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l'Environnement et duDéveloppement durableInspection Générale
des Affaires SocialesConseil général de l'Agriculture, de l'Alimentation et desEspaces rurauxInspection générale de
l'administration de l'éducation nationale et de la recherche Rapport n° 007645-01RM 2011-184PRapport n° 11075Rapport n° 2011-107Rapport d'évaluation des
plans d'action Chlordécone aux Antilles (Martinique, Guadeloupe) - Tome I - (A QMadame la ministre de l'Écologie, du développement durable, des transports et du logement, QMonsieur le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, QMonsieur le ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de laRuralité et de l'Aménagement du Territoire,
QMonsieur le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la RecherchePhilippe BLANCHARD
IGASAlain FEMENIAS
CGEDDHervé GILLET
CGAAERArmand RENUCCI
IGAENR
Octobre 2011
Sommaire
Résumé ......................................................................................................................... g
INTRODUCTION ........................................................................................................... 5
Premi3re partie '
f Un bilan èlobalement qualiÉié de mitièé 9 ............................................................. 7
1 Les moJens mobilisés ont permis de réelles avancées ..................................... 7
1.1 L-ensemble des moJens consacrés par l-Etat y la lutte contre les conséquences de l-usaèe
de la Chlordécone est important. ........................................................................................................ 7
1.2 Le plan 2008-2010 a incontestablement permis des acquis. .................................................... 8
1.g Sur d-autres points, l-action de l-:tat n-a pas répondu aux besoins et aux attentes locales
.............................................................................................................................................................. g0
Deuxi3me partie ' propositions pour le plan 2011-201g ........................................ 5g
2 ClariÉier la stratéèie, les obàectiÉs et prioriser les actions ................................ 5g
2.1 La préparation du nouveau plan d-action n-a pas permis de tirer toutes les leêons du
précédent. ........................................................................................................................................... 5g
2.2 Compléter et améliorer le plan 2011-201g ................................................................................. 62
Troisi3me partie ' L'action y moJen et lonè terme / l'intéèration proèressive du
plan 2 dans les dispositiÉs de droit commun. ........................................................ 81
g Le temps du droit commun .................................................................................. 81
g.1 Le plan ECOPHVTO-2018 ........................................................................................................... 81
g.2 Orèaniser la recherche y moJen et lonè terme en constituant un pûle thématiquef pesticides 9 aux Antilles ................................................................................................................. 84
g.g Construire les outils d-une èouvernance partaèée ................................................................. 84
Tableau récapitulatiÉ des recommandations .......................................................... 86
Conclusion ................................................................................................................. %7
ANNE+ES ' ................................................................................................................. %%
Résumé
îes conséàuences sanitaires de l'usage d'un pesticide organochloré, la molécule de
Chlordécone, contre le charanjon du bananier de .LU2 0 .LL8 aux Antilles franjaises, ontété mises en évidence d9s .LLL1
î'évaluation du w plan d'action Chlordécone 2--yq2-.- ( àui a été mis en place °et reconduit
de 2-.. 0 2-.83 a été confiée con)ointement 0 l'IGAS, le CGAAER, le CGEDD et l'IGAE:R1 îa mission a souhaité rencontrer le maximum possible d'interlocuteurs sur place en mai et )uin 2-.. pour è q évaluer si les ob)ectifs correspondent aux attentes des populations locales, q évaluer la complétude de l'identification et du traitement des probl9mes 0 résoudre, q estimer si les actions mises en "uvre sont suffisantes pour atteindre ces ob)ectifs,q valider l'efficacité des actions menées et évaluer la pertinence des activités de recherche,
q )uger de l'adaptation des ressources mobilisées1 îe bilan des actions du plan établi en décembre 2-.- ainsi àue les documents issus desforums d'évaluation °enàuête IPS»S et analùse MoeTADIS3 ont été consultés1
îe bilan du premier plan d'action reste w globalement mitigé ( car si les moùens importantsmobilisés °88 M;3 ont permis de réelles avancées, leur portée a été toutefois limitée par
l'absence de stratégie et un pilotage inefficient1 :éanmoins grOce 0 une mobilisationrenforcée des services et de ses opérateurs, la poursuite d'actions dé)0 engagées
accompagnées du développement d'actions originales ont permis une meilleure appréhension du risàue sanitaire de fajon 0 limiter l'exposition des populations, avec des réalisations originales è q une dùnamiàue de cartographie de la contamination des sols a permis d'organiser la saisiedes données dans un SIG °sùst9me d'informations géoréférencées3, àui montre àue la
pollution n'est pas circonscrite 0 la sole banani9re, ni même 0 une seule molécule 5 q une surveillance des eaux continentales et littorales permet de prendre la mesure de l'étendue de la contamination àui touche tous les milieux naturels 5 q les mesures administratives prises sont basées sur des plans de contrKle, mais elles n'ont pas permis cependant d'empêcher une méfiance de la population àuant 0 leur efficacité1Des avancées liées aux actions de recherche agronomiàue, environnementale et
biomédicale ont permis de mieux appréhender la contamination des écosùst9mes et deréduire l'exposition des populations en mati9re de pratiàues culturales et d'élevage, de prise
en charge sanitaire des pathologies et de certains risàues liés 0 cette exposition °risàues de
cancers de la prostate, étude d'imprégnation sur les nourrissons et les )eunes enfants%3 èq l'effort d'éàuipement des laboratoires d'analùses antillais permet maintenant de répondre 0
la demande locale 5 q des registres des cancers et des malformations ont été créés ou confortés 5 q une opération originale et exemplaire de sensibilisation des populations les plus exposées,le programme w FA6A ( °)ardins familiaux3 appliàue la méthode w C»MçI ( 5 adaptée aux
besoins locaux, avec une organisation participative, une communication bien conduite et une implication de tous les acteurs, elle a débouché aussi sur des initiatives locales prolongeant son action °)ardins collectifs, épicerie solidaire%31 Cependant les actions prévues n'ont pas répondu aux attentes locales dans la mesure o7 èq l'ambition implicite du plan était de rassurer 0 court terme, alors àu'il fallait rendre explicite
une stratégie 0 moùen et long terme de réduction de l'exposition au risàue de
contamination pour répondre 0 ce besoin 5 q le champ a été restreint 0 une seule molécule alors àue les acteurs et les partenaires raisonnent dé)0 sur l'ensemble des pesticides et leurs interactions 5q la sousqestimation des conséàuences économiàues et sociales des mesures
administratives 0 prendre est criante, surtout àu'elles sont définies en termes d'ob)ectifs de moùens et non de résultats 5 q l'insuffisance est manifeste en mati9re de suivi des travailleurs agricoles de la banane, malgré les recommandations du conseil Scientifiàue en 2--L 5Par ailleurs les modalités de conduite du plan d'action souffrent de difficultés inhérentes 0
l'organisation de l'action de l'État è q les modes de financement sont fragiles et complexes, ils ne permettent pas en particulierun pilotage réactif en cours d'exécution du plan et le soutien 0 des actions de long terme °eg
actions de recherche3 q les instances de gouvernance, trop complexes au plan national comme local, avec desfonctions mal définies n'ont pas été efficaces è .- actions sur V- n'ont pas été mises en
"uvre ou interrompues rapidement1q la communication, tardive, mal clarifiée et souvent différée, est finalement peu crédible 5
îa mission d'évaluation formule de nombreuses propositions pour le plan 2 en cours et pour le long terme, en recommandant de fonder une véritable stratégie donnant du sens auxactions menées et des outils de mesure des résultats attendus 5 un réel pilotage des actions
en cours d'exécution est attendu1 îa mise en place d'une gouvernance sinc9re et efficace passe par une ouverture aux collectivités locales et aux parties prenantes1îa recherche s'inscrit dans le long terme et )ustifie la mise en place d'un Conseil scientifiàue
àui doit veiller 0 la àualité et 0 la pertinence des actions menées, assurer une meilleure
articulation entre bases de données, réseaux de surveillance en s'appuùant sur un S»ERE°sùst9mes d'observation et d'expérimentation au long terme pour la recherche en
environnement3 àu'il convient de créer avec la mobilisation de compétences en sciences humaines et sociales nécessaires 0 la gestion collective de cette contamination °aide 0 la décision publiàue, accompagnement des reconversions%31 îes données de contamination des sols ne doivent pas rester inutilisées, mais fonder une trajabilité compl9te des produitsalimentaires antillais °contrKles ciblés, étiàuetage informatif%3, la transparence des
informations relatives 0 l'état de l'environnement prenant alors tout son sens dans une dùnamiàue collective d'appropriation du risàue1îe débouché naturel de tout plan d'action 0 court terme n'est pas d'être reconduit
indéfiniment, mais de replacer l'action publiàue dans les politiàues et les programmesnationaux 5 la problématiàue des pesticides aux Antilles doit donc intégrer les plans
w EC»PHkT» 2-.y ( et w SA:TEqE:4IR»::EME:T ( notamment 5 les outils de lagouvernance partagée doivent servir une stratégie du w vivre avec le risàue d'exposition aux
pesticides ( tout en redéfinissant des ob)ectifs de développement durable °agriculture sans pesticides, tourisme de découverte des milieux naturels tropicaux%3 pour les $les1INTRODUCTION
î'usage des produits phùtosanitaires s'est répandu dans l'agriculture des Antilles franjaises
d9s .LN8°.31 Dans l'histoire dé)0 ancienne de la pollution de ces territoires fragiles par les pesticides, l'utilisation contre le charanjon du bananier de la molécule de Chlordécone °CîD3 de .LU2 0 .LL8 °commercialisée sous les noms de zepone puis de Curlone3, alorsmême àu'elle était proscrite en 6rance métropolitaine, a connu un sort particulier lorsàue ses
conséàuences sanitaires ont été mises en évidence °23 et, surtout, portées devant l'opinion
par la publicité organisée autour du rapport du professeur Dominiàue çelpomme du 28 )uin2--U1°831
De la famille chimiàue des organochlorés, c'est un perturbateur endocrinien et un
cancérog9ne potentiel, exceptionnellement persistant dans le sol et àue l'on détecte
maintenant dans l'eau, les denrées animales et végétales et dans toute la cha$ne
alimentaire1îe gouvernement a réagi aux critiàues, parfois virulentes, exprimées par des associations,
des élus et certaines personnalités antillaises en présentant un w Plan d'action Chlordécone
en Martiniàue et en Guadeloupe 2--yq2-.- ( rapidement constitué par le regroupement d'actions sanitaires dé)0 engagées et de mesures nouvelles associant les principauxdépartements ministériels compétents et leurs opérateurs1 A cette date, le risàue sanitaire
résultant de la consommation d'aliments contaminés par cette molécule n'avait pas encoreété scientifiàuement établi1 Il s'agissait donc d'appliàuer le principe de précaution1 Ce
dispositif, àui ambitionnait de répondre 0 tous les défis àue pose cette pollution 0 la société
antillaise a été reconduit de 2-.. 0 2-.8 sur le même principeV1îe comité de pilotage du w plan d'action ( a souhaité disposer d'une évaluation de cette
politiàue publiàue1 îes ministres en charge de la santé, de l'agriculture, de la recherche, de
l'écologie et du développement durable ont demandé 0 l'Inspection Générale des Affaires
Sociales °IGAS3, au Conseil Général de l'Alimentation, de l'Agriculture et des espaces Ruraux °CGAAER3, au Conseil Général de l'Environnement et du Développement Durable °CGEDD3 et 0 l'Inspection Générale de l'Administration de l'Éducation :ationale et de larecherche °IGAE:R3 de procéder 0 cette évaluation °cf1 lettres de mission en annexe .3 et
de proposer des crit9res et indicateurs d'évaluation àui permettront è ·D'évaluer si les ob)ectifs correspondent aux attentes des populations locales, ·D'évaluer la complétude de l'identification et du traitement des probl9mes 0 résoudre, ·D'estimer si les actions mises en "uvre sont suffisantes pour atteindre ces ob)ectifs, ·De valider l'efficacité des actions menées, ·De )uger de l'adaptation des ressources mobilisées1. Avec l'introduction du îindane ou gamma hexachlorocùclohexane °HCH312 D9s .LLL, par la Direction de la Santé et du Développement Social °DSDS3 de la Martiniàue8 w Rapport d'expertise et d'audit externe concernant la pollution par les pesticides en Martiniàue1 Conséàuences
agrobiologiàues, alimentaires et sanitaires et proposition d'un plan de sauvegarde en cinà points1 ( En effet, l étude zARoePR»STATE, a démontré en 2-.- àue la Chlordécone renforce de 2-W le risàue
de cancer de la prostate de certains Antillais cumulant une forte exposition et des sé)ours dans les paùs
industrialisés °cf1 infra .121V31 Pour autant aucun déc9s ne peut lui être directement imputé, elle demeure un
risàue potentiel1 De plus, le minist9re de l'enseignement supérieur et de la recherche °MESR3 demandespécifiàuement une évaluation w de la pertinence des activités de recherche ( menées dans
le cadre du premier plan1Ces ob)ectifs ont été complétés par le Directeur Général de la Santé le .V avril 2-.., en
élargissant le champ de l'évaluation 0 d'autres pesticides rémanents °soupjonnés d'être
présents en àuantité dans les Antilles franjaises è Dieldrine, Aldrine, çêtaqHCH, Paraàuat%31
Il a notamment souligné aupr9s des membres de la mission son intérêt 0 conna$tre précisément le bilan coBtμefficacité de chaàue action du plan Des rapports parlementaires, en 2--N comme en 2--U, avaient évalué les risàues liés 0l'utilisation des produits phùtosanitaires aux Antilles °dont la Chlordécone3 en s'intéressant
autant 0 l'appréciation de la situation àu'aux mesures prises par les pouvoirs publics °N31î'»ffice parlementaire d'évaluation des choix scientifiàues et technologiàues °»PECST3 a
déposé ses conclusions en )uin 2--L/, îe conseil scientifiàue w Chlordécone aux Antilles ( a
remis ses recommandations en octobre 2--LU en mati9re de recherches et d'actions de santé publiàue 5 elles se limitent au volet w santé ( du plan1 D'autres publications ont construit des éléments d'évaluation, comme la mission d'appuitechniàue °I:RA, CGAAER, A6SSA, DGS3 àui a proposé une répartition des rKles entre les
laboratoires d'analùses afin de rationaliser les investissements °rapport :ë.NLy, mars 2--L31
îa mission a établi une note de cadrage reprenant les différents aspects de la commanded'évaluation °annexe .3, et définissant sa méthode de travail1 Elle a voulu, tout
particuli9rement, rencontrer tant les principaux commanditaires du plan àue les ma$tres d'"uvre et le plus grand nombre possible de partenaires locaux et de bénéficiaires de ces actions1 °Annexe 23, notamment lors d'un déplacement en Martiniàue du U au 22 mai et enGuadeloupe du V au .L )uin 2-..1
îa mission s'est plus particuli9rement intéressée 0 5 ·l'analùse de la stratégie explicite etμou implicite des plans 2-yyq2-.- et 2-..q2-.8, ·l'analùse des attentes des populations, des conditions de leur expression, et de leur prise en compte, ·l'analùse de la gouvernance mise en "uvre, tant au niveau national àue local, et de son fonctionnement, notamment lors de la préparation du plan 2-..q2-.8, ·l'analùse des moùens mobilisés et des résultats, action par action, du plan 2--yq 2-.-, ·l'analùse des impacts et la mesure de la satisfaction des populations1 îa premi9re partie du rapport esàuisse un bilan du plan 2--yq2-.- °ou plan .3, propose des améliorations pour le plan d'action 2-..q2-.8 °ou plan 23 en cours dans une seconde partie, et enfin envisage son intégration dans les politiàues nationales dans la troisi9me partie1N Citation du rapport parlementaire présenté par M1 Facàues îE GoeE:, député, le U mars 2--y/ Rapport de M1 Feanqkves îE DEAoeîT, député et Mme Catherine PR»CACCIA, sénateur w îes impacts de l'utiliq
sation de la Chlordécone et des pesticides aux Antilles è bilan et perspectives d'évolution (, »PECST, 2V )uin
2--LPublication I:SERM μ I:4S
Premi3re partie '
f Un bilan èlobalement qualiÉié de mitièé 9Cette formule résume l'avis °y3 exprimé par les participants aux forums locaux consacrés au
bilan du plan 2--yq2-.-1 Il est partagé par la mission1 En effet, si les V- actions du dit planont bien permis de réelles avancées, leur portée en a toutefois été limitée par une stratégie
restrictive et un pilotage inefficient éVéLes moJens mobilisés ont permis de réelles avancées éVUVéL-ensemble des moJens consacrés par l-Etat y la lutte contre les conséquences de l-usaèe de la Chlordécone est important. oen montant d'environ 88 M; issus de l'État et de ses opérateurs °organismes et agences3, des collectivités et fonds européens ont été mobilisés dans le cadre du premier plan1 Trois catégories de financements ont été mobilisées è·îes crédits du plan d'action gérés 0 travers le Programme des Interventions de l'État
°PITE3 et ceux provenant directement des services de l'État et des établissements publics participants1·Des crédits de l'État et des collectivités locales mobilisés sur d'autres actions hors
plan mais àui concourent 0 ses ob)ectifs1 ·Des coBts de fonctionnement w invisibles ( multiples, non comptabilisés dans les actions °déplacements liés aux réunions GREPPL, GREPHk, comité de pilotage °C»PIî3, le temps de travail des agents de l'État, des chercheurs et l'utilisation des machines des organismes et universités dédiés 0 la mise en "uvre des pro)ets inscrits dans le plan etc131îe w çilan 6inancier ( établi par la Direction Générale de la Santé °DGS3 en mars 2-.- ne
comptabilise àue les crédits attachés aux V- actions du plan, la sùnth9se des contributions
financi9res présentée en annexe nëV tente d'intégrer l'ensemble des financements àui concourent au plan1 - Crédits de l-:tat 'â îes administrations centrales è la plupart des minist9res impliàués ont soutenu,
directement et dans le cadre du PITE °programme ./2, action y, pour U M;3, les opérateurs du plan Chlordécone1 îes principaux contributeurs ont été le Minist9re de la santé °2,. M;3, le Minist9re de l'enseignement supérieur et de la Recherche °.,NN M; dotations CIRAD et I:RA ciblées sur le plan apr9s dégel, participation au PITE sur l'ensemble du plan non disponible3, le Minist9re de l'Ecologie °.,V M;3 dont .,8 hors plan et le Minist9re de l'Agriculture °8/-1--- ; hors PITE3 pour leàuel les contributions spécifiàues ne sont pas disponibles ou de mani9re indirecte °plan»ptiban pour l'action 8, montant indéterminé31 îe Minist9re délégué 0 l'outreqmer n'a
contribué àu'au travers du PITE °.8y --- ;31 Cf1 Sùnth9se IPS»S des forums du plan Chlordécone 2-.-, document de travailGroupe Régional d'Étude des Pollutions par les produits Phùtosanitaires °GREPP3 en Guadeloupe, et Groupe Régional PHktoq
sanitaire °GREPHk3 en Martiniàue, tous deux créés en 2--. par arrêtés préfectoraux1
âîes Agences, les établissements publics scientifiàues et techniàues °EPST3 et les établissements publics industriels et commerciaux °EPIC3 è ·îes agences ont fortement participé è In4S y2- --- ;, »:EMA /2- ---;,A:R 8/- --- ;, A:SES 8-- ---;, I:PES .8- ---;1
·îes organismes de recherche è àuelàues sommes faibles I:RA °V- --- ;3, çRGM °.. --- ;3 sont affichées1 Il est difficile de dire s'il s'agit de crédits spécifiàues pris sur leurs ressources propres ou de la ventilation de crédits délégués par les minist9res ou obtenus sur contrats1 Juelàues dépenses àui n'ont pas été prises en compte dans le bilan DGS, ont été affichées è l'IRD a engagé àuelàues crédits incitatifs °tr9s faibles3, la contribution directe de l'I6REMER °responsable de pro)ets spécifiàues3 en mati9re de coBts de personnels titulaires a été évaluée par l'organisme 0 8Uy 22y ;1 - Les collectivités locales et les Éonds structurels européens ' îes collectivités son intervenues sur un certain nombre d'opérations soit de mani9re autonome soit dans le cadre de cofinancements avec des fonds européens °en particulierrecherche, reconversion des pêcheursμagriculteurs31 Dans la sùnth9se proposée, un certain
nombre de ces financements sont présentés de mani9re agrégée car les parts respectivescollectivitésμfonds européens ne peuvent pas être distinguées1 îes collectivités contribuent
également de mani9re indirecte au plan en mati9re de recherche via des financements contrats de pro)ets ÉtatμRégion °CPER3, le soutien de chercheurs postqdoctoraux et lecofinancement de th9ses avec des laboratoires métropolitains °Conseil Régional de
Martiniàue31
éVUJéLe plan 2008-2010 a incontestablement permis des acquis.1/23443-2563/-789/303/-23-2R6.53/-.4. 8-.:/253D2é7./ .é8ve23/l3ve2o
îa réponse sanitaire 0 la pollution au Chlordécone a acàuis une nouvelle dimension grOceau plan 2--yq2-.- àui a enclenché une dùnamiàue propre, même si les en)eux étaient dé)0
largement identifiés et pris en compte par la puissance publiàue1 Comme le précise la lettre de mission du Premier Ministre du L octobre 2--U àui confie lacoordination des actions de l'État 0 Didier Houssin °annexe në/ 3, Directeur Général de la
Santé °DGS3, l'ob)ectif était de renforcer l'action de l'État contre la pollution des terres
agricoles aux Antilles1 îa pollution par le Chlordécone était dé)0 un probl9me spécifiàue bien
identifié .- et traité notamment dans le cadre de l'action .2 du Plan :ational SantéEnvironnement °P:SE3 et la création d'un comité de coordination interministériel piloté par la
DGS dont les orientations étaient déclinées localement par les préfets des Antilles franjaises
assistés d'un chargé de mission interrégional nommé en 2--/1p6rR8a:78-.:/25v2/:vc38v2h2éR8/2568 -.:/2t2xéR8/2ig282 :/D.D-r2q28 -v8R.D372 32éR8/23-2q2R32
:0éRr-37uuîa pleine dimension du risàue sanitaire lié 0 cette pollution a été ainsi, progressivement,
prise en compte avec d'une part, la mise en "uvre une série de mesure limitant l'exposition des populations accompagnée des prémices d'une évaluation et d'un suivi médical et, d'autre part, la prise en compte, en amont, de l'étendue et de l'évolution de cette pollution1îe document réalisé dans le cadre de l'action 8L du plan par P1ç Folù °annexe nëU3 résume la chronologie des principales
étapes de l'appréhension du probl9me et de la mobilisation de l'État1 îe plan 2--yq2-.- a repris et formalisé ces th9mes en proposant une politiàue originale d'aide et d'accompagnement des populations, et en mobilisant de nombreux acteurs antillais et métropolitains1 Tandis àue l'accent était mis sur la mise en oeuvre d'aides rapides et concr9tes 0 apporteraux populations les orientations prises depuis le début des années 2--- étaient formalisées
dans les trois ob)ectifs affichés du plan . °communiàué de presse du .. )uin 2--y3 è ·Renforcer la surveillance de la santé de la population et la connaissance des probl9mes cliniàues et environnementaux liés au polluant1 ·Continuer 0 réduire l'exposition de la population au Chlordécone1 ·Proposer des mesures d'accompagnement en agriculture et améliorer la surveillance des sols et des produits des )ardins familiaux1îe plan . était organisé en àuatre volets, déclinés sous forme de V- actions °annexe nëL31
· renforcer la connaissance des milieux, °actions . 0 .-3 centrée sur la cartographie de la pollution, le développement des capacités locales d'analùses et les études de la contamination des milieux1 ·diminuer l'exposition et mieux conna$tre les effets sur la santé, °actions .. 02V3 en renforjant les actions de contrKle et de surveillance des denrées
commercialisées, les programmes 0 destination des )ardins familiaux °évaluation du risàue, conseils en mati9re d'exploitation et de consommation3 et en évaluant les effets sur la santé avec la poursuite des études épidémiologiàues zaruprostate et Tiqmoun et la mise en place de registres cancersμmalformations congénitales sous la houlette d'un comité scientifiàue ad hoc1 ·assurer une alimentation saine et gérer les milieux contaminés, °actions 2N 08/3 avec la trajabilité des produits et un diagnostic des exploitations afin
d'orienter la gestion de la production ou les reconversions nécessaires1 ·améliorer la communication et le pilotage du plan en s'appuùant sur lesGREPP .. ET GREPHk °actions 8U 0 V-31
NeEX mS)e e EXe oE e) X)E) oX))
N mS))So o)SXe Ee e) So) S-X) o o)SE e) e)SmoXe) mme )S ee) o ) eeme) S)E S)e)
éVUJUVéUn outil cartoèraphique de la contamination des sols (action 1) pilotée par la Direction de l-Aèriculture et de la For;t (DAF)12 de Martinique a permis de valoriser les analJses èéoréÉérencées en orèanisant la saisie des données dans un f SJst3me d-InÉormationGéo-réÉérencé (SIG ) 9.
Groupe Régional d'Étude des Pollutions par les produits Phùtosanitaires °GREPP3 en Guadeloupe, et Groupe Régional PHkq
tosanitaire °GREPHk3 en Martiniàue, tous deux créés en 2--. par arrêtés préfectoraux1 Jui regroupe depuis 2-.- les services vétérinaires et de la protection des végétaux
GrOce 0 la création d'un w SIG analùse de sols (, le plan . a permis des avancées en
mati9re de connaissance de la pollution des milieux naturels et des populations1îe choix a été fait d'intégrer les données analùtiàues existantes dans une base de données
définie sous Microsoft Access1 En Martiniàue toutes les analùses de sol disponibles soit/18-- ont été intégrées 0 la base de donnée ainsi àue Ny- analùses de végétaux1 En
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