[PDF] Les effets des étirements lors de la pratique sportive. Synthèse de





Previous PDF Next PDF



Corrigés exercices sur la mole les masses molaires

https://flaubert-lyc.spip.ac-rouen.fr/IMG/pdf/exercices_mole-masse_molaire-concentration_molaire_1a12_.pdf



Lactu du jour

9 févr. 2012 Les sportifs cherchent à toujours améliorer leurs performances à ... Certains veulent augmenter leur capacité de résistance



Document 1 : quelques accidents musculaires. Document 2 : IRM d

Certains sportifs (particulièrement les marathoniens et les cyclistes) cherchent à augmenter leur endurance et leurs perfor-.



apport de lépidémiologie pour lanalyse des performances sportives

l'hémochromatose sur la performance sportive d'endurance en altitude. …… p. ... stratégies de manière optimale permettrait d'augmenter les réserves de ...



Dépassement et transformation de soi. Comment devenir pratiquant

7 avr. 2020 sont extrêmes par leur nature même (activité d'endurance sur des ... sportive amenant certains coureurs a développé leurs dispositions aux.



Laccès du plus grand nombre à la pratique dactivités physiques et

10 juil. 2018 d'équipements sportifs et améliorer leur utilisation ... prévoir des stratégies renforcées pour certains publics et miser sur la formation.



Mise en page 1

19 déc. 2012 cognitives un certain nombre de rapports évoquent la possible mise au point de ... sportifs pour augmenter leur endurance grâce à une meil-.



Promouvoir lactivité physique et sportive pour tous et tout au long

La mission fait des propositions en vue de renforcer le rôle des acteurs du sport scolaire (USEP UNSS



Prescription dactivité physique et sportive Les personnes âgées

18 juil. 2019 L'espérance de vie augmente et avec elle le nombre de personnes atteintes de ... d'assouplissement et d'endurance



Les effets des étirements lors de la pratique sportive. Synthèse de

Etirement passif. C'est la mise en tension lente d'un muscle dans sa course externe et sans à-coups jusqu'à une limite maximale afin de parvenir à un 



[PDF] Corrigés exercices sur la mole les masses molaires la

Certains sportifs cherchent à augmenter leur endurance et leurs performances en s'administrant de l'érythropoïétine (EPO) Calculer la masse molaire de 



calculs de base en chimie - PDF Téléchargement Gratuit - DocPlayerfr

x 10 = 536 g mol -1 2) Certains sportifs cherchent à augmenter leur endurance et leurs performances en s'administrant de l'érythropoïétine (EPO)



Corrigés exercices sur la mole les masses molaires la - Docsity

mol”* 4) Une hormone dopante Certains sportifs cherchent à augmenter leur endurance et leurs performances en s'administrant de l'érythropoïétine (EPO) Calculer 



[PDF] Exercices dapplication

7 Une hormone dopante Certains sportifs cherchent à augmenter leur endurance et leurs performances en s'administrant de l'érythropoïétine



[PDF] Evolution des performances sportives: apport de - Hal-insep

9 mai 2018 · L'objectif de cette thèse est d'étudier l'évolution des performances sportives au cours de l'ère olympique et tenter d'en interpréter les 



(PDF) Corrigés exercices sur la mole les masses molaires la

Corrigés exercices sur la mole les masses molaires la concentration molaire I- dopante Certains sportifs cherchent à augmenter leur endurance et leurs 



Exercices mole-masse molaire-concentration molaire 1a12 [499]

Certains sportifs cherchent à augmenter leur endurance et leurs performances en s'administrant de l'érythropoïétine (EPO) Calculer la masse molaire de 



[PDF] Pourquoi certains sportifs se dopent-ils - 1jour 1actu

9 fév 2012 · Les sportifs cherchent à toujours améliorer leurs performances à Certains veulent augmenter leur capacité de résistance d'endurance à



[PDF] La relation entre la motivation la passion pour un sport et létat d

Je remercie aussi tous ceux qui à un certain moment de mon parcours scolaire ont croisé mon chemin en stimulant les réflexions et en m'encourageant à 



[PDF] LA PRÉPARATION PHYSIQUE - Club des Archers Drouais

aux yeux » et qui dans le pire des cas font parfois perdre aux sportifs d'endurance fait augmenter ceux de l'adresse de la force de la vitesse etc

:
Institut Régional de Formation aux Métiers de la Rééducation et Réadaptation

Pays de la Loire

54, rue de la Baugerie - 44230 SAINT- SEBASTIEN SUR LOIRE

Les effets des étirements lors de la pratique sportive. Synthèse de littérature et approche pratique grâce à une enquête par questionnaire auprès des acteurs de ces étirements.

REGION DES PAYS DE LA LOIRE

-Kinésithérapeute

Maxime BAHUAUD

Année scolaire : 2013-2014

Remerciements

Je tiens à remercier toutes les personnes ayant contribué de près ou de loin à

Monsieur Fabrice CERCLERON pour sa disponibilité, son accompagnement et ses conseils. Madame Sylvie VOYER-MOISAN , par la rapidité de ses réponses, Toutes les personnes ayant répondu à mes questionnaires ainsi que celles qui ont participé à la relecture de ce travail.

Résumé

es étirements à travers le sport

existe des différences entre les préconisations et la pratique des sportifs sur le terrain. Pour

cela, une synthèse de littérature ainsi que deux enquêtes par questionnaire (une

Grâce à ces travaux, des différences significatives ont pu être mises en évidence quant

à la réalisation de ces étirements. Cette pratique est parfois utilisée, dans des conditions qui

pourraient mettre

bénéfices, et surtout les limites des étirements autour de la pratique sportive, soient connus de

tous les sportifs et éducateurs.

Mots-clés / Key words

- Etirement / Stretching - Sport / Sport - Synthèse de littérature / Synthesis of literature - Enquête par questionnaire / Questionnaire survey

Sommaire

I- Introduction ................................................................................................................................... 1

II- Présentation des étirements .......................................................................................................... 2

1) Définitions .................................................................................................................................. 2

2) Physiologie musculaire des étirements ...................................................................................... 3

a) Anatomie du muscle strié squelettique .................................................................................. 3

b) Propriétés du muscle strié squelettique ................................................................................. 4

c) Biomécanique des étirements ................................................................................................ 5

3) Les diffĠrents types d'Ġtirement ................................................................................................ 7

a) Techniques passives ............................................................................................................... 7

b) Techniques actives ................................................................................................................. 8

c) Techniques PNF (Proprioceptive Neuromuscular Facilitation) ou activo-passives ................. 9

1) Les effets des étirements ........................................................................................................... 9

a) Les effets intrinsèques au muscle, indirectement liés à la performance sportive ................ 10

b) Les effets extrinsèques au muscle, directement liés à la performance sportive .................. 14

2) Relation entre les effets des étirements et la mise en pratique lors des différents temps de la

pratique sportive .............................................................................................................................. 18

a) Lors de l'Ġchauffement ......................................................................................................... 18

b) Au cours de la pratique sportive ........................................................................................... 19

c) Après la pratique sportive .................................................................................................... 19

d) En dehors de la pratique sportive ......................................................................................... 20

3) Conditions de réalisation des étirements ................................................................................. 20

a) Durée des étirements et nombre de répétitions .................................................................. 20

b) A chaud ou à froid ? .............................................................................................................. 21

c) La respiration ........................................................................................................................ 21

IV- Discussion ................................................................................................................................. 21

2) Résultats ................................................................................................................................... 22

3) Interprétation ........................................................................................................................... 28

V- Conclusion .................................................................................................................................... 30

Références bibliographiques

Annexes 1 à 4

1

I- Introduction

Sportif depuis toujours, les étirements ont une place importante dans ma pratique sportive. Depuis mon entrée en formation de masso-kinésithérapie, si les différents conseils et sont prouvés ou sont simplement des idées reçues. Les mêmes questions sur les étirements reviennent de façon récurrente chez les sportifs au cours de leur pratique : " ? », " à ? »,

" quels étirements utiliser ? ». Il est important de distinguer les effets des étirements à

différents niveaux , au cours de la pratique sportive, pendant la récupération et enfin, en dehors de cette pratique sportive. Ainsi, les interrogations face à la pratique des étirements sont nombreuses, à savoir, qs utiliser et à quels moments de la pratique sportive ste des s délétères ement, au cours de la pratique et au moment de la récupération ? Au final, toutes ces interrogations convergent vers une question principale : q irements au cours de la pratique sportive ? De ce fait, des débats pour ou contre les étirements sont courants chez les sportifs et

les éducateurs. Mais parfois les questions essentielles ne sont pas traitées à savoir : Pourquoi ?

Comment ? Quand ? Pour qui ?

humain notamment à travers le sport. Les sportifs utilisent généralement les étirements dans le

améliorer leurs capacités sportives. s en milieu sportif fait partie des compétences du kinésithérapeutee " décret de compétence n°2000-577 du 27 Juin 2000, a profession de masseur-kinésithérapeute » "Art. 7 Pour la mise en des traitements mentionnés à l'article 5, le masseur-

kinésithérapeute est habilité à utiliser les techniques et à réaliser les actes suivants :

d) Étirements musculo-tendineux ;

"Art. 11 En milieu sportif, le masseur-kinésithérapeute est habilité à participer à

Insérer une séance tirements pendant une activité physique doit avoir pour objectif de parfaire du sportif. Il est nécessaire de connaître les bénéfices et soit pas délétère pour le sportif. 2 En conséquence, la pratique réelle des sportifs sur le terrain et la position des

éducateurs ortive (EPS),

enseignant aux STAPS, kinésithérapeute, etc) face aux étirements devraient être la

représentation de la littérature scientifique. Mon hypothèse face à cette représentation est que

la population sportive les vérités démontrées par des études. S

existe des différences, la pratique utilisée par les sportifs présente-t-elle des risques pour le

muscle étiré et/ou pour ? En effet, si des étirements sont amenés à diminuer à certains moments de la pratique sportive, ils doivent être connus des sportifs et des éducateurs de manière à les bannir. A travers ces questionnements, il en découle la problématique suivante: les

préconisations des études sur les étirements dans la pratique sportive validées par la littérature

scientifique, sont-elles appliquées par les sportifs et les éducateurs afin que les bénéfices et les

Cette étude se divise en trois grandes parties :

Dans un premier temps, les étirements sont évoqué dans leur généralité en citant

quelques définitions, en présentant les différents s et en faisant un rappel sur leur physiologie.

Dans un second temps, les différents effets des étirements sont présentés grâce à une

synthèse de la littérature. Ensuite, une transposition de ces effets en fonction du moment de la

pratique sportive est réalisée. Enfin, les résultats des questionnaires permettant de connaître la pratique réelle des

étirements par les sportifs et la façon dont elle est mise en place par les éducateurs, sont

présentés et analysés a

II- Présentation des étirements

1) Définitions

- Extra(1) : " Exercice d'assouplissement des muscles

et des tendons. Mise en tension du tissu, l'étirement en améliore la souplesse par augmentation

des amplitudes naturelles. L'étirement doit être progressif, la tension étant maintenue quelques

secondes puis relâchée lentement. Il participe à la prévention des accidents musculaires et

tendineux : au cours de l'échauffement, il prépare les muscles qui vont être sollicités par le

sport pratiqué et permet d'éviter l'élongation (déchirure musculaire bénigne) ; après l'effort, il

évite leur enraidissement. Un muscle froid ne doit pas être étiré. » - Par Ph. MAQUAIRE (2) : " Les étirements sont des exercices spécifiques destinés à améliorer la mobilité par un allongement progressif du muscle au maximum de son amplitude. Ils permettent de prévenir et diminuer les accidents musculaires. » - Tableau récapitulatif des étirements (3) : " du complexe myotendineux par une mise en tension due à une force extérieure au sujet. » 3

- Extrait de " sport santé et prépa physique » (4) : " Un étirement myotendineux vise à

éloigner le plus possible les insertions . » - le stretching, pratique et technique » de T.WAYMEL (5) : " Le

stretching vient du verbe anglais "to stretch» qui signifie "étirer». Le but des étirements est

a qualité de souplesse permettant de réaliser un geste ou une suite de gestes

Ces définitions pré

augmentation des amplitudes. Dles effets des étirements sont évoqués seulement dans quelques définitions. Par exemple, préparer

éviter les blessur

Chaque ouvrage présente une définition inédite. Ceci quer par les différentes modalités couplées aux diverses croyances publiques.

2) Physiologie musculaire des étirements

ts des étirements, voici un rappel anatomique de organisation du muscle strié squelettique et de (6) (7) (8) (9) a) Anatomie du muscle strié squelettique

Un muscle se compose d e

tissu conjonctif. - Les éléments musculaires : Le muscle strié squelettique est un ensemble de faisceaux (figure 1). Chaque faisceau regroupe les cellules allongées du muscle : les fibres musculaires. Une fibre contient plusieurs noyaux ainsi que des myofibrilles : support de la contraction musculaire (modélisées comme

" composantes contractiles » ou " C.C. » dans le modèle de Hill). Ces myofibrilles sont

donnant muscle. Figure 1 : Constitution du muscle strié squelettique - Le tissu conjonctif est composé de 3 éléments : ¾ les enveloppes conjonctives externes appelées les aponévroses et les fascias qui 4 ¾ les enveloppes conjonctives internes entourant les éléments musculaires contractiles ainsi que les fibres musculaires et les faisceaux de fibres. Elles sont disposées ainsi : - lant sceaux, - le périmysium recouvrant chaque faisceau de fibres musculaires, - lrant chaque fibre musculaire. Ces enveloppes sont disposées parallèlement aux fibres musculaires et sont donc

modélisées comme " composantes élastiques en parallèle » ou " C.E.P. » dans le modèle de

Hill (figure 2). (10)

Figure 2 : Le modèle de Hill

¾ Les tendons et les stries Z qui sont disposés longitudinalement par rapport aux

composantes contractiles. Ils sont modélisés comme " composantes élastiques en série » ou

" C.E.S. » dans le modèle de Hill (figure 2). présentes sur chaque extrémité du sarcomère. Il - Le réseau vasculo-nerveux Un nerf va se diviser en plusieurs branches et traverser les différents tissus de manière à ce que chaque fibre musculaire soit en contact avec une terminaison nerveuse. Ce contact, appelé également plaque motrice, va permettre . Le but

étant obtenir une activité musculaire répondant aux ordres émis par le système nerveux

central.

La vascularisation e

participer au bon fonctionnement des muscles. Les artères apportent les nutriments et s. Les veines constituant la circulation de retour permettent évacuer les déchets ulaire : le dioxyde de carbone et notamment. b) Propriétés du muscle strié squelettique Les propriétés du muscle lui permettant de remplir ses fonctions sont : ¾ Excitabilité : capacité du muscle à réagir à une stimulati réponse électrique.

¾ Contractilité : capacité du muscle à contracter ses fibres de manière à assurer une

contraction isométrique (sans mouvement), une contraction concentrique (mouvement avec rapprochement des insertions musculaires), une contraction excentrique (mouvement avec

éloignement des insertions musculaires).

¾ Elasticité

¾ Plasticité rver la modification de sa longueur

¾ Tonicité : capacité du muscle à garder un état de contraction permanent (tonus

musculaire). 5 c) Biomécanique des étirements (10) (11) (12) (7) (13) (6) (9) - Le sarcomère composant les myofibrilles est lunité basique de la contraction musculaire. Il est conéléments élastiques : myosine. ¾ La titine a pour rôle de ramener le sarcomère dans sa position initiale suite à son allongement et lignement des myofibrilles dans le muscle. Elle est sensible à segment élastique situé dans la bande I et remplit son rôle de retour à l segment inextensible situé dans la bande A (figure 3).

¾ Les myofilaments et

forment ainsi des ponts actine-myosine (figure 3). Lors de la contraction musculaire, ils dans , ils ont tendance à se détacher. Figure 3 Les grandes protéines constituant le sarcomère et 50 % de la longueur du muscle au repos.

3 secteurs de déformation musculaire en fonctio (13) :

- la phase élastique pendant laquelle la déformation subie par le muscl au relâchement (propriété élastique), - la phase plastique pendant laquelle la déformation subie par le muscle persiste en partie suite au relâchement de la tension (propriété plastique), - la phase de rupture tension. En fonction des différents objectifs et fera

généralement dans la phase élastique ou dans la phase plastique. Plus rarement dans la phase

de rupture ; de créer des microtraumatismes permettant une

reconstruction musculaire (phénomène utilisé par les sportifs dans la phase de préparation

physique de début de saison et par les bodybuilders) (14). - Le tissu conjonctif : ¾ les tendons composés de 70 % de fibres de collagène qui leur procurent une résistance importante à la traction et donc une faible allongement. Les fibres tendineuses sont est imposé, permet de mettre en évidence une courbe de la tension effectuée sur le tendon en fonction de la déformation relative (figure 4). 6 Figure 4 Tension effectuée sur le tendon en fonction de la déformation Cette courbe se décompose en 4 phases distinctes: - la phase initiale : 1 à 2 % de déformation, le tendon a encore un aspect ondulé - la phase linéaire : environ 3% de déformation, les fibres du tendon deviennent linéaires. Cela correspond aux différentes sollicitations sportives (sauts, courses..). Ces 2 premières phases font partie de la zone appelée " zone physiologique ». - la phase de rupture partielle : entre 3 et 8% de déformation. Cette phase correspond à des microtraumatismes subits par les fibres du tendon qui se reconstruisent si les sollicitations cessent. Ce cycle de microtraumatismes-reconstruction permet au tendon de se renforcer. - la phase de rupture totale du tendon : au-delà de 8% de déformation. ¾ La liaison tendon-muscle appelée également jonction myo-tendineuse, est une zone qui permet de transmettre les tensions du muscle au tendon. Cette transmission se fait selon 2 voies : - une transmission directe par la jonction tendon-muscle classique placée en série. Les fibres musculaires sont en contact avec les fibres de collagène par une surface comprenant de nombreux replis. Ceci augmente la surface et permet de dissiper les tensions considérables. - une transmission indirecte par les composantes élastiques parallèles au muscle. Cette transmission joue un rôle important lorsque certaines fibres musculaires sont inactives et

également lors des étirements passifs.

La jonction myo-tendineuse est extrêmement sollicitée lors du travail musculaire

excentrique (le tendon est étiré alors que le muscle se raccourcit) et lors des étirements

actifs (llonge alors que les myofilaments cherchent à ¾ Les fibres constituant les enveloppes conjonctives ou " composantes élastiques en

parallèle » sont plus lâches que pour le tendon, elles sont donc plus déformables. Ces fibres

expliquant leur allongement. (13) - Le sarcoplasme est un liquide visqueux très riche en eau dans lequel baignent les myofibrilles . Il procure une propriété viscoélastique aux

composantes contractiles, c-à-dire une élasticité imparfaite comparable à un amortisseur.

En effet, ouve directement

sa longueur initiale. élastique comme le muscle, le retour à sa

longueur initiale est temporo-dépendante. Ce temps est relativement court et dépend du

nombre de répétitions, du temps de maintien et du type tirements. Il peut varier de 10

secondes à 30 minutes (7) (Attention ceci est différent de la déformation plastique où la

structure reste déformée après le relâchement). (4) (13) (15) 7 tirement sollicite dans un premier temps, les structures internes au muscle (ainsi que la portion élastique de la titine). Dans un second temps, le tissu conjonctif , grâce aux enveloppes

élastiques en parallèle ainsi que par le tendon qui présente une faible proportion

(6) démontre que de tissu conjonctif modifie très peu la tension passive du muscle. Ce sont donc principalement les structures internes du muscle qui sont sollicitées . Les mécanismes nerveux sont rendus possibles grâce aux récepteurs sensoriels : - le fuseau neuromusculaire situé dans le muscle, - (ou fuseau neurotendineux), situé dans le tendon. Il existe 3 réflexes primordiaux réagissaulaire (9) : Le rôle de ce réflexe est de contrôler les changements brusques ou involontaires de la longueur du muscle. Le fuseau neuromusculaire situé dans le muscle capte les variations de sa longueur ce qui provoque le réflexe myotatique. Ce réflexe se met en action dans 2 situations : un étirement effectué à vitesse rapide (mposante phasique de ce réflexe), un étirement effectué avec une faible intensité (omposante tonique de ce réflexe). , par un schéma réflexe, Le réflexe myotatique inverse ou réflexe tendineux Le rôle de ce réflexe est de contrôler la tension musculaire.

musculaire, les organes tendineux de Golgi, situés dans le tendon, réagissent à la contraction

u tendon. Ces récepteurs envoient Ce réflexe se met en action dans 2 situations : une forte tension sur un temps court et lors une faible tension sur un temps long. (16) a) Techniques passives (figure 6) (17)

Etirement passif

ise en tensiodans sa course externe et sans à-coups, le afin de parvenir à un allongement musculaire (figure 5). Cet Le risque de cette technique est une activation du réflexe myotatique qui entraînerait de rester infra douloureux au cours de cet étirement. 8 Figure 5 Conséquence de l'étirement passif sur le modèle de Hill

Posture

Ce qui différencie les postures des étirements passifs sont

étirements posturaux.

Figure 6 Techniques d'étirement passif axé sur le membre inférieur b) Techniques actives

Etirements actifs (figure 8) (18) (19) (10) (20)

une contraction isométrique en course externe du muscle mis en tension. Il y a ainsi une contractile (figure 7). Figure 7 Conséquence de l'étirement actif sur le modèle de Hill

Etirements activo dynamiques (10) (18) (21) (22)

La réalisation est la même que pour les étirements actifs en y ajoutant une phase dynamique consiste à réaliser 2 à 3 mouvements concentriques à vitesse rapide. Figure 8 Techniques d'étirement actif et activo dynamique axé sur le membre inférieur 9

Etirements balistiques (19)

Un groupe musculaire se contracte en produisant un mouvement par " à-coups » ou en " temps de ressorts » qui va étirer la chaîne musculaire antagoniste. Cet étirement tendance à engendrer une contraction réflexe de défense du muscle étiré (réflexe myotatique), susce c) Techniques PNF (Proprioceptive Neuromuscular Facilitation) ou activo- passives Etirement " Contracter Relâcher Etirer » (15) (13) (23) (20) consiste à amener le muscle dans son étirement maximal, puis

statique contre résistance de courte durée (durée qui varie selon les auteurs : de 10 à 15

secondes (13), de 6 à 8 secondes (23), 6 secondes (15)) , pour enfin étirer passivement nhiber le réflexe myotatique et ainsi les contractions parasites grâce à la période réfractaire qui suit la contraction du muscle. (autrement nommé CRAC : Contract Relax

Antagonist Contract)

r le principe de muscle antagoniste. Cette contraction doit être maintenue 15 à 20 secondes afin de majorer te et de favoriser son relâchement avant de revenir doucement en course moyenne, puis de relâcher la contraction musculaire. Cet étirement peut être utilisé lorsque les techniques classiques passives ou activo- passives entraînent des douleurs (13).

1) Les effets des étirements

Les différents effets des étirements sont classés en deux catégories : - la première regroupe les effets qui modifient la physiologie musculaire suite à un étirement, que ce soit au niveau de sa reconstruction moléculaire, de sa vascularisation, ou encore de ses transmissions nerveuses, - la seconde catégorie regroupe les conséquences engendrent les étirements sur la performance sportive. 10 a) Les effets intrinsèques au muscle, indirectement liés à la performance sportive - Etirement et température musculaire étudiés inefficacité des étirements pour élever la température musculaire. Néanmoins, ait un abaissement de cette température. (24) (25) (21) (8) (26) (14) MASTEROVOI démontre alternance de contractions concentriques constitue ever la température musculaire. (25) Une autre étude soumet que la réalisation des étirements actifs lors d entretiendrai. (27) aucune influence sur ce paramètre. - Etirement et microtraumatismes WIEMANN et KLEE démontrent que les étirements passifs imposent autant de tensions aux muscles qu ntrique (25) (21). Il est prouvé que le travail excentrique est le travail musculaire qui provoque le plus de microtraumatismes au muscle.

L donc culaires dépendant de

, une étude montre est grande

et plus il entraîne de dommages musculaires (28). De plus, les étirements pratiqués après

ce à aggraver les microtraumatismes engendrés par (21) (29). Ces microtraumatit dus au réflexe myotatique. Des musculaires est réduit. (2) Comme décrit ci-dessus, ce réflexe intervient pour deux situations. éviter lpréférable de privilégier un étirement avec une tension court. musculaires. Réaliser des séances peut causer des

à la réparation musculaire. Cette réparation permet de régénérer les fibres musculaires et

améliorer ainsi les capacités physiques. Ceci peut être bénéfique au muscle lors de la

préparation de début de saison sportive. (14) - Etirement et le phénomène de " creeping » (à 2% de déformation) elles sont normalement orientées en oblique. 11 Grâce à cette définition, on comprend ment mais par cette réorganisation, le tendon emmagasine moins dénergie. Ce phénomène est réversible mais avec une latence importante. (25) (21) (29) - Etirement et ses effets sur la vascularisation Une vascularisation musculaire suffisante est imp. Cela a température afin de préparer le et de la maintenir tout au long de la pratique sportive. Cette vascularisation correcte est également essentielle lors de la récupération de manière à éliminer les déchets dus

La question est donc de connaître

vascularisation. ALTER, à travers son ouvrage " science of flexibility », provoque une compression des vaisseaux sanguins et donc une interru sanguine. (24) (25) (8) FREIWALD, MASTEROVOI et SCHOBER, par leurs études en arrivent à la même conclusion (21) (29). SCHOBER précise que même impact et que les c effet positif sur cette vascularisation. PHILIPS complète ces observations en prouvant que la diminution de la régénération sanguine est maintenue pendant environ 1 heure après un étirement passif. (12)

L donc

vaisseaux sanguins. Après avoir démontré surtout de façon passive, semble être délétère par rapport aux besoins nécessaires. - Effet des étirements sur la raideur et le relâchement musculaire Le relâchement musculaire dépend de 2 niveaux de fonctionnement (6) : Un aspect purement musculaire : la position de recouvrement des fil de myosine provoque ce relâchement. Il existe une tension passive persistante au niveau de ces ponts qui peut être diminuée par des contractions préalables , suite à

ces contractions, se met en place une période réfractaire pendant laquelle on étire le muscle, et

l : le réflexe myotatique a tendance à augmenter , alors que le réflexe myotatiinhibition réciproque tendent à diminuer la raideur et à favoriser le relâchement. Les différents articles étudiés sont majoritairement en adéquation pour affirmer que , diminue la raideur et est favorable au relâchement sur le court terme. (25) (6) (29) (10) (19) (30) (31) En revanche, les techniques à utiliser pour faciliter au mieux ce relâchement

musculaire sont différentes suivant les articles. Certains articles favorisent plutôt un étirement

de faible amplitude (25) (19), ne pas privilégier des étirements de type PNF s passifs de 5 répétitions, une nette diminution de la raideur est constatée mais ces paramètres 1 heure. Pour un protocole 12 de 3 semaines à raison de 3 étirements par semaine, aucune modification de la raideur ni de la viscoélasticité mais aire augmente significativement. (6)

Autant à court terme la raideur serait diminuée, mais à long terme les études se

contredisent (8). Ainsi, certains auteurs constatent une diminution de la viscoélasticité suite

sportive et donc un déséquilibre corporel (10). - Activation ou désactivation du système nerveux suite à un étirement ? d motoneurones ce qui favorise le relâchement musculaire (26) (25) (8). Ce relâchement est maximal pendant les 5 à 10 premières secondes suivant

également étirement est importante et

toneurones est réduite (6). Cette excitabilité se retrouve presque à type " contracter-relâcher motoneurones.

mais à condition que cet étirement soit passif, prolongé et répété. La durée des étirements, lors

, est nettement inférieure à celle des études réalisées. Il semblerait

donc que le sportif, en les pratiquant, ne nuise pas à ses capacités neurologiques. Néanmoins,

une vigilance, quant aux qualités proprioceptives, doit être de vigueur pour une pratique

sportive éventuelle qui ferait suite à un étirement. (21) (8) (11) (26) (16) A long terme, une étude menée par GUISSARD et DUCHATEAU a prouvé une s par semaine , les valeurs témun mois. (8) En conclusion, les étirements longs désactivent le système nerveux ce qui est incompatible avec une activité physique immédiate. - Etirement et tonus musculaire Les différentes études constatent toutes une baisse du tonus musculaire suite à un étirement (2), cette baisse étant plus marquée pour un étirement passif. (27) Elle

constatée sur le membre controlatéral non étiré (8). Cette diminution du tonus musculaire due

. (19) ent retour au calme suite à un effort physique, le fait de diminuer ce tonus musculaire semblerait justifié. 13 - Etirement et stabilité articulaire Selon certains auteurs, les étirements provoquent une amélioration de la mobilité articulaire en optimisant les glissements des plans musculaires et aponévrotiques (11). En revanche, si lest passif et excessif, il deviendrait néfaste pour cette stabilité articulaire. (20)

Dans la littérature

est donc difficile de tirer des conclusions quant à ce paramètre. - Etirement et amplitude du mouvement

Les articles sont unanimes,

of Motion) qui est la mesure de base traduite par " ». (25) (6) (20) Anatomiquement, ce une augmentation de la longueur

musculaire et plus précisément à une augmentation du nombre des sarcomères en série (3).

Ceci est expliqué par le principe de Goldspink : le nombre de sarcomères en série se modifie

(augmente ou diminue) pour permettre au muscle de développer sa force maximale dans la position où il est le plus sollici augmente la longueur des sarcomères et a tendance à augmenter leur nombre en série. Ils ne vont donc plus être dans leur condition optimale et vont développer moins de force. (6) Physiologiquement certains auteurs expliquent cplitude par le relâchement musculaire (cf. page 12), par une diminution de la viscoélasticité ainsi que par une meilleure tions autrement appelée " stretch-tolérance » (voir ci-après). Les auteurs apportent des précisions quant aux effets sur cette amplitude de mouvement sur le court et le long terme. Sur le court terme, TOFT, GUISSARD ou encore HERMAN ont démontré, que le

1 heure 30 après une

s lorsque le sujet n. (8) (29) (11) (19) (32) A long terme, les propriétés viscoélastiques sont inchangées. L justifie essentiellement à travers la " stretch-tolérance » .

condition de suivre un protocole régulier (11) (33) (14). Les auteurs préconisent 3 séances par

semaine car, selon les études, des séances supplémentaires ne présentent aucun intérêt. Le

après 4 à 6 cycles. (6) (8) (34) (26) (35) (36) (37) (38) (17) ENOKA, YUKTASIR et KAYA, affirment également que toutes les différentes s sont efficaces pour obtenir un es techniques activo passives de type PNF semblent les plus adaptées, alors que les techniques passives restent plus efficaces que les techniques actives. (6) (7) (4) (26) (19) (39) Pour tout sport, une amplitude de mouvement importante est bénéfique. Pour des sports comme la gymnastique et la danses se justifient. En effet, le gain obtenu à court de réaliser des positions extrêmes avec un moindre risque. En ce qui concerne les sports nécessitant davantage un travail en puissance ou en force, est plutôt recherché à long terme, -à-quotesdbs_dbs15.pdfusesText_21
[PDF] 4 5 mmol en mol

[PDF] entité microscopique definition

[PDF] point critique derivee

[PDF] y=ax+b trouver b

[PDF] on prépare un volume v=0.200 l d'une eau iodée

[PDF] déterminer les réels a b et c sachant que

[PDF] p(z)=z^3-3z^2+3z+7

[PDF] déterminer les réels a b et c tels que

[PDF] déterminer les réels a et b d'une fonction exponentielle

[PDF] méthode d'identification des coefficients

[PDF] quel est mon type de mémoire

[PDF] type de mémoire humaine

[PDF] test type de mémoire visuelle auditive kinesthésique

[PDF] test de mémoire gratuit

[PDF] test type de mémoire collège