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Exercice 4 (Lois de Morgan) Démontrer cette proposition à l'aide d'une table de vérité Éléments de correction Soient P et Q deux propositions



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Auguste De Morgan est reconnu pour sa redécouverte de la loi de dualité entre la somme et le Démonstration : (a nand b) nor (a nand c) est égal à



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II - Théorème de De-Morgan Par application des lois de l'algèbre de Boole le résultat de la simplification dépend de la manière dont ont été

  • Comment démontrer la loi de Morgan ?

    Pour démontrer qu'une proposition P est vraie, on peut utiliser un raisonnement par l'absurde. Pour cela, on suppose que P est fausse et on démontre que l'on aboutit alors `a une contradiction. Exemple : montrer qu'il n'existe pas d'entier naturel supérieur `a tous les autres.
  • Comment démontrer une proposition ?

    Une proposition est un énoncé mathématique complet qui est soit vrai soit faux. Par exemple, "23 ? 10" est une proposition fausse; "Dans tout triangle rectangle, le carré de l'hypothénuse est égale à la somme des carrés des deux autres côtés" est une proposition vraie.
  • Comment savoir si une proposition est vraie ou fausse ?

    Définition : On dit que la proposition P est équivalente à la proposition Q, et on note P ? Q, si P implique Q et Q implique P. Vocabulaire : pour dire que P est équivalente à Q, on dit aussi que P est vraie si et seulement si Q est vraie. On dit également que P est une condition nécessaire et suffisante de Q.
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Logique mathématique et

théorie des ensembles

Table des matières

1 Logique mathématique2

1.1 Introduction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

1.2 Vocabulaire usuel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

1.2.1 Expression. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

1.2.2 Proposition. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

1.2.3 Axiome, théorème, corollaire, lemme. . . . . . . . . . . . . 3

1.2.4 Exemples. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

2 Les connecteurs ou fonctions logiques5

2.1 Négation, conjonction et disjonction. . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

2.2 Tables de vérité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

2.3 Propriétés et lois De Morgan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

2.4 Implication. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

2.5 Équivalence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

3 Les quantificateurs10

3.1 Le quantificateur universel et le quantificateur existentiel. . . . . . 10

3.2 Négation d"un quantificateur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

3.3 Ordre des quantificateurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

4 Théorie des ensembles12

4.1 Définitions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

4.2 Appartenance. Inclusion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

4.3 Ensemble des parties d"un ensemble. . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

4.4 Complémentaire d"un ensemble. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

4.5 Intersection de deux ensembles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

4.6 Union de deux ensembles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

4.7 Lois De Morgan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

4.8 Distributivité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

4.9 Produit cartésien de deux ensembles. . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

PAUL MILAN1VERS LE SUPÉRIEUR

1. LOGIQUE MATHÉMATIQUE

1 Logique mathématique

1.1 Introduction

Le raisonnement mathématique obéit à une logique. À la limite de la philosophie, la logique est une branche des mathématiques qui permet d"établir lavaleur de les recherches sur la logique du XIX esiècle sont apparus des nouveaux symboles, qu"un mathématicien utilise maintenant couramment, comme : ?Ces symboles sont souvent utilisés comme abréviation, sans connaissance de leur véritable signification. Il faut éviter d"employer ces symboles comme de simples signes permettant d"écrire plus vite. On retiendra que si l"on rédige en français, l"usage des ces symboles est une faute. en l"étude des rapports formels existant entre les propositions indé- pendamment de toute interprétation que l"on pourrait en donner ou des valeurs de vérité que l"on peut leur attribuer.

La logique des prédicats

(*)prolonge le calcul propositionnel en intro- duisant des variables et en étudiant la nature profonde des proposi- tions; elle constitue un outil important pour la rigueur du raisonne- ment mathématique"

Dictionnaire des mathématiquesÉdition Puf.

(*)Un prédicat est une relation entre plusieurs variable, par exemple l"inégalité "?" est un prédicat reliant deux variables.

1.2 Vocabulaire usuel

1.2.1 Expression

Définition 1 :Uneexpressionest un ensemble de signes (lettres, chiffres, symboles, mots, etc.) possédant une signification dans uncontexte donné.

Exemples :

•Soit un réelx, on considère l"expression : 3x2+4x-5 •Dans le plan, on considère ABC un triangle. •Soit une fonctionfdéfinie surRpar :f(x) =ex

•Soit la suiteSndéfinie surNpar :Sn=n∑

i=11i •Dans le plan complexe(O,-→u,-→v), on considère l"applicationfqui à un point M(z)associe le point M"(z?)telle que :z?= (2+i)z+3

PAUL MILAN2VERS LE SUPÉRIEUR

1. LOGIQUE MATHÉMATIQUE

1.2.2 Proposition

Définition 2 :Uneproposition(ou insertion ou affirmation)ppropose l"ex- pression d"un fait qui peut être vrai ou faux. Une proposition logique est syno- nyme d"énoncé. Principe de non contradiction:pne peut être à la fois vraie et fausse. Principe du tiers exclus (dualité): soitpest vraie, soitpest fausse.

Exemples :

•p1: L"équation 3x2+4x-5=0 admet deux solutions dansR. p

1est vraie carΔ=16+60=76>0.

•p2: Le carré d"un nombre réel est strictement positif. p

2est fausse car 02=0?>0

•p3: Pour tout nombre natureln, 4n-1 est divisible par 3. p

3est vraie car 4n-1≡1n-1≡0[3].

•p4: Dans un triangle rectangle, le milieu de l"hypoténuse est le centre du cercle circonscrit. p

4est vraie car c"est une propriété du triangle rectangle.

•p5: Une suite numérique(un)croissante tend vers+∞ p

5est fausse. Il suffit de trouver une suite croissante majorée.

Soit la suite(un)définie surN?parun=1-1

n. La suite(un)est manifestement croissante majorée par 1, d"après le théorème des suites monotones, la suite(un)converge. Remarque :Pour montrer qu"une proposition est fausse, il suffit de donner un contre exemple.

1.2.3 Axiome, théorème, corollaire, lemme

Définition 3 :Propositions particulières :

•Unaxiomeest une proposition supposée vraie et que l"on ne cherche pas à démontrer. •Unthéorèmeest une proposition dont il faut établir la véracité. Un théorème est donc vrai s"il se déduit logiquement d"axiomes. •Uncorollaired"un théorème est un bonus qu"offre le théorème. C"est une conséquence directe du théorème. •Unlemmeest un théorème préparatoire à l"établissement d"un théorème de plus grande importance. •Uneconjectureest une proposition que l"on suppose vraie sans parvenir à la démontrer. C"est une hypothèse plausible au vu de quelques exemples.

PAUL MILAN3VERS LE SUPÉRIEUR

1. LOGIQUE MATHÉMATIQUE

1.2.4 Exemples

Axiomes :

•Euclide a énoncé 5 axiomes ("les cinq postulats d"Euclide"), qu"il demande d"ad- Le cinquième postulat est particulièrement célèbre : "Par un point extérieur à une droite, on ne peut tracer qu"une parallèle.» car les mathématiciens se sont demandés s"il ne pouvait pas être démontré à partir des 4 autres. Après de nombreux essais, les mathématiciens ont dû ad- mettre qu"il était essentiel à la géométrie euclidienne puis Riemannet Lobat- chevski franchirent le pas énorme de développer une autre géométrie en chan- geant ce cinquième postulat (géométrie non euclidienne). •Un autre exemple sont les 5 axiomes de Peano. Ceux-ci définissentl"ensemble affirme : "SiPest une partie deNcontenant0et telle que le successeur de chaque élément de

Pest dansP(n?P?n+1?P), alorsP=N».

Cet axiome est appelé "l"axiome d"induction» ou encore "l"axiome de récurrence» qui permet la démonstration par récurrence. Ces énoncés ont en commun de paraître "évident» pour tout le monde.

Théorèmes :

•Tout le monde connaît les théorèmes de Thalès (que Thalès semblene jamais avoir énoncé) et Pythagore (qui semble n"avoir jamais rien écrit) qui sont la base de la géométrie dans le secondaire. •En terminale, on peut citer le théorème des valeurs intermédiairesen analyse ou les théorèmes de Gauss et de Bézout en arithmétique.

•Enfin on peut citer le célébrissime grand théorème de Fermat :"Il n"existe pas de nombres entiers non nuls x, y et z, dès que la puissance n est

strictement supérieure à 2, à l"équation : x n+yn=zn.» qui est resté à l"état de conjecture pendant 350 ans avant d"être enfin entière- ment démontré par Andrew Wiles en 1994. On réserve le mot "théorème» aux propositions particulièrement importantes. Pour les autres propositions démontrées, on les appelle propriété, conséquence ou simplement proposition qui en dehors de la logique mathématiquepeut être un synonyme de théorème.

Corollaires :

•Le corollaire du théorème Bézout qui permet de connaître l"existence de solu- tions dans une équation diophantienne linéaire du premier degré. •Le corollaire du théorème de Gauss qui permet d"affirmer que si deuxentiers premiers entre eux divisent un troisième, leur produit divise ce dernier.

Lemme :

Un lemme très célèbre est le lemme d"Abel qui vous verrez en supérieur sur la convergence d"une série entière.

PAUL MILAN4VERS LE SUPÉRIEUR

2. LES CONNECTEURS OU FONCTIONS LOGIQUES

Conjectures :

•Un conjecture célèbre liée au grand théorème de Fermat, la conjecture STW de Taniyama-Shimura-Weil. Cette conjecture établit un lien entre un objet géomé- trique et l"arithmétique. C"est cette conjecture que Andrew Wiles démontra. •En arithmétique, la conjecture de Gauss (qu"il n"a pas écrit par prudence) est la suivante : pour un réelx?2, on noteπ(x)le nombre de nombres premiers inférieurs ou

égaux àxet Li(x) le nombre?

x 21
lntdt(Li(x) s"appelle le logarithme intégral de x). On a découvert avec le temps que ces deux expressions sont proches l"une de l"autre quandxest grand. On s"est alors intéressé à la différenceπ(x)- Li(x). À partir d"un grand nombre de calculs numériques, on a conjecturé que pour tout réelx?2, on avaitπ(x)2 Les connecteurs ou fonctions logiques On peut composer des expressions ou des propositions en utilisant certains mots (connecteurs propositionnels) et les quantificateurs.

2.1 Négation, conjonction et disjonction

Définition 4 :Soit deux propositionspetq. On définit : •la propositionNONp, notéep, la proposition qui est fausse lorsquepest vraie et vraie lorsquepest fausse; •la propositionpETqnotéep?q, la proposition qui est vraie lorsquepetq sont simultanément vraies et fausse dans les autres cas; •la propositionpOUqnotéep?q, la proposition qui est fausse lorsquepetq sont simultanément fausses et vraie dans les autres cas. ?La négation ne signifie pas opposé. •La négation de "ce chat est noir» n"est pas "ce chat est blanc» mais "ce chat n"est pas noir». •La négation de "f est la fonction nulle» n"est pas "f s"annule» mais "f n"est pas la fonction nulle».

PAUL MILAN5VERS LE SUPÉRIEUR

2. LES CONNECTEURS OU FONCTIONS LOGIQUES

•La négation d"une inégalité stricte est une inégalité large (et viceversa), ainsi la

négation de "x négatif(x<0) » n"est pas "x positif(x>0) » mais "x positif ou nul(x?0)». ?Dans la langue usuelle, on oppose souvent les termes qui relie la disjonction OU(ou exclusif), ainsi dans la phrase "je vais au cinéma ou au théâtre», on com- prend que la personne va soit au cinéma, soit au théâtre mais pas au deux.

En logique mathématique le

OUest non exclusif, sixest un réel qui vérifiex<5 oux>3 revient à dire quex?R. Exemples :Soitnun entier naturel,xun réel,zun complexe, A, B, C, D quatre points du plan et(un)une suite numérique : pp x>4x?4

A, B, C

alignésABC triangle un→?(un)diverge pqp?q x<10x?2x?[2 ; 10[ ABCD losangeABCD rectangleABCD carré |z|=1arg(z) =πz=-1 pqp?q x<2x?10x?]-∞; 2[?[10 ;+∞[ nmultiple de 3 inférieur à 10npair inférieur à 10n?{2,3,4,6,8,9}

2.2 Tables de vérité

Définition 5 :Table de vérité.

Une table de vérité est un tableau définissant la valeur d"une fonction logique pour chacune des combinaisons possibles des entrée. Par convention et pour faciliter la lecture de grandes tables, on écrit 0 pour la valeur faux et 1 pour la valeur vrai. Remarque :La logique des propositions est dite "vérifonctionnelle" car elle obéit

à une table de vérité.

Tables de vérité des connecteurs "NON", "ET", "OU" soit p,p?qetp?q.quotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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