[PDF] Sans titre arbres à cavités et les





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le livret des arbres-têtards

biodiversité est une source intarissable de connaissance et de C'est surtout au Moyen-âge que l'exploitation des arbres en têtard s'est généralisée.



Les arbres têtards - Source de biodiversité dans nos campagnes

Résultat de l'exploitation traditionnelle du bois des haies les arbres têtards confèrent une identité forte aux paysages. Les frênes têtards sont typiques du 



Les arbres

2 Les arbres têtards : intérêt rôles et guide d'entretien. Les Zones humides couvrent 2 % des L'arbre têtard et la biodiversité. • Les arbres têtards ...



Créer et entretenir un ARBRE TÊTARD

à proximité des arbres têtards. Un tronc «à hauteur d'homme» faci- lite la taille. L'arbre têtard est produit par la coupe.



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Intérêts des arbres têtards. > Production de bois. (chauffage barrière



Aménagement et entretien de la voirie en faveur de la biodiversité

Arbre têtard. Arbres creux : Peu d'entretien. Arbres en bonne santé. Arbres non dangereux : simple élagage. Arbres têtards à étrêter tous les 5 



BIODIVERSITÉ ARBRE

l'Homme et la satisfaction de ses besoins sont tout à fait compatibles avec la biodiversité. En vieillissant les arbres taillés en têtard se creusent



Sans titre

arbres à cavités et les arbres morts té- Vieux arbres et arbres morts une richesse pour la biodiversité ... arbres en têtard. La densité d'arbres morts ...



Dossier - arbres têtards

L'arbre têtard est un port ligneux résultant exclusivement de la main de o effet favorable sur la biodiversité : niche écologique de premier choix ...



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Les arbres têtards tirent leur nom du renflement caractéristique présent au sommet de leur tronc noueux et ment la biodiversité qui leur est associée.



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Les arbres têtards tirent leur nom du renflement caractéristique présent au sommet de leur tronc noueux et torsadé résultat d'un mode de taille



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UNE dIVERSITé dE NOmS En France une multitude de noms désigne les arbres têtards : trogne trognard escoup hautain chapoule émonde ragole tronche 



[PDF] Les arbres têtards - Pôle bocage et faune sauvage

Les frênes têtards sont typiques du Marais poitevin Des têtards séculaires se distinguent dans les paysages du bocage deux-sévrien Atteintes et enjeux



[PDF] Créer et entretenir un ARBRE TÊTARD

L'arbre têtard est produit par la coupe répétée à une hauteur fixe et déterminée (entre 15 et 3 m) de toutes ses branches



[PDF] Dossier - arbres têtards - Réseau wallon de Développement Rural

L'arbre têtard est un port ligneux résultant exclusivement de la main de o effet favorable sur la biodiversité : niche écologique de premier choix 



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– Les têtards source de biodiversité dans nos campagnes – Dépliant 6 p // Parc Naturel Régional Boucles de la Seine Normande 2005 – Entretenir et 



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Les arbres têtards sont encore mal connus aujourd'hui malgré les ré- Ces arbres sont le support d'une grande biodiversité et consti-



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- CONSERVATION ET AMÉLIORATION DE LA BIODIVERSITÉ : refuges uniques et habitats privilégiés pour les espèces cavicoles : chouette chevêche hérisson chauve- 



[PDF] Larbre têtard - Bocage Pays Branché

Intérêts des arbres têtards > Production de bois (chauffage barrière manches d'outils piquets vannerie etc ) > Pour la biodiversité : l'arbre têtard 

  • Pourquoi arbre têtard ?

    Un arbre têtard est un arbre au tronc court surmonté d'une "tête" et d'une couronne de branches. Ce port est issu de l'exploitation régulière de ces dernières. Dans nos campagnes, le rôle principal des têtards était de produire régulièrement du bois de chauffage. Aujourd'hui cette exploitation a tendance à disparaître.
  • Comment transformer un arbre en têtard ?

    La taille de formation
    La taille en têtard s'effectue plusieurs années après la plantation de l'arbre, lorsque le diamètre du tronc est compris entre 5 et 15 cm. Elle est réalisée l'hiver. L'étêtage est le plus souvent compris entre 1,5 et 2m. Sa hauteur détermine la forme définitive de la trogne.
  • Quel saule pour têtard ?

    Il existe de nombreuses esp?s de saules mais les deux communément entretenues en têtard sont le saule blanc et le saule fragile.
  • La taille des arbres en trogne ou en têtard témoigne d'une complicité historique entre les arbres et les agriculteurs. La trogne est le résultat d'une technique d'exploitation de l'arbre auquel on a coupé le tronc ou les branches maîtresses pour provoquer le développement de rejets que l'on récolte ensuite.
Sans titre

GUIDE TECHNIQUE

Les arbres morts et les arbres à

cavités offrent le gîte et le couvert

à un nombre important d"espèces.

Les cavités peuvent héberger un

grand nombre d"espèces d"oiseaux, de mammifères et aussi d"insectes.

Les insectes xylophages

représentent une ressource alimentaire pour de nombreux oiseaux. Ces mêmes insectes participent à la décomposition du bois et ainsi au renouvellement de la forêt. De plus, en tombant à terre, les arbres constituent un nouvel habitat.

Les arbres morts et à cavités ont long-

temps été perçus comme inesthétiques et représentant une perte économique.

Bien au contraire, les vieux arbres, les

arbres à cavités et les arbres morts té- moignent d"un écosystème forestier en bonne santé, et leur présence est indispensable pour la sauvegarde de la biodiversité. Il s"avère que ce sont des milieux de vie extrêmement riches d"un point de vue biologique. En effet, un cinquième environ de la faune fo- restière est tributaire du bois mort : co- léoptères, mousses, lichens, et près de

85% des champignons, dont le rôle

écologique est fondamental.

Le bois mort se présente sous dif-

férentes formes. Il est la conséquence d"aléas climatiques (tempêtes, chutes de neige, incendies), d"attaques para- sitaires ou encore d"interventions hu- maines. Le cycle de décomposition du bois mort s"accompagne progressive- ment d"une multitude de communau-

tés d"animaux et de végétaux qui sesuccèdent au fil du temps. Les es-pèces rencontrées fluctuent en fonc-tion de l"essence de l"arbre, de sa taille(diamètre et longueur), de sa position(sur pied ou au sol) et du taux d"humi-dité. On estime que 20 à 25 % des es-pèces forestières dépendent du boismort (principalement les champignons,mais aussi les insectes, les chauves-souris, les oiseaux, les champignons,les mousses). Au total, ce sont environ35 espèces de mammifères, 20 es-pèces d"amphibiens et de reptiles, etde très nombreux gastéropodes,champignons et végétaux qui utilisentl"arbre mort, debout ou gisant, durantune partie de leur vie. 1000 à 3000 es-pèces d"insectes vivent égalementuniquement du bois mort et permettentainsi la décomposition du bois et l"en-richissement de la litière forestière.Les arbres à cavités, bien vivants,offrent abris, gîtes et sites de nidifica-tion à de nombreuses espèces re-cherchant des sites à l"abri desregards, sites souvent difficiles à trou-ver en milieu urbain en raison dumanque de cavités naturelles.Arbres à cavités.Ce sont des arbres vivants présentantsur leur tronc ou sur les branchesimportantes, des cavités naturelles.Ces cavités se forment suite à des fo-rages par des oiseaux comme les picsou suite à la décomposition du bois(généralement par des champignons)après une mauvaise cicatrisation liée àla casse ou à la coupe d"une branche.Avec le temps, les cavités peuventgrossir et devenir attractives pour denombreuses espèces cavicoles :

Vieux arbres et arbres morts, une richesse pour la biodiversité

GUIDE TECHNIQUEGUIDE TECHNIQUE

oiseaux (sittelles, mésanges, pics,

étourneaux, rapaces nocturnes...),

mammifères (chauves-souris, écu- reuils, loirs...), insectes (abeilles) et parfois reptiles et amphibiens.

Arbres vivants avec

parties mortes

Ce sont des arbres vivants fragili-

sés (intempéries, mauvaise cicatri- sation après une coupe...) ayant subi une attaque cryptogamique (champignons) ou d"insectes, aboutissant à la mort d"une ou plu- sieurs branches. Les parties mortes perdent leur écorce et peuvent être attaquées par des champignons lignivores (comme les amadouviers par exemple). Les insectes xylophages colonisent progressivement les parties mortes attirant ainsi les oiseaux insecti- vores (pics,...) venant s"y nourrir.

Arbres morts sur pied

Ce sont des arbres ne feuillant

plus, avec une absence d"écorce ou un fort décollement de celle-ci.

Quand il ne reste plus que le fût,

souvent sans branches et sans la partie supérieure du tronc, on parle dechandelle. Ces arbres abritent de nombreuses espèces d"insectes saproxylophages (qui décom- posent le bois mort), recherchant du bois plutôt sec. Ils attirent parti- culièrement les pics et les

chauves-souris.Bois mort au solIl s"agit soit d"un ensemble degrandes branches, soit d"un arbrebrisé ou coupé et déposé au sol,de rémanents d"exploitation, soitencore du basculement intégral,racines apparentes, d"un arbre quivient à mourir (on parle alors dechablis). Ce type de bois, plus hu-

mide, attire des insectes saproxy- liques, appréciant des milieux frais et ombragés. Certaines espèces de coléoptères en sont très dépen- dantes comme le lucane cerf-vo- lant (Lucanus cervus). Les cavités et les anfractuosités, dont les entrelacs de racines dans les cha- blis, peuvent abriter oiseaux ou amphibiens (salamandre).

Les préconisations de gestion

suivantes s"intègrent facilement dans les pratiques sylvicoles éco- logiques. Elles reposent sur un principe simple : conserver une quantité minimum de bois mort à partir du moment où cela ne re- présente pas un danger pour les biens et les personnes, comme

éventuellement à proximité d"un

chemin par exemple. Le bois mort peut être pris en compte dans la gestion forestière au travers de plu- sieurs moyens. On fixera un objectif minimum de bois mort par hectare exploité (5 m

3par exemple). Demême, on gardera systématique-ment quelques vieux arbres au seindes peuplements, afin d"assurerune "continuité de l"habitat boismort" dans le boisement. Lesrémanents des coupes ne serontpas brûlés afin que la vie continue.Ils pourront être broyés pour fairedu bois déchiqueté ou laissés surplace, la meilleure pratique étantleur éparpillement qui favorise labiodiversité, sans compromettrel"accès de la forêt pour l"homme.Maintenir debout les arbressénescents ou morts, partout où

cela ne pose pas de problème en terme de sécurité : arbres remar- quables isolés, vergers ou haies, bosquets ou bois.

En forêt, on veillera à ce que la

gestion sylvicole maintienne :

• un réseau d"îlots de 0,5 ha à la

taille de la parcelle et représen- tant 5% minimum du massif avec une concentration de vieux arbres (au moins 5 arbres morts ou sénescents de gros diamètre et debout à l"hectare),

Pic épeiche à sa loge

Arbre en chandelle, un restaurant

pour les animaux

• au moins un arbre sénescent ou

mort à l"hectare pour les boisements plus petits,

• 1 à 10 arbres à cavités pour 5

hectares.

Eviter d"effectuer des travaux

sur ces arbres. Les traitements des arbres atteints par des cham- pignons (curetage, badigeon, ci- ment, mastic, fongicides...) ont été progressivement abandonnés car inefficaces, voire nuisibles. Le mieux est de ne rien faire. Toute- fois, une taille d"éclaircie ou une di- minution de la couronne peut s"avérer nécessaire pour réduire la prise au vent. A cette occasion, la création de longues fractures (par treuillage des branches ou de la cime) semble préférable pour la repousse et visuellement plus na- turelle que le tronçonnage, d"après des expériences menées en

Grande-Bretagne. Des sangles ou

haubans peuvent consolider une branche fragile. Si l"abattage est indispensable, il est souhaitable de laisser sur pied la plus grande hauteur de tronc possible.

L"automne est la saison la moins

perturbante pour la faune pour effectuer ces travaux, bien qu"une vérification de l"inoccupa- tion des cavités soit recommandée.

Les travaux doivent être effectués

par des professionnels pour des raisons évidentes de sécurité.

Conserver le bois mort tombé.

Au lieu de brûler le bois d"élagage

ou tombé, il est intéressant d"en faire des tas ou des fagots à installer au sein de la végétation pour ralentir son dessèchement.

Les souches, coupées hautes (jus-

qu"à un mètre), ou les arbres déra- cinés par une tempête doivent aussi être, dans la mesure du pos- sible, laissés sur place.Créer artificiellement des cavitésou des arbres morts. Dans les jardins ou les boisements où les vieux arbres n"existent pas, il est possible d"accélérer la formation de cavités en conduisant de jeunes arbres en têtard.

La densité d"arbres morts pourra

également être augmentée par

cerclage d"arbres vivants existants.

Cette méthode consiste à réaliser

un écorçage sur toute la circon- férence du tronc sur une hauteur d"environ 20 cm afin de stopper la montée de sève.

Penser à la nouvelle génération.

Les jeunes arbres plantés au-

jourd"hui pourront fournir les cavi- tés de demain. Choisir des essences indigènes permet d"offrir des milieux plus favorables à la faune.

Valoriser le bois mort.Il existe de

nombreuses possibilités de mise en valeur du bois mort pour rendre acceptable sa présence par le pu- blic : utiliser le bois mort couché pour créer du mobilier urbain (tables, bancs...), réaliser des sculptures sur souche, chandelle et fût couché, ou utiliser des arbres morts majestueux comme des

totems.Veiller à la sécurité du publicLorsqu"un vieil arbre menace unevoie publique ou une habitation oulorsque le site accueille du public,un suivi régulier par un profession-nel est indispensable. La sécurisa-tion par élagage peut alors s"avérernécessaire. Il est préférable demaintenir l"arbre et de détourner unchemin le longeant ou biend"entraver l"accès autour de l"arbre(plantations ou clôture,signalisation...). Quand l"arbre seraestimé trop dangereux, il sera alorscouché au sol et poursuivra sa dé-composition.Ne pas négliger l"intérêtécologique du bois mortDans les forêts gérées, les arbressont souvent abattus avant qu"ilsne meurent et le bois mort est sou-vent récolté ou enlevé pour l"utiliser(bois de chauffage, et depuis peu,bois énergie) ou pour "fairepropre". En réalisant ces opéra-tions, le forestier écourte le cyclenaturel de la forêt. Actuellement,les arbres vieux, dépérissants etmorts, constituent le maillon man-quant du cycle naturel des espacesboisés. En effet, dans une forêtnaturelle, on évalue le bois mort à40 à 200 m

3/ha, soit 5 à 30 % du

Arbre en chandelle, un restaurant

pour les animaux

Vieux arbres conduits en têtards

GUIDE TECHNIQUEGUIDE TECHNIQUE

volume du bois vivant, tandis que certaines forêts de production at- teignent tout juste 5 m3/ha. Mais les forestiers changent progressi- vement leur vision sur le bois mort et ce dernier est de plus en plus pris en compte, sous forme d"un nombre d"arbres morts à l"hectare, maintenus lors des opérations de martelage.

Les arbres morts et à cavités ne

sont pas une menace pour les arbres sains

Dans la mesure où la mort d"un

arbre n"est lié ni à une maladie, ni

à une attaque parasitaire impor-tante, il n"y a pas lieu de s"inquiétercar les arbres concernés sontvieux ou faibles, et donc vulné-rables. Concernant les cavités,celles-ci ne sont pas probléma-tiques si l"arbre concerné est enbonne santé. Enfin, il est importantde remarquer qu"il n"y a aucunecorrélation négative entre lenombre d"arbres morts,sénescents ou à cavités et une dy-namique parasitaire ou de maladie.On pourra juste signaler queseules les attaques de scolytes surles résineux peuvent êtreproblématiques.

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