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Alimentation et nutrition en Afrique subsaharienne : les recherches

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4 nov. 2019 En Afrique le taux de prévalence de la malnutrition ... subsaharienne



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1 avr. 2021 qualité et la malnutrition et un accès limité à des services de santé de base. ... de développement des enfants d'Afrique subsaharienne.



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Un rapport de l’OMS sur la nutrition en Afrique souligne une

L’Afrique subsaharienne (SSA) a eu un taux global de malnutrition de presque 30 pour cent pendant la dernière décennie Alors que la prévalence de la malnutrition a diminué sensiblement dans la plupart d’autres pays en voie de développement durant cette période elle est resté presque statique pour l’Afrique subsaharienne

Quelle est la situation de la malnutrition en Afrique ?

Un rapport de l’OMS sur la nutrition en Afrique souligne une augmentation de la malnutrition en Afrique. Un rapport de l’OMS sur la nutrition en Afrique souligne une augmentation de la malnutrition en Afrique. 16 novembre 2017 Il s’inquiète aussi de lacunes majeures dans les données.

Quel est le rapport de l'OMS sur la nutrition en Afrique?

Un rapport de l’OMS sur la nutrition en Afrique souligne une augmentation de la malnutrition en Afrique. Il s’inquiète aussi de lacunes majeures dans les données.

Comment réduire la pauvreté en Afrique subsaharienne ?

Pour la vaste majorité des pays d’Afrique subsaharienne, où les revenus moyens sont très bas, les stratégies de réduction de la pauvreté devraient être incorporées dans des politiques de croissance, en évitant de préférence que les inégalités s’intensifient (Bingsten et Shimeles, 2003).

Quel est le rôle de la Côte d’Ivoire dans la lutte contre la malnutrition ?

« La Côte d’Ivoire, pays appartenant au mouvement SUN, agit depuis longtemps sur cet enjeu et fait de la lutte contre la malnutrition une de ses priorités nationale, régionale et continentale dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de l’agenda 2063.

No. 108 janvier 1999

Etat nutritionnel et la pauvreté en Afrique Subsaharienne (traduit de l'anglais)

Introduction

L'Afrique subsaharienne (SSA) a eu un taux global de malnutrition de presque 30 pour cent pendant la dernière décennie. Alors que la prévalence de la malnutrition a diminué sensiblement dans la plupart d'autres pays en voie de développement durant cette pé riode, elle est resté presque statique pour l'Afrique subsaharienne. Cette tendance du pourcentage des enfants sous-alimentés, ne reflète cependant pas entièrement le nombre

rapidement croissant d'enfants sous-alimentés étant donné le taux de croissance élevé de

la population d'Afrique subsaharienne. Le Living Standards Measurement Survey/Integrated Survey (LSMS- Enquête sur la mesure des niveaux de vie) et le

Priority Survey

(PS - Enquête prioritaire) au cours de la dernière décennie fournissent, pour la première fois, des données pour entreprendre une analyse beaucoup plus complète des facteurs qui peuvent affecter la malnutrition dans des pays choisis d'Afrique subsaharienne. Basées sur les données de l'étude sur la mesure des niveaux de vie, les causes de la sous- nutrition sont examinées pour la Côte d'Ivoire et le Ghana. Les deux études constatent que les dépenses des ménages jouent un rôle important dans l'amélioration des indicateurs de

nutrition à long terme pour les enfants d'âge préscolaire (taille par rapport à l'âge), mais

pas dans les indicateurs de nutrition à court terme (poids par rapport à la taille). Les

études sur la nutrition ont constaté que la croissance linéaire (taille par rapport à l'âge) et

la croissance pondérale (poids par rapport à la taille) exigent des conditions alimentaires différentes. Tandis que la carence en consommation d'énergie est la raison principale de l'insuffisance pondérale par rapport à la taille, le retard de croissance staturale (insuffisance staturale par rapport à l'âge) peut être dû à de nombreuses lacunes nutritives. Tout comme l'insuffisance globale alimentaire (également connue comme sous-nutrition en énergie-protéine) est la cause du retard de croissance staturale, il en est de même pour l'insuffisance dans la majorité de micronutrients. Les micronutrients sont concentrés dans des nourritures spécifiques et se présentent en

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petite quantité ou ne se trouvent pas dans les céréales et les légumes de base. Etant donné

que ces nourritures spécifiques sont souvent plus chères que les produits de première

nécessité, le retard de croissance et l'émaciation peuvent être affecté différemment par le

revenu. Le but ici est de passer en revue l'évidence cette proposition en utilisant les données disponibles dans les pays d'Afrique subsaharienne. Il y a présentement 22 ensembles de données LSMS et d'enquête prioritaire qui contiennent des informations anthropométriques pour 14 pays d'Afrique subsaharienne. En utilisant ces données nouvellement disponibles, les taux de malnutrition parmi les enfants âgés de moins de 5 ans sont examinés pour 10 de ces pays, qui représentent 27% de la population totale subsaharienne. Ces 10 pays sont le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, Djibouti, l'Ethiopie, le Ghana, la Guinée, la Gambie, le Kenya, le Madagascar et le Sénégal. Parmi ces 10 pays, la Côte d'Ivoire a 5 ensembles dans une série chronologique. Tous les autres pays ont des données pour une année. À la base de ces données, les taux de retard de croissance et d'émaciation sont comparés entre les enfants pauvres et les non- pauvres, les enfants des zones rurales et ceux des zones urbaines (les enfants pauvres étant définis comme ceux qui vivent dans des ménages ayant des revenus par tête en dessous de deux tiers de la moyenne nationale). Insuffisance staturale (croissance insuffisante en taille par rapport à l'âge) L'estimation des taux d'insuffisance staturale dans ces pays d'Afrique subsaharienne montre qu'elle est plus répandue parmi les enfants pauvres que parmi les non pauvres dans 8 cas sur 10 (à l'exception de l'Ethiopie et la Guinée) et dans 10 cas sur 10, elle est plus répandue dans les milieux ruraux que dans les zones urbaines. Ce qui est normal,

puisque qu'on s'attend à ce que la pauvreté en zone rurale soit généralement élevée, la

fourniture des services de santé moins adéquate, l'eau potable plus rare, et les niveaux d'hygiène et d'éducation plus bas que dans les zones urbaines.

Pour la Côte d'Ivoire on dispose de données tirées d'une enquête de 5 années (1985, 1986,

1987, 1988

et 1993) qui peuvent être groupées en deux périodes :d'abord 1985-1988,

période caractérisée par le déclin progressif des dépenses des ménages (sauf en 1986) ; et

en second lieu, la période allant de 1988

1993, caractérisée par un déclin rapide des

dépenses des ménages. L'incidence de la pauvreté a augmenté de 11% à 18% de 1985 à

1988 et de 18% à 32% de 1988 à 1993. Le tableau 1 montre que de 1985 à 1988, période

de déclin économique progressif, la prévalence de l'insuffisance staturale a changé légèrement pour le pire. Cependant, de 1988 à 1993, période de déclin économique rapide, elle a accru presque proportionnellement à l'augmentation de la pauvreté. Le taux de retard de croissance (insuffisance staturale) parmi les enfants nés pendant cette période es t de 80 pour cent plus élevé que pour ceux qui sont nés avant 1988. Ceci suggère que tandis que les ménages peuvent protéger les enfants contre les perturbations économiques douces, ils ont beaucoup plus de difficulté à les protéger pendant des périodes de décroissance économique excessives. Tableau 1 : Tableau 1 : Côte d'Ivoire, 1988-93 : prévalence de retard de croissance parmi les enfant agés de moins de 5 ans

Insuffisance pondérale (émaciation)

L'estimation des taux d'émaciation montre que la prévalence de l'émaciation est légèrement plus élevée parmi les enfants pauvres que parmi les non-pauvres dans 8 cas

10. Cependant, il n'y pas de modèle clair de la prévalence d'émaciation entre les zones

rurales et urbaines, bien que les disparités dans l'accès à des services de santé, d'éducation, à l'eau et à l'assainissement mentionné dans le cadre de retard dans la croissance s'appliquent dans ce cas. Ces résultats sont conformes à la plupart des études, qu

i, en général, ne présentent pas un rapport définitif entre la prévalence de l'émaciation

et les niveaux de revenu. Les données de série chronologique en Côte d'Ivoire ne montrent aucune configuration

consistante entre la pauvreté et la prévalence d'émaciation (tableau 2). Particulièrement

de 1988 à 1993, quand la pauvreté augmentait sensiblement, alors que la prévalence d'émaciation diminuait. Ceci peut s'expliquer en partie par l'effet saisonnier, pendant que les enquêtes de 1985 à 1988 étaient conduites durant toute l'année, celle de 1993 l'a seulement été de juin à novembre 1993. Il est bien démontré que les enfants peuvent perdre du poids pendant les saisons de famine et de malaria. Cependant, en Côte d'Ivoire,

étant donné que la période allant de juin à novembre couvre des saisons différentes et que

celles-ci diffèrent du nord au sud du pays, d'autres recherches sont nécessaires pour évaluer l'impact de ces facteurs saisonniers sur le poids des enfants.

Tableau 2 : Côte d'Ivoire, 1988

-93 : la pauvreté et la prévalance d'émaciation L'analyse de ces données nouvellement disponibles supporte généralement les résultats des études antérieures sur le lien entre la malnutrition et les niveaux de revenu des ménages. Le retard de la croissance est plus étroitement lié aux niveaux de revenu, tandis

que l'émaciation varie largement et paraît être indépendant en tant que telle des dépenses

de ménage à bas niveau de revenu. Revenu, la qualité de la nutrition et la situation alimentaire Il est bien démontré que les taux de malnutrition augmentent pendant les périodes de 6 mois à 2 ans, parce que plusieurs enfants de ce groupe d'âges ont des besoins alimentaires

spéciaux. Les céréales et les légumes, nourritures de base pour les ménages à revenu bas,

ne sont pas des nourritures idéales pour des enfants en dessous de 2 ans. Les dégâts

causés pendant cette période sont souvent irrémédiables dans les années qui suivent. Une

nutrition plus digestible et plus dense en élémenents nutritifs (et des micronutrients) contribuerait à la croissance saine de ces enfants. Les nourritures qui répondent à ces exigences, coûtent cependant plus cher tant en argent (par exemple l'huile végétale) qu'en temps de préparation (transformation des produits alimentaires). Ce sont les besoins

alimentaires spéciaux qui rendent ces enfants à bas âge plus vulnérables à la malnutrition.

Ainsi, la corrélation entre la qualité du régime (y compris la densité et les micronutrients

du régime) et les niveaux de revenu et des dépenses des ménages sont importants, peu compris et doivent bénéficier de recherches intensives. Les tableaux 3 et 4 présentent les résultats dans les taux de retard de croissance et d'émaciation reflétant des différences entre les enfants pauvres et non pauvres parmi les différentes groupes d'âge, en regroupant des ensembles de données choisis de 10 pays. Le tableau 3 montre que la différence (en points de pourcentage) du retard de croissance entre les enfants pauvres et non pauvres augmente de façon constante en même temps que l'âge des jeunes enfants augmente. En revanche, le tableau 4 montre que la différence d'émaciation (en points de pourcentage) entre les enfants pauvres et non pauvres atteint le maximum à 7-12 mois puis diminue graduellement. En plus, l'ampleur de la différence dans le retard de croissance entre les enfants pauvres et non pauvres est beaucoup plus grande que celle pour l'émaciation.

Tableau 3 : Retard de croissance des enfants

pauvres et non pauvres en dessous de 5 ans

Tableau 4 : Emaciation parmi les enfants

pauvres et non pauvres en dessous de 5 ans. Il peut y avoir plusieurs facteurs qui expliquent de telles différences, par exemple les disparités dans les niveaux d'éducation, l'accès aux services de santé, l'ouverture aux messages d'information, d'éducation et de communication, le temps et les contraintes de

travail de la mère, la disponibilité de l'eau et l'hygiène, etc... Du point de vue alimentaire,

l'une de ces causes est qu'à des niveaux bas de revenu, les ménages consomment les

nourritures de base (céréales et légumes), qui sont des sources primaires d'énergie et de

protéine et qui remplissent les besoins en énergie pour la croissance pondérale des enfa nts âgés de plus de 2 ans. Cependant, en plus de l'énergie et de la protéine, la croissance linéaire exige un certain nombre de micronutrients clés, qui sont pour la plupart du temps concentrés dans les sauces, les nourritures saisonnières, les condiments et les nourritures

de festival (les légumes vertes, les fruits et les légumes jaunes, la viande, et le lait) et ont

tendance à être coûteux et inaccessibles aux ménages à revenu faible. Le fait que l'émaciation augmente à l'âge de 7 à 24 mois souligne l'importance de la consommation

des calories de qualité et de protéine par des enfants âgés de moins de 2 ans. Lorsque les

enfants dépassent l'âge de 2 ans, ils peuvent absorber adéquatement les calories et les protéines des aliments de base, comme le démontre l'intervalle diminuant entre les enfants pauvres et non pauvres après l'âge de 2 ans. L'intervalle croissant du taux du retard de croissance (tableau 3), indique d'autre part une insuffisance continue en micronutrients dans la diète des enfants pauvres. Cette différence dans les moyens pour acquérir

l'énergie de qualité et les micronutrients clé comme éléments réguliers de la diète, peut

expliquer, en partie, pourquoi le retard de croissance, et non l'émaciation, est de manière consistante associée au niveau de revenu. Du point de vue économique, le fait que l'émaciation soit indépendante du niveau de revenu peut aussi indiquer qu'en Afrique subsaharienne, les ménages non pauvres en général, n'ont pas des moyens élevés par rapport aux ménages pauvres pour se soumettre à des contraintes soudaines et graves, telles que les infections et la famine, qui causent la perte du poids.

Conclusion

En Afrique subsaharienne, la pauvreté est considérée comme l'un des facteurs principaux qui contribuent à la prévalence élevée et statique de la malnutrition. Une réduction

marquante de la pauvreté serait un élément nécessaire pour une importante amélioration

de l'état nutritionnel en Afrique subsaharienne. Les données sur la Côte d'Ivoire démontrent que pendant la période du déclin économique, les modèles nutritifs de la population ont tendance à se détériorer aussi. Cependant, cette expérience n'indique pas que la croissance économique va nécessairement améliorer le mode alimentaire au même rythme. Les améliorations des reve nus des pauvres et de leur sécurité alimentaire, en termes de quantité et qualité, et la conception des programmes améliorés en nutrition et en santé, peuvent avoir un impact plus important sur les modes alimentaires.

Cet article est basé sur Le rapport

intitulé " Status Report on Poverty in Subsaharan Africa, 1997, Tracking the Incidence and Characteristics of Poverty » Draft SPA Study Banque mondiale, Washington, D.C.Pour de plus amples informations, veuillez contacter Mme. Xiao Ye, Bureau J2-100, Banque mondiale, 1818 H Street, NW, Washington, DC

20433. Téléphone : (202) 4588037; adresse électronique : xye@worldbank.org

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