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  • Comment se reprendre en main psychologiquement ?

    Pour avoir une idée de ce que vous voulez faire, vous devez d'abord avoir un point de référence, quelque part où commencer. Ce point de référence est basé sur vos expériences passées. Donc si vous n'avez pas accumulé assez d'expériences, alors vous n'obtiendrez pas le résultat que vous escomptiez.
Autour dOradour-sur-Glane

Autour d·Oradour-sur-Glane

Consigne : A partir de la visite d·2UMGRXU LPMJLQH] OH UpŃLP G·un survivant, avant, pendant et après le drame.

Récit 1 :

9 juin 1944

$XÓRXUG·OXL HVP XQ ÓRXU PRXP j IMLP NMQMO XQ ÓRXU ŃRPPH OHV MXPUHV un jour comme je les vis depuis 25 ans. Mon mari, Henri, part très tôt le matin, il travaille à Limoges ŃH Q·HVP SMV PUqV ORLQ PMLV OHV trains ne sont pas très rapides dans notre région. Je dois donc P·RŃŃXSHU VHXOH GH PRQ ILOV -HMQ TXL M NLHQP{P 18 PRLVB HO VMLP PMUŃOHU GHSXLV SHXB GRQŃ ÓH SHX[ O·HPPHQHU GMQV QRPUH YLOOMJH Oradour, sans avoir à le poUPHUB +HQUL Q·HVP ÓMPMLV ŃOH] QRXV OM journée, mais cela ne me dérange plus car il a dû passer deux ans en Allemagne, à travailler à cause du Service du Travail Obligatoire. Je me sens chanceuse, maintenant, de pouvoir quand même le voir durant mes soirées ŃH TXL Q·pPMLP SMV SRVVLNOH MYMQPB Ce matin, je suis allée au village avec mon fils, nous avons acheté de la nourriture pour le déjeuner mais également pour le dîner, Henri aime beaucoup manger de bons repas en rentrant du travail. Ensuite, nous sommes MOOpV SULHU j O·pJOLVH Ń·HVP LPSRUPMQP SRXU PRL surtout en temps de guerre comme en ce moment. Dans le village, PRXP HVP ŃMOPH LO Q·\ M SMV pQRUPpPHQP G·OMNLPMQPV PRXP OH PRQGH VH ŃRQQMvP HP V·HQPHQG NLHQ Ń·HVP MJUpMNOH GH VMYRLU TXH SHUVRQQH ne peut VH IMLUH GH PMO LŃLB -·ML GpÓHXQp MYHŃ -HMQ ; puis, pendant TX·LO IMLVMLP OM VLHVPH ÓH PH VXLV RŃŃXSpH GH QRPUH PMLVRQ SRXU TXH tout soit propre lorsque Henri sera de retour. Cet après-midi, Jean est chez sa grand-mère, et moi je suis retournée au village pour voir mes amies, Charlotte et Michelle, nous nous voyons régulièrement et nous aimons beaucoup passer du temps ensemble. Cela me fait du bien de penser à autre chose TX·j PM PMLVRQ PRQ ILOV PRQ PMUL RX PrPH MX GpNMUTXHPHQP des Alliés en Normandie (+HQUL P·M H[SOLTXp TX·LOV YHQMLHQP OLNpUHU OM )UMQŃH GHV 1M]LV PMLV LO QH YHXP SMV P·HQ GLUH SOXV malheureusement). Je rentre chez nous aux alentours de huit heures du soir et Henri est rentré avant moi, cela me fait plaisir de OH YRLU V·RŃŃXSHU GH QRPUH enfant. Nous dînons (poulet et haricots verts, Henri en raffole), nous couchons Jean et nous nous racontons notre journée, lui parle de son travail et moi, de mon après-midi avec mes amies.

11 juin 1944

$XÓRXUG·OXL HVP O·XQ GHV SLUHV ÓRXUV GH PM YLH MSUqV ŃHOXL G·OLHUB -H VXLV MŃPXHOOHPHQP ŃOH] OM PqUH G·+HQUL GMQV XQ YLOOMJH SURŃOH G·2UMGRXUB -H QH VXLV SOXV ŃOH] PRLB HI6 RQP PRXP NU€OpBBB HI6 RQP massacré tout le monde... Les Allemands, les nazis, les SS ont TOUT UMYMJpB 1RPUH YLOOMJH Q·HQ HVP SOXV XQB Ils ont osé venir et massacré PRXPHV OHV SHUVRQQHV TX·LOV ŃURLVMLHQP PRXPHV ŃHOOHV TXL pPMLHQP GMQV le village. +LHU MX[ MOHQPRXUV GH PURLV OHXUHV GH O·MSUqV-midi, les SS ont fait irruption dans les rues du village, ils ont fait sortir tout le monde et nous ont rassemblés sur la place principale. Ils hurlaient des RUGUHV HQ $OOHPMQG Ó·MYMLV OM © chance » de comprendre quelques PRPV G·MOOHPMQG HP GRQŃ Ó·ML SX PUMGXLUH SRXU OHV SHUVRQQHV autour de moi. Personne ne comprenait ce qui se passait ; nous pensions à un appel pour savoir combien nous étions, mais nous avons vite compris que non. Ils ont demandé au maire de faire une VpOHŃPLRQ GH SHUVRQQHV TX·LOV MOOMLHQP PMVVMŃUHUB 1RPUH ŃRXUMJHX[ PMLUH V·HVP VMŃULILp MLQVL TXH VM IMPLOOH PMLV ŃH Q·pPMLP SMV assez SRXU HX[B +HQUL Q·pPMLP SMV Oj HP ÓH VXSSRVH TX·LO QH VMYMLP ŃH TXL VH passait LO QH SRXYMLP SMV PH UMVVXUHU QL P·MLGHU j MOOHU PLHX[B -·pPMLV SpPULILpHB -·MYMLV PRQ ILOV GMQV OHV NUMV PMLV ÓH QH VMYMLV SMV quoi en faire. Le garder avec moi, le cacher " ÓH O·ML JMUGp ŃMU Ó·MYMLV NHVRLQ GH VM SUpVHQŃHB FOMUORPPH P·M ŃULp GHVVXV : " Marie, dépêche-toi, on doit les suivre, ils te tueront ici, sinon !». Je les ai VXLYLV RQ PMUŃOMLP HQ GLUHŃPLRQ GH O·pJOLVHB 1RXV Q·pPLRQV TXH GHV femmes et des enfants. Les hommes, eux, avaient été répartis en plusieurs groupes et avaient été emmenés autre part, nous ne VMYLRQV SMV RZB HOV QRXV RQP HQIHUPpV GMQV O·pJOLVH ŃHPPH pJOLVH TXH je pensais être un endroit de paix, que je connaissais depuis ma naissance, cellH RZ Ó·MYMLV pPp NMSPLVpHB 1RXV MYRQV ŃRPPHQŃp j sentir cette chaleur, une chaleur atroce, et cette odeur âcre de fumée, je me la rappellerai toute ma vie. Puis, nous avons entendu un bruit sourd, le bruit de la cloche qui tombait, le bruit qui nous faisaiP SHQVHU TXH QRXV Q·MYLRQV MXŃXQH ŃOMQŃHB 7RXP OH PRQGH VH NRXVŃXOMLP RQ P·M MUUMŃOp PRQ ILOV GHV NUMV ŃH IXP OM GHUQLqUH IRLV TXH Ó·ML SX OH PRXŃOHUB -·MYMLV SHUGX PRXPH QRPLRQ GX PHPSV ÓH PH repérais grâce à la nuit qui tombait, il devait être dix-neuf heures. -·ML UHSpUp OHV YLPUMX[B -·ML UpXVVL j JULPSHU MX PXU j NULVHU OH YHUUHB -H VXLV PRPNpH PMLV Ó·pPMLV OLNUHB -·ML SOHXUp SOHXUp PRXPH OM QXLPB -H P·MUUrPMLV HP IMLVMLV VHPNOMQP G·rPUH PRUPH TXMQG OHV 66 SMVVMLHQP puis je reprenais ma route, quMQG LOV V·pORLJQMLHQPB 7RXP OH YLOOMJH

était en feu.

FH PMPLQ ÓH VXLV MOOpH j SLHGV ŃOH] IXŃLHQQH OM PqUH G·+HQUL RZ Ó·ML UHPURXYp PRQ PMULB F·HVP j ŃH PRPHQP-Oj TXH Ó·ML UpMOLVpBBB -·ML SHUGX PRQ ILOV Ó·ML SHUGX PHV MPLHV Ó·ML SHUGX PHV SMUHQPV Ó·ai perdu mon village.

11 juillet 1944

$XÓRXUG·OXL ŃHOM IMLP XQ PRLV TXH OH PMVVMŃUH V·HVP SMVVpB IM douleur est toujours là. Je suis toujours chez ma belle-mère. Nous YLYRQV ŃOH] HOOH MYHŃ +HQULB HO PUMYMLOOH HP ÓH P·RŃŃXSH GH OM PMLVRQ avec Lucienne. Je Q·MUULYH SOXV j VRXULUH HQŃRUH PRLQV j ULUHB IM SHLQH HVP PURS SURIRQGHB -·ML SHUGX PRQ ILOV Ó·ML PRXP SHUGX ! Ma vie ne sera plus jamais la-PrPHB -H Q·ML SOXV ULHQ GH OXL QL PrPH XQH SORPRB -·ML MXVVL SHUGX PHV MPLHV PM IMPLOOHB -·ML PRXP SHUGX LO Qe PH UHVPH SOXV TX·XQ PMUL HP XQH NHOOH-mère. Je suis sortie de ma chambre, de mon lit, il y a seulement une semaine. Je pleure NHMXŃRXS PRLQV ŃMU ŃHOM Q·MUUMQJHUM ULHQ ŃHOM QH OHV IHUM SMV UHYHQLUB (Q UHYMQŃOH ÓH QH SMUOH SMV NHMXŃRXS ÓH Q·\ MUULYH SMV.

0MOJUp OH IMLP TX·+HQUL PUMYMLOOH LO M pPp G·XQH JUMQGH MLGHB HO M

également été dévasté par cette nouvelle. Nous nous sommes beaucoup réconfortés, même si cette douleur sera gravée en moi à jamais.

1RXV GHYRQV \ UHPRXUQHU MXÓRXUG·OXLB $OOHU YRLU O·pPMP du village.

$OOHU YRLU ŃH TX·LO HQ UHVPHB -H VXLV PHUULILpH j O·LGpH G·\ MOOHUB (VP-ce que je vais réussir à y aller ? Je ne sais pas. Mais je sais que je dois le faire. Pour mon fils. Maintenant, je dois sortir de chez moi, je dois vivre. Je dois vivre pRXU OXL SRXU TX·LO VRLP ILHU GH PRLB -H GRLV VRUPLU UHSUHQGUH PM YLH HQ PMLQB HO IMXP TXH ÓH OH UHQGH ILHUB HO Q·MXUM SMV eu le temps de vivre sa vie, alors je dois le faire pour lui.

1RXV YHQRQV GH UHQPUHU GX YLOOMJHB HO Q·HQ UHVPH SOXV ULHQB 6HXOHPHQP

des ruines. Ils ont fait le compte des victimes. Plus de six ŃHQPVB -·\ ML YX OH QRP GH -HMQ FOMUORPPH 0LŃOHOOH HP GH PHV SMUHQPVB -·ML HVVM\p GH PH UHPHQLU GH SOHXUHU PMLV HQ YMLQBBB IXŃLHQQH P·M PHQXH par les épaules HOOH MXVVL P·M NHMXŃRXS MLGpH HP G·MLOOHXUV Ń·HVP HOOH TXL P·M IMLP ŃRPSUHQGUH TXH ÓH GHYMLV YLYUH SRXU -HMQB (OOH P·M IMLP ŃRPSUHQGUH TX·LO PH UHVPMLP PRQ PMUL HP TXH ÓH Q·MYMLV SMV PRXP SHUGX TXH ÓH SRXUUML P·HQ VRUPLUB -·ML SOHXUp SHQGMQP XQ PRLV PMLQPHQMQP LO IMXP TXH P·HQ VRUPH et que je reprenne ma vie en main. $ORUV ÓH O·ML MLGpH j SUpSMUHU OH GvQHU QRXV MYRQV SUpSMUp GX SRXOHP et des haricots verts pour Henri. Nous avons beaucoup discuté à PMNOH Ń·pPMLP OH PHLOOHXU UHSMV TXH Ó·ML SMVVp GHSXLV OH 11 ÓXLQB -·ML réussi à parlHU VMQV \ SHQVHUB -·ML PrPH UpXVVL j VRXULUH ŃHOM P·M IMLP GX NLHQB 0MLQPHQMQP LO HVP PHPSV GH P·HQ VRUPLU HP GH recommencer à vivre.

Ilona MONTURON,

3ème 2

Récit 2 :

Vendredi 9 juin 1944

$XÓRXUG›OXL ÓH VXLV U˔YHLOO˔H PU˙V P˭P SMU PRQ PMUL +XNHUP PRXUQMQP et virant dans le lit. Il est très anxieux des événements de ces derniers jours. En effet, nous avons appris que la Gestapo avait arrêté des villageois dans une commune voisine il y a une dizaine de jours. Une heure après, je réveille les enfants, Marie, Yvan et André. Ce dernier, du haut de ses trois ans et demi, VH O˙YH VMQV VRXŃL HP V›OMNLOOe prestement, tandis que Yvan, son frère aîné, a bien du mal à sortir de VRQ OLP ŃH PMPLQB HO P›MUULYH VRXYHQP GH UHPRQPHU GMQV OHXU ŃOMPNUH SRXU OXL UMSSHOHU O›OHXUHB +MNLPXHOOHPHQP 0MULH M PRXÓRXUV OH VRXULUH G˙V TX›HOOH RXYUH XQ •LO PMLV MXÓRXUG›OXL ŃH Q›HVP SMV OH ŃMVB (OOH GRLP V˼UHPHQP VHQPLU ŃH P˔OMQJH G›LQTXL˔PXGH HP G›H[ŃLPMPLRQ ŃOH] VRQ S˙UH et elle se doute que quelque chose se prépare. A sept heures et demi, tout le monde est prêt.

6XU OH ŃOHPLQ GH O›˔ŃROH ˋ PM JUMQGH VXUSULVH QRXV MYRQV encore

ŃURLV˔ XQH PURXSH G›$OOHPMQGVB FHX[-ŃL Q›RQP ÓMPMLV ˔P˔ PU˙V SU˔VHQPV dans le village, mis à part ces derniers jours. Ils nous dévisagent, de OMXP HQ NMV GH OHXU UHJMUG G›XQ NOHX JOMŃLMOB $UULY˔V ˋ O›˔ŃROH 0MULH HP KYMQ P›HPNUMVVHQP HP V›˔ORLJQHQt. Nous poursuivons notre chemin MYHŃ $QGU˔ ÓXVTX›ˋ VRQ ˔ŃROHB FRPPH ˋ VRQ OMNLPXGH LO PH ŃˉOLQH HP

ILOH ÓRXHU MYHŃ VHV ŃRSMLQVB F›HVP MORUV TXH ӛML ŃURLV˔ OM P˙UH G›XQ

ŃMPMUMGH G›$QGU˔ TXL P›M MSSULV TXH GHV UXPHXUV ŃLUŃXOHQP VXU XQ certain débarquement des Américains en Normandie, il y a environ trois jours. Elle a ajouté que, selon certaines personnes, les Allemands vont certainement remonter vers le Nord pour repousser les Alliés. GH UHPRXU ˋ OM PMLVRQ ÓH P›MPPMTXH MX P˔QMJH ; cela me prend deux bonnes heures. Bien que la maison ne soit pas immense, les piles de linge et la poussière exigent beaucoup de mon temps. Ensuite, je P›MŃŃRUGH XQH SMXVH G›XQH GHPL-OHXUH MXPRXU G›XQ OLYUH HP G›XQ ŃMI˔B Le ciel est nuageux, le soleil se cache derrière de nombreux nuages, OHV RLVHMX[ QH ŃOMQPHQP SOXV OHV MUNUHV V›MJLPHQP HP OH ÓMUGLQ Q›HVP SMV très fleuri, comparé aux printemps passés. Ces moments si rares de ŃMOPH HP GH GRXŃHXU P›MSMLVHQP HP PH UHSRVHQP NHMXŃRXS HQ PHPSV QRUPMO PMLV HQ ŃH PRPHQP ŃH Q›HVP SOXs le cas. Je suis très préoccupée, LQTXL˙PH PMLV ӛML O›HVSRLU TX›RQ QRXV OLN˙UHB (Q HIIHP GHSXLV SOXVLHXUV jours, les nazis traquent chacun de nos faits et gestes, ils nous surveillent bien plus que de coutume. De plus, ils semblent stressés, énervés à ŃURLUH TXH TXHOTXH ŃORVH VH SU˔SMUH HP TX›LOV Q›RQP SMV OH GURLP GH VH UMPHUB 3XLV HVP YHQXH O›OHXUH GH SU˔SMUHU ˋ PMQJHUB FH PLGL XQH VRXSH GH SMPMPHV QRXV M PLV GX NMXPH MX ѕXU ŃMU ŃHV GHUQLHUV temps, il est difficile de trouver de la nourriture. A midi pile, le couvert était mis et Hubert et les enfants sont rentrés de leur matinée G›˔ŃROH HP GH PUMYMLOB IH YRLOˋ PRXP VMOH ŃRPPH ŃOMTXH PLGL HP ŃOMTXH soir, passer des heures sans fin à réparer des voitures pour nous nourrir doit être éprouvant... A treize heures, les voilà déjà repartis et me voilà GH QRXYHMX VHXOHB+HXUHXVHPHQP TXH 0MGMPH 5$9(I OM YRLVLQH G›HQ IMŃH GRLP SMVVHU SRXU IMLUH GH OM ŃRXPXUH MYHŃ PRLB F›HVP O›XQH GH PHV passions favorites avec la lecture, à vrai dire cela me change les idées. Lorsque ma grand-mère me gardait autrefois, elle passait ses après- midis à recoudre les nombreux pantalons que mon grand-père usait au jardin ou dans le garage en bricolant, il adorait ça, tout comme PRL O›MLGHUB 0M JUMQG-P˙UH P›M GRQŃ MSSULV ˋ ŃRXGUH HP P›M HQVHLJQ˔ tout son savoir-IMLUH TXMQG ӛML HX GRX]H MQVB 0MGMPH 5MYHO HP PRL SMVVRQV O›MSU˙V-PLGL ˋ ŃRXGUH HP ˋ GLVŃXPHU MXPRXU G›XQ PO˔ HP GH SHPLPV JˉPHMX[ TX›HOOH ŃRQIHŃPLRQQHB $ YUML GLUH ÓH QH VXLV SMV XQH NRQQH ŃXLVLQL˙UH MX ŃRQPUMLUH G›HOOHB Cet après-midi, notre principal sujet GH GLVŃXVVLRQ M ˔P˔ OM SU˔VHQŃH GH OM PURXSH G›$OOHPMQGV NLHQ V˼UB $ TXMPUH OHXUHV HP GHPL ÓH SMUV ŃOHUŃOHU OHV HQIMQPV ˋ O›˔ŃROHB (Q UHQPUMQP LOV SUHQQHQP XQ O˔JHU JR˼PHUB (QVXLPH RQ V›MPPMTXH ˋ OM PˉŃOH la plus éprouvante : LES DEVOIRS ! Pour Marie et Yvan, les devoirs sont compliqués. En effet, Yvan traine et met du temps à se mettre en place, tandis que Marie a des difficultés. Pour André, bien que la maîtresse ne lui donne pas de devoirs, nous lui en donnons avec son S˙UH ŃMU VLQRQ LO SMVVH VRQ PHPSV ˋ VH PRTXHU GH VM V•XU HP GH VRQ IU˙UHB 8QH IRLV ILQL ћHVP PRXP OH PRQGH GHORUVB IHV HQIMQPV MGRUHQP ÓRXHU GMQV OH ÓMUGLQ QRXUULU OHV SRXOHV VH URXOHU GMQV O›OHUNH IMLUH GH OM VRXSH MYHŃ PRXP ŃH TX›LOV PURXYHQP GMQV OM ŃRXUB IHV YRLU V›MPXVHU MLQVL ŃHOM PH IMLP PHOOHPHQP GH NLHQ HP PH GRQQH HQŃRUH SOXV G›HVSRLU HQ O›MYHQLU A FH IXP XQ ŃRXUP PRPHQP GH U˔SLP TXL P›M SHUPLV G›RXNOLHU les circonstances. Après la toilette, nous avons mangé un bon bouillon et les enfants sont partis au lit. Après les avoir bordés, je range la cuisine, je débarrasse la table et lave la vaisselle. Je monte rejoindre mon mari. Avant de GRUPLU LO P›MSSUHQG TX›XQ GH VHV ŃROO˙JXHV MXUMLP HQPHQGX GLUH TXH les maquis de la compagnie Francs-tireurs et partisans installés dans les bois des communes voisines à Le Four (à Cieux, au nord) à environ huit kilomètres d' Oradour ont mis le feu à un pont où des officiers MOOHPMQGV VH PURXYMLHQPB F›HVP MORUV TXH ÓH G˔ŃLGH GH OXL IMLUH SMUP GH ce quH PRL ӛML MSSULV ӛML NLHQ MSHU˒X GHV VROGMPV MOOHPMQGV TXL préparaient leurs affaires et qui les rangeaient dans leur paquetage. HOV MYMLHQP O›MLU NLHQ SUHVV˔VB +XNHUP PH UMVVXUH HQ PH GLVMQP TX›LOV allaient sans doute nous laisser tranquilles à présent, tant ils ont hâte GH SMUPLUB I›HVSRLU PH JMJQH ˋ QRXYHMXB (P VL OHV QM]LV MOOMLHQP HQILQ QRXV UHQGUH QRPUH OLNHUP˔ MSU˙V ŃLQT MQV G›RŃŃXSMPLRQBBB 1˔MQPRLQV allemand dire à ses troupes : " A 7XOOH MXÓRXUG›OXL GHV VROGMPV GH notre nation ont été tués, il va falloir prendre notre revanche et montrer aux Français qui domine », mais Hubert est déjà endormi.

0RL ÓH PHPV GX PHPSV ˋ PURXYHU OH VRPPHLO MQ[LHXVH ˋ O›LG˔H GHV

Dimanche 11 juin 1944

En général, le samedi, de nombreux habitants de Limoges viennent faire leurs provisions, en empruntant le tramway de Limoges dont le

PUMÓHP GXUH XQ SHX SOXV G

XQH OHXUH PMLV OLHU SHUVRQQH Q›HVP YHQXBBB

F›HVP MORUV TXH YHUV TXMPRU]H OHXUHV les soldats allemands ont fait LUUXSPLRQ GMQV PM GHPHXUHB HOV QRXV RQP GRQQ˔ O›RUGUH ˋ PM IMPLOOH et à moi de nous rendre au Champ de Foire. A cet endroit, se trouvait G˔Óˋ GH QRPNUHX[ OMNLPMQPV G› 2UMGRXUB HOV MYMLHQP PRXV OH YLVMJH fermé, pétrifié. Des hRPPHV GHV IHPPHV ŃRQPLQXMLHQP G›MUULYHU GH PRXV

OHV Ń˭P˔V P˖PH OHV HQIMQPV MYMLHQP ˔P˔ H[PUMLPV GH O›˔ŃROHB 4XHOTXHV

instants après, la Waffen SS au grand complet nous a divisés en deux groupes G›XQ Ń˭P˔ OHV IHPPHV HP OHV HQIMQPV HP GH O›MXPUH OHV Oommes.

0M ILOOH HP PRL MYRQV ˔P˔ ŃRQGXLPHV SMU GHV VROGMPV MUP˔V ÓXVTX›ˋ O›˔JOLVH

du village tandis que mes deux fils et mon mari, eux, ont été emmenés vers une grange. Les femmes du village, les mamans avec leurs bébés, les enfants des écoles sont tous enPU˔V GMQV O›˔JOLVH PRXV PHUULIL˔VB 7RXPHV OHV P˙UHV SRXVVMLHQP GHV ŃULV GH PHUUHXUB -›˔PMLV PRL-même effrayée, mais je tentais de ne pas le montrer pour rassurer ma fille. Elle me PHQMLP IRUP OM PMLQ HP V›MJULSSMLP ˋ PRLB 1RXV GHYLRQV ˖PUH XQH ŃHQPMLQH entassés dans le lieu saint du village, à attendre notre sort. Les secondes SMUMLVVMLHQP GHV OHXUHV HP OHV PLQXPHV GHV ÓRXUVB I›MQJRLVVH ˔PMLP pressante, ma fille se blottissait de plus en plus contre moi, à mesure que les minutes passaient. Vers seize heures enfin, de jeunes soldats RQP IMLP OHXU HQPU˔H HP RQP G˔SRV˔ SU˙V GX ŃO•XU XQH VRUPH GH ŃMLVVH YROXPLQHXVH GH OMTXHOOH G˔SMVVMLHQP GHV ŃRUGRQV TX›LOV RQP HQIOMPP˔V TXHOTXHV PLQXPHV SOXV PMUGB IH IHX V›HVP U˔SMQGX GMQV PRXPH O›˔JOLVHB Une explosion soudaine a eu lieu et a laissé place à une épaisse fumée noire et suffocante. Chacun gémissait de frayeur, à moitié asphyxié, et LUUHVSLUMNOHB 4XHOTX›XQ M HQIRQŃ˔ OM SRUPH GH OM VMŃULVPLH R˾ ÓH PH suis glissée, suivie de ma fille. Epuisées, nous nous sommes assises sur une PMUŃOH GH O›HVŃMOLHU PMLV OHV 66 ˋ O›MII˼P RQP G˔ŃRXYHUP QRPUH UHIXJH HP ont tiré sur toutes les personnes qui se trouvaient là, dont ma fille qui fut abattue sous mes yeux. Par PLUMŃOH ÓH Q›ML SMV ˔P˔ PRXŃO˔H QL NOHVV˔HB -›ML MORUV G˔ŃLG˔ GH IHUPHU OHV \HX[ HP GH VLPXOHU OM PRUP TXMQG OHV 66 RQP IMLP OH PRXU GH OM SL˙ŃHB -XVPH ˋ Ń˭P˔ GMQV O›˔JOLVH PRXP SU˙V ӛHQPHQGMLV OHV UMIMOHV GHV ŃRXSV GH IHX BBB F›HVP MORUV TX›XQ QXMJH GH IXP˔H P›M HQYHORSS˔H PH SHUPHPPMQP HQILQ GH SUHQGUH OM IXLPH HP de me dissimuler derrière le maître-MXPHO TXH ӛMYMLV UHS˔U˔ GHSXLV OM

SL˙ŃH R˾ ÓH PH PURXYMLVB G˙V TX›XQH RŃŃMVLRQ V›HVP SU˔VHQP˔H ÓH PH VXLV

dirigée vers le grand vitrail par lequel je PH VXLV OLVV˔H ˋ O›MLGH G›XQ HVŃMNHMX HP GH PRXPH OM IRUŃH TXH ӛML SX SXLVHU HQ PRLB (P Oˋ LO P›M fallu encore affronter un saut de plus de trois mètres pour me retrouver ORUV GH O›˔JOLVHB 4XMQG ӛML UHSULV PHV HVSULPV ÓH PH VXLV UHQGX ŃRPSPH TX›XQH IHPPH MŃŃRPSMJQ˔H GH VRQ N˔N˔ P›MYMLP VXLYLH ÓH O›ML MORUV aidée à descendre. Malheureusement, son enfant effrayé ne cessait pas GH ŃULHU ŃH TXL M MOHUP˔ OHV 66B FHV GHUQLHUV Q›RQP SMV O˔VLP˔ ˋ QRXV PLUHU dessus. Ma compagne et son bébé ont été tués et moi NOHVV˔HB -›ML TXMQG P˖PH U˔XVVL ˋ PH PUM˟QHU ÓXVTX›MX ÓMUGLQ YRLVLQ HP ˋ PH GLVVLPXOHU SMUPL OHV UMQJ˔HV GH SHPLPV SRLVB F›HVP ˋ SHLQH MXÓRXUG›OXL MX[ alentours de dix-VHSP OHXUHV TX›XQH GMPH P›M PURXY˔H HP ŃRQGXLPH GMQV un village voisin. Heureusement qXH ӛMYMLV U˔XVVL ˋ MPPUMSHU HP ˋ JOLVVHU mon journal intime dans ma poche avant de rejoindre le point de UMVVHPNOHPHQP OLHU ŃMU ˋ O›OHXUH TX›LO HVP ћHVP OM VHXOH ŃORVH TXL PH UHVPH GH PM YLH G›MYMQPBBB -H PH VHQV PRPMOHPHQP SHUGXH G˔VRULHQP˔HB (Q une sHXOH ÓRXUQ˔H PRXPH PM YLH M NMVŃXO˔ ӛML SHUGX PRQ PMUL HP PHV enfants, mon village et ses habitants. Une question me hante :

Pourquoi Oradour-sur-Glane ? Pourquoi nous ?

Mardi 20 juin 1944

$SU˙V SOXV G›XQH VHPMLQH ŃORX˔H MX OLP ÓH PHQPH HQILQ G›˔ŃULUH malgré OH SHX GH IRUŃH TXL PH UHVPHB $ YUML GLUH ћHVP OM VHXOH ŃORVH TXL PH maintient. La femme qui est venue me sauver dans le jardin, le lendemain de ce fichu massacre, est en fait une infirmière. Elle V›MSSHOOH %ULJLPPHB (OOH P›M UMPHQ˔H ŃOH] VHV SMUents dans un village YRLVLQ HP V›RŃŃXSH GH PRL GHSXLV OH 11 ÓXLQB 3RXU PRXP GLUH OH OXQGL PMPLQ MX U˔YHLO ӛML ˔P˔ SULVH G›XQH IRUPH PLJUMLQHB $ ŃHOM V›MÓRXPMLHQP ULHQ MYMOHUBBB -›Mi sombré dans un profond désespoir, pendant neuf ÓRXUV GXUMQP OHVTXHOV ÓH VXLV UHVP˔H ŃORX˔H MX OLPB -›˔PMLV PHOOHPHQP IMLNOH TX›LO P›˔PMLP GLIILŃLOH GH SMUOHUB -H QH ŃHVVMLV ÓMPMLV GH SHQVHU PRXV ŃHV terribles moments refaisaient surface, sans cesse, la voix de mon mari HP GH PHV HQIMQPV ˔PMLP ŃRPPH XQ ˔ŃOR GMQV PHV RUHLOOHVB -›˔PMLV ˋ OM UMLVRQ HP P›M VXSSOL˔H GH QH SMV PH OMLVVHU PRXULUB $XÓRXUG›OXL ULHQ QH V›HVP MUUMQJ˔ PLV ˋ SMUP OH IMLP TXH ӛML U˔XVVL ˋ manger et à me lever. Néanmoins, toujours les mêmes images et les P˖PHV SHQV˔HV QH PH OMLVVHQP MXŃXQ U˔SLPB -›ML PRXP SHUGX LO QH PH reste plus rien mais je me dois pour tous ces gens de me battre et de ŃRQPLQXHU ˋ YLYUHB F›HVP GXU de se dire que ces soldats allemands sont encore en vie, eux. Ils mériteraient de subir la pire des tortures. A leur SOMŃH ÓH VHUMLV OMQP˔H SMU PM ŃRQVŃLHQŃH ÓH Q›RVHUMLV P˖PH MIIURQPHU OH UHJMUG GHV MXPUHV HP SRXUPMQP ÓH VXLV ŃHUPMLQH TXH ŃH Q›HVP SMV le cas. Malgré tous ces drames, je vais essayer tant bien que mal de vivre à

VL PM YLH VHPNOH V›˖PUH MUU˖P˔H !

Manon COSTEDOAT, 3ème 2

Consigne : Imaginez une exposition photo. Choisissez un lieu dans le village martyr et décrivez le.

(P VL 2UMGRXU P·pPMLP

ŃRQPpH"

: " Souviens- toi /Remember ». Les gens ont encore la volonté que ce village, que ce crime ne soit pas oublié. Je redoutais le moment où je devrais franchir cette " porte » qui pour moi est comme une machine à boulversé de penser que 63 ans plus tôt, des enfants, des femmes, des hommes, des personnes âgées avaient comme moi, marché, ne

Esteban R

" nyme de fêtes et de bons moments avait été pour ses habitants le début du massacre.

Créant plusieurs groupes, les SS les menèrent à des endroits différents dans la ville. Notre " guide » nous

bâtiment, regardant les soldats qui préparaient leurs crimes. Aurai-je été pétrifié ? Aurai-éroïque

en essayant de sauver un petit ? Ou, aurai-je essayé de fuir ? Je me posais ces questions lorsque notre

-ci : Aurai-je été de ce côté des mitrailleuses ? Non, évidemment que NON !!! Dégouté, je reculais et

sorti de ce trottoir. »

Esteban R

" -coiffeur. Cette image pour moi est émouvante car dans cet ambiance pesante, froide ; c --ci

nous voyons les impacts de balles qui ont percuté le monument lors du massacre. Pour moi, ce lieu était un lieu

de recueillement et savoir que des centaines de personnes sont morts dans ce lieu de paix me rend triste.

Dorian C.

" L accueillir que 150 personnes, mais les nazis étant ! Au centre, ils ont déposé une caisse pour les personnes à

arrivée mais la mère oui. Elle fait une chute de 3 mètres en voulant partir et heureusement y parvient. »

Margot D.

" des enfants. Cette école se trouvait sur la droite du -sur-Glane. Nous entrons dans une petite cour entourée de murs de pierres.

Au premier plan, nous voyons un platane. Nous pouvons imaginer tous les enfants qui ont joué autour, en riant.

troi

Ninon R

ouvert avec deux a et horrible ce qui est arrivé à ces enfa ; rire ; jouer à cache-cache ; un, deux, trois, soleil dans la cour de r

Erine P.

" Après avoir vu la plupart des lieux de massacres et de recueillement, no. -sur-Glane qui se trouve au Sud-Est du village, on

cette dernière a presque entièrement fondu. On distingue aussi une fenêtre ne possédant plus de vitraux. On

peut aussi observer des murs en pierres très abimés par les flammes destructrices et le temps. Malgré tout, on

voit aussi le restes des voûtes qui résistent au temps. Dans cette église, auront péri, entassés, plus de quatre

e ce village témoignant de la monstruosité et de la cruauté de

Julien D

des défunts de la première guerre mondiale (1914-1918) et sur laquelle on voit deux gros impacts de balle.

enfermés et surtout car il y a eu 453 morts. Les nazis ont tué les femmes et les enfants de façon horrible car ils

les ont enfermés puis ils leur ont jeté des grenades à gaz. Pour vérifier que tout le monde était mort, les nazis ont

pas plus de toit mais le clocher est ants. »

Gabriel L.

" Tous ces bâtiments sont délabrés et brulés. Je suis triste pour tous ces villageois à qui on ne pouvait rien

reprocher mais qui sont morts mitraillés personnes furent achevées et brulées. les murs. Sur les plaques, on peut lire : " ICI, LIEU DE SUPLICE » et " RECUEILLEZ VOUS

photographie en hommage à toutes les personnes qui commençaient une journée normale mais qui ont été tués

par de SS. Je ressentais aussi du mépris envers ces soldats qui ont été barbares et ont assassinés ces 207

enfants, des femmes et des hommes innocents sans raison. »

Joachim L.

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