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Decree No 75/700 of 6 November 1975 on the general discipline in

La discipline est la force principale des Forces Armées. Les responsabilités exceptionnelles dévolues aux personnels militaires impliquent qu'elle soit stricte.



Lundi 6 Janvier 2020

6 janv. 2020 Je voudrais vous remercier pour les vœux que le Général de Corps d'Armée Chef d'État-Major Général des Forces Armées de Côte d'Ivoire



12 fév. Arrêté n° 08/MD-PR/ETPTIT/ANAC-TOGO portant

1 mars 2007 -. - le service de Santé des armées. Art. 3 - L'état militaire exige en toute circonstance discipline



PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE portant statut spécial des PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE portant statut spécial des

quelle que soit sa forme pouvant nuire au moral de la troupe ou à la discipline. est interdite. Article 24 : Les personnels militaires des Forces armées 



Réformes à laméricaine

La discipline faisant la force principale des armées… Aux États-Unis le Department of Education





Les forces armées

Qu'elles soient civiles militaires



LArmée et la République (1871-1914)

Armée la crise militaire née de la situation politique ... « La discipline faisant la force principale des armées



Sans titre

La discipline faisant la force principale des armées importe que tout astreints aux règles générales de la discipline militaire



TITRE I CHAPITRE PREMIER

fixées par le règlement de discipline générale dans les armées. Article 86: Le recrutement des officiers se fait en fonction de besoins des Forces Armées.



TITRE I CHAPITRE PREMIER

portant statut général des personnels militaires des forces armées Béninoises. La condition de 1' officier est définie par 1' état des officiers faisant ...



MON ACTION IMPLIQUE-T-ELLE MON CHEF ?

dernier énonçait la formule restée fameuse : « La discipline faisant la force principale des armées il importe que tout supérieur obtienne de ses subor-.



Decree No 75/700 of 6 November 1975 on the general discipline in

La discipline est la force principale des Forces Armées. Les responsabilités exceptionnelles dévolues aux personnels militaires impliquent qu'elle soit stricte.



Les forces armées

Qu'elles soient civiles militaires



Approbation du règlement de discipline générale des Forces

Fait à Rabat le 15 rejeb 1394 (5 août 1974). 3 - Au sein des Forces armées royales



reglement de discipline generale dans les forces armees

La discipline faisant la force principale des armées il importe que tout supérieur obtienne des subordonnés une obéissance entière et une soumission de 



Loi n°10-2021 du 27 janvier 2021 portant statut général des

11 févr. 2021 métier des armes est engagée dans les forces armées congolaises ou dans la gendarmerie nationale après en avoir fait la demande.



DE LA REPUBLIQUE DU CONGO

Ly. discipline faisant ia force principale des armées ilimporte que tout supérieur obtienne de ses subor- donnés une obéissance entiére ef une soumission 



Réflexion sur la notion de commandement « responsable »

Droit international des Forces armées des États-Unis en Europe et d'officier élargie d'une unité militaire disciplinée et efficace reflète la véritable ...



J.O. n° spécial du 25 janvier 2013_Statut du Militaire_FARDC

15 janv. 2013 Loi n° 13/005 portant statut du militaire des Forces Armées de la ... le renforcement de la discipline notamment par l'extension des fautes ...



LES ARMÉES DE LA RÉVOLUTION ET LA DISCIPLINE - JSTOR

LES ARMÉES DE LA REVOLUTION ET LA DISCIPLINE 757 tacle singulièrement édifiant que leur avait fourni de 1790 à 1794 la crise de la discipline avait plus que toute expé-rience ultérieure pu asseoir leurs principes et fonder leur doctrine I - l'armée de 1789 A dire vrai cette doctrine n'était pas nouvelle Sans remon-

Qu'est-ce que la subordination expresse de la discipline militaire au droit ?

Ce principe de la subordination expresse de la discipline militaire au droit apparaît aussi dans les deux grandes innovations du règlement qui touchent le droit international : les devoirs et responsabilités des subordonnés à l'égard d'ordres illégaux (I) et la définition des « lois et coutumes de la guerre » (II) .

Quels sont les motifs de la réforme du règlement de discipline ?

Dans le rapport au président de la République présentant le nouveau décret, le ministre des Armées expose notamment les deux motifs principaux qui ont rendu nécessaire une réforme profonde du règlement de discipline et qui devaient en déterminer l'orientation. Le premier de ces motifs est d'ordre stratégique, le second, d'ordre sociologique.

Qu'est-ce que le vieux règlement de discipline ?

Sur le plan sociologique, le vieux règlement de discipline, fondé sur le principe de l'obéissance passive et animé d'un esprit paternaliste, était entièrement dépassé par l'évolution des conditions et des modes de vie ainsi que des formes de pensée de la société industrielle, et en particulier de la jeunesse.

Comment les juges appliquent-ils les incriminations et les peines prévues par le droit commun ?

Les juges n'auront qu'à appliquer les incriminations et les peines prévues par. le droit commun. C'est la méthode constamment suivie dans la Rép. féd. d'Allemagne pour la répression des actes qui ont été commis, en violation des lois de la guerre, par des nationaux allemands à rencontre de militaires ou de civils ennemis. 5.

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O r, dans une société qui place au-dessus de tout l"épanouissement personnel, la question de l"obéissance apparaît surannée, digne des traités d"éducation de l"époque de la marquise de Sévigné. Le mot " obéissance » tombe dans les oubliettes de l"histoire, voire est confondu avec la soumission. Si l"on tape sur Google le motobéis- sance, les premiers liens qui apparaissent vous renvoient vers des sites de dressage canin, c"est dire si l"obéissance de l"homme est remise en cause. La mauvaise réputation de l"obéissance se fonde en partie dans les dérives autoritaristes des siècles passés, où toute affirmation de soi était bridée et où l"autorité ne se concevait qu"au travers de la soumission. Ce style éducatif a en partie disparu mais il laisse la place à d"autres excès tout aussi nocifs qui font que se développent chez certains enfants ou subordonnés des sentiments de toute puissance. Pour autant, la question de la relation entre un chef et ses subordonnés, entre dirigeant et dirigés demeure plus que jamais d"actualité. Et c"est surtout avec ces derniers que se révèle ce dont il s"agit vraiment : la division entre deux personnes de l"initiative de l"action volontaire et de son exécution. Le chef, le donneur d"ordres, donne de l"élan à l"action. Le subordonné obéit et réalise cette action. Lorsqu"on examine ainsi le problème de l"obéissance, apparaît tout de suite clairement la structure psychologique consti- tuée par la relation de deux per- sonnes dans laquelle il est ques- tion de comprendre, d"accepter (1) et d"exécuter la volonté d"un autre.

Au sein de la société, les moyens

pour parvenir à l"obéissance agissent de trois manières : la première, également présente chez les animaux, est la situation instinctive de domination. La contrainte à l"obéis- sance par la force physique fait appel à notre comportement primitif et reptilien. La seconde : la séduction se fonde sur le besoin d"être aimé. Chacun sait que l"enfant obéit non seulement par crainte d"une force supérieure, mais aussi pour être aimé. Enfin, la troisième agit en faisant appel à la raison. Parmi les arguments rationnels figure la référence au subordonné exemplaire. L"obéissance militaire ne remet absolument pas en cause les principes de l"éducation parentale ; elle pose de nouvelles règles adaptées aux contraintes du service. Sa primauté se conçoit aisément si l"on considère le poids de l"autorité et

l"importance des enjeux qui en découlent.L"obéissance militaire n"a rien de rigide ni d"absolu ; tout y est question de mesure. On n"a presque jamais à appliquer deux fois le même principe dans des conditions identiques : il faut tenir compte des circons-tances diverses et changeantes de l"environnement et de beaucoup d"autres éléments variables.Par ailleurs, il est intéressant de remarquer que la notion d"obéissance ne s"interprète pas aujourd"hui dans nos règlements militaires comme au siècle dernier, lors de l"écriture des premiers règlements militaires modernes. Les

formes d"obéissance évoluent au fil du temps.De la soumission à l"adhésion : en 1867, le général Trochu décrit l"armée comme l"instrument de moralisation publique puisque la discipline de l"armée crée la discipline de la nation. Il s"inscrit dans la lignée du maréchal Bugeaud qui déclarait que l"obéissance est dangereuse pour la liberté des peuples, mais que les inconvénients d"une armée délibérante le sont bien plus encore.Une des évolutions majeures dans la perception militaire de l"obéissance a lieu le 1er octobre 1966 lors de la refondation

du règlement de discipline générale dans les armées. Par décret, le règlement en vigueur depuis 1933 est abrogé. Ce dernier énonçait la formule restée fameuse : " La discipline faisant la force principale des armées, il importe que tout supérieur obtienne de ses subor- donnés une obéissance entière et une soumission de tous les instants, que les ordres soient exécutés sans hésitation ni mur- mure... ». Cette refonte consti- tue un événement considérable puisque le nouveau règlement stipule toujours que " la discipline fait la force principale des armées » mais on y ajoute que " l"obéissance procède de la soumission à la loi. Il s"agit pour le législateur de faire prendre conscience que le devoir d"obéissance ne dégage jamais le subordonné des respon- sabilités qui lui incombent au regard de la loi ». Cette prise de conscience s"applique également au chef qui peut y lire " les actes qu"il est interdit d"ordonner et dont l"exécution engagerait la responsabilité pénale des subordonnés ». Le devoir de désobéissance du militaire est introduit et repris ensuite dans le statut général des militaires. Pour le général Gambiez (promotion Chevalier Bayard,

1923-25)(2) qui présidait la commission de refonte : " Il fallait

doter notre armée d"une éthique à la mesure du siècle... »

MON ACTION IMPLIQUE-T-ELLE MON CHEF ?

PAR LE LIEUTENANT-COLONEL PIERRE BOET - PROMOTION " GÉNÉRAL VANBREMEERSCH » (2001-04)

L"obéissance ou la désobéissance ne sont pas l"apanage exclusif de l"armée ; de tels problèmes se posent également aux parents

et aux éducateurs et plus généralement à tous et dans tous les domaines de la vie. Le principe même de notre société est de se

conformer à ses règles, l"obéissance fonde l"État.

L"obéissance militaire

n"a rien de rigide ni d"absolu ; tout y est question de mesure

(1) On distingue dans un chef, l"autorité statutaire qui tient de la fonction, et l"autorité personnelle faite d"intelligence, de savoir, d"expérience, de valeur morale, etc.

Pour faire un bon chef, l"autorité personnelle est le complément indispensable de l"autorité statutaire.

(2) Le général Gambiez est l"ancien commandant du bataillon de choc pour la libération de la Corse et le débarquement en Provence ; il a été commandant en chef

en Algérie en 1961.

LE CASOAR - JANVIER 2019 - N° 232

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Se pose donc la question de savoir comment passer de la discipline servile qui transforme les soldats en moutons à l"obéissance active qui fait la force des meilleures unités. J"ai eu la chance de recevoir la plus grande partie de la réponse à cette question lorsque j"étais jeune lieutenant et que sans avoir directement désobéi, j"ai placé mon chef dans une situation délicate qui en d"autres temps m"aurait valu quelques jours d"arrêt. Un officier plus âgé et bien plus expérimenté m"a alors expliqué les fondements de l"obéis- sance " intelligente » au travers de cette question : " en quoi mon action ou ma décision implique-t-elle mon chef ? » La nature du chef tient un rôle prépondérant dans l"obéis- sance et sa position est ambivalente. Certes son autorité découle de sa position hiérarchique mais également (et probablement principalement) de son leadership. Lorsque l"autorité est perçue comme légitime, elle est accep- tée et transcendée. Si le chef fait autorité, s"il fait confiance à ceux dont il a la responsabilité alors il sera reconnu et obéi au-delà de ce qu"il impose. De nos jours, l"obéissance n"est plus un réflexe pavlovien, elle résulte d"interactions de multiples facteurs dont l"inclusion au sein du groupe. La capacité du chef à donner du sens, à expliquer et à fédé- rer se retrouve à tous les niveaux de la hiérarchie militaire ; elle marque la différence entre ceux à qui l"on obéit par crainte et ceux à qui l"on obéit parce qu"on a confiance. Cette confiance qui justement permet à l"individu de se dépasser, de prendre des initiatives. D"ailleurs, une bonne initiative est une désobéissance qui a réussi. C"est le stade ultime de la discipline, qui permet au militaire de quitter la discipline forcée ou passive pour basculer vers l"obéissance

active. Entre discipline et obéissance, il faut parfois trancher ; la discipline n"est obligatoire qu"à partir du moment où le chef a pris sa décision. L"obéissance est un acte concret, de ter-

rain, qui intègre le contexte et la situation. Il existe un fossé entre l"obéissance formelle et intellectuelle. Notre force, à nous officiers français, est d"avoir intégré que la mission doit avant tout être exécutée dans son esprit avant de l"être dans sa lettre. La discipline comme l"obéissance sont des nécessités opé- rationnelles. La meilleure synthèse du lien entre les deux, entre la lettre et l"esprit, a été citée précédemment : " avant d"agir, demande-toi toujours en quoi ton action implique ton chef ». Dans la plupart des cas, la lettre et l"esprit se confondent mais, grâce à cette question, il est toujours possible de conserver cet espace d"autonomie spécifique de la culture militaire française. Réfléchir ce n"est pas désobéir et cela fait plusieurs siècles que cela dure ; Napoléon n"a-t-il pas déclaré à propos de l"amiral Villeneuve, qui engagea la bataille de Trafalgar sans succès : " il n"avait qu"un seul défaut, il ne savait pas déso- béir ». Pour le maréchal Gallieni, le discernement est bien plus efficace que l"obéissance excessive : " Les officiers et fonctionnaires sous mes ordres voudront bien considérer qu"ils ont à défendre les intérêts qui leur sont confiés au nom du bon sens, et non les combattre au nom du règlement ». Le LCL Boët a choisi de servir dans la cavalerie. Il effectue sa première partie de carrière au 1 er RCh comme chef de peloton, puis comme officier adjoint et commandant d"unité de l"EEI2. Il est projeté en opérations à six reprises. Affecté au CPCO de 2013 à

2015, il sert en qualité d"officier de quart. Après l"École de guerre

et une scolarité à Centrale Supelec, il prend la tête du BOI du 12 e Régiment de Cuirassiers à l"été 2018.

2014 - Opération Sangaris en Centrafrique

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