Rôle des facteurs écologiques dans le processus de spéciation en
2 oct. 2015 la spéciation écologique l'isolement reproducteur résulte de la sélection ... phénotypique entre les espèces sans isolement géographique ...
CHAPITRE 3 Espèces et Spéciation
Isolement écologique. Pas dans le même habitat. Spéciation. IV Barrières Repro. 2 Géographiques. Populations devenues allopatriques. Population. Population.
Des exemples de spéciation
B) Spéciation sans isolement géographique doc 2 : Spéciation chez les cichlidés du lac Apoyo. Question 2 : Résumez l'évènement de spéciation (qualifiée
Les mécanismes de la spéciation
rière d'isolement reproductif » généti quement déterminée. de la spéciation géographique dite ... fait des migrations
Cas despèces et espèce de cas : espèces et spéciation
barcode spéciation
texte François
8 : Un cas de spéciation sans isolement géographique. L'aubépine est un arbre qui pousse partout en Amérique du Nord et produit un petit fruit (la cenelle)
Chapitre 3 : Lévolution des génomes à léchelle des populations
Spéciation en cours (?) chez la Processionnaire du Pin. Isolement reproducteur sans isolement géographique. (spéciation sympatrique)
LES PROCESSUS DE DIFFÉRENCIATION DES TAXONS
La spéciation affecte selon toute probabilité tous les taxons mais avec L'isolement géographique a joué un rôle primordial
Génétique évolutive
Evolution se traduit par une variation des fréquences alléliques dans les populations speciation sympatrique sans isolement geographique. En fait
doit-on abandonner le concept despèce ?
l'isolement temporel : les espèces proches ne se reproduisent pas à la même période La spéciation allopatrique - ou géographique - sans doute la plus ...
[PDF] CHAPITRE 3 Espèces et Spéciation
Isolement écologique Pas dans le même habitat Spéciation IV Barrières Repro 2 Géographiques Populations devenues allopatriques Population Population
[PDF] Des exemples de spéciation
La spéciation est un mécanisme complexe dont certaines modalités sont à présent connues B) Spéciation sans isolement géographique
[PDF] chapitre-3-espece-et-speciationpdf - SVT au Lycée Maupassant
Cet isolement reproducteur au sein de chaque espèce est lié à des différences génétiques Spéciation liée à un isolement géographique (spéciation dite
[PDF] La spéciation - e-fisio
isolement écologique ou d'habitat Dans une même région géographique les populations occupent des habitats différents 2 isolement saisonnier ou temporel La
[PDF] La spéciation - e-fisio
plan du cours et descriptif de compétences (format pdf ) spéciation sympatrique processus de divergence sans séparation géographique
Spéciation - Wikipédia
C'est donc le premier représentant d'une nouvelle espèce sans faire intervenir un isolement géographique On parle donc là aussi de spéciation sympatrique
[PDF] [Unlocked] 1_UPMC - HAL Thèses
Isolement reproducteur Cline géographique ou écologique Spéciation complète Groupement génotypique polyphylie paraphylie monophylie réciproque polyphylie
Spéciation et notion despèce - Maxicours
L'isolement reproductif peut résulter ou non d'un isolement géographique a Spéciation sans isolement géographique ou spéciation sympatrique Certains
[PDF] Evolution et spéciation dans les milieux autres que les grands lacs
Enfin il arrive un moment où l'isolement de reproduction est total lution et de la spéciation puisque sans eux les espèces ne se seraient jamais
[PDF] BIOLOGIE ÉVOLUTIVE LA SPÉCIATION - formad-environnement
Isolement des parents avant la fécondation Isolement au sein des descendances après la fécondation + Isolement géographique sympatrie ou allopatrie
L'aubépine est un arbre qui pousse partout en Amérique du Nord et produit un petit fruit (la cenelle), consommé par une larve
de mouche. En 1864, des pomiculteurs de l'État de New York découvrent une larve inconnue se nourrissant de pommes. Avec
les années, une population de mouches de l'aubépine s'est différenciée progressivement en particulier par son alimentation
qui privilégiait davantage la pomme que l'aubépine. Il s'agit donc d'un cas de spéciation sympatrique, c'est-à-dire de
formation d'une nouvelle espèce sur une aire de répartition chevauchante avec celle de l'espèce d'origine. Ce type de
spéciation suppose qu'une barrière à la reproduction se mette en place alors mêmes que les deux groupes sont en contact.
•A partir de la mise en relation des différents documents ci-dessous, proposer une explication aux conditions ayant
pu conduire à cette spéciation dans une même territoire. Document 1 : Le genre Rhagoletis et leur cycle de vieLes mouches du genre Rhagoletis appartiennent à la classe des Diptères. Leurs larves se nourrissent de fruits et les adultes
consommment les sucs émis par la plante à la suite de blessure(s) ou de nectar des fleurs. R. pomonella est une espèce
indigène de l'Est de l'Amérique du Nord qui se reproduisait initialement dans le fruit de l'aubépine (Reissig, 1991).
En été, les femelles nord-américaines de l'espèce Rhagoletis pomonella pondent leurs oeufs dans les cenelles, fruits de
l'Aubépine, Crataegus mollis, hôte naturel de cette mouche. Cependant, certaines femelles mouches pondent aussi dans les
fruits du Pommier Malus pumila. Un seul oeuf est pondu dans chaque fruit car une phéromone (=substance volatile)
d'avertissement dissuade les autres femelles de pondre dans le même fruit. L'éclosion de l'oeuf suit la ponte de 3 à 4 jours. Les
larves (photo 1) commencent à dévorer le fruit qui, à maturité, se détache de l'arbre et tombe. Les larves s'enfoncent alors
dans le sol où elles réalisent leur mue nymphale pour passer l'hiver en diapause sous forme de pupe (photo 2). La mue
imaginale (métamorphose) a lieu l'été et aboutit à l'apparition des adultes (photo 3) qui coïncide avec la période de maturité
des fruits de l'arbre hôte. Généralement, les pommes sont plus précoces que les cenelles de 3 à 4 semaines.
stade larvestade pupestade adulte mâle Document 2 : Etude comparée des deux populations de mouches de la pommeIl y a 150 ans, lors de la mise en culture des premiers pommiers en Amérique du Nord, des mouches indigènes, R. pomonella,
ont commencé à parasiter les pommiers. Ainsi, certaines mouches de la pomme préfèrent de beaucoup s'accoupler sur
l'aubépine et pondre leurs oeufs fécondés dans les cenelles. Les autres ont une forte préférence pour l'accouplement et la
ponte des oeufs fécondés dans des pommes.Aujourd'hui, en laboratoire, les mouches du pommier et celles de l'aubépine se croisent facilement en donnant une
descendance fertile mais, dans la nature, les croisements entre les deux types sont peu fréquents. Pourtant, aucun caractère
morphologique ou comportemental ne les différencie. Cependant, une barrière précopulatoire semble s'établir entre les deux
populations conduisant à un isolement reproductif. Le taux d'hybridation entre la population de mouche de la pomme se
reproduisant dans la pomme et celle se nourrissant de cenelles n'est que de 4 % à 6 % (Berlocher et Feder, 2002).
Emergence of Rhagoletis pomonella (adapted from Bush, 1969)% Total Flies Emergent : Nombre total de mouches
émergentes (%)
Apple Race : population s'attaquant à la pomme
Haw Race : population s'attaquant à l'aubépineApple Fruiting : Fructification du pommier
Hawthorne Fruiting : Fructification de l'aubépine % Fruits Mature : % de fruits à maturité Partie 1 : Génétique et évolutionTerminale S Document 3 : Etude des capacités de reconnaissance olfactive chez RhagoletisL'initiateur des recherches sur Rhagoletis pomonella est Guy L. BUSH. Ses travaux qui ont débuté dans les années 1960 avaient
pour but d'expliquer l'origine des différences génétiques entre ces deux populations traduisant le phénomène de spéciation.
Parmi les hypothèses envisagées, l'une concernait le rôle de la reconnaissance spécifique des fruits de l'hôte par les parasites.
Chez les Insectes parasites de ce type, des études ont montré que si l'orientation des mouches est visuelle, la reconnaissance
spécifique de l'hôte peut être olfactive. La sensibilité olfactive antennaire de deux espèces de Mouches, Rhagoletis pomonella
du Pommier et Rhagoletis mendax des Myrtilles du genre Vaccinium, a été éprouvée. La capture des adultes et la ponte des
mouches du pommier sont plus fréquentes sur des arbres ou sur des fruits artificiels parfumés à la pomme, que sur des arbres
ou sur des fruits dépourvus d'odeur ou parfumés à la myrtille. Les expériences avec R. mendax donnent des résultats
symétriques.L'odeur de pomme ou de myrtille est obtenue par un mélange de 9 esters principaux, qui ont été successivement testés chez
les deux espèces. Les tests s'effectuent en volatilisant directement au contact des antennes chacun des esters ou le mélange
total ; des électrodes de dérivation, disposées sur le nerf antennaire, permettent de recueillir le message nerveux consécutif.
Les Mouches utilisées dans cette expérience n'ont eu aucun contact préalable soit avec le pommier, soit avec la myrtille. Elles
sont issues d'élevage où les deux espèces ont été soumises aux mêmes conditions de température, de photopériode et de
nourriture. Les résultats sont présentés dans le document suivant.Sensibilité du nerf antennaire de la mouche de Pommier (R. pomonella) et de la mouche de la Myrtille (R. mendax) à des
extraits de fruits " myrtille-pomme » en proportions différentesQuatre esters donnent des réponses identiques chez les deux espèces alors que pour les cinq autres esters, les réponses dépendent de leur
concentration.(sources : http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/sciences-de-la-vie-et-de-la-terre/enseignement/ressources-pedagogiques/lycee/terminale-s/diversification-genetique-et-
diversification-des-etres-vivants/un-cas-de-speciation-sympatrique-la-mouche-de-la-pomme-rhagoletis-pomonella-683969.kjsp?RH=PEDA; Réponses du nerf
antennaire (mV) Proportions entre les extraits de myrtille et les extraits de pommesRhagoletis pomonellaRhagoletis mendax
Partie 1 : Génétique et évolutionTerminale SCorrection
Introduction
Nous savons que la formation d'une nouvelle espèce, phénomène appelé spéciation, peut se produire lors de la séparation
de deux populations, en particulier lorsqu'une barrière géographique sépare ces deux populations. Mais ce phénomène de
spécialisation peut-il se réaliser au sein d'un même territoire géographique. C'est ce que nous allons étudier avec l'exemple
d'une mouche.Document 2
Ce qu'il indiqueCe que j'en déduis dans le cadre du sujet - les mouches des deux populations (parasites du pommier et parasites de l'aubépine) peuvent se reproduire en laboratoire et donner une descendance fertile, mais ces croisements sont très rares en conditions naturelles (4 à 6%) en raison d'une barrière précopulatoire.- dans la nature, le très faible taux d'hybridation s'explique donc par l'extrême rareté des rencontres entre des individus des deux populations.Nous savons par ailleurs que c'est l'absence d'hybridation entre deux populations qui conduit progressivement à l'isolement
reproducteur et donc à la formation de deux nouvelles espèces.Comment peut-on expliquer que les mouches des deux populations ne peuvent s'accoupler que très rarement alors même
que ces deux populations de mouches peuvent avoir une descendance fertile ?Document 1
Ce qu'il indiqueCe que j'en déduis dans le cadre du sujet - le cycle des mouches est constitué d'une étape au cours de laquelle un oeuf unique est pondu dans un fruit qui sera ensuite consommé par la larve puis entraînera, par sa chute, la poursuite du cycle de cet insecte dont la larve se développe dans le sol avant de se métamorphoser en une forme adulte. - la maturité des pommes précède celle des cenelles de 3 ou 4 semaines.- le cycle de cette mouche est dépendant du cycle des fruits qui doivent être matures pour être consommés par les larves et entraînés le déplacement de ces dernières vers le sol, lors de la chute du fruit ; - le cycle des mouches doit donc avoir une durée différente selon si ces dernières pondent sur des pommes ou des cenellesDocument 2
Ce qu'il indiqueCe que j'en déduis dans le cadre du sujet - les pics de populations de mouches (parasites des pommiers ou des aubépines) précèdent d'un peu plus d'un mois les pics de maturité des fruits ; - le pic de population de mouches parasites des pommes est observé vers la fin juillet alors que celui des mouches parasites des aubépine a lieu début septembre ; il y a donc un décalage d'environ 5 à 6 semaines entre les deux pics de population de mouches parasites (ceci confirme les données du document 1 sur l'existence d'un décalage de maturité entre les fruits).- ce décalage de pics de population pourrait expliquer les rencontres très rares entre deux individus appartenant chacun à une population (la zone de chevauchement est de quelques semaines mais avec des populations très réduites)Mise en relation doc 1 et doc 2
Les individus des deux populations (mouches des Pommes et mouches des Aubépines) présentent des cycles décalés dans le
temps, celui des mouches des Pommes étant plus précoce que celui des mouches de l'Aubépine. Ce décalage en particulier des
formes adultes - donc aptes à la reproduction - est un obstacle important à la rencontre et donc à une fécondation entre deux
adultes appartenant chacun à une des deux populations de mouches.Transition
Existe-t-il d'autres raisons au très faible taux d'hybridation entre ces deux populations ? Partie 1 : Génétique et évolutionTerminale SDocument 3
Ce qu'il indiqueCe que j'en déduis dans le cadre du sujet - l'orientation des adultes de Rhagoletis vers le fruit qui servira de lieu de ponte dépend de la sensibilité olfactive des mouches ; - cette sensibilité varie selon les populations de mouches : le nerf antennaire des mouches du Pommier est très actif lorsque les mouches sont soumises à des extraits caractérisés par une richesse relative en extraits de pommes alors que le nerf antennaire des mouches de la Myrtille est très actif lorsque les mouches sont soumises à des extraitsprésentant une richesse relative en extraits de myrtilles.On peut en déduire que c'est la sensibilité du nerf
antennaire des mouches qui va déterminer l'attraction des mouches vers un type de fruit particulier (pomme ou cenelle). Chaque population n'étant attirée que par un des végétaux (Pommier ou Myrtille), il ne peut rencontrer un partenaire d'une population différente. Ceci aurait conduit à un isolement des deux populations et donc à la formation de ces deux espèces de mouches (mouches des Pommes et mouches de Myrtilles).Synthèse
Ainsi, le très faible taux d'hybridation entre les deux populations de ces mouches parasites (doc 2) conduit progressivement à
leur isolement et donc à la formation de deux nouvelles espèces, l'une associée aux Pommiers et l'autre aux Aubépines.
Une première explication à ce faible taux d'hybridation serait le décalage de maturité des formes adultes limitant très
fortement les possibilités de croisement entre individus appartenant chacun à une population de mouches (doc 1 et doc 2).
Une seconde explication serait l'effet attractif important exercé par le Pommier ou l'Aubépine sur les mouches. Une mouche
mâle du Pommier sera fortement attirée par le Pommier sur lequel il retrouvera très majoritairement des mouches femelles du
Pommier et très rarement des mouches femelles de l'Aubépine rendant l'hybridation très rare (doc 3). On peut supposer que
l'attraction olfactive des mouches, qui dépend des propriétés des antennes, est ici d'origine génétique.
Ainsi, ce phénomène de spéciation en cours chez les mouches parasites pourrait avoir deux origines qui conduisent
progressivement à l'isolement reproducteur des deux populations.quotesdbs_dbs33.pdfusesText_39[PDF] selection naturelle def
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