[PDF] LA CONFIDENTIALITÉ EN DROIT DASILE QUEST-CE QUE CEST ?





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? Qu'est-ce que la demande d'asile ? La demande d'asile est une procédure permettant au demandeur d'obtenir la protection subsidiaire ou le statut de réfugié 



Vidéo « Quest-ce quun demandeur dasile ? »

Quelles compétences principales un agent des services de droit d'asile devrait-il acquérir ? Ces questions peuvent être utilisées comme sujets de débat en 



LA CONFIDENTIALITÉ EN DROIT DASILE QUEST-CE QUE CEST ?

Tous les interlocuteurs des demandeurs d'asile. (avocats assistants professionnels ou bénévoles



Droit dasile. Ce quil faut savoir

L'Office français de protection des réfugiés et apatrides. (Ofpra) est l'organe administratif chargé de cet examen et la Commission de recours des réfugiés (CRR) 



Hospitalité Fiche 1 – Sujets de débats

Par cela même qu'il est homme un homme ne doit pas être un étranger pour un homme. sonne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en ...



QUEST-CE QUUN RÉFUGIÉ?

Qui bénéficie d'une protection ? 7. Demandeur d'asile ou réfugié ? 12. Réfugié reconnu : et maintenant ? 18. Pas de droit à la protection : et maintenant ?



Je suis sous procédure Dublin – quest-ce que cela signifie?

l'autorisation préalable des détenteurs des droits d'auteur. quel pays est responsable de l'examen de votre demande d'asile. Lors.



Information pour les demandeurs de protection internationale en

Le droit d'asile est accordé aux réfugiés. QUELS SONT LES DROITS DU DEMANDEUR ... Si votre demande est recevable qu'elle ait été présentée depuis.



Code de lentrée et du séjour des étrangers et du droit dasile Partie

27 juin 2022 La Cour nationale du droit d'asile est une juridiction ... obligatoire si l'étranger ne parle pas le français et qu'il ne sait pas lire.



Domiciliation des personnes sans domicile stable

20 déc. 2019 Est-ce qu'une déclaration de perte un extrait d'acte ... la Cour nationale du droit d'asile (CNDA) a été notifiée au demandeur d'asile :.



Informations sur l’accès à la procédure d’asile

En Europe l’asile est désigné par le terme de protection internationale Demander l’asile dans un autre pays parce’il est qu dangereux pour vous de retourner dans votre pays d’origine est un droit fondamental Tuso les hommes femmes et enfants ont le droit de vivre en sécurité et dans le respect de leurs libertés fondamentales



QU’EST-CE QUE LE DROIT D’ASILE - AADH

QU’EST-CE QUE LE DROIT D’ASILE ? La définition de l’asile L'asile est la protection juridique accordée par un Etat d’accueil à une personne qui recherche une protection en raison de craintes d’être persécutée ou exposée à une menace dans son pays



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L'asile est la protection qu'accorde un État à un étranger qui est ou qui risque d'être persécuté dans son pays que ce soit par les autorités de ce pays ou par des acteurs non étatiques C’est une liberté fondamentale

D'où vient le droit d'asile?

Le droit d’asile est un droit de l’homme fondamental reconnu par la Déclaration universelle des droits de l’homme, la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne et la Convention de Genève. La Convention de Genève du 27 juillet 1951, modifiée par le protocole de 1967, est née dans un contexte de Guerre froide.

Quels sont les droits des demandeurs d’asile ?

Les demandeurs d’asile ont droit à des aides financières (allocation temporaire d’attente – ATA – ou allocation mensuelle de subsistance – AMS), à un hébergement en centre d’accueil des demandeurs d’asile (CADA) ou en hébergement d’urgence, à rechercher un travail même si la situation de l’emploi leur est opposable (depuis 1991).

Qui a droit d'asile ?

Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d'asile sur le territoire de la République.

Comment est déterminée la part des demandeurs d'asile accueillis dans chaque région ?

Le pays responsable de la demande d’asile est déterminé en fonction de plusieurs critères : lieu de résidence du demandeur d’asile, État ayant délivré un permis de séjour ou un visa, État d’arrivée après un franchissement irrégulier de sa frontière.

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LA CONFIDENTIALITÉ EN DROIT DASILE QUEST-CE QUE CEST ?

COURRIER DE L'ACAT

LA CONFIDENTIALITÉ

EN DROIT D'ASILE, QU'EST-CE QUE C'EST ?

Demander l'asile, c'est demander à être protégé contre des persécutions et à ne pas devoir retourner dans un pays où on se sait en danger.

La personne exilée doit alors racon

ter, dans un cadre juridique contraignant, pourquoi elle a fui, et mettre en mots ce qu'elle craint le plus. La plupart des demandeurs d'asile ne sont pas capables d'écrire seuls leur histoire en français. Comme le médecin, la personne qui les assiste juridiquement leur demande des détails sur des faits potentiellement sordides ou vécus comme avilissants. C'est d'autant plus nécessaire que l'administration et les juges de l'asile risquent d'être encore plus intrusifs et exigeants en matière de preuves. Mais on n'entre dans un espace privé qu'avec une permission et en s'engageant à respecter cer- taines règles. Tous les interlocuteurs des demandeurs d'asile (avocats, assistants professionnels ou bénévoles, officiers de protection et magistrats) sont ainsi tenus par le devoir de confidentialité. Dans cet exercice délicat, il nous faut constamment faire attention à ne pas tomber dans plusieurs écueils, à ne pas violer la frontière invisible et pourtant pal pable du respect de la liberté de l'autre.

Aider sans déposséder

Les personnes qui s'exilent pour sauver leur vie et celle de leur famille ont tout perdu. Elles ont souvent vécu des situations dégradantes ou subi des humiliations dans leur pays ou pen dant un voyage d'exil marqué par la violence et la promiscuité. En France, elles ne sont pas toutes hébergées dignement. Les demandeurs d'asile vivent, au mieux, dans des foyers ou des hôtels sociaux qui laissent peu de place à la vie privée et à l'intimité, au pire dans la rue. La procédure d'asile et la vie dans un pays nouveau impliquent des contraintes. Rester soi-même et préserver son intimité devient alors un défi. Aussi, se dévoi ler ou se taire, choisir son interlocuteur, restent les derniers oripeaux de libre arbitre, les derniers remparts d'intégrité et de dignité. Ces personnes ne sont d'ailleurs pas seulement des victimes : ce sont des survivants, des " super-héros », qui ont réussi à se tirer de situations où nous-même aurions peut être été vaincus par le désespoir. Elles doivent leur survie à leur capacité d'avoir fait des choix vitaux, au moment crucial, et savent quels secrets, une fois dévoilés, pourraient les mettre en danger, physiquement ou psychiquement. Leur droit de pla- cer eux-mêmes le curseur entre ce qui peut être dit et ce qui restera purement intime doit être protégé et défendu.

Ce n'est pas "

donnant-donnant Ni les assistants juridiques, ni les avocats, ni l'administration ni les juridictions n'ont le droit de penser la protection internatio nale comme un échange

: " je contribue à faire reconnaitre votre besoin de protection mais en échange vous devez tout nous dire, tout nous montrer. » Les autorités nationales qui décident de reconnaître ou non le

statut de réfugié ont certes besoin de se convaincre que les craintes personnelles du demandeur sont fondées. Elles n'ont pour autant pas le droit d'imposer un déballage total. Les exi gences de preuves se limitent au respect du consentement et de la dignité des demandeurs d'asile. Leur droit de refuser de " dire » ou de " montrer » (en refusant par exemple des examens médicaux indiscrets sollicités par l'administration pour prouver des tortures) est fondamental. De plus, ce n'est pas parce qu'on bénéficie d'une aide dans sa demande d'asile qu'on est obligé de donner de soi en retour en se dévoilant. Du point de vue de l'aidant (bénévole ou profes- sionnel) la soif de lien humain et la curiosité sont naturelles, car le rapport qui se tisse n'est bien évidemment pas à sens unique. Une légère frustration peut naître, et serait compré hensible, car on voudrait connaître mieux la personne qu'on a assistée et dont la personnalité ou le passé restent opaques. C'est ici qu'il faut veiller à ne pas faire de la transparence un gage de gratitude. Là encore, nous l'avons tous vécu : vous ai dez un ami qui se confie à vous pour régler un problème ; cela ne vous donne pour autant pas le droit d'attendre de lui qu'il vous livre toute sa vie privée.

Ce n'est pas "

tout ou rien L'intimité n'est pas un bloc monolithique, auquel on renonce de manière totale. Ce n'est pas parce qu'on a accepté de dévoiler une partie de soi qu'on a nécessairement consenti à tout montrer. Comme le secret médical, la confidentialité de la demande d'asile appartient au demandeur et à per- sonne d'autre. En racontant certains faits dans leur de- mande d'asile, les exilés acceptent implicitement que ces faits soient divulgués strictement à l'OFPRA (l'administra tion en charge de la reconnaissance du statut de réfugié) et à la Cour nationale du droit d'asile. Mais cela ne vaut pas accord pour que le contenu de la demande d'asile, c'est à dire l'histoire personnelle du demandeur, soit communiqué à d'autres administrations (comme les préfectures ou l'as surance maladie) ni à d'autres individus. Les faits contenus dans la demande d'asile restent secrets pour tous les autres, amis proches, collègues, réseau associatif, et parfois même les membres de la famille du demandeur. Il arrive qu'un des époux d'un couple de demandeurs d'asile ou de réfugiés ne souhaite pas que son conjoint ou ses enfants connaissent certains détails difficiles de son passé. Nombreux deman deurs d'asile ressentent le besoin de cacher leur histoire à

leur communauté présente en France. À la fin de la procédure - même si l'issue est heureuse et que la personne est reconnue réfugiée - on n'a toujours pas le droit d'étaler au grand jour l'histoire des autres,

même si c'est pour se réjouir ou pour féliciter un réfugié

dont on admire le courage et la ténacité.Ce n'est pas " ça ou rien » : confidentialité, confiance, et libre choix

Les mots confidentialité et confiance ont la même racine. Nous ne partageons nos secrets qu'à la condition qu'ils soient bien gardés et s'ils doivent être révélés à d'autres, que ce soit uniquement avec notre accord. Faire confiance à son interlo cuteur suppose donc de le choisir pleinement. Le principe du libre choix, corollaire de la confidentialité, est fondamental en droit d'asile. Les codes de déontologie de nombreuses pro fessions l'affirment : médecins, avocats, assistants sociaux, sont tous tenus à des règles éthiques leur interdisant d'impo ser une assistance et leur commandant de respecter le libre choix de leur patient, client ou bénéficiaire. La confiance ne peut être que donnée, mais pas imposée, de même qu'elle peut être perdue ou reprise. En même temps, la confiance n'est pas un sentiment purement rationnel, elle repose aussi sur des impressions et sur l'instinct. C'est pourquoi, aussi in compréhensible ou frustrant que cela puisse paraître, il nous faut respecter le choix d'un demandeur d'asile qui préfère un interlocuteur à un autre ou qui refuse même parfois toute as- sistance. La conséquence concrète en droit d'asile est qu'on n'a pas le droit d'imposer son aide juridique à un demandeur et qu'on doit lui rendre son dossier dès qu'il en exprime le souhait. En se saisissant de son cas sans son accord, même pour son bien, en lisant son histoire et en s'immisçant dans la gestion de sa demande d'asile, on viole le principe de confi dentialité, et on le dépossède de son dernier droit à l'intimité. Le respect de l'intimité de l'autre est bien plus qu'une obli gation juridique. En droit d'asile, peut être plus crucialement encore que dans les situations de notre vie quotidienne, la délicatesse que nous employons à ne pas envahir cet es pace fragile révèle quelle place nous laissons à la dignité et

à l'intégrité de l'autre.

© CGLPL

Nous avons tous été chez le médecin. Nous connaissons ce moment où on doit se dénuder ou raconter des détails de nous seuls connus, et dont on a parfois un peu honte. Mais c'est pour notre bien n'est ce pas ? Alors on y consent, on choisit de faire confiance au médecin et on lui laisse voir ce que l'on ne montrerait pas un autre, parce que l'on sait qu'il saura garder ça pour lui et que cela restera dans le registre professionnel. Cette même articulation entre pudeur, dignité, confiance et confidentialité doit

être omniprésente en droit d'asile.>eve shahshahani , responsable des programmes Asile à l'ACAT

Regards sur le monde| ASILE

En novembre 2015, le centre de soins Primo

Levi, partenaire de l'ACAT, a tenu un colloque

pluridisciplinaire sur les thèmes de "

Pudeur et

violence

». Les actes de ce colloque seront bientôt

disponibles. www.primolevi.orgquotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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