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  • Quelle est la théorie de Auguste Comte ?

    La loi des trois états est une proposition de loi de l'histoire énoncée par le philosophe positiviste Auguste Comte, selon laquelle chaque branche des connaissances humaines passe par trois états théoriques successifs : théologique, métaphysique et positif.
  • Quels sont les trois états de la connaissance selon Auguste Comte ?

    Selon lui, « chaque branche de nos connaissances est nécessairement assujettie dans sa marche à passer successivement par trois états théoriques différents : l'état théologique ou fictif ; l'état métaphysique ou abstrait ; enfin l'état scientifique ou positif ».
  • Pour le positivisme, tout ce qui est dans la nature peut être connu rationnellement. Le rationalisme, la volonté de connaître, de prévoir et d'agir sur un monde exempt de phénomènes surnaturels, sont des caractéristiques de la conception positiviste du monde.
Auguste Comte et la philosophie positive

Les Cahiers philosophiques de Strasbourg

35 | 2014

La réception germanique d'Auguste Comte

Auguste Comte et la philosophie positive

Franz

Brentano

Traducteur

Denis

Fisette

et Hamid Taieb

Édition

électronique

URL : https://journals.openedition.org/cps/1061

DOI : 10.4000/cps.1061

ISSN : 2648-6334

Éditeur

Presses universitaires de Strasbourg

Édition

imprimée

Date de publication : 14 juin 2014

Pagination : 257-284

ISBN : 978-2-86820-574-2

ISSN : 1254-5740

Référence

électronique

Franz Brentano, "

Auguste Comte et la philosophie positive

Les Cahiers philosophiques de Strasbourg

[En ligne], 35

2014, mis en ligne le 14 décembre 2018, consulté le 08 novembre 2022. URL

: http:// journals.openedition.org/cps/1061 ; DOI : https://doi.org/10.4000/cps.1061

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4.0 International - CC BY-NC-SA 4.0

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Franz Brentano

Parmi les lecteurs de la revue Chilianeum, nombreux sont ceux, peut-être, qui lisent ici pour la première fois le nom de l'homme sur la philosophie duquel je souhaiterais attirer quelque peu votre attention. Ceux d'entre vous qui le connaissent déjà s'étonneront peut-être encore davantage que d'autres de rencontrer une présentation de sa doctrine dans cette revue. Car le nom " philosophie positive » désigne ici quelque chose de tout à fait différent de ce que la polysémie de l'expression pourrait suggérer à certains. Comte ne voulait pas fonder [16] une philosophie chrétienne. étranger à la croyance dans ses années d'enfance déjà, et pas même convaincu de l'existence d'un dieu (sans toutefois vouloir la nier), il exclut par principe du domaine de la recherche scientifique les questions mêmes qui doivent former le noyau de toute philosophie dite chrétienne. et cependant, il n'y a peut-être aucun philosophe contemporain qui mérite autant notre attention que Comte. Le combat d'un esprit puissant est déjà en soi un spectacle stimulant ; et Comte était sans conteste l'un des penseurs les plus remarquables dont notre siècle /100/ peut se glorifier. La brève esquisse de ses réalisations, à laquelle nous devons nous limiter ici, confirmera suffisamment, je l'espère, ce vol. 2, 1869, p. 15-37, réédité dans Franz B???????, Die vier Phasen der Philosophie und ihr augenblicklicher Stand nebst Abhandlungen über Plotinus, ?omas von Aquin, Kant, Schopenhauer und Auguste Comte, éd. oskar k????, 2 e éd. hamburg : Felix Meiner verlag, 1968, p. 97-133. traduction : denis Fisette et hamid taieb. abréviations utilisées en notes : Franz Brentano = F. B. ; denis Fisette et hamid taieb = d. F. / h. t. ; oskar kraus (éditeur scientifique de Brentano) = o. k. 258
jugement. Car si l'importance de l'homme ne suffit pas en elle-même à le justifier, l'importance du mouvement qu'il a stimulé dans le domaine de la recherche philosophique, non seulement en France, mais encore davantage peut-être en angleterre, le justifie. en allemagne, nous n'avons été influencés, jusqu'à présent, que dans une moindre mesure par la pensée de Comte, et une influence directe n'est en tous les cas pas très tangible. habitués depuis longtemps à nous considérer comme la seule nation philosophique, nous n'accordions que peu d'attention aux pays étrangers ; et lorsque les échecs de nos penseurs les plus glorieux ont finalement été mis au jour, et que nos regards se sont tournés vers l'étranger avec un plus grand désir d'apprendre, nous n'avons rien trouvé, dans ce que la France enseignait, qui aurait pu satisfaire notre besoin de science véritable. Le grand ouvrage de Comte, bien qu'accessible dès la fin des années vingt, était inconnu de ses propres compatriotes. Les Royer- Collard, Cousin, Jouffroy étaient les seuls à être estimés ; et que pouvait bien nous apporter un éclectisme qui ne faisait essentiellement que répéter, dans des phrases encore plus ronflantes, les pensées évanescentes de chez nous ? La situation en France est maintenant différente. Le positivisme de Comte qui, durant sa vie, n'était connu que dans le petit cercle de ses élèves inconditionnels, fait maintenant parler de lui dans le monde entier, et tandis qu'il gagne certains sympatisants, il force aussi les autres, ses adversaires, à le prendre au sérieux et à reconnaître son importance par l'ardeur même avec laquelle ils contestent sa philosophie. Mais nous ne sommes actuellement pas capables, en allemagne, de voir ce qui se fait dans la philosophie française. Pourtant, il semble d'autant plus opportun de nous instruire au sujet de Comte et de la /101/ nature de sa philosophie positive que nous avons subi de nombreuses influences de sa part depuis l'angleterre, sans toutefois en connaître l'origine véritable. J'en ai à plusieurs reprises trouvé les traces les plus flagrantes chez des auteurs qui le soupçonnaient le moins. Je crois ainsi que l'invitation que je lance dans ces pages à prendre en considération la philosophie de Comte [17] est suffisamment justifiée. et elle apparaîtra encore plus fondée lorsque nous découvrirons, ce dont je ne doute pas, qu'il y a beaucoup à apprendre de Comte, tant là où il est dans la vérité que là où il est dans l'erreur. Comte a clairement vu les défauts de notre philosophie, ainsi que les maux de notre époque en général ; il a reconnu, souvent mieux que quiconque, ses absurdités et ses besoins ; et nous devons admettre qu'il souhaitait ardemment apporter son aide, même si cette ardeur était malheureusement en substance mal inspirée. C'est pourquoi ce chercheur, qui ne veut rien savoir d'un dieu en philosophie, se fait néanmoins une opinion merveilleusement haute de l'église catholique - ce qui semble pourtant à première vue impossible -, et recherche de façon constante le salut dans ses institutions, sans toutefois le rechercher en elle-même. en bout de ligne, ne pouvant trouver le salut de la sorte, il devait aboutir à des chimères insensées. Les erreurs de Comte sont grandes, mais elles témoignent également de grandes vérités. L'échec de ses tentatives est complet, mais cet échec est, d'une certaine manière, la preuve la plus convaincante de la divinité de l'église 2. Comte s'était fixé un double objectif durant sa vie : fonder une philosophie positive, et fonder une sociologie positive, deux grands projets qui, selon lui, étaient inséparablement liés. L'enfant qui a grandi dans la tempête du Premier empire

3 réfléchissait déjà avec le sérieux

d'un homme mûr à la reconstruction des conditions sociales ordonnées, /102/ à laquelle il a consacré toute sa pensée de préférence à tout autre sujet. ses premiers écrits de jeunesse en témoignent

4. dans ceux-ci

s'exprime clairement déjà, outre plusieurs idées qu'il reprendra plus tard, la conviction qu'un renouvellement de la société n'est possible que sur le fondement large et solide d'une science générale. ainsi germa en lui l'idée du grand ouvrage qu'il a développé dans le Cours de philosophie positive. tournons-nous tout d'abord vers cet ouvrage remarquable dont [18] le plan était déjà arrêté en avril de l'année 1826 par le jeune homme de vingt-huit ans, tandis que sa réalisation, retardée par la maladie et ralentie à plusieurs reprises par des obstacles extérieurs, intervint dans les

2 Cf. Franz B???????, Die Lehre Jesu und ihre bleibende Bedeutung, édité par

alfred k?????, Leipzig : Meiner, 1922, p. 113 sq. [o. k.].

3 il est né le 19 janvier 1798 [F. B.].

4 dans la mesure où il ne les a pas lui-même détruits plus tard, les considérant

erronés et indignes de conservation, il s'agit, dans l'ordre chronologique, des suivants : 1. Séparation générale entre les opinions et les désirs (juillet 1819).

2. Sommaire appréciation de l'ensemble du passé moderne (1820). 3. Plan des

travaux scientifiques nécessaires pour réorganiser la société (avril 1822 ; le plus important de ces écrits plus courts). 4. Considérations philosophiques sur les sciences et les savants (1825). 5. Considérations sur le pouvoir spirituel (1826).

6. Examen du traité de Broussais sur l'irritation et la folie (août 1828) [F. B.].

260
années 1829-1842. ensuite seulement considérerons-nous, de la même manière, les travaux plus tardifs de Comte qui, à maints égards, sont de nature très différente. avant tout, qu'entend Comte par " philosophie positive » ? - Que " positive » ne veuille pas dire " chrétienne », c'est ce que nous avons déjà remarqué ; mais ce que veut vraiment dire ce mot n'est pas encore devenu /103/ clair. et Comte nous doit également une explication de ce qu'il entend par " philosophie », car, comme on le sait, le concept est compris en un sens différent par chaque philosophe. C'est pourquoi se pose à nouveau la question : " qu'appelle-t-on philosophie positive ? ». dès l'avant-propos du premier volume de son grand ouvrage, nous trouvons une courte réponse à notre question. J'emploie le mot philosophie, dit Comte, dans l'acception que lui donnaient les anciens, et particulièrement aristote, comme désignant le système général des conceptions humaines ; et, en ajoutant le mot positive, poursuit Comte, j'annonce que je considère cette manière spéciale de philosopher qui consiste à envisager les théories, dans quelque ordre d'idées que ce soit, comme ayant pour objet la coordination des faits observés 5. il n'y a pas de doute que, par ces mots et dans la mesure où leur brièveté le permet, la particularité de la philosophie de Comte est nettement délimitée et clairement exprimée. toutefois, seul pourra correctement la comprendre celui qui a déjà parcouru la totalité de son oeuvre. Comte lui-même est loin de s'y tromper, et nous le voyons pour cette raison s'appliquer, dans sa première leçon, à mettre davantage en lumière la nature de sa philosophie. Pour expliquer convenablement la véritable nature et le caractère propre de la philosophie positive, écrit Comte, il est indispensable

5 a. C????, " avertissement de l'auteur », in a. C????, Cours de philosophie

positive I. Leçons 1 à 45, éd. M. s?????, F. d???????, a. s???????, Paris : hermann, 1998, p. vi (nous suivons la première édition ainsi que Brentano pour " cette manière spéciale de philosopher » [cf. auguste C????, Cours de philosophie positive, vol. 1, Paris : Bachelier, 1830, p. vii], l'édition M. s?????, F. d???????, a. s??????? lisant " cette matière spéciale de philosophie »). B??????? paraphrase le Cours de philosophie positive de Comte en citant parfois de larges extraits, sans placer le texte entre guillemets et sans indiquer les références de ces passages. afin de nous conformer à la pratique de Brentano, nous reproduirons sans guillemets les extraits du Cours de Comte, en indiquant toutefois en note les références [d. F. / h. t.]. de jeter d'abord un coup d'oeil général sur la marche progressive de l'esprit humain, envisagée dans son ensemble. Je crois avoir découvert une grande loi fondamentale, à laquelle il est assujetti par une nécessité invariable. Cette loi consiste en ce que chacune de nos conceptions principales, chaque branche de nos connaissances, passe successivement par trois états théoriques différents : l'état théologique, ou fictif ; l'état /104/ métaphysique, ou abstrait ; l'état scientifique, ou positif. en d'autres termes, l'esprit humain, par sa nature, emploie successivement dans chacune de ses recherches trois méthodes de philosopher, dont le caractère est essentiellement différent et même radicalement opposé : d'abord la méthode théologique, ensuite la méthode métaphysique et e la méthode positive. de là, trois sortes de philosophies, ou de systèmes généraux [19] de conceptions sur l'ensemble des phénomènes, qui s'excluent mutuellement : la première est le point de départ nécessaire de l'intelligence humaine ; la troisième, son état fixe et définitif ; la seconde est uniquement destinée à servir de transition. dans l'état théologique, l'esprit humain dirigeant essentiellement ses recherches vers la nature intime des êtres, les causes efficientes et finales de tous les effets qui le frappent, en un mot, vers les connaissances absolues, se représente les phénomènes comme produits par l'action directe et continue d'êtres libres et doués de raison, plus ou moins nombreux, dont l'intervention arbitraire explique toutes les anomalies apparentes de l'univers. dans l'état métaphysique, qui n'est au fond qu'une simple modification générale du premier, ces êtres personnifiés sont remplacés par des forces abstraites, véritables entités (abstractions personnifiées) inhérentes aux divers êtres du monde, et conçues comme capables d'engendrer par elles-mêmes tous les phénomènes observés, dont l'explication consiste alors à assigner pour chacun l'entité correspondante. enfin, dans l'état positif, l'esprit humain, reconnaissant l'impossibilité d'obtenir des notions /105/ absolues, renonce à chercher l'origine et la destination de l'univers, et à connaître les causes intimes des phénomènes, pour s'attacher uniquement à découvrir, par l'usage bien combiné du raisonnement et de l'observation, leurs lois effectives, c'est-à- dire leurs relations invariables de succession et de similitude. L'explication des faits, réduite alors à ses termes réels, n'est plus désormais que la présentation de la liaison établie entre les divers phénomènes particuliers et 262
quelques faits généraux, dont les progrès de la science tendent de plus en plus à diminuer le nombre 6. Les trois états (Phasen) de développement que Comte distingue dans ces passages, et l'ordre de leur succession, sont l'une des pensées qui, utilisées de façon systématique et avec cette détermination propre à Comte, traversent entièrement sa doctrine. en particulier, sa dynamique sociale, dont nous reparlerons plus tard, et qui, de l'avis de plusieurs, est la plus étonnante de toutes ses contributions, repose elle aussi intégralement sur ce fondement. nous sommes dès lors forcés de nous arrêter encore un instant sur ces propos afin de voir en quoi Comte les croit fondés. L'observation immédiate et la réflexion sur la nature humaine fournissent toutes deux, selon Comte, les preuves les plus concluantes en faveur de sa loi fondamentale du développement. [20] en premier lieu, tous ceux qui possèdent une connaissance approfondie de l'histoire générale des sciences trouveront en elle une confirmation immédiate de cette loi. Car parmi toutes les sciences qui ont accédé au stade positif, nous ne pouvons en nommer une seule, /106/ dans le passé, qui n'ait pas été essentiellement constituée d'abstractions métaphysiques, et, en remontant encore plus loin, entièrement dominée par des idées théologiques. nous aurons même, dit Comte, malheureusement plus d'une occasion formelle de reconnaître, dans les diverses parties de ce cours, que les sciences les plus perfectionnées conservent aujourd'hui encore quelques traces très sensibles de ces deux

états primitifs

7. La prise en compte de l'histoire des sciences n'est toutefois pas la seule façon de confirmer notre loi par l'observation immédiate. Bien plus, ce que nous constatons quotidiennement dans le développement de l'entendement humain n'en est pas une confirmation moins évidente. Le point de départ étant nécessairement le même dans l'éducation de l'individu que dans celle de l'espèce, les diverses phases principalesquotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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