[PDF] MONDIALISATION École nationale d'administration publique





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Intégration interdépendance et mondialisation - Finances et

Selon certaines définitions il faut entendre par mondia- lisation ouverture aux échanges ou libéralisation. Durant la dernière décennie



Comment lAfrique peut bénéficier de la mondialisation - Finances et

leur intégration de plus en plus poussée. Cette définition est à la fois une description — les flux internationaux d'échanges de capitaux et d'informations 



Manuel de lOCDE sur les indicateurs de la mondialisation

d'intégration économique permettant aux ressources nationales de devenir de plus que de la Définition de référence de l'OCDE des investissements directs ...



Thème 1 : les territoires dans la mondialisation Question obligatoire

Définition intégration /marginalisation. Compléter le croquis. (éventuellement faire placer sur une autre projection). Faire noter la définition sur la fiche 



Comment donner forme à la mondialisation

La mondialisation c'est l'intégration de l'activité définition



La mondialisation financière

La mondialisation financière caractérise un processus d'intégration des marchés financiers internationaux sous le double impact de la libéralisation 



Face au défi de la mondialisation: intégration régionale ou règles

J'avais aussi souligné l'utilité de l'intégration régionale comme outil complémentaire idée aussi La définition de règles communes tend à se limiter au.



WTR 2008_F.indb

Il n'existe pas de définition universellement admise de la mondialisation mais les économistes emploient généralement ce terme pour désigner l'intégration 



Libéralisation commerciale intégration économique et mondialisation

Jun 18 2015 La définition du mot « globalisation »



Acteurs flux

https://cache.media.eduscol.education.fr/file/voiepro/71/6/VoiePro_Ressources_HGEC_1_Geo_01_ActFluxReseaux_162716.pdf



MONDIALISATION École nationale d'administration publique

Pour Bhagwati (2004 p 3) la mondialisation est le reflet de l'intégration des économies nationales en une économie internationale à travers le commerce l'investissement direct étranger (IDE) les flux de capitaux les flux migratoires ainsi que les transferts technologiques



II LA MONDIALISATION ET SON IMPACT

L’instabilité des systèmes financiers mondiaux a eu des effets dévastateurs Dans toutes les parties du monde des voix s’élèvent pour demander des systèmes de protection sociale plus forts et une plus grande sécurité des revenus L’impact de la mondialisation sur la culture et l’identité 68



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d’idées L’intégration internationale implique que des pays distincts doivent adopter leurs politiques comme s’ils constituaient une seule entité La comparaison des taux d’intérêt ou des prix des actions ou des produits sur les différents marchés nationaux est souvent un moyen d’évaluer le degré d’intégration

Quelle est la différence entre la mondialisation et les territoires ?

Or en réalité, la mondialisation différencie les territoires. En effet, la mondialisation est un ensemble de processus qui renforcent l'intégration et l'interdépendance des lieux, des territoires, des économies et des sociétés humaines à l'échelle mondiale.

Qu'est-ce que la mondialisation ?

La mondialisation est un processus d’intensification et de dérégulation des échanges ainsi que d’intégration des marchés. Si elle revêt une dimension financière forte, elle ne s’y réduit pas, puisqu’elle concerne aussi la politique, la culture ou l’environnement. Sur un temps long, plusieurs phases de mondialisation peuvent être identifiées.

Comment introduire le concept de mondialisation ?

Le choix ici est d'introduire, lors d'une première séquence, le concept de mondialisation, en reprenant les études de cas obligatoires du programme (les États-Unis et les territoires africains, deux sous-thèmes du thème 3) (voir la démarche annuelle pour ce programme). l'inégale intégration des territoires dans la mondialisation.

Qu'est-ce que l'inégale intégration des territoires dans la mondialisation ?

l'inégale intégration des territoires dans la mondialisation. Les deux études de cas (Californie et Afrique de l'Est) permettent de travailler les contrastes géographiques qui découlent d'une très inégale intégration dans la mondialisation, entre un pôle majeur et une marge de la mondialisation.

  • Past day

MONDIALISATION

1

Emmanuel Nyahoho, Professeur

École nationale d'administration publique

emmanuel.nyahoho@enap.ca

Mondialisation est un mot

fréquemment utilisé de nos jours, que ce soit pour qualifier les rela-

tions denses et exigeantes entre les États ou l'énorme mouvement des capitaux et des échanges

commerciaux. Pourtant, ce phénomène d'interdépendance et d'intensité des échanges entre pays

n'est pas nouveau. Certains parlent même de 2000 ans de mondialisation en évoquant l'immense

Empire romain au cours duquel des échanges d'objets, d'idées, de coutumes, de lois, de croyances

religieuses et de monnaies se déroulaient (Revue L'Histoire, 2008, p. 28). Évidemment, Rome a grandement profité de cette mondialisation puisque comme le veut l'adage : " Tous les chemins mènent à Rome . » Cet article a pour objectif de mieux circonscrire ce phénomène afin de situer sa nouveauté. Plusieurs définitions anecdotiques de la mondialisation apparaissent ici et là. MacGillivray (2006, p.

4-7) rapporte que pour Bill Clinton, ancien président des États-Unis, ce mot signifie un

monde sans murs (world without walls); pour Tony Blair, ancien premier ministre du Royaume-Uni,

la mondialisation est un phénomène inévitable et irréversible, alors que pour d'autres observa-

teurs, elle concerne des liens commerciaux et de confiance mutuelle (ties of trade and trust). Cette

approche de définition de la mondialisation fait référence aux considérations politiques. L'approche

économique retient également l'attention. Ainsi pour l'économiste Paul Krugman, comme rapporté

par MacGillivray, " globalization is a catchall phrase for growing world trade, the growing linkages between financial markets in different countries, and the many other ways in which the world is be- coming a smaller place ». En somme, Krugman met l'accent sur l'accélération et l'ampleur des échanges mondiaux de

biens, de services et de capitaux. L'économiste Joseph Stiglitz (2003, p. 9) retient également cette

définition tout en insistant sur l'abaissement généralisé des tarifs et sur l'intégration croissante des

économies. Pour Bhagwati (2004, p. 3), la mondialisation est le reflet de l'intégration des économies

nationales en une économie internationale à travers le commerce, l'investissement direct étranger

(IDE), les flux de capitaux, les flux migratoires ainsi que les transferts technologiques. Du point de

vue des altermondialistes , dont l'International Forum on Globalization, le système mondialisé de

production et d'échange est dominé par les firmes multinationales qui ne sont pas redevables aux

1

Ce texte est une reproduction autorisée d'une partie du chapitre 2 du manuel Le Commerce International : théories,

politiques et perspectives industrielles que l'auteur a publié auprès des Presses de l'Université du Québec, Ste-Foy,

janvier 2011.

MONDIALISATION

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gouvernements nationaux démocratiquement élus. Cette perception des altermondialistes recoupe

à la fois une définition et une critique de ce phénomène. C'est d'ailleurs à dessein que l'essayiste

John Saul (2006, p. 11-26) parle de " mort de la globalisation » en faisant référence à ses écueils ou

à ses divers aspects dysfonctionnels. Le terme mondialisation semble mieux défini dans l'analyse de

Lévy (1997), dont l'angle paraît plus systémique et plus compatible avec les évidences empiriques.

En fait, Lévy explique que la mondialisation est un processus graduel qui s'est déroulé à travers

différentes phases. La définition de ce terme peut ainsi se faire en référence à trois caractéristi- ques : le comportement et l'origine des firmes; la conjoncture économique; le rôle et la place de l'État dans l'économie. Si de tout temps les pays se sont échangé des biens, il n'en demeure pas moins que la crise de

1930 et la Seconde Guerre mondiale ont considérablement freiné les échanges mondiaux. C'est ainsi

qu'à la fin des hostilités, les pays ont clairement signifié leur désir de s'ouvrir davantage en adhé-

rant au GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) mis sur pied en 1948. La période allant de

1945 jusqu'au milieu des années 1960 serait caractérisée par une internationalisation, laquelle se

définit comme le processus entourant la production et la vente à l'étranger. Le mot international

signifie, selon Le Nouveau Petit Robert : " Qui a lieu, qui se fait de nation en nation, entre plusieurs

nations... ». Ce qui retient l'attention, c'est le fait que les firmes qui délocalisent leurs installations

de production à l'étranger ou alors qui déversent leurs produits dans divers pays du monde, en

particulier l'Europe de l'Ouest et le Japon, sont presque l'exclusivité des firmes américaines (GM,

Ford, Gillette, etc.). Bien que la conjoncture économique tout au long des années 1950 ait été favo-

rable aux échanges internationaux, grâce entre autres au redémarrage de la production des biens

de consommation courante et des biens d'infrastructure, le climat politique était dominé par la

guerre froide ainsi que par un haut degré de protectionnisme che z les principaux alliés des États- Unis. Ainsi, plusieurs pays de l'Europe, du Japon et des pays en voie de développement (PVD) ont

mis en place des réglementations sévères sur les IDE dans l'optique de stimuler le développement

de leurs industries naissantes et de limiter la puissance économique américaine jugée, à tort ou à

raison, déstabilisante. Au cours de la période comprise entre 1965 et 1980 se développe une forme de mondialisation

pouvant être définie comme l'émergence des marchés mondiaux pour des produits de consomma-

tion uniformisés et la croissance des entreprises d'envergure internationale. Au Canada, les firmes

multinationales (GM, GE, Ford, Bank of America, Bechtel, Toyota, Honda, Siemens, BASF, Electrolux,

etc.) proviennent non seulement des États-Unis, de l'Europe de l'Ouest et du Japon, mais également

de nouveaux pays industrialisés comme la Corée du Sud (Hyundai, Daewoo), l'Australie (BHP) et le

Mexique (CEMEX). Cette conjoncture économique reste positive et est particulièrement marquée

par une hausse appréciable des flux de capitaux tirée par l'euromarché et une réduction importante

des tarifs douaniers. Arrive cependant la chute du Bretton Woods dès 1971, avec l'abandon du sys-

tème de parité fixe au profit des taux flexibles (officialisé un peu plus tard par l'accord de la Jamaïque

en 1976). L'avènement des taux flexibles ramène la hantise du sentiment protectionniste qui a pré-

valu dans les années 1930 alors que les pays s'adonnaient à des matchs de manipulation de la va-

MONDIALISATION

LE DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE DE L'ADMINISTRATION PUBLIQUE 3

leur de leur devise à des fins de compétitivité internationale. Par ailleurs, les États-Unis, de plus en

plus contraints au problème du double déficit (commercial et budgétaire), sont plus réticents à

jouer un rôle de locomotive dans la promotion du libre-échange. De leur côté, les pays de l'Europe

de l'Ouest, de l'Afrique et de l'Amérique latine voient leur avenir commercial dans le développe-

ment des blocs régionaux. Dans divers pays, particulièrement dans les PVD, les relations entre l'État

et les firmes multinationales sont tendues au point où l'IDE est fortement réglementé et contrôlé.

De 1980 à aujourd'hui, ce phénomène de mondialisation s'est nettement amplifié. D'abord, les

pays d'origine des firmes multinationales sont plus diversifiés : États-Unis, Europe, Japon, nouveaux

pays industrialisés, PVD. Même de petites et moyennes entreprises (PME) y voient une occasion de

dépasser le marché intérieur. Il est également utile de souligner la percée de l'internationalisation

des services qui a connu une croissance vigoureuse tout au long des années 1980 et 1990. Quant à

la conjoncture économique mondiale, elle a été d'abord soumise aux chocs pétroliers, pour ensuite

être dominée

, d'une part, par l'endettement massif des PVD et, d'autre part, par une croissance non

inflationniste dans les pays industrialisés, et ce, jusqu'à la crise des prêts à haut risque dès la fin de

l'année 2008. La mise en oeuvre du " consensus de Washington », prônant des programmes d'ajus-

tement structurel, appelle les PVD lourdement endettés à desserrer leurs contraintes sur l'IDE et à

s'ouvrir davantage. Dans les pays industrialisés, le mot d'ordre est alliance stratégique, d'une part,

entre les firmes multinationales et, d'autre part, entre les gouvernements et les firmes nationales ou

étrangères.

En conclus

ion, la mondialisation est reflétée par la croissance vigoureuse et persistante des

échanges de marchandises et de services, le déplacement des installations de production d'un pays

à un autre par les firmes d'origines diverses et le transfert massif de capitaux propulsé d'un endroit

à un autre

par une déréglementation de l'IDE. Parmi les facteurs positifs émergeant de ce phéno- mène se trouvent la diminution des sentiments protectionnistes, ce qui laisse place à une plus grande ouverture sur le monde, la convergence des goûts des consommateurs qui favorise l'exploi-

tation d'économie d'échelle et, finalement, la croissance des économies de l'Asie et des pays du Pa-

cifique (Wachter et Foxen, 1989, p. 4). Du côté des forces menaçantes, il y a lieu de mentionner

l'accroissement de la compétitivité, les fluctuations instables des taux de change, l'accélération du

rythme de l'évolution technologique et la possible éphémérité de la rente technologique.

Enfin, le mot mondialisation signifiant : " Qui intéresse toute la terre » selon Le Nouveau Petit

Robert a un sens plus profond que le terme internationalisation. Le mot anglais globalization, pour

mondialisation, évoque assez bien son intensité puisque le vocable global réfère à l'étendue, alors

que les mots qui contiennent " ize » évoquent le qui et le pourquoi (MacGillivray, 2006, p. 7).

Bibliographie

Bhagwati, J. (2004).

In Defense of Globalization, New York, Oxford University Press.

Le Nouveau Petit Robert (2001). Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française, Paris,

Dictionnaire Le Robert.

Lévy, B. (1997). " Multilatéralisme et régionalisme : indépendance stratégique des États et des firmes », Do-

cument de travail 97-09, Ottawa, Université d'Ottawa. Revue L'Histoire (2008). " 2000 ans de mondialisation », Les Collections de l'Histoire, n o 38.

MacGillivray, A. (2006).

A Brief History of Globalization, New York, Carroll & Publishers.

MONDIALISATION

4 www.dictionnaire.enap.ca

Saul, J. (2006).

Mort de la globalisation, Paris, Payot.

Stiglitz, J. (2003).

Globalization and it's Discontents, New York, W.W. Norton & Company.

Wachter, T. et R. Foxen (1989).

Going Global, Business Intelligence Program, Rapport, n o 782.

REPRODUCTION La reproduction totale ou partielle des définitions du Dictionnaire encyclopédique de l'administration

publique est autorisée, à condition d'en indiquer la source. P

OUR CITER Nyahoho, E. (2012). " Mondialisation », dans L. Côté et J.-F. Savard (dir.), Le Dictionnaire

encyclopédique de l'administration publique , (en ligne), www.dictionnaire.enap.ca I NFORMATION Pour information veuillez consulter www.dictionnaire.enap.ca D ÉPÔT LÉGAL Bibliothèque et Archives Canada, 2012 | ISBN 978-2-923008-70-7 (En ligne)quotesdbs_dbs4.pdfusesText_7
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