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Loi de probabilité continue

La probabilité P(a?X?b) est alors donnée par La variance d'une variable aléatoire X de densité f est Var(X) = E X2 - E(X).



Chapitre 3: Variables aléatoires discrètes Espérance-Variance Loi

?Notes du cours de Probabilités de M1 de M. L. Gallardo Université de Tours



STATISTIQUE : ESTIMATION

Théorème 11. La variance empirique S2 n est un estimateur biaisé et convergent de ?2. Il est asymptotique- ment sans 



Espérance et variance Variables Aléatoires discrètes

Loi de Bernoulli : La loi de Bernoulli est une distribution de probabilité discrète pour une v.a binaire X qui prend la valeur 1 avec la probabilité p et 0 



LOI BINOMIALE

la probabilité d'obtenir l'issue A suivie de l'issue B est égale à P(A) x P(B) V. Espérance



Lois de probabilité à densité Loi normale - Lycée dAdultes

31-Mar-2015 2.2.4 Espérance et variance . ... Démonstration : On applique la formule des probabilités conditionnelles : PX? t(X ? t + h) =.



PROBABILITÉS

Dans le jeu de la "Méthode" du paragraphe précédent calculer l'espérance



Probabilités et Statistique

19-Sept-2018 La table 2.1 donne les variances des principales lois introduites précédemment. Démonstration. 1. Loi de Bernoulli. La variance d'une ...



Les Lois de Probabilité Discrètes

Introduction. 2. Loi Uniforme. 2.1 Définition. 2.2 Espérance et Variance. 3. Loi de Bernouilli. 3.1 Définition. 3.2 Espérance et Variance. 4. Loi Binomiale.



Probabilités

6.5 Espérance et variance des lois `a densité . Démonstration : Par définition des probabilités conditionnelles : P(Bj



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Méthode : Calculer l'espérance la variance et l'écart-type d'une loi de probabilité Vidéo https://youtu be/AcWVxHgtWp4 Vidéo https://youtu be/elpgMDSU5t8



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Proposition 29 Si X est une v a de loi B(n p) l'espérance de X vaut np et sa variance np(1 ? p) (preuve) Exemple 30 (échantillon avec remise) On consid` 



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Les lois de probabilité permettent de décrire les variables aléatoires sous suit une loi normale de moyenne µ et de variance ?2 notée X ? N (µ ?2)



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La probabilité P(a?X?b) est alors donnée par La variance d'une variable aléatoire X de densité f est Var(X) = E X2 - E(X)



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Les variables aléatoires sont aux probabilités ce que les fonctions sont `a La démonstration est élémentaire il suffit de minorer la variance



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5 2 Variance d'une va 6 5 Espérance et variance des lois `a densité Démonstration : Par définition des probabilités conditionnelles : P(BjA) =



[PDF] Chapitre 3: Variables aléatoires discrètes Espérance-Variance Loi

?Notes du cours de Probabilités de M1 de M L Gallardo Université de Tours année 2008-2009 Les démonstrations sont détaillées dans le cours oral

  • Comment calculer la variance en probabilité ?

    en probabilité, on définit de même la variance de la variable aléatoire X, que l'on note V(X), et l'écart-type ?(X) : la variance est égale à la moyenne des carrés des écarts à l'espérance. Dans ce calcul, on pondère la moyenne par les probabilités (comme on le fait pour le calcul de l'espérance).
  • C'est quoi la variance probabilité ?

    C'est la mesure de dispersion la plus couramment utilisée, de même que l'écart-type, qui correspond à la racine carrée de la variance. La variance est l'écart carré moyen entre chaque donnée et le centre de la distribution représenté par la moyenne.
  • Comment trouver la variance ?

    Soustrayez de chaque observation la moyenne. Calculez le carré de chacune des autres observations. Additionnez ces résultats au carré. Divisez ce total par le nombre d'observations (la variance, S2).
  • La connaissance de la probabilité d'un événement B et de la probabilité condition- nelle d'un événements A sachant B permet de retrouver la probabilité P(A ? B) de l'intersection de A et B avec la formule P(A ? B) = PB(A)P(B).
[PDF] Probabilités

Probabilit

es variables aleatoires discretes et a densite

Licence de Mathematiques 2eme annee

Jean-ChristopheBreton

Universite deLa Rochelle

Janvier{Mai 2010version du 12 mai 2010

2

Table des matieres

1 Langages ensembliste et probabiliste 3

1.1 Operations entre ensembles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

1.2 Vocabulaire probabiliste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

1.3 Denombrement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

1.4 Rappel sur les series . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

2 Mesures de probabilite 13

2.1 Espace de cardinal ni . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

2.2 Espaces innis denombrables (par exempleN;Z) . . . . . . . . . . . . . . . 14

2.3 Espace

general . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

3 Independance et conditionnement 21

3.1 Conditionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

3.2 Independance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

4 Variables aleatoires discretes 31

4.1 Variables aleatoires discretes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

4.1.1 Denition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

4.1.2 Loi d'une variable aleatoire discrete . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

4.1.3 Fonction de repartition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

4.2 Lois discretes classiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

4.2.1 Lois de v.a. nies deja connues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

4.2.2 Lois Geometriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

4.2.3 Loi de Poisson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

5 Moment des variables aleatoires discretes 41

5.1 Esperance d'une v.a. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

5.1.1 Denitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

5.1.2 Esperances classiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

5.1.3 Proprietes de l'esperance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

5.2 Variance d'une va . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

i iiTable des matieres

6 Variables aleatoires a valeurs reelles reelles 53

6.1 Generalites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53

6.2 Integrales impropres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

6.3 Variables aleatoires reelles a densite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

6.4 Lois a densite classiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

6.4.1 Lois uniformes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

6.4.2 Lois exponentielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61

6.4.3 Lois de Cauchy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

6.4.4 Lois normales ou gaussiennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

6.4.5 Lois log-normales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63

6.5 Esperance et variance des lois a densite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64

6.6 Tableau comparatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68

7 Vecteurs aleatoires 71

7.1 Generalites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71

7.2 Vecteurs aleatoires discrets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72

7.3 Integrales multiples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73

7.4 Vecteurs aleatoires reels a densite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75

7.5 Variables aleatoires independantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77

7.6 Lois conditionnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82

7.6.1 Cas discret . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82

7.6.2 Cas continu : densite conditionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83

8 Somme de v.a. independantes 85

8.1 Somme de deux v.a. independantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85

8.2 Convergences probabilistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91

8.3 Loi des grands nombres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93

8.3.1 Loi faible des grands nombres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93

8.3.2 Lemme de Borel-Cantelli . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96

8.3.3 Loi forte des grands nombres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97

8.4 Theoreme central limite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Table des matieres1

Introduction

Dans la vie courante, il existe de nombreuses experiences dont le resultat n'est pas connu avec certitude. C'est l'objet de la theorie des probabilites que de fournir des modeles mathematiques permettant l'etude d'experiences dont le resultat n'est pas connu ou ne peut pas ^etre prevu avec une totale certitude. Par exemple :ExperienceResultat observable Lancer d'un deUn entierk2 f1;:::;6gPrelevement denobjets en sortieNombre d'objets defectueux

d'une cha^ne de productiondans l'echantillon2NQuestionnaire a 100 questionsSuite!de 100 reponsesbinaires!2 foui, nong100Lancer d'une piece jusqu'aUn entierk2N: le tempsl'obtention d'un piled'attente du premier succes

Mise en service d'une ampouleDuree de vieT2R+Lancer d'une eche sur une ciblePoint d'impactM2R2Mouvement (Brownien) d'un grainUne fonction continue : de pollen dans un liquidela trajectoirex2 C(R)Melange de deux gazRepartition spatiale de deux types de molecules Le resultat precis de ces experiences n'est en general pas previsible. Toutefois, l'observation et/ou l'intuition amenent souvent a penser que certaines regles semblent verier. Par exemple si on jette 6000 fois un de a 6 faces, on s'attend a ce que le nombre d'ap- paritions de faces"4»soit voisin de 1000. De m^eme, si on met en service 100 televiseurs du m^eme modele, leurs durees de vie observees seront concentrees autour d'une valeur moyenne. Lorsqu'un phenomene se repete a l'innite avec des realisations independantes et iden- tiques, ses eets cummules ont une distribution qui s'approche toujours de la m^eme loi : une loi normale. La theorie des probabilites permet de donner un sens precis a ces regles. De facon generale, la theorie des probabilites modelise des situations concretes et permet de calculer les probabilites d'evenement. En aval des probabilites, il y a lesstatistiques. Ils se chargent de confronter les modeles probabilistes a la realite observee pour les valider ou les invalider. Les statistiques s'occupent par exemple de questions du genre : { si a un examen sous forme de 100 questions avec reponses binaires, un etudiant a

60 bonnes reponses, est-il legitime de considerer qu'il a fait mieux que repondre au

hasard?

2Table des matieres

{ Si sur un echantillon de 1000 personnes, un sondage donne un candidat a une election credite de 54% des voies, peut-on en deduire raisonnablement son election? Dans ce cours, nous verrons les outils probabilistes de base pour calculer des probabilites d'evenements. Nous denirons les lois classiques et nous etudierons leurs utilisations. Les cas des variables aleatoires discretes et des variables aleatoires a densite sont traites. Dans une deuxieme partie, nous considererons les vecteurs aleatoires et les sommes de variables aleatoires (independantes). Nous terminerons avec la loi des grands nombres et le theoreme central limite qui sont les premiers resultats fondamentaux des Probabilites.

Chapitre 1

Langages ensembliste et probabiliste

La theorie moderne des probabilites utilise le langage des ensembles pour modeliser une experience aleatoire. Nous commencons donc par quelques rappels sur les operations usuelles entre les ensembles.

1.1 Operations entre ensembles

Soit un ensemble de base. ConsideronsAetBdeux sous ensembles de

Un element!appartient aAs'ecrit!2A.

L'ensembleAest inclus dans l'ensembleBs'ecritAB.

L'ensemble des points deBqui ne sont pas dansAse noteBnA. L'ensemble de tous les points qui ne sont pas dansAest le complementaire deA, il est noteAc= nA. L'ensemble vide;est l'ensemble qui ne contient aucun point, il s'agit du complementaire de tout l'espace;= c= n La reunionA[BdeAet deBest l'ensemble des points qui sont dansAou dansB. L'intersectionA\BdeAet deBest l'ensemble des points qui sont dansAet dansB. Deux ensemblesAetBsont dits disjoints si leur intersection est videA\B=;. Proposition 1.1.1Le complementaire d'une reunion ou d'une intersection est donne par (A\B)c=Ac[Bcet(A[B)c=Ac\Bc: Le complementaire du complementaire d'un ensemble est cet ensemble :(Ac)c=A.

Demonstration :Exercice

Rappelons enn que de facon generale, pour montrer l'egaliteA=Bde deux ensembles AetB, il faut (et il sut de) voir la double inclusion

ABetBA:

3

4Chapitre 1.c

JCB { L2 IMAE { Universite de La Rochelle

C'est a dire, montrer que pour tout!2A, on a!2Bet de la m^eme facon pour tout

02B, on a!02A. On peut eventuellement le faire en une seule etape si on raisonne par

equivalence : il faut alors montrer que!2Aest equivalent a!2B.

1.2 Vocabulaire probabiliste

Dans la suite, l'ensemble de base

va nous permettre de decrire une experience alea- toire. Cet ensemble va representer l'ensemble des resultats possibles de l'experience (alea- toire) que l'on etudie. Nous l'appelleronsl'univers des possiblesouespace probabilise. Les parties de seront appeles des evenements (ou evenements composes), les element!2 seront les evenements elementaires, c'est a dire les evenements les plus simples qui ne peuvent pas ^etre exprimes par des evenements encore plus simples. Exemple :On lance un de a six face. Le resultata prioriest aleatoire et les resultats possibles sont 1;2;3;4;5;6. L'espace =f1;2;3;4;5;6gdecrit bien l'ensemble des resul- tats. La partieA=f1;4gest un evenement compose : il s'agit de"le resultat est un 1 ou un 4». Par contref3gest un evenement elementaire,"observer un 3»ne peut pas ^etre decrit par des evenements plus simples. Avec ce mode de representation, les operations logiques sur les evenements que sont "ou»,"et»,"negation»se traduisent par des operations ensemblistes : reunion[, inter-

section\, complementairec. Voici le tableau des correspondances entre ces deux langages :NotationsVocabulaire ensemblisteVocabulaire probabiliste

;ensemble videevenement impossible ensemble pleinevenement certain !element de evenement elementaire

Asous-ensemble de

evenement

!2A!appartient aAle resultat!est une desrealisations possibles deAABAinclus dansBAimpliqueBA[Breunion deAetBAouBA\Bintersection deAetBAetBA

ccomplementaire deAdans

evenement contraire deAA\B=;AetBsont disjointsAetBsont incompatiblesRemarque 1.2.1Il faut retenir que

une reunion[s'interprete comme un"ou», une intersection\s'interprete comme un"et», un complementairecs'interprete comme"le contraire de».

1.2. Vocabulaire probabiliste5

Notez enn que en mathematiques le"ou»est un ou inclusif alors que dans le langage usuel il s'agit d'un ou exclusif (dessert ou fromage? c'est l'un ou l'autre mais pas les deux alors qu'avec le"ou»mathematiques, ca pourrait ^etre les deux). Les operations sur les ensembles (ou sur les evenements) peuvent faire intervenir plus de deux evenements. Ainsi siA1;:::;Ansont des evenements, n i=1A i=A1[A2[ [An est l'ensemble des!qui sont dans au moins un desAi. De m^eme n i=1A i=A1\A2\ \An est l'ensemble des!qui sont dans tous lesAi. On etend encore ces denitions aux reunions et intersections denombrables (i.e.en nombre inni mais qu'on peut enumerer) : i2NA i=+1[ i=1A i=frealisation d'au moins unAig; i2NA i=+1\ i=1A i=frealisation de tous lesAig: Rappel (denombrabilite) :une partie innie est denombrable si elle peut ^etre mise en bijection avecN, c'est a dire si on peut enumerer tous ses elements. L'ensembleN, bien s^ur, est denombrable maisZ,Qle sont aussi. Par contre [0;1] ouRne le sont pas. Comme on peut enumerer aussi les elements d'une partie nie, il est usage d'inclure le cas ni dans le cas denombrable, m^eme si d'ordinaire, le terme denombrable est utilise pour les parties innies denombrables. Ces operations logiques sur des suites d'evenements sont tres utiles pour analyser les evenements complexes : il s'agit de les reexprimer comme reunion, intersection, complemen- taire d'evenements plus simples. Il importe donc de bien traduire en langage ensembliste un enonce et ses encha^nements logiques. Voila maintenant un exemple, utile dans de nombreuses situations, de"traduction»en langage ensembliste d'une assertion en francais. Proposition 1.2.1SoitAi,i0, une collection innie d'ensembles. Alors {A partir d'un certain rang,!est dans tous lesAis'ecrit !2[ i0\ j>iA j= limi Ai:

6Chapitre 1.c

JCB { L2 IMAE { Universite de La Rochelle

{!est dans une innite deAis'ecrit !2\ i0[ j>iA j=lim iAi:

Demonstration :

Pour le premier point : Soit!qui, a partir d'un certain rang, est dans tous lesAi. On traduit cela de la facon suivante : il existe un rangitel que pour tout rangj > i,!est dansAj. D'apres la signication des symboles8;9;\;[, cela revient a ecrire !2[ i0|{z} il existei0\ j>i |{z} pour tout j>iA j|{z} !estdansAj: Pour le second point, dire que!est dans une innite deAiest equivalent a dire que "pour toutp, il existeq > pavec!dansAq.» En eet, si tel est le cas,!est bien dans une innite deAicar, d'apres cette propriete,

{ avecp= 0, il existep1> ptel que!est dansAp1{ avecp=p1, il existep2> p1tel que!est dansAp2{ avecp=p2, il existep3> p2tel que!est dansAp3{:::

{ avecp=pn, il existepn+1> pntel que!est dansApn+1{::: et nalement,!est dans chaqueApn,n2N, c'est a dire dans une innite deAi. Recipro- quement, s'il est dans une innite deAi, alors pour toutp, on trouveq > ptel que!2Aq; sinon, ce serait qu'il existeptel que pourq > p,!n'est pas dansAq. Ou encore :!ne peut appartenir qu'auxAid'indiceip, c'est a dire seulement a un nombre ni d'entre eux, ce qui est faux. Donc, pour ce deuxieme point, pour toutp, on trouveq > p, tel que!2Aq, en langage

8;9, cela s'ecrit

!2\ p0|{z} pour tout p0[ q>p |{z} il existeq>pA q|{z} !estdansAq:1.3 Denombrement

Considerons un ensemble

=f!1;:::;!ngde cardinaln.

Permutation

1.3. Denombrement7

Le nombre de permutations d'un ensemble est le nombre de manieres d'ordonner ses elements. Le nombre de permutations de estn! = 123 n. En eet, il s'agit de trouver tous les reordonnements def!1;:::;!ng. On a d'abordn choix pour le premier terme, puisn1 pour le deuxieme puisn2 puis:::puis 2 choix pour l'avant dernier et enn plus qu'un seul pour le dernier. Il y a doncn(n1)(n

2) 21 =n!.

Exercice.Faire la preuve pourn= 3 et trouver les 3! = 6 permutations defA;B;Cg. Exemple.Un professeur doit faire passer dans la journee 5 etudiants pour un oral de rattrapage. Il a 5! = 120 manieres de choisir l'ordre de passage.quotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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