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Aire totale = aire du rectangle + aire du triangle Périmètre total = périmètre du rectangle + R Delord et G Vinrich) Math 4e Hachette Education 1998



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Aire et Périmètre

Dossier d'activités pédagogiques

réalisé par le groupe national de réflexion sur l'enseignement des mathématiques en dispositifs relais.

Aire et Périmètre

Dossier d'activités pédagogiques réalisé par le groupe national de réflexion sur l'enseignement des mathématiques en dispositifs relais. La philosophie des dispositifs relais est la suivante : quels que soient les degrés de difficulté des élèves concernés, quels que soient leurs échecs, leurs rechutes, le découragement des enseignants, nous ne devons pas baisser les bras, nous ne devons pas abandonner ces élèves, nous en sommes collectivement responsables et nous devons tout mettre en oeuvre pour les aider. Le présent travail, fruit d'une collaboration entre la direction de la protection judiciaire de la jeunesse et la direction de l'enseignement scolaire s'inscrit dans cette perspective, c'est une nouvelle initiative pour tenter de donner aux enseignants les outils d'une réponse adaptée en mathématiques. Cette première publication, qui sera suivie d'autres, porte naturellement

sur des travaux géométriques. Il y a là historiquement et culturellement la base d'un savoir

construit en mathématiques, mettant en oeuvre des notions simples autour de situations

concrètes, parfois ludiques, groupées autour d'idées propres à éveiller l'intelligence et à

soutenir la motivation. L'utilisation des documents pédagogiques proposés par cette publication pourra tirer un grand profit de la lecture de l'introduction et des deux articles convergents et complémentaires qu'elle contient. Ils doivent permettre aux enseignants de déterminer les

parcours adaptés aux besoins de leurs élèves. Il ne faut pas chercher à tout couvrir ni à tout

mettre en oeuvre, mais on n'oubliera pas que tout authentique apprentissage exige des reprises et du temps. Je souhaite pour cette noble tâche bonne chance et belle réussite aux enseignants avec les élèves qu'ils accueillent. Dominique ROUX, Inspecteur général de l'éducation nationale de mathématiques

PREAMBULE

Les dispositifs relais permettent un accueil temporaire adapté de collégiens en risque de marginalisation scolaire. Ils ont pour objectif de favoriser le réinvestissement des apprentissages et la socialisation de ces élèves. Conformément aux principes exposés dans le document " Enseigner et Apprendre en classe relais »1, qui affirme qu'il n'y a pas socialisation sans apprentissages, la direction de l'enseignement scolaire et la direction de la protection judiciaire de la jeunesse ont mis en place des groupes de réflexion nationaux thématiques sur l'enseignement du français, des mathématiques, des sciences et de la technologie. Ce dossier est la première production du groupe " Mathématiques ». Un second dossier axé sur le thème du numérique et de l'opératoire est en cours d'élaboration. Le choix du thème Aire et Périmètre se justifie par plusieurs considérations :

1- Ce thème traverse l'histoire des mathématiques (Cf. les articles de François Boule et

André Pressiat) ;

2- Il constitue un noyau dur des savoirs mathématiques à acquérir au collège ;

3- Il est particulièrement adapté à la mise en place d'une pédagogie différenciée permettant

de mobiliser l'ensemble des élèves d'un dispositif, quel que soit leur niveau de compétences.

Les activités proposées,

issues de pratiques expérimentées, permettent le développement d'une pédagogie ambitieuse, osant offrir des activités complexes, souvent originales, mais clairement référées aux connaissances fondamentales à acquérir au collège. L'outil qui vous est proposé suppose probablement des actions de formation qui pourront être mises en place dans les académies.

L'utilisation de ce dossier n'est a priori pas limitée aux seuls professionnels des classes relais.

Il est permis de penser que les démarches, ici préconisées, seraient utiles à tous les adolescents. En tout état de cause, vos réflexions et contributions sur leur mise en oeuvre seront bienvenues.

ONT COLLABORE A LA REALISATION DE CE DOSSIER

M. Dominique Barataud, professeur de mathématiques, CNEFEI Suresnes M. François Boule, professeur de mathématiques, CNEFEI Suresnes M. Jean-Marie Bouscasse, professeur de mathématiques, Agen Mme Dominique Brossier, direction de la protection judiciaire de la jeunesse M. Robert Charbonnier, professeur de mathématiques, Maringues ; IREM de Clermont-Ferrand Mme Régine Fourmann, direction de l'enseignement scolaire M. Lionel Maurouard, professeur de mathématiques, Fécamp M. Aziz Ouldali, enseignant de mathématiques, Auto-Ecole Saint-Denis Mme Jacqueline Puyalet, professeure de mathématiques, CNEFEI Suresnes

Mme Jacqueline Penninckx, inspectrice d'académie, inspectrice pédagogique régionale de mathématiques;

M. André Pressiat, professeur de mathématiques, Châteauroux ; INRP M. Dominique Roux, inspecteur général de l'Education Nationale de mathématiques

1 Ce document fait l'objet d'une publication séparée.

Ce dossier Aire et Périmètre est disponible sur le site : http:\\www.eduscol.education.fr (Rubrique Collège, sous rubrique Dispositifs relais)

ou http:\\www.inrp.fr (Rubrique Education prioritaire, sous rubrique Dispositifs relais) Organisation générale du dossier Aire et Périmètre téléchargeable

Nom du fichier

1 Contenus Couverture.PDF - Présentation du dossier par Monsieur Dominique ROUX,

Inspecteur Général de Mathématiques.

- Préambule

- Liste des membres du groupe national ayant collaboré à ce dossier Introduction.PDF Présentation argumentée de l'ensemble des activités proposées par

Dominique BARATAUD (Professeur au CNEFEI) Boule.PDF Article de François BOULE (Professeur au CNEFEI) Découpages

et recomposition de surfaces, qui devrait permettre à tous de

comprendre en quoi ces questions sont essentielles Pressiat.PDF Article de André PRESSIAT (I.N.R.P.), Découpages et

recompositions pour les aires et volumes, nécessitant sans doute quelques connaissances préalables et permettant d'explorer

rapidement l'histoire des mathématiques sur ce sujet. Tableau-général.PDF Tableau synoptique de l'ensemble des activités proposées Bibliographies.PDF Bibliographies

Ce dossier contient l'ensemble des fichiers présentés dans le Tableau général.

Les fiches de travail sont dénommées :

Activité

suivi de leur N°. et du suffixe élv Les fiches pédagogiques d'accompagnement sont dénommées :

Activité

suivi de leur N°. et du suffixe prof

1 Tous ces fichiers étant au format .PDF sont lisibles, imprimables, mais non modifiables.

Aire et Périmètre. Groupe National Classes-relais. P 1/8Aire et Périmètre Dominique BARATAUD (C.N.E.F.E.I)

Introduction : Une question délicate

Tout enseignant de mathématiques a rencontré des apprenants en difficulté dans l'utilisation des formules de

calculs de périmètres ou/et d'aires. Et il est classique de voir une personne utiliser une formule de calcul

d'aire pour trouver un périmètre (et réciproquement) ou exprimer une aire en m (ou un périmètre en mètres

carrés. Ces erreurs trouvent probablement leur origine dans des confusions s'appuyant sur des perceptions

erronées et des représentations archaïques que la pédagogie ne prend peut-être pas suffisamment le

temps d'explorer. Précisons, à partir de quelques exemples, le sens de notre propos.

Notre expérience empirique nous conduit à confondre (au sens étymologique) les concepts de Périmètre,

de Aire (et même de volume). En effet, dans la plupart des manipulations que nous réalisons sur des objets,

ces trois grandeurs croissent (ou décroissent) conjointement. Ainsi, plus un paquet-cadeau est gros

(volume) , plus le papier-cadeau pour l'envelopper est grand (Aire) et plus le ruban nécessaire à l'entourer

sera long (Périmètre). Intuitivement, nous avons tendance à penser (souvent inconsciemment) que si nous

augmentons une surface, le nouveau périmètre augmente aussi (et réciproquement).

Il y a donc une confusion profondément enracinée dans notre expérience empirique d'actions sur le monde

ou dans les perceptions immédiates sur certaines figures.

Ainsi dans le cas suivant :

Commentaires :

La figure de gauche est perçue comme un grand carré amputé d'un petit carré, alors que celle de droite est

perçue comme un grand carré augmenté d'un petit. Ce qui est exact en terme de décomposition et

recomposition. Ce qui est erroné, c'est le mouvement de pensée qui traduit cette perception en

opération (soustraction ou addition) sur les deux grandeurs périmètre et aire. Car il est vrai qu'à l'addition

perceptive des deux formes correspond l'addition des aires mais il n'en est pas de même au niveau des

périmètres.

Il faut remarquer que cette "logique" conduit certains sujets à proposer comme calcul du périmètre de la

première forme une opération du type : Périmètre du grand carré - périmètre du petit et comme calcul du périmètre de la seconde forme une opération du type : Périmètre du grand carré + périmètre du petit.

Face aux deux figures ci-contre, la

plupart des personnes interrogées considèrent que celle de droite a un périmètre supérieur à celui de la figure de gauche. Ce qui est faux (les deux périmètres sont égaux). Aire et Périmètre. Groupe National Classes-relais. P 2/8 Voici par exemple le travail réalisé par une élève de CM2.

Remarque :

Sur les formes canoniques (Rectangle, Carré et Triangle) la maîtrise de cette élève semble totale.

Suite de son travail :

Remarque :

Face à une figure composée et pensée comme l'adjonction d'un rectangle et d'un triangle, le mode de calcul

apparaît comme étant du type : Aire totale = aire du rectangle + aire du triangle Périmètre total = périmètre du rectangle + périmètre du triangle. Aire et Périmètre. Groupe National Classes-relais. P 3/8La dernière partie de son travail est encore plus exemplaire :

Remarque :

Ici la figure est pensée comme étant celle d'un rectangle amputé d'un triangle. Le mode de calcul du périmètre, que nous reproduisons, mérite d'être analysé.

P = (8 + 4,5) x2 - 4,3 + 5,6 + 2,9

25 - 12,8 = 12,2 cm

On voit ici à nu le mouvement de pensée qui traduit la perception en opération.

Corrélativement, à périmètre constant, nous avons tendance à penser que l'aire ne change pas.

Ainsi, Voltaire (qui n'était pas particulièrement en difficulté d'apprentissage) écrivait :

"La surface d'un cercle ne change pas quand on le transforme en ovale".

Cette erreur (car c'est faux), s'appuie sur des compétences opératoires de haut niveau (Invariance par

compensation) qu'un schéma permet de comprendre

Traduction opératoire de l'amputation perceptive Somme des éléments caractéristiques de l'amputation.

(Il s'agit bien d'une somme ainsi que le prouve le 12,8 de la ligne suivante). Le 2,9 qui ne correspond pas au périmètre du triangle, représente la profondeur, l'importance de l'amputation. - - - + + + + + + Ce qui est en moins serait compensé par ce qui est en plus

Ce qui est en moins

serait compensé par ce qui est en plus Aire et Périmètre. Groupe National Classes-relais. P 4/8Découper, recomposer, une activité authentiquement mathématique.

On le verra, les scénarios pédagogiques que nous proposons dans ce dossier font beaucoup appel à

des découpages et à des recompositions de surfaces. La justification de telles pratiques n'est pas à

chercher dans des caractéristiques supposées des élèves accueillis en classes-relais mais du côté de

l'histoire et des fondements mêmes des mathématiques.

D'Euclide à Hilbert, toute l'histoire de la géométrie démontre l'importance que ces démarches ont

occupée (et occupent encore) dans les recherches des plus éminents mathématiciens. Elles ne sont pas le

moyen d'échapper à des processus d'abstraction mais sont au contraire au coeur d'interrogations et de

recherches fondamentales.

Ainsi, par exemple, la question de la quadrature du cercle (Est-il possible de construire, à la règle et au

compas, un carré de même aire qu'un cercle donné ?) fut posée par les Grecs et ne trouva sa solution

qu'au 18ème siècle. (La réponse étant qu'une telle construction est impossible). Il en est de même de la

construction de la trisectrice d'un angle (partage d'un angle en trois parties égales).

On trouvera dans ce dossier deux articles de niveau différent auxquels le collègue, selon ses propres

besoins et connaissances antérieures se reportera : - Un premier article de notre collègue André PRESSIAT (I.N.R.P.), Découpages et recompositions pour les aires et volumes, nécessitant sans doute quelques connaissances préalables et permettant d'explorer un peu l'histoire en mathématiques sur ce sujet. - Un second article de notre collègue François BOULE (professeur au CNEFEI) Découpages et recomposition de surfaces, qui devrait permettre à tous de comprendre en quoi ces questions sont essentielles.

Les étapes de l'apprentissage

Remarque préalable :

Apprentissage initial et apprentissage tardif.

Les étapes décrites ci-dessous sont celles que devraient respecter une démarche d'apprentissage

cohérente, ce sont celles qu'auraient dû respecter l'apprentissage initial. Or, il est fort probable que tel

n'aura pas été le cas pour la plupart des élèves accueillis en classe-relais, leurs savoirs actuels s'étant

construits de façon morcelée et peu cohérente. Il n'en demeure pas moins qu'ils ont des savoirs et qu'il n'est

ni possible ni souhaitable de re-parcourir la totalité des étapes ci-dessous décrites. Une pédagogie des

apprentissages tardifs doit prendre en compte les savoirs et représentations installés en permettant leur

réorganisation et leur reconstruction. Certaines activités visant la construction de savoir dans le cadre d'un

apprentissage initial peuvent permettre des prises de conscience et des réorganisations des connaissances

propres à une pédagogie des apprentissages tardifs. Il appartient au professeur de choisir les activités pour

permettre les acquisitions ou/et les réorganisations dont a besoin l'élève accueilli en classe-relais.

Dissociation des concepts :

Tout apprentissage doit donc, à notre sens commencer par un travail de dissociation des concepts. Ce qui

suppose d'explorer des situations où : - à périmètre constant les aires vont varier (et dans quelles limites), - à aire constante, les périmètres vont varier (et dans quelles limites)

- le périmètre et l'aire vont varier dans le même sens (ce qui n'est pas surprenant) mais aussi en sens

contraire (ce qui est moins conforme à l'intuition). Aire et Périmètre. Groupe National Classes-relais. P 5/8 Voici sous forme d'un tableau l'ensemble des questions à parcourir. Nature des Périmètre Constant + - - + + - variations Aire + - Constante - + - +

Nature des activités Travail avec

de la ficelle Assemblages d'un nombre constant de pièces. (Cf. Tan

Gram) Variations

conjointes

Variations

contraires Aire variable Périmètre variable Retrait Rajout Retrait Rajout Maxi. Mini. Maxi. Mini. de pièces de convexités

Comparer ou/et mesurer

Etudier les variations des périmètres et des aires lors de transformations particulières pose la question des

procédures de comparaisons. Le recours trop rapide à des démarches faisant appel aux mesures risque de

ne pas favoriser le travail de dissociation des concepts. Il est donc souhaitable, si cela semble nécessaire,

de recourir à des procédures de comparaison qui ne fassent pas appel à la mesure.

Pour les périmètres : l'utilisation de ficelles peut permettre facilement des comparaisons directes.

Pour les surfaces, la comparaison directe des aires est plus délicate. Deux cas sont à envisager :

1) Le recouvrement d'une surface par l'autre est possible ;

2) Le recouvrement direct n'est pas possible. Des découpages et des réorganisations sont nécessaires.

Ceci suppose que l'idée même d'invariance par découpage et réorganisation des pièces est acquise

(Ce qui n'a rien d'évident pour tous les élèves de collège)

On trouvera dans la partie présentant les activités (Fiche 3) , un exemple de fiches qui ont pu être

expérimentées avec des élèves de 6ème de SEGPA. Elles sont à comprendre comme le résultat d'un travail

à réaliser et non pas comme des fiches toutes prêtes à distribuer.

Remarque :

L'intérêt d'un jeu comme le Tan Gram, c'est entre autre le fait que le découpage se fait à partir d'une pièce

de base engendrant toutes les autres (Le petit triangle isocèle rectangle), ce qui permet, par simple

dénombrement, des comparaisons d'aires. Supports et activités proposées dans ce livret

N° Objectif Nature de l'activité 1 Comparaison de figures selon chacun des critères. Prise de conscience que le

classement de la plus petite à la plus grande d'un ensemble de figures dépend du

critère retenu 2 Travail à périmètre constant : comparaison selon leur aire de figures ayant même

périmètre 3

Dissociation

des concepts d'aire et de périmètre Travail à aire constante : comparaison selon leur périmètre de figures ayant même aire (Tan Gram) Evaluation 1 Aire et Périmètre. Groupe National Classes-relais.

P 6/8La question de la mesure

Autant le problème de la mesure des périmètres ne pose que peu de difficultés, autant celui de la mesure

des aires est délicat. Plusieurs aspects peuvent être identifiés

L'utilisation d'une unité de mesure :

- Elle doit permettre de couvrir le plan. D'où les activités de pavage : - Recherche des formes usuelles permettant le pavage - Production, par transformations simples, de pièces originales

Remarquons que ce thème permet des liens intéressants avec le domaine pictural. (Cf. certains tableaux

d'Escher)

Remarques : Exhiber est une chose, exiger en est une autre. Or, l'une des formes que les enfants ont tendance à choisir spontanément pour couvrir une surface est le cercle. C'est du reste en s'appuyant sur ce constat que nous proposons certaines activités visant une approche de la notion de mesure des surfaces par le remplissage par des cercles. (Cf. Fiche N° 2) Cette méthode permet dans la plupart des cas de comparer les surfaces. L'existence de vides et de cercles n'entrant pas entièrement dans la forme permet justement de faire l'expérience des limites d'une telle approche. Il ne suffit donc pas d'exhiber le carré comme la forme exigée. Il faut fonder cette exigence en multipliant les expériences s'appuyant sur d'autres formes.

- Elle doit permettre le remplissage des surfaces à mesurer : - ce qui pose la question des transformations des figures usuelles en une forme de base, - ce qui pose aussi la question des sous-unités de mesure. Supports et activités proposées dans ce livret

N° Objectif Nature de l'activité 4 Expression des caractéristiques des pièces constituant un Tan gram à partir de

celles du triangle de base. 5 Utilisation des valeurs obtenues dans l'analyse et la comparaison de différentes

figures. (Cas simples) 6

Approche des

notions de mesure d'aires et

de périmètres Utilisation des valeurs obtenues dans l'analyse et la comparaison de différentes

figures. (Cas complexes) 7a 7b 7c 7d 7e Vers la construction de formules

Travail sur des

" planches à

clous » Inventaire des carrés et des rectangles (planche à 9 clous puis à 16 clous) Inventaire des triangles (planche à 9 clous) et des polygones réguliers (maillage

Triangle-Equilatéral) Expression de différentes formes (Triangles, carrés, parallélogrammes) à partir de

2 triangles de base

Mesure d'aires sur une planche à 16 clous

Construction de la formule de Pick 8a

8b 8c 8d

8e Prise de

conscience que la variation des aires est

égale au carré

de celles des

longueurs Carrés de dimension double, triple, moitié et tiers. Variation corrélative des aires

Triangles équilatéraux de dimension double, triple, moitié et tiers. Variation corrélative des aires Sphinx de dimension double, triple, moitié et tiers. Variation corrélative des aires

Découpage d'un sphinx en 16 sphinx

Assemblage d'un sphinx avec 25 sphinx 9 Interlude Fabrication de formes auto-couvrantes. Aire et Périmètre. Groupe National Classes-relais.

P 7/8La construction de formules

De ce qui précède, il résulte que :

- certaines formules ne sont que lecture-écriture de ce qui est. C'est le cas du carré (côté ´ côté) et du

rectangle (Longueur ´ largeur)

3 rangées de 3 carrés 3 rangées de 5 carrés

- d'autres proviennent de transformations réalisables :

C'est le cas du triangle et ce sous deux formes :

Remarque 1 : La transformation est encore réalisable lorsque la hauteur est extérieure au triangle :

Dans ce cas, il est possible d'opérer par différence Aire du triangle = ½ C ´ h - ½ C2 ´ h = ½ (C-C2) ´ h = ½ C1 ´ h

Remarque 2 :

Algébriquement il est équivalent d'appliquer C/2 ´ H . Mais ceci ne correspond à aucune décomposition-

recomposition. d'où

C ´ H

2 Le rectangle a une aire

double de celle du triangle. Le rectangle a une aire égale

à celle du triangle. H C H/2 C

C1 C2 C h h h d'o

H

2 C ´

Aire et Périmètre. Groupe National Classes-relais. P 8/8 - C'est aussi le cas du parallélogramme :

- Enfin dans le cas du cercle aucune transformation réelle ne peut le transformer en rectangle ou carré

(célèbre problème dit de la quadrature du cercle). La formule bien connue (S = p ´ R2 s'appuie sur des

techniques de calculs fondées sur les notions de limites et de calcul infinitésimal). Il est par contre possible

(et souhaitable) de montrer que la surface du cercle est comprise entre

2 R2 et 4 R2

et même de développer des procédures d'approche (Cf. Fiche 10e) Supports et activités proposées dans ce livret

N° Objectif Nature de l'activité 10a

10b 10c 10d

10e Formules

Aire du triangle,

du parallélogramme, du disque. Du triangle au parallélogramme (1)

Du triangle au parallélogramme (2)

Du parallélogramme au rectangle

Du rectangle au carré

Activités autour de la quadrature du cercle R2 h B

1 / 4Découpages et recomposition de surfaces

François BOULE (CNEFEI)

Les connaissances scolaires sur les aires et les volume ont souvent été réduites à

l'apprentissage et l'usage de formules. C'est à la fois donner une prépondérance au calcul et à

la mesure (dont l'apprentissage oppose des obstacles considérables), et priver l'intuition de moyens commodes et de preuves accessibles. Pour éviter cette centration prématurée, voire exclusive sur les aspects calculatoires, les programmes inscrivent comme compétence

exigible, dès la classe de sixième, la détermination d'aires à partir d'un pavage simple, et

encouragent dans les commentaires la détermination d'aire à l'aide "soit de reports, de décompositions, de découpages et de recollements, soit de quadrillages et d'encadrement".

Ceci ménage d'ailleurs une continuité salutaire avec les programmes du cycle III des écoles.

On trouve le souci de construire une théorie géométrique déductive, sans disposer dès l'abord

des nombres, chez Euclide et chez Hilbert notamment. Les pages qui suivent proposent

quelques exemples, inspirés par ces auteurs, et adaptés à une présentation au collège.

Chez

Euclide, la notion d'aire n'est pas définie précisément; c'est l'égalité d"aire qui est

définie.

Un premier théorème énonce : "des parallélogrammes, construits sur la même base, et entre

les mêmes parallèles sont égaux". Il s'agit donc de montrer que les parallélogrammes ABCD et ABC'D' ont même aire ( fig. 1). AB

CDD'C'AB

CDD'C'AB

CDD'C'

fig. 1 fig. 2 fig. 3

La démonstration d'Euclide repose sur la décomposition en triangles "égaux" (isométriques)

et en faisant usage des propriétés fondatrices concernant les grandeurs (invariance d'une égalité par ajouts ou retrait de grandeurs égales, ou par doublement). Une preuve

"mécanique" peut être tenue pour équivalente. On considère le contour ABCD', et le triangle

mobile grisé. Lorsque le triangle occupe la position ADD', il découvre le parallélogramme ABCD ; lorsqu'il occupe la position BCC', il découvre le parallélogramme ABC'D'. Ces deux aires sont donc égales. Une fois admise la formule permettant d'obtenir l'aire du rectangle, on peut en faire dériver des formules d'aire du parallélogramme, du triangle rectangle, du triangle quelconque. AB CDD'

C'hbABhb

ABhb fig. 4 fig. 5 fig. 6

2 / 4En effet le parallélogramme ABCD équivaut au rectangle ABC'D' (fig.4), le triangle

rectangle est obtenu en partageant le rectangle (fig. 5) et le triangle quelconque en juxtaposant deux triangles rectangles (fig. 6). C'est le parti choisi par Clairaut dans ses

Eléments de

Géométrie (1741).

Mais on peut aussi, sans passer par la construction de formules, établir de nombreux résultats intéressants. En voici quelques-uns. a ab babh fig. 7 fig. 8 La décomposition d'un même parallélogramme par ses deux diagonales fait apparaître soit deux triangles (a) soit deux triangles (b) [fig. 7]. Ces deux triangles ont même aire. " Deux

triangles ayant un côté de même longueur, et même hauteur relative à ce côté ont même

aire ».

Il en résulte que la médiane découpe un triangle en deux triangles d'aires égales : (a) = (b)

[fig. 8].

Deux résultats bien connus en découlent.

fig. 9 fig. 10 Soient B' et C' les milieux de deux côtés d'un triangle (fig. 9). Les aires AB'C et ABC' sont

égales à la moitié du triangle ABC. Par différence, les aires BB'C et CC'B sont égales. Ces

deux triangles ayant même base, il en résulte que (B'C') est parallèle à (BC). On en déduit aussi que [B'C'] est moitié de [BC].

B' et C' sont milieux de deux côtés d'un triangle (fig. 10). (BC') et (CB') se rencontrent en G.

(AG), (BC'), (CB') découpent six petits triangles. D'après le résultat représenté en figure 8,

les aires AGC' et CGC' sont égales (a), et aussi AGB' et BGB' (b). Mais les aires CAB' et BAC' sont égales à la moitié de l'aire du triangle ABC. Donc a + a + b = b + b + a. Il en résulte que a = b, et donc que BG = 2 GC'. " La médiane BC" rencontre la médiane CB" au tiers de la longueur (en partant de la base) . Ceci permet de déduire que les trois médianes ont un point commun (le "centre de gravité"). Parmi les centaines de démonstrations du théorème de Pythagore, voici une démonstration chinoise, qui n'utilise que des découpages et des translations. A

B C' B'

C A

B C' B'

C aab bG

3 / 4aa

aaO bAE D BC fig. 11

Le carré de centre o est découpé selon une parallèle et une perpendiculaire à l'hypoténuse du

triangle grisé. Les quatre morceaux (a) et le carré (b) recouvrent le carré construit su l'hypoténuse. La preuve résulte de l'analyse du parallélogramme ABDE.

Hilbert

(Les fondements de la géométrie) a formalisé l'édifice euclidien en définissant deux notions concernant les figures polygonales : l'équidécomposabilité et l'équicomplémentarité. Deux figures sont "équidécomposables" s'il est possible de décomposer chacune d'elle en éléments deux à deux équivalents quant à l'aire. Deux figures P et P' sont "équicomplémentaires" s'il existe des figures Q et Q' équidécomposables telles que la juxtaposition de P et Q d'une part de P'et Q' d'autre part soient équidécomposables.

Changement d'échelle

Que devient l'aire lorsque l'on double les dimensions ? La réponse est évidente pour un carré

ou un rectangle. Elle est également simple lorsqu'il s'agit d'un triangle quelconque (fig. 12) ,

en conséquence du résultat que représente la figure 9. Mais pour un polygone quelconque (fig.

13) ? Le polygone agrandi ne se laisse pas toujours recouvrir par quatre petits polygones de

même forme. La décomposition en triangles donne une preuve. P T T' fig. 12 fig. 13 fig. 14 P est décomposable en triangles. Le polygone dont on a doublé les dimensions aussi (fig. 15). Lesquels sont décomposables en petits triangles T et T'.

4 / 4T

T TT T' T' T'

T' fig. 15

C'est ainsi que l'on peut donner à l'intuition le résultat important : quand toutes les dimensions sont multipliées par K, le périmètre est multiplié par K et l'aire par K 2. Mais cette méthode est malheureusement difficile à étendre aux volumes...

Bibliographie :

Géométrie, Michel Carral, Ellipses, 1995,

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