[PDF] Types décriture et apprentissage

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UNIVERSITÉ PARIS DESCARTES

ÉCOLE DOCTORALE

ED 180 : Sciences humaines et sociales cultures, individus, sociétés

THÈSE

pour obtenir le grade de

Discipline : Sciences du Langage

Présentée par Elena GURITANU

Sous la direction de M. Alain BENTOLILA

Date de soutenance prévisionnelle :

24 novembre 2016

2 3

ÉCRITURE ET APPRENTISSAGE

4 5

Table des matières

Introduction 7

Première partie : L 11

13

1. 15

2. 25

3. Fonctions 30

39

4. 41

5. 47

6. Langue et écriture 53

7. Entre oral et écrit 59

63

8. Pour une typologie des écritures 65

9. Écriture et double articulation 71

10. Phonographie, sémiographie et transparence des systèmes graphiques 77

11. 85

Écriture et société 101

12. Oralité et écriture 103

13. Le marché aux écritures 111

14. 119

6

Deuxième partie :

125
Écriture et transmission du savoir 127

1. Propagation et d 129

2. 135

3. Apprendre à lire. Apprendre à écrire 141

4. Considérations sur la dyslexie et la dysgraphie 151

159

5. Idéographie chinoise 161

6. Écriture arabe 177

7. Écriture du roumain 191

8. Écriture cyrillique 201

9. Écriture du français 217

10. en fonction du système graphique 227

Conclusions 243

Bibliographie 249

Annexes 269

7

INTRODUCTION

8 9

À - et nanotechnologies, que devient

un univers contemporain en perpétuelle mutation ? Au-delà de la fascination de ses -t- mémoire des hommes ou ne lui prêtons-nous désormais que cet attrait nostalgique que Michel de Certeau appelait la Beauté du Mort1 ?

Dans quell

influent-elles sur la transmission des savoirs et des connaissances ? Apprend-t-on à lire alphabétique -ils autour des tendances et des principes communs et quel est leur impact sur ? que ce travail de rech avoir interrogé la généalogie de ce moyen de communication ordinaire et prodigieux -ci a connus depuis l modernes. thèse étude de ses intérêts proprement linguistiques ure

1 Certeau Michel de, La Culture au pluriel, Paris, Christian Bourgois, 1980, (première édition 1974), p. 49-80.

10 à la deuxième partie de cette étude, agencée autour des questions de d constitué de cinq systèmes graphiques arabe et les systèmes alphabétiques servant à la notation des langues russe, roumaine et influences subies ou exercées, les changements et réformes les systèmes contemporains ; elle analyse la structure graphique des systèmes, leur ; elle ctères ou la composition de ; elle détermine et mesure, concernant les systèmes alphabétiques, la transparence des correspondances phonographiques et enfin évoque, pour les systèmes

Après a

la lectur Malgré le caractère, que de prime abord on pourrait qualifier de marginal, du sujet de ce que les sciences du langage avaient longtemps laissé en dehors de leur préoccupations linguistiques et doivent tout à cette discipline rigoureuse et merveilleusement ouverte. 11

PREMIÈRE PARTIE

ÉCRITURE

12 13 14 15

Chapitre 1

invention " Alors que les hommes naissent et meurent depuis un million récente. Six mille ans, à peine plus de cinq mille

chiffre est à peine concevable. Il en donnerait le vertige, tant nos sociétés actuelles sont

pourrait désormais leur servir de définition et la question de ses origines revêt, pour tout

ctère anachronique. Écrire, tout comme parler ou lire, sont devenus le propre de e. Le geste tout aussi naturel que la position debout, le celui du commencement du

Car a naissance . au moment

son début, son H majuscule. puiclôt en quelque sorte la

" révolution du Néolithique », mettant ainsi fin à la préhistoire. Puis, en raison de la

subversion que ce mode de communication inédit provoque dans le rapport des hommes au monde ici et maintenant » et de se projeter dans le temps et Et enfin, mais non en dernière instance, riture a

Derrida le rappelle à juste titre : "

labeur de la littéralité2 ». Car cs

1 Etiemble René, , Gallimard, coll. Idées, Paris, 1973, p. 5.

2 Derrida Jacques, , Seuil, Paris, 1967, p. 99.

16 véritablement accès au passé des hommes, istoire1. En saurait aucunement être assimilée aux grandes inventions technologiques, propres aux derniers âges préhistoriques, comme le furent la roue, le voile, ou la première , en termes de moyens techniques que ce dernier lui a offerts, et leur développement reste

parallèle et étroitement lié. Cependant, la différence de nature entre les découvertes

est capitale.

L, comme le précise Marcel Cohen, "

forces physico-chimiques de la nature à des objets matériels , pour la satisfaction des besoins élément communication et de combinaisons des actions dans un groupe social2 ». Contrairement aux outils technologiques, qui ne sont pas moins produits par umaine, cerne pas les moyens matériels permettant à nnement ou de le dominer. Elle ne répond à aucun impératif de survie mais relève, tout comme la magie, la religion, la philosophie ou , agissant là où les mo prise.

L »,

pour reprendre les termes goodiens, créé et élaboré en tant que tel. " Production

noologique3 » en elle-ulement un code linguistique, un instrument de communication, mais un outil qui, à son tour, permet de pr la manière dont se modèle la pensée humaine.

1 Les thèses narrativistes en historiographie, soutenues par des historiens contemporains tels Paul Veyne, Paul

nce du récit en tant que ressource de savoir et

2 Cohen Marcel, Peignot Jérôme, , Paris, Robert Laffont, 2005, p. 11.

3 Morin Edgar, Le paradigme perdu, La nature humaine, Paris, Seuil, 1973.

17 aux nécessités matérielles igence a présidé à sa création ?

Corrélativement aux avancées technologiques qui ont révolutionné la dernière période

du Néolithique, marche ? Pour tenter de répondre à cette question, il nous faut situer la surrection des premières écritures dans un contexte commun. apparaît alors, de manière évidente, comme étant relative à un changement paradigmatique dans . Car si les langues sont des émergences, liées à une nécessité de

survie, les écritures sont des inventions intellectuelles, liées à une nécessité de progrès.

" étroitement liée à une complexité particulière des rapports humains et à un réseau

finement tissé de hiérarchies, caractéristiques de sociétés sédentaires, à économie

fortement structurée1 », rappelle Claude Hagège. En es termes, elle suppose un certain degré de complexification des formes sociales,

Jack Goody, "

peut faire de son monde à la fois intérieurement, en termes de pensée et extérieurement

2 ».

On peut également évoquer à ce sujet la notion de " seuil épistémologique »3 de

Gaston Bachelard, correspondant au arrête

formulation et de diffusion des savoirs, en même temps que sont élaborés des répertoires nouveaux. Or, la " révolution du Néolithique » est la quintessence même de ce changement de paradigme, du " seuil épistémologique » atteint, puisque le mouvement de sédentarisation , la croissance démographique, la création des cités hiérarchisées qui donneront ensuite naissance à des empires, bouleversent profondément

1 Hagège Claude, , Contribution linguistique aux sciences humaines, Paris, Fayard, 1985,

p. 74.

2 Goody Jack, Entre oralité et écriture, Paris, P.U.F., coll. Ethnologies, 1994, p.21.

3 Bachelard Gaston, Etudes, Paris, J. Vrin, 1970.

18 les structures sociales antérieures. Dès lors, les techniques de communication et de transmission de savoirs prennent que ces progrès en , que les innovations techniques se retrouvent ainsi démultipliées et devient nécessaire de disposer mémoire » afin de conserver leur " modus operandi » en même temps que une voie de diffusion, en assurer leur transmission. fut le nouveau mode de communication à même de répondre à cette double exigence. Elle est à la fois " mémoire transmission de ces savoirs dans la mesure où elle instaure le dialogue à distance et ouvre la voie à la prospective.

En substance, au-

systèmes graphiques au sein des civilisations qui les avaient élaborés, la mission

où les messages verbaux étaient insuffisants ou inefficaces. La complexification des formes sociales, que nous venons de poser en condition dernière. Premièrement, le propriété définitoire . En xception faite du développement physiologique du cerveau humain, et, subséquemment, des facultés psychologiques, physiqueelle généralement, du processus anthropiens (lesquels, signalons-le au passage, étaient socius, faber et loquens avant de devenir sapiens), mais ce processus repose sur des faits sociaux et non sur des données biologiques. 19 intrinsèquement linguistique. La langue, en son essence, ne comporte aucun besoin inhérent de mise par écrit. T , elle système graphique servant à la transcrire et à la fixer.

Deuxièmement, la corrélation

mise en place de . De nombreux chercheurs trouvent ainsi plus appropriés les termes émergence » apparition »

à la notion invention », ex nihilo,

graduellement, sais, de tâtonnements, de tentatives plus ou moins réussies. On peut, à ce sujet, mentionner la thèse de Jean-Jacques Glassner, selon lequel , une invention culturelle, et ne peut préexister à elle-même, car " elle »1. mentale faite elle-m ; elle La réflexion corolaire à la thèse de Glassner est que, s système, l pas connu dintermédiaire ou de stade de pré-écriture. Es, ce que Marcel Cohen appelle des " proto-écritures »3 et que James écritures synthétiques »4 sont ddes corps organisés de du système écrit. Les essais inaboutis, les tentatives avortées, les échecs, en somme devenir parfaitement intelligible, nt affecté que des points de détails de ce système et non son ensemble. La position de Jean-accorde ainsi avec celle de Jean Nougayrol, pour lequel urait pas eu invention proprement dite mais découverte,

1 Glassner Jean-Jacques, , Paris, Seuil, 2000, p. 279.

2 Id., p. 280.

3 Cohen Marcel, Peignot Jérôme, re, Paris, Robert Laffont, coll. Bouquins, 2005.

4 Février James Germain, Paris, Payot, coll. Grande bibliothèque Payot, 1958.

20 les utilisa pratiquaient déjà1. Dans la même ligne de pensée, Clarisse Herrenschmidt introduit, quant à elle, une dichotomie entre " invention » et " naissance . étant le moment crucial lors duquel l, le " noyau temporel, mental et technique, qui livre certains aspects du régime sémiologique en cours » ; alors que la naissance est le prolongement de ce moment, la période où la nouveauté ou le monde sémiologique considéré " trouve ses applications, son extension, voire son explosion, puis sa régulation, son déploiement et son histoire2 ». " ». Autrement dit, déceler ce qui avant la corps organisé de signes et de symboles, au moyens desquels leurs usagers peuven savent exprimer »3 a permis son essor. Le substrat commun de ce nouveau régime sémiologique est la paléoculture. Élément lution hominisante, elle comporte déjà les règles organisationnelles du nouveau monde et contient les fondements du développement sociolinguistique, est prodigieux. Aussi, si IVe millénaire4, en Mésopotamie5, on ne peut évoquer sa naissance avait constitué ses prémices, et, partant, - Les images de Lascaux, une des plus extraordinaires manifestations

magdalénien, dernière grande civilisation paléolithique, sont, certes, éloignées de ce que

1 Nougayrol Jean, La Mésopotamie, (éd.) J.-M. Aynard, Paris, Bloud et Gay, 1965.

2 Herrenschmidt Clarisse, Les trois écritures, Langue, nombre, code, Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque des

sciences humaines, 2007, p. 18

3 Georges Jean, , Paris, Gallimard, coll. Découvertes, 2007, p.12

4 entre 3400 et 3300 av. J.C., sont répertoriées parmi les traces

quant à elles impossibles à dater. Vis-à-vis de ces inscriptions danubienne locale, potentiellement antérieure.

5 capitale irakienne, partagée du Ier au IVe

21
fondé sur un support visuel et spatial qui traduit les unités significatives de la parole en une chaîne de marques discrètes1 », autrement dit, un corpus de signes constitué en système et qui intègre un certain . Néanmoins, on peut considérer ces premiers graphismes comme étant néanmoins en trac

En effet apparue ex nihilo

développée à partir du vide Or, le champ graphique de la paléoculture est extraordinairement vaste. Il englobe des signes conventionnels, des symboles analogiques, des figurations de formes réelles ou imaginaires ou encore des tracés à valeur rituelle ou rythmique pictographique puis idéographique, étant, au même titre que les symboles ou les idées, des productions noologiques, émanant de la pensée.

C Nous reviendrons sur

chapitres. Cependant, il nous faut préciser ici que ces premières formes graphiques, autour desquelle

représentation plus ou moins approximative du réel2 ». Si, à son origine, le graphisme se

est transposition symbolique et non pas calque de la réalité. Pour reprendre les termes de Leroi-Gourhan, il existe " entre le tracé dans lequel on admet de voir un bison et le bison lui-même la distance qui 3 ». Aussi, en termes chronologiques, le paléolithique supérieur est une période cruciale . La pensée symbolisante symboles matériels (dont les graphismes primitifs figurent parmi les premières

1 Glassner Jean-Jacques, op. cit., p. 280.

2 Cohen Marcel, Peignot Jérôme, , Paris, Robert Laffont, coll. Bouquins, 2005, p. 11.

3 Leroi-Gourhan, Le geste et la parole,

22

à la fin du règne des paléanthropiens que " la pensée humaine réfléchie, à même

us en plus précis, des symboles qui constituent, parallèlement au monde réel, le monde du langage par lequel est assurée la prise sur la réalité acquiert le maniement des représentations -delà du présent matériel1 ».

Ce moment décisif suppose, selon Leroi-

fonctionnels " face-lecture » et " main-graphie », dans lesquels la vision tient désormais la place prédominante, sont spécifiquement et exclusivement humains, au sens étroit du terme, . Cette nouvelle configuration des pôles opératoires, ou, de manière plus générale, la faculté isoler du monde réel des éléments pouvant être symbolisés graphiquement et projetés sur une surface de communication, vont non seulement transformer la nature des messages exprimer et transmettre, mais convertir le geste humain. Ce dernier connaît ainsi sa métamorphose fondamentale : il mais sert à élaborer des " spectacles », à mettr aucune visée pragmatique et relient les hommes au monde de -delà. À ce sujet, il est intéressant de noter que les premiers graphismes, datés de 35 000 avant notre ère, apparaissent en même temps que les objets de parure et les premiers colorants Mais les premières prémices , le terreau fondamental à son apparition, évident au point de juger son évocation caduque, est la lecture. Car les essais de mise en place décriture ont vraisemblablement reposé sur une forme plus ou moins élaborée de lecture du monde extérieur et de ses signes. Pour René Étiemble cela ne fait aucun doute su lire avant de savoir écrire2. cette capacité de lecture qui lui a servi de modèle pour mettre en forme un ensemble de signes graphiques à partir duquel,

1 Ibidem.

2 Étiemble René, op. cit.

23
Certes, la faculté de lecture des signes extérieurs n'est pas uniquement propre à , mais spèce animale de manière générale. Ainsi que le souligne Robert Bringhurst, " lire les traces et les signes du temps est une occupation fondamentale des mammifères, pratiquée avant que les primates ne commencent à marcher sur leur jambes postérieures, enco écrire1 ». Mais avoir interprété et transposé ces signes extérieurs en symboles graphiques. Or, la cristallisation des signes lus en un système capable de saisir et de fixer les subtilités de la parole sous une forme graphique reste un événement rare savoir et des progrès humains, a sans doute été davantage intelligente et complexe que la plus " micro » ou " nano » des réalisations technologiques. Si la mise en place du système écrit et ont été extrêmement longue le nombre de siècles et de générations qui

ont été nécessaires pour en saisir toute la dimension et la portée, témoignent eux-mêmes

able valeur de son invention.

1 Bringhurst Robert, La forme solide du langage, Essai sur l'écriture et le sens, Paris, Ypsilon, 2011, p. 14.

24
25

Chapitre 2

ment un des événements majeurs de Élaborée non pas en tant que simple palliatif à

ne se résume pas à ce seul acte. Écrire est davantage que transcrire la réalité du monde

envisager ce qui sera ou pourrait être. Écrire défier les limites de la condition humaine et, en un sens, la mort elle-même. circonstances singulières, en Mésopotamie, en Égypte, en Chine, en Mésoamérique, ont

époque, reflets de leurs langues et cultures.

Nul ne doute qu

Contrairement au récit biblique, Moïse ne descendit pas du mont Sinaï muni des deux Tables du Témoignage gravées de lettres divines des signes graphiques sur des humains ébahis. Pourtant, à chaque occurrence de son mythe de naissance où celle-ci est un don céleste. 26

Sumer. Dans le

r ces derniers, qui vivaient comme des bêtes, sans ordre ni discipline, avaient besoin pour bâtir des temples, construire des villes et fonder des lois. : Enmerkar. Ce souverain des matériaux po consentit, mais défia Enmerkar avec des énigmes. Celui-

moment où son envoyé, épuisé de traverser les sept chaînes de montagnes séparant les

deux cités, fut incapable de répéter le nouveau message, trop long. Enmerkar modela simples clous , en comprit le sens et accéda à la requête du souverain.

En Égypte

Thot. Maître des paroles divines et scribe des dieux, Thot fut le substitut de Rê, qui, Égypte en le nommant administrateur à sa formules de guérison, et dieu d égyptien comme étant le " scribe parfait aux mains pures », Thot est le savant absolu, celui qui préside à toute activité intellectuelle.

1 Platon, Le banquet, Phèdre, (trad.) Emilie Chambry, Paris, Garnier-Flammarion, 1964.

27

En Chine

ciel et sur la terre hommes. Disposés en octogone, les trigrammes sont composés chacun de trois traits superposés, pleins ou brisés en leur milieu, symbolisant respectivement le yang, le

devin sous le règne du troisième " grand ancêtre » et successeur de Fuxi, Qin Shi

deux pa-delà des apparences, Cang Jie aurait

imaginé les caractères chinois en observant les figures géométriques dessinées par le vol

des oiseaux ou par les traces de leurs pattes sur le soln haut firent de Cang Jie un demi-dieu.

La mythologie maya évoque toute une

prêtre et premier scribe, Itsamna est, avec Pawahtun, une des deux divinités supérieures auxquelles sont subordonnés significatifs de ces dieux-scribes est le jeune dieu du maïs2, qui porte sur le devant de sa

épi.

Selon la mythologie aztèque

1 Les trois " grands ancêtres »

2

une des raisons pour lesquelles le dieu du maïs est une divinité protectrice des scribes. On peut également

envisager un lien établi par les précolombiens entre le maïs qui garantissait leur subsistance et le papier qui

conservait leur savoir. 28
pendentifs, un pectoral appelé joyau du vent, un masque et un chapeau en forme de cône. Fils du dieu du leur enseigna les techniques, les arts et la mesure du temps par le calendrier et le mouvement des astres. des amoxoaques, des " possesseurs de livres noire et des couleurs et portaient le dieu Quetzalcoatl sur leur dos.

La mythologie grecque

Médi

Cadmos y fonda la cité de Thèbes, mais dut, pour remercier les dieux, sacrifier sa génisse. Aussi, envoya-t- appartenait à Arès, le dieu de la guerre, et la source était gardée par un dragon. Avant que Cadmos ne parvienne à le tuer, le dragon dévora ces compagnons. délimitant ainsi les frontières de la nouvelle cité. Des guerriers surgirent alors de la

Cadmos.

Attristé par

emblème sur le sable. Il attribua également à chacun de ses cinq nouveaux compagnons

Dans tous l

caractère prodigieux. Elle y apparaît, la plupart du temps, comme étant de conception que des dieux deux origines en apparence contradictoires, mais également de rentre compte de 29
les cités, ap monde et guide les hommes vers leur destinée. Sa représentation dans le mythe est (exception faite dans les civilisations scandinaves, est la divinité du combat et celle des morts) bienfaisants, généreux et civilisateurs. traduit les le départ, un système complet. 30
31

Chapitre 3

Les écrits que Jean Bottero a consacrés à la Mésopotamie peuvent laisser entendre de toute grande découverte, ne se

court, trouverait son début en ce seul endroit du monde. Sans doute, son érudition

te région du Proche Orient, dans -elles préjuger -à-vis des autres systèmes,

Cependant, Bottero lui-

hypothèse, aussi, tout au plus peut-on soutenir le postulat de la diffusion de "

institutions et des modes de pensées dont nos sociétés sont très largement héritières, il

En effet, si la mono-genèse est incontestable concernant les écritures alphabétiques, qui onquotesdbs_dbs20.pdfusesText_26

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