[PDF] COMPOSITION FRANÇAISE ÉPREUVE COMMUNE : ÉCRIT





Previous PDF Next PDF



Il semble aujourdhui établi que Science et Littérature constituent

Formation littéraire et formation scientifique se constituent en filières étanches. On est scientifique ou bien on est littéraire. Qu'en pensez-vous ? Je ne 



Littérature et science

Une constatation s'impose : la littérature et la science se Bien que déterminant ... n'est pas précisée mais qu'on peut juger très importante.



COMPOSITION FRANÇAISE ÉPREUVE COMMUNE : ÉCRIT

En quoi l'élucidation fonde-t-elle une utilité spécifique de la littérature qui tient de la science et de la morale sans se confondre avec aucune des deux? etc 



Lécrivain et la société: le discours social dans la littérature française

25 janv. 2018 Le temps n'est pas loin où l'on comprendra que toute littérature qui se refuse à marcher fraternellement entre la science et la philosophie ...



Faire une revue de littérature: pourquoi et comment?

6 janv. 2012 Ce qui est également étrange est qu'on passe d'une manière de voir à l'autre sans qu'on puisse les superposer (personne ne voit un canard et un ...



Deleuze et la question de la vérité en littérature

disons qu'elle n'est pas un savoir



Histoire et littérature: un regard depuis lédition

«Le passé est un présent en glissement. » Bernard LEPETIT Carnet de croquis. Si Ton se pose la question de ce que «fait» l'édition aux sciences humaines



PIERRE MACHEREY PHILOSOPHE LITTÉRAIRE

ment qu'on ne peut pas si facilement se passer de « l'idéologie » si toutefois Mais bien de philosopher avec elle : la « philosophie littéraire » n'est.



Lhumain lhumanité et le progrès scientifique

21 oct. 2009 Ce n'est donc peut-être pas tant la Science et son développement qui sont à ... Le crime est un acte qui se passe mais n'a pas.



Un article scientifique

Pourtant même si elle peut s'avérer complexe à maîtriser



De la science comme cliché ou comment penser la littérature

Charles P Snow les Deux Cultures Paris Pauvert 1968 original 1959 98 Études françaises 192 de voir comment la littérature est pensée par rapport à la science au cours des vingt dernières années à travers les reformulations d'une critique issue de la problématique structuraliste

Quels sont les problèmes entre science et littérature ?

Diderot est un bel espiègle, il ne connaît plus la chimie, Montesquieu ignore Newton, Montaigne n’écrit que de soi et Pascal que de Jésus-Christ. La seule solution est un éclat de rire. Les spécialistes fabriquent, en rétroaction, des imbéciles ennuyeux. Le fameux problème des rapports entre science et littérature n’est qu’un artefact.

Quelle est la différence entre la littérature et la science?

: la littérature devient expression de l’intimité de l’écrivain 9) Littérature comme science : la littérature est unie à la science, il y a la méthode des sciences expérimentales 10)Les personnages peuvent s’évoluer, s’améliorer

Pourquoi la littérature et la science communiquent-elles?

La littérature et la science communiquent d'abord émi­ nemment en ceci que l'une et l'autre engagent profondément l'homme. Certains veulent voir dans celle-là plus de sensi­ bilité, et dans celle-ci plus de raison, mais peu importe : dans les deux cas le coefficient humain est omniprésent.

Comment fonctionne l’accès à la littérature scientifique ?

Pour les chercheurs et cliniciens, l’accès à ces articles est donc dépendant du fait que leurs institutions aient souscrit et payé ces abonnements. Nous avons évalué les inégalités d’accès à la littérature scientifique dans des institutions de recherche de 27 pays, dans le domaine de l’ophtalmologie.

COMPOSITION FRANÇAISE

ÉPREUVE COMMUNE : ÉCRIT

Hélène Laplace-Claverie, Sophie Lucet, Corinne Saminadayar-Perrin, Jean Vignes

Coefficient : 3 ; Durée : 6 heures

Par la bouche d'un de ses personnages, le romancier Michel Rio exprime son point de vue sur

la littérature : " Toute littérature digne de ce nom est utile par nature puisqu'elle vise à

l'élucidation. Pas à la leçon, à l'élucidation. Et en cela je la rapproche bien davantage de la

science que de la morale. » (Manhattan Terminus, Le Seuil, 1995) Vous commenterez et discuterez ces propos en vous appuyant sur des exemples précis. En proposant ce sujet aux candidats du concours B/L, le jury avait certes quelques attentes en matière de problématique, structuration du devoir et choix d'exemples, mais

surtout l'espoir de susciter une réflexion tant soit peu inquiète. Les propos de Michel Rio, à

condition d'être perçus dans leur unité, permettaient en effet de s'interroger sur la place et le

rôle de la littérature. Faut-il, à l'instar de ce romancier contemporain, faire de l'utilité une sorte de préalable

indiscutable, un attribut lié à la nature de l'objet littéraire? Faut-il, le cas échéant, chercher à

définir cette utilité en se référant exclusivement aux domaines scientifique et éthique? Faut-il

enfin, dans cette perspective, renvoyer dos à dos science et morale? Telles sont quelques-unes des questions qui devaient surgir à la lecture du sujet proposé. Mais pour obtenir ce type de questionnement, il était nécessaire d'analyser avec rigueur l'ENSEMBLE de la citation. Or trop de copies se contentent d'isoler arbitrairement une phrase, une proposition, voire un mot,

sans jamais prendre en considération les différentes composantes du libellé. Sans voir que le

rapport à la science et à la morale, ou la question de l'utilité, ne devaient être discutées qu'en

relation avec la fonction d'élucidation. Les meilleurs devoirs sont, à l'inverse, ceux qui savent

à la fois examiner le sujet à la loupe et l'étudier dans sa globalité. Pour parvenir à une synthèse satisfaisante, il importe en effet de s'arrêter dans un premier temps sur chacun des termes employés. En particulier lorsque le sujet, comme c'était

le cas cette année, comporte plusieurs notions nécessitant un important travail de définition.

Comment envisager de discuter les propos de Michel Rio sans avoir clarifié ce qu'il entend par "élucidation", à savoir une démarche de mise en lumière, mais plus largement un processus complexe d'élaboration du sens, qui suppose d'envisager aussi la place et la part du lecteur? Comment produire une réflexion pertinente sans s'interroger sur la signification des mots "science" et "morale"? Ce dernier concept a suscité chez les candidats un trouble

inattendu. De l'esquive pure et simple à la dérive plus ou moins contrôlée (moral = social,

morale = moralisme, morale = action ou engagement, morale = politique, morale = subjectivité, etc.), nombreuses sont les copies qui perdent peu à peu de vue les enjeux du sujet, quand d'autres omettent d'opérer plusieurs distinctions fondamentales (entre utilité et utilitarisme, morale et leçon, science et sciences exactes), restreignant du coup abusivement

les termes et l'intérêt de la discussion. Sur ce dernier point, le jury attendait de candidats au

concours B/L qu'ils fussent capables de réfléchir aux liens existant entre littérature et sciences

humaines ; ce qui impliquait un effort de mise en perspective historique rarement présent dans

les devoirs. A lire certains d'entre eux, la littérature semble constituée de blocs hétérogènes

juxtaposés les uns aux autres, qu'il suffit de "prélever" pour illustrer telle ou telle idée.

S'agissant d'éclairer la dimension morale des oeuvres, les candidats auraient pourtant

eu tout avantage à penser l'histoire littéraire dans sa continuité et sa complexité. Encore faut-

il, pour cela, pouvoir témoigner d'une certaine familiarité avec l'ensemble d'un patrimoine aussi abondant que diversifié. On ne saurait certes exiger de jeunes gens d'une vingtaine d'années la connaissance approfondie d'une telle bibliothèque. Mais trop de copies limitent leur champ d'exploration aux XIX e et XX e siècles, ce qui les empêche de saisir toutes les implications des propos de Michel Rio. Et le problème est le même en ce qui concerne les genres littéraires : parler du seul roman ne saurait suffire à étayer une démonstration convaincante. Rappelons enfin, toujours sur le chapitre des exemples, qu'une bonne dissertation doit à la fois ne retenir que les plus pertinents, les préciser suffisamment, et montrer surtout en quoi ils corroborent tel ou tel argument. Trop de candidats développent longuement certains exemples, citent même plusieurs vers ou plusieurs lignes de prose, racontent un roman ou une

pièce, sans réellement tirer parti de ces éléments dans leur argumentation : l'exemple paraît

dès lors pur remplissage. En d'autres termes, il est inutile d'apprendre par coeur et de recopier de nombreuses citations si on ne s'en sert pas pour approfondir et nuancer sa réflexion. (A propos des citations poétiques, mettons aussi en garde contre les vers faux, qui hélas sautent aux yeux du jury : mieux vaudrait ne pas citer de poésie que manifester ainsi son ignorance de

la prosodie.) Cela dit, des lectures personnelles, témoignant d'une culture littéraire qui ne se

limite pas à des souvenirs de cours ou à la fréquentation de quelques manuels, seront toujours

valorisées. Sans parler des erreurs qu'un candidat disposant de connaissances de première

main s'évitera : avoir lu véritablement La Fontaine empêche de considérer le fabuliste comme

un simple "donneur de leçons". Il n'est d'ailleurs pas interdit, dans une copie de concours, de manifester un peu de goût pour la chose littéraire. Les meilleurs candidats auront prouvé, cette année encore, qu'enthousiasme et rigueur intellectuelle sont parfaitement compatibles, pour peu qu'on dispose d'un minimum de savoir-faire méthodologique. Sur ce point, il n'est sans doute pas inutile de répertorier ici les principaux défauts relevés dans les devoirs. A commencer par l'absence de préambule. De nombreuses copies

n'hésitent pas à citer d'emblée le sujet, ou à le gloser, sans avoir pris la peine d'inscrire le

débat dans un cadre général. Le lecteur a dès lors la désagréable impression de se trouver à

l'intérieur d'un édifice dont il n'a pas franchi le seuil. Il n'a pas été accueilli, on ne l'a pas

introduit. Autre maladresse préjudiciable au bon déroulement de la réflexion, la première

partie en forme d'explication de texte tend à devenir une pratique courante. Or, choisir de ne

rien dire de la citation dans l'introduction, sous prétexte que le début du développement sera

consacré à son analyse détaillée, présente plusieurs inconvénients. D'abord, cela donne à

penser que seule la première partie traitera de la totalité du sujet, le reste du devoir ayant pour

fonction d'isoler divers aspects particuliers. Ensuite, ce choix méthodologique transforme les

premières pages du devoir au mieux en examen lexico-syntaxique dénué de toute référence

littéraire, au pire en paraphrase diffuse. Enfin, comment prétendre formuler une

problématique et annoncer un plan, à l'issue de l'introduction, sans avoir au préalable élucidé

le sens du sujet? Autre défaut lié à la structuration des devoirs, certaines copies recourent de façon

systématique à une troisième partie "prête-à-l'emploi", consacrée au rôle du lecteur ou à

quelque autre question dangereusement hors sujet. Profitons-en pour rappeler que rien, dans

une dissertation, ne doit apparaître "plaqué" arbitrairement, sans souci de justification. Cette

précaution éviterait à certains candidats la tentation de dévier le propos sur des problématiques avoisinantes, souvenirs trop visibles de dissertations traitées au cours de

l'année. Encore une fois, le jury aura apprécié dans les meilleures copies le souci marqué de

"dialoguer" avec la citation, d'en discuter et d'en réévaluer jusqu'au bout les termes et les présupposés. Profitons-en aussi pour redire qu'un plan dialectique est un plan soumis au

principe de non-contradiction qui, pour nuancé qu'il soit, n'a pas le droit d'infirmer les idées

défendues quelques paragraphes plus tôt. On évitera enfin d'organiser chaque partie du plan

autour d'une seule notion, en procédant par juxtaposition (littérature et science/ littérature et

morale/ littérature et utilité); au contraire, on privilégiera un type de réflexion problématisant

les parallèles et les distinctions suggérés par le sujet (en quoi l'élucidation, tout en s'opposant

à la leçon, est-elle compatible avec l'entreprise des grands moralistes classiques? En quoi

l'élucidation par l'écriture poétique est-elle à la fois éclairante et incompatible avec la science

autant qu'avec la morale? En quoi l'élucidation fonde-t-elle une utilité spécifique de la littérature, qui tient de la science et de la morale sans se confondre avec aucune des deux? etc.). Soulignons enfin que la longueur excessive d'une copie ne saurait que nuire à son auteur. Qui serait capable, en six heures d'horloge, de produire plus d'une douzaine de pages

soignées, pensées et maîtrisées sur le plan formel? Il est vrai que de nombreux candidats

semblent assez peu préoccupés de la correction et de l'exactitude de leur expression. Trop de copies (manifestement non relues) multiplient sans vergogne fautes d'orthographe, barbarismes et ruptures de construction. Faut-il en outre rappeler que la ponctuation, comme l'accentuation, font partie de la langue écrite, et que chaque candidat doit veiller à en appliquer scrupuleusement les règles? Dès lors qu'il s'agit de la langue, ignorances ou négligences sont pareillement sanctionnées. Mettons aussi en garde contre la désinvolture dans les transcriptions des titres et l'orthographe des noms propres : combien citent Mme Bovary (quand ce n'est pas Me Bovary), La Recherche du temps perdu (quand ce n'est pas Le cycle du temps perdu), Les Paradoxes du comédiens [sic] ou Les Jeux de l'amour et du hasard

de Mariveaux? Combien enfin espèrent faire illusion en se réfugiant derrière l'abstraction d'un

verbiage prétentieux, sorte de jargon pseudo-philosophique mâtiné de linguistique, qui n'est

qu'une insulte à la linguistique et à la philosophie? Rigueur formelle, rigueur conceptuelle, rigueur argumentative, trois piliers de l'art difficile de la composition française, dont ce rapport n'a d'autre ambition que de souligner l'impérieuse nécessité.quotesdbs_dbs4.pdfusesText_7
[PDF] article 151 septies exoneration plus values

[PDF] littérature et science pdf

[PDF] article 238 quindecies et rsi

[PDF] science dissertation examples

[PDF] exoneration plus value professionnelle petite entreprise

[PDF] article 238 quindecies et csg

[PDF] exonération plus value professionnelle départ retraite

[PDF] exoneration plus value fonds de commerce

[PDF] article 238 quindecies exoneration prelevements sociaux

[PDF] exoneration plus value court terme

[PDF] propriété carré

[PDF] peinture flamande et hollandaise

[PDF] peinture hollandaise paysage

[PDF] peintres flamands renaissance

[PDF] peintres flamands liste