32 Dissertation : Libre échange ou protectionnisme
Dissertation : Libre-échange ou protectionnisme ? Sujet : Faut-il poursuivre l'ouverture des frontières ? Document 1 - Commerce international et production
Dissertation sappuyant sur un dossier documentaire ?Il est
?de rédiger en utilisant le vocabulaire économique et social spécifique approprié à la question Le libre-échange est-il préférable au protectionnisme ?
La politique commerciale extérieure du Maroc
Libre échange avec l'Union européenne : socle du commerce extérieur la confirmation du rôle économique du droit de douane par la réduction et l' ...
Dissertation Eco : Libre échange ou protectionnisme ?
Enfin les partisans du libre-échange adressent de nombreuses critiques au protectionnisme : - toute mesure protectionniste entraîne de la part des autres pays
DCG 2019 UE 5 – Économie – CORRIGÉ
I/ DISSERTATION Le libre-échange : doctrine économique d'obédience libérale visant à éliminer ... Partie 1 / Du libre-échange au repli protectionniste.
INTRODUCTION GENERALE
Tunisie – commerce international – développement économique – stabilisation Le libre-échange suppose donc l'abandon de toutes les.
LA POLITIQUE COMMERCIALE DU MAROC: ENTRE
protectionnisme et libre-échange pour montrer la double dimension qui tendaient à réduire l'absorption de l'économie marocaine avec.
Le libre échange est-il bon pour lAfrique ? Les perspectives de
protectionnisme et ainsi de relancer la croissance économique et de permettre aux pays africains d'être plus actifs dans l'économie mondiale.
Entraînement à la dissertation de science économique Le retour des
politiques protectionnistes. L'analyse économique classique défend généralement le libre-échange qui s'apparente à un jeu à somme positive c'est-à-dire une
31 Diss Protectionnisme + corrigé
Dissertation : faut – il s'interdire toute mesure protectionniste ? libre-échange et protectionnisme est à nouveau d'actualité. La crise de 2008 et ses.
Libre échange et protectionnisme vie-publiquefr
Sujet : Le libre-échange est-il préférable au protectionnisme ? – « libre-échange » : doctrine qui promeut l’abolition des obstacles aux échanges internationaux qu’ils soient tarifaires (droits de douane subventions etc ) ou non tarifaires (quotas d’importation normes etc )
Dissertation : Libre-échange ou protectionnisme - APSES
Débat libre-échange/protectionnisme grands auteurs (Smith Ricardo - List Marx) Historique (voir cours) Données chiffrées (doc 1 et 4) Cadrage Le GATT puis l'OMC favorisent le libre échange dans le but de favoriser la croissance et le développement de tous les pays par le jeu du marché
sur les importations taxables, qui est passé de 40 %, un chiffre déjà élevé, à 47 %.
[,..] Bien que le protectionnisme n"ait pas été à l"origine de la crise des années 30, le
renforcement des obstacles au commerce l"a aggravée et, pire encore, a contribué à asphyxier la reprise. La production mondiale est revenue à son niveau d"avant la crise en 1938, mais avec un ratio commerce/PIB inférieur d"environ 20 % à celui de1929. Bien que les différentes séries de restrictions aient été progressivement
supprimées à partir de 1934, il a parfois fallu plusieurs dizaines d"années pour
revenir sur les initiatives malheureuses prises entre 1930 et 1932. Source : Christian Henn et Brad McDonald " Éviter le protectionnisme », Finances & Développement, FMI, mars 2010, pp. 20-23 Doc 3 Importations et emplois dans l"industrie française de l"habillement Document 4 : emploi manufacturier dans quatre pays européens (en % du totalDatastream ,Eurostat ,Natixis
Corrigé
Introduction
Entrée en matière : Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les échanges internationaux de biens et de services ont connu une croissance sans précédent, dépassant largement celle du PIB : les échanges mondiaux ont progressé cinq fois plus vite que le PIB mondial entre 1950 et 2010. Outre les progrès dans les transports et les communications, l"un des facteurs de cette croissance est la libéralisation organisée et concertée des échanges, au sein des accords du GATT, devenu l"OMC en 1995, qui a permis une division par 10 du montant moyen des droits de douanes depuis sa création. Les droits de douane sont en effet l"une des mesures possibles d"une politique protectionniste, visant à réduire les importations de produits étrangers en augmentant leur prix sur le territoire national. Problématique : Malgré ce contexte de libéralisation des échanges, le débat entre libre-échange et protectionnisme est à nouveau d"actualité. La crise de 2008 et ses répercussions ont en effet exacerbé les tensions internationales : les pays durement affectés par la récession et le chômage risquent de chercher à se protéger de la concurrence. Cependant, un protectionnisme total aurait des effets très négatifs sur la croissance de tous comme dans les années 1930. Pour éviter ces deux écueils, peut-on envisager une simple modération du libre-échange, en s"autorisant l"utilisation de certaines mesures protectionnistes ?Annonce du plan : Si le libre-échange, tel qu"il est pensé et vécu, exclut toute
mesure protectionniste (partie I), le contexte actuel peut cependant justifier un protectionnisme modéré (partie II). I - La généralisation et les avantages du libre-échange excluent en principe toute mesure protectionnistePrésentation : La libéralisation des échanges a des atouts qui ont été démontrés
théoriquement (A) et empiriquement (B).A Les vertus théoriques du libre-échange
L"ensemble de l"argumentaire théorique libéral en faveur du libre-échange conduit à considérer qu"il faut s"interdire toute mesure protectionniste, puisque celle-ciconduirait à des effets néfastes sur la croissance. En effet, dès le XVIIIe siècle,
Adam Smith puis David Ricardo, ont démontré les vertus du libre-échange. Chaquenation a ainsi intérêt à se spécialiser dans la production et l"exportation des produits
pour lesquels elle possède un avantage absolu ou comparatif. Chaque nation devient ainsi plus compétitive dans ses spécialisations, ce qui permet d"accroître la richesse produite et toutes les nations sont gagnantes à pratiquer le libre-échange. Ces gains au libre-échange sont essentiellement dus aux gains de productivité liés à la division du travail et à l"extension des marchés. En effet, le libre-échange incite lesentreprises à accroître leur compétitivité-prix, grâce à une rationalisation accrue de
leur production. Elles peuvent alors réaliser des économies d"échelle importantes. Cet effet-taille permet ainsi des réductions de coûts et donc de prix. Les importations permettent ainsi des prix plus attractifs, ce qui a un effet positif sur le pouvoir d"achat et donc sur la consommation, vecteur de croissance. B Les vertus du libre échange constatées empiriquement L"analyse de deux périodes historiques particulières semble confirmer les thèses libre-échangistes. Entre 1963 et 1992, les économies qui se sont ouvertes aux échanges internationaux se sont développées bien plus vite que les économies autocentrées (doc. 1). Les premières ont connu les taux de croissance annuels de leur PNB par habitant les plus élevés, entre 6 et 7 %. Certes, dans cette période exceptionnelle des Trente Glorieuses, la croissance peut être expliquée par d"autres facteurs. Mais même après le premier choc pétrolier, seules les économies très ouvertes maintiennent le taux de croissance de leur PNB par habitant aux alentours de 6 % alors que les autres, même modérément ouvertes, voient ce taux chuter en dessous de 3 %, voire même atteindre des taux nuls ou négatifs pour les économies fermées oumodérément fermées. Ainsi, le libre-échange aurait joué un rôle non négligeable sur
la croissance, notamment dans les pays asiatiques.La période des années 1930 a été marquée par un repli protectionniste général qui a
été source d"aggravation de la crise de 1929. Les mesures protectionnistes prises en chaîne et par représailles, par de nombreux pays, ont réduit les échanges internationaux de 25 %, autoalimentant ainsi la récession générale. Il a fallu attendre1938 pour retrouver le niveau du PIB mondial de 1929 (doc. 2). Cet exemple
historique nous rappelle les dangers du protectionnisme, tel qu"ils avaient été théorisés par les libéraux. Transition : Cependant, brandir le spectre de la crise des années 1930 pour inciter les pays à s"interdire toute mesure protectionniste, semble peu judicieux aujourd"hui. Dans la mesure où le contexte a changé, le débat sur la possibilité de pratiques protectionnistes est de nouveau d"actualité. II - Une modération du libre-échange dans le contexte actuel Présentation : La présentation théorique et empirique habituelle des effets bénéfiques du libre-échange ne doit cependant pas masquer ses effets pervers (A). Or c"est la prise en compte de ces effets pervers, notamment dus au non-respect des règles de la concurrence, qui devrait justifier certaines mesures protectionnistes (B). A. Existence de certains effets pervers du libre-échange Contrairement à ce qu"énonce la théorie libérale, tous les pays ne gagnent pas à l"échange. En effet, des économies hyper- spécialisées, notamment dans la production de produits primaires (produits agricoles ou ressources minières) risquent de voir se dégrader leurs termes de l"échange : leurs exportations soumises à de très fortes variations des prix ne génèrent pas es ressources suffisantes pour financer le développement d"industries à plus forte valeur ajoutée. Ces économies, notamment celles de l"Afrique, se retrouvent ainsi très dépendantes des variations de la demande mon: ale et donc fragilisées, en raison même de leur ouverture auxéchanges mondiaux.
Par ailleurs, les pays anciennement industrialisés sont victimes de la concurrence des pays à bas salaires et du dumping social. Les nouveaux pays industrialisés (NPI) se sont en effet spécialisés dans des industries qui utilisent relativement beaucoup de main-d"oeuvre : l"électronique, le -extile, le jouet, etc. Cela entraîne une destruction de l"emploi industriel dans les pays développés à économie de marché (PDEM). Par exemple en Italie, Allemagne, France et Espagne, la part de l"emploi industriel dans e total des emplois a chuté d"environ 4 points entre 1999 et 2011 ; cette part est ainsi passée, en France, de 16 % à 11 %, (doc. 4). Le libre-échangepeut alors être perçu comme l"une des causes de cette " désindustrialisation ».
L"industrie française de l"habillement peut illustrer ce lien entre libre-échange et destruction des emplois. Sur la décennie 1990, les importations françaises d"habillement ont fortement augmenté, passant de 40 % à 73 % - la production domestique. Dans le même temps, les emplois dans ce secteur ont été quasiment divisés par deux, passant de plus de 260 000 à moins de 140 000 (doc. 3). Ces deux types d"effets pervers du libre-échange. paraissent légitimer la mise en oeuvre de certaines mesures protectionnistes. B Le protectionnisme : une nouvelle légitimité Certains pays peuvent ainsi s"autoriser des mesures protectionnistes dans l"objectif de protéger leurs industries, soit lorsqu"elles sont naissantes (cas des pays en développement - PED) soit lorsqu"elles sont vieillissantes (cas des PDEM). Au XIX"siècle, Friedrich List est le premier à avoir justifié la protection du marché intérieur
pour les industries naissantes. Ce protectionnisme " éducateur » doit permettre aux jeunes industries d"atteindre une taille suffisante pour être compétitives sur le marché mondial. Plus tard, Nicholas Kaldor défend l"idée d"un protectionnisme " défensif » consistant à protéger les entreprises de la concurrence étrangère, lorsque celles-ci ne sont plus compétitives. Dans le même ordre d"idées, dans les années 1980, certains promeuvent les politiques commerciales stratégiques, visant à subventionner des industries jugées stratégiques (l"aéronautique par exemple, avec Airbus). Cependant, si ces mesures protectionnistes se justifient théoriquement et dans le cadre d"une politique industrielle active ou défensive, elles doivent être très ciblées et temporaires. Elles ne doivent concerner que des activités jugées stratégiques et ne durer que le temps nécessaire à la reconversion de certaines activités vieillissantes ou, pour les industries naissantes, à atteindre une taille suffisante.Conclusion
Bilan : Dans un contexte de libéralisation des échanges entamée de longue date, le protectionnisme est difficile à légitimer. Non seulement le libre-échange est promu en raison de ses effets bénéfiques mais, en outre, les attitudes protectionnistes des années 1930 ont montré qu"elles ne pouvaient en aucun cas être une issue dans une situation de crise. Cependant, le libre-échange a des effets pervers sur certains PED qui voient se dégrader leurs termes de l"échange ou sur des PDEM qui sontconcurrencés par les pays à bas salaires. Face à ces réalités, des mesures
protectionnistes sont alors envisageables mais à la seule condition qu"elles soient ciblées et temporaires. Ouverture : Cette conception du protectionnisme ne doit plus alors être un sujet tabou. Mais, dans un contexte de mondialisation et d"interdépendance deséconomies nationales, ces mesures doivent être organisées et concertées à l"échelle
internationale. Une organisation internationale, l"OMC, pourrait jouer ce rôle, mais les récents cycles de négociations se sont soldés par des échecs, démontrant ainsi la nécessité d"une réforme en profondeur de l"OMC.quotesdbs_dbs23.pdfusesText_29[PDF] Sapeur Pompier Professionnel
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