Opération d'arrachage manuel de Myriophylle du Brésil (Myrio- ) en Normandie. © Conservatoire d'espaces naturels de Normandie. 7 P R OJET X S A T P R OJET X S A T N R DXMIO J MVSquotesdbs_dbs43.pdfusesText_43[PDF] La participation est limitée à une seule connexion gagnante par foyer (même nom, même adresse).
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