Analyse et problématique : Le verbe hériter vient du latin héréditare
25 rue Gaston de Saporta - 13625 Aix-en-Provence - www.sciencespo-aix.fr. DISSERTATION - PROPOSITION DE CORRIGÉ. « Dans quelle mesure sommes-nous des
Réseau ScPo CONCOURS COMMUN DENTRÉE EN 1ère ANNÉE
25 mai 2019 Strasbourg Sciences Po Toulouse) a pris le nom de Réseau ScPo et ... Par souci d'équité
RAPPORT DE CORRECTION Epreuve dHistoire
Admission au Collège universitaire de Sciences Po. plus élevé » (site Admissions de l'IEP de Paris) qu'au baccalauréat même si les critères ...
Sujet : Les partis politiques et la démocratie corrigé
corrigé. Problématique : L'objectif du sujet est de s'interroger sur les rapports entre partis politiques et démocratie.
Laffirmation de la République dans les années
Le premier devoir d'une République est de faire des républicains » disait Buisson lors du congrès du Parti radical en 1903. Cette maxime ne date pas de lui
dissertation - corrige exercice
DISSERTATION. CORRIGE EXERCICE. Page 2. CORRIGE-TYPE DE LA DISSERTATION première année de l'IEP. des étudiants sur dossier non pas parce qu'ils ...
A) DOCTORAT
2 févr. 2014 Sciences Sociales) porté par Sciences Po Lille et l'Université de Lille ; ... Rédaction d'un corrigé de dissertation de Sciences Economiques ...
sciences po - la peur
DESTINATION coordonné par Grégory Bozonnet. SCIENCES PO. Concours Commun IEP. Questions contemporaines. LA PEUR – RÉVOLUTIONS
INTÉGRER SCIENCES PO LILLE
10 janv. 2022 L'EXAMEN D'ENTRÉE EST ORGANISÉ SUR UNE JOURNÉE ET COMPORTE TROIS ÉPREUVES : 1 QUESTIONS CONTEMPORAINES : Dissertation / 3h / coefficient 3 • Un ...
Admission au Collège universitaire session 2017 Copie épreuve d
Tout dans l'Etat rien contre l'Etat et rien en dehors de l'Etat » : voici comment Benito Mussolini définit l'Italie fasciste en 1925.
Corrigé De Dissertation Science Po - Etudiercom
Corrigé De Dissertation Science Po · Jean marie lepen 2641 mots 11 pages · Tocqueville 3344 mots 14 pages · Methodo eco 3859 mots 16 pages · Dissertation -
[PDF] dissertation - corrige exercice
CORRIGE-TYPE DE LA DISSERTATION l'organisation politique des démocraties occidentales Le sujet possède donc une Sciences Po admet désormais en
[PDF] RAPPORT DE CORRECTION Epreuve dHistoire - Sciences Po
Il faut lutter dans la dissertation et dans l'étude critique de document comme dans toutes les autres démarches intellectuelles contre la tentation du placage
Dissertation Correction PDF - Scribd
Introduction-Sc Po-Pr Reda-ElFellah s1 agadir Corrigés Sujet 1 Bac 2019 Philo ES Pr ELFASSI Ayoub Introduction aux sciences Politiques pdf
[PDF] la-dissertation-science-po-Paris-8pdf - Libre Pensador
Le sujet porte sur une problématique d'analyse des constitutions et des institutions politiques La dissertation prend appui sur un ou plusieurs chapitres
Archives des Annales et sujets corrigés questions contemporaines
Recueil d'annales et de sujets corrigés ainsi qu'une méthodologie à destination des candidats au concours commun des IEP
Bac 2023 : sujets et corrigés spécialité HGGSP - Studyrama
21 mar 2023 · Découvrez les sujets et surtout les corrigés de l'épreuve de et sciences politiques se compose d'un sujet de dissertation et d'une étude
Sujets et corrigés spécialité HGGSP - Terminale - Studyrama
15 oct 2020 · Obtenez gratuitement les sujets zero et les corrigés de l'épreuve de spécialité Histoire-Géographie Géopolitique et Sciences Politiques
Bac - Épreuve de spécialité HGGSP - sujet et corrigé n°1 - LEtudiant
L'Etudiant vous propose de vous entrainer pour le bac à l'épreuve écrite de la spécialité histoire-géographie géopolitique et sciences politiques (HGGSP) avec
Sujets-Corrigés bac HGGSP 2023 - LEtudiant
21 mar 2023 · Retrouvez les corrigés de l'épreuve HGGSP (histoire-géographie géopolitique et sciences politiques) du bac général 2023 dès la sortie des
Admission au Co
llège universitaire session 2017Copie épreuve d'histoire
(Coefficient 2)Composition
: Les régimes totalitaires dans l'entre-deux-guerres : genèse, points communs et spécificités.
" Tout dans l'Etat, rien contre l'Etat et rien en dehors de l'Etat » : voici comment Benito Mussolini
définit l'Italie fasciste en 1925. De nos jours, cette définition est grandement enrichie, et l'on peut qualifierde totalitaire un régime politique autoritaire qui contrôle ou cherche à contrôler le comportement de sa
population, confondant cette dernière dans un tout. Si les régimes totalitaires, à savoir le IIIème Reich,
l'Italie fasciste et l'URSS sont tous apparus dans l'entre-deux-guerres, il faut attendre Hannah Arendt et
son ouvrage Les Origines du totalitarisme (1951) pour voir apparaître une dénomination commune pour ces trois régimes. Il est cependant intéressant et important de se demander pourquoi nous pouvons analyser les trois expériences totalitaires dans un même ensemble ; et jusqu'à quel point ceregroupement est pertinent. Ainsi, il conviendra de s'intéresser dans un premier temps à la genèse des
régimes totalitaires, puis dans un second temps à leurs idéologies, et enfin à la mise en pratique de ces
idéologies. La genèse des totalitarismes est autant représentative de leurs points communs que de leurs spécificités.En effet, nous pouvons en premier lieu nous interroger sur le rôle de la première guerre mondiale.
Elle semble avant tout
être un catalyseur, créant dè
s 1917 l'instabilité en Russie, permettant la révolutionde février. Ce régime socialiste fragile va lui aussi tomber, en novembre, laissant la place au régime qui
deviendra très vite totalitaire. Par ailleurs, la guerre, dans les trois pays, provoque des conditions
économiques difficiles à supporter. En Allemagne, la population est mécontente du traité au diktat de
Versailles, mais les I
taliens sont eux aussi frustrés sur ce qu'ils appellent la victoire mutilée : une partiedes terres promisses par les alliés ne leur reviennent pas. Les Russes, qui ont quitté la guerre en mars,
sont amputés d'une partie de leurs terres : ces trois pays sont perdants. Mais la guerre laisse aussi des
marques chez les anciens combattants, revenus traumatisés ou exaltés : George Mosse parle de" brutalisation » des peuples. Cependant, il est pertinent de noter que si la guerre de 1917 permet
presque directement l'émergence de l'URSS, c'est la révolution russe d'octobre (selon l'ancien calendrier
russe) qui permet le renforcement des fascismes. Sans ses équivoques tels que le spartakisme ou le
Bienno Rosso, les milices fascistes comme les Freikorps ou les squadristi n'auraient pas eu raison d'être.
Or ces mêmes milices sont les premières à soutenir les partis fascistes.Cependant, les modalités d'accè
s au pouvoir semblent être une caractéristique des spécificités des totalitarismes, dans la mesure où elles restent très différentes. En Russie, lesBolcheviks
2(" minoritaires » du fait de leur proportion dans le Parti ouvrier social-démocrate russe de 1898) prennent
le pouvoir en faisant tomber le gouvernement menchévik (" majoritaire ») d'Alexandre Kerenski. Ilsréalisent un vrai coup de force avec la prise du Palais d'Hiver de Petrograd et s'imposent par la force. En
Italie, Mussolini souhaite faire croire à un coup d'Etat. Il lance une marche sur Rome avec ses faisceaux
de combat et lance un ultimatum le 28 octobre 1922. Le président du conseil, Luigi Facta, ne lui accordera
" que » la majorité des sièges de l'Assemblé après que le roi l'y ait invité. En Allemagne, Adolf Hitler tente
un putsch, le 9 novembre 1923, où il réunit 4000 hommes (dont Erich Ludendorff, Général d'infanterie)
à Munich. Mais la répression est sévère (seize morts) et Hitler est emprisonné à Landsberg. Libéré en
1924, il lui faudra
rétablir l'ordre dans son parti et attendre la crise de 1929 pour remporter ses premièresvictoires politiques : 12 députés nazis en 1928 au Reichstag sont remplacés par 107 en 1929 et 230 en
1930. Il parvient (laborieusement, en formant des alliances) à la majorité en 1933 et est nommé chancelier
le 30 janvier. Si ces voies d'accès au pouvoir sont différenciées, il faut noter que la violence politique
s'installe systématiquement peu après qu'elles aient lieu Par exemple, l'incendie du Reichstag qui permet la mise en place d'un régime autoritaire, estcomparable avec l'assassinat de Matteotti, opposant socialiste retrouvé mort en août 1924, qui permet à
Mussolini d'annoncer sa volonté de dictature en revendiquant l'acte puis en mettant en place les lois
fascistissimes (1925-1926). En Russie, Lénine dissout l'assemblée constituante en février 1918, après
avoir été mis en minorité par les élections populaires.Nous avons donc vu que les origines des totalitarismes, à travers le rôle de facteur commun que
jouela première guerre mondiale, peuvent être rapprochées. Elles se différencient surtout par les modes
d'accès au pouvoir. Il faut maintenant s'intéresser aux systèmes idéologiques des régimes totalitaires.
Les idéologies des régimes totalitaires, très marquées, permettent de les diviser en deux tendances.En effet, les régimes italien et allemand ont des idéologies très similaires. Dans ces deux régimes,
nommés fascismes, le rôle du chef est prépondérant. Il est autoritaire et fort, et se doit de montre
r la voie: c'est le Duce italien et le Führer allemand (on notera que ces termes ont le même sens de " guide » ou
" conducteur »). Les nazis, tout comme les fascistes italiens, ont un projet expansionniste. Hitler, en 1933,
déclare à ses proches " l'Est sera pour nous ce que l'Inde a été pour les Anglais ». Il s'agit du phénomène
séculaire de Drang nach Osten (poussée vers l'Est), qui dirige Hitler dans ses plans de conquête. Les
Italiens souhaitent rétablir leur domination antique méditerranéenne. Cela se traduit par la conquête de
l'Ethiopie en 1935 . L'idée et le sentiment nationaliste sont très présents dans les philosophies nazies et fascistes. Une différence est tout de même observable : La domination raciale, biologique des nazis, quise considèrent comme des " ubermensch » (surhommes, en référence à l'untermensh ou sous-homme),
se transforme en simple domination culturelle pour les Italiens (ils ne se basent que très peu sur les
thèses racistes du darwinisme social). C'est en partie pour cette raison que Hannah Arendt désigne l'Italiefasciste comme " incomplet » : le primat de la race est très peu développé. Mais les fascismes partagent
les mêmes valeurs sociales, et surtout antiparlementaristes, ce qui justifie la mise en place d'un Etat fort
et corporatiste (qui contrôle l'économie et la production nationale dans son ensemble) selon eux.
D'autre part, l'idéologie soviétique stalinienne présente une réelle spécificité par rapport aux
fascismes. Elle s'inspire en grande partie de l'idéologie léniniste , une interprétation du communismemarxiste. Elle prône donc avant tout la mise en place de l'égalité entre tous les hommes. Cet aspect de
l'idéologie communiste est un des plus importants, pour rétablir l'égalité, les bolcheviks vont anéantir les
3classes bourgeoises, les koulaks. L'ennemi de race devient l'ennemi de classe. De plus, le chef reste fort
(Staline signifie " homme de fer ») mais est présenté comme un protecteur : le petit père des peuples,
censé unifier toutes les républiques soviétiques autou r de lui. Cependant, dès 1928, on peut trouver des similitudes entre communisme et fascismes. Cela correspond à l'arrivée effective au pouvoir de Staline,secrétaire général du parti dès 1922 mais qui doit d'abord évincer les opposants. Trotski, Kamenev ou
encore Zinoviev. Seul au pouvoir, il tourne l'URSS ver l'autarcie économique, à l'image de ce que réalise
déjà Mussolini en Italie. De plus, il met en place une planification de l'économie et un Etat corporatiste.
Ainsi, si les idéologies des régimes totalitaires permettent d'abord leur distinction, en deux partis ;
des rapprochements sont décelables en approfondissant l'analyse. Il faut donc maintenant s'intéresser à
la mise en pratique de ces idéologies.Les mises en p
lace des idéologies des régimes totalitaires sont d'une part, dans certains cas trèssimilaires mais peuvent d'autre part se différencier sur certains aspects, comme l'usage de la terreur.
Tout d'abord, dans les trois régimes totalitaires, la population e st fortement encadrée. Cet encadrement commence dès l'enfance : les régimes totalitaires s'appliquent à fonder une sociéténouvelle à l'image de leurs idéologies. On assiste donc à la création de différents organismes de
jeunesse: les balillas en Italie, et les Hitlerjugend en Allemagne, très militaristes et crées dès 1926, ou
encore les jeunes pionniers russes, organisme très présent dans les écoles russes dès 1918. Selon Hannah Arendt, ces systèmes visent à uniformiser la société future : " le but de l'éducation totalitaire n'ajamais été d'inculquer des convictions, mais de détruire la faculté d'en former aucune » déclare-t-elle en
1951. La place de la propagande est, elle aussi, prépondérante dans la vie courante
: elle prend la formede films, affiches, témoignages, rassemblements... Les habitants des régimes totalitaires y sont
perpétuellement confrontés, car l'industrie de la culture est contrôlée. Il faut noter que
cela est surtout vrai pour le IIIème Reich et l'URSS jusqu'à la guerre, Mussolini laisse une liberté relativement grande auxmédias, ce qui ne signifie pas qu'il est critiqué par ces derniers, au contraire. Enfin, la mise en place
d'organismes de répression est un caractère commun aux trois pays. L'organisme de vigilance et de
répression de l'antifascisme (OVRA) se charge de faire taire les opposants, tout comme les SA(Sturmabteilung ou section d'assaut) dès août 1921 en Allemagne, puis la SS (Schutzstaffel, section de
sécurité) dès avril 1925, mais surtout après 1934. On assiste ainsi en Allemagne, avant même de l'arrivée
au pouvoir d'Hitler, à des lynchages et actes discriminatoires organisés par le NSDAP. En Russie, dès
février 1917, la tchéka (qui devient le Guépéou en 1922) s'attaque aux koulaks comme aux socialistes
menchéviks.De plus, les systèmes de terreur existent dans les trois pays mais sont inégalement développés.
En Italie, Mussolini fait surtout exiler les opposants, dans le sud du pays ou dans les îles Lipari (qu'il
surnomme " bagne de feu » mais qui n'est rien comparé aux camps russes). Mussolini rencontre un vraisuccès dans ses réformes économiques et sociales. Il sort l'Italie de la crise, et améliore les conditions
de travail. En Allemagne, cette terreur est peu développée par rapport aux années 1939 -1945 :" uniquement » 5 000 hommes sont internés dans des camps entre 1933 et 1939, et les conditions y sont
moins éprouvantes que durant la guerre. Hitler s'intéresse à son image : il met en place le Volkstaat, ou
socialisme de sang pur selon Himmler. Les " vrais » allemands sont épargnés par la terreur, qui visesurtout les populations juives, comme au Pogrom de la nuit de cristal, les 9 et 10 novembre 1938. C'est
4en URSS que le système de terreur est le plus développé. Dès février 1918, les marins de
Kronstadt qui
se révoltent sont exilés en Sibérie, dans les premiers camps de travaux forcés. La volonté n'est certe
spas de tuer, mais la mortalité y est forte car on y travaille jusqu'à l'épuisement. Pour Hannah Arendt, cela
traduit une faiblesse des bolcheviks, une difficulté à légitimer leurs actes dans la population. Entre 1932
et 1936 Staline provoque donc une grande famine pour étouffer l'opposition en Ukraine et le Kouban.
Entre 1936 et 1938 c'est la grande terreur. Staline va jusqu'à fixer des quotas de personnes à déporter
au goulag (administration des camps, crée en juillet 1934). Selon Nicolas Werth, ces terreurs répétées
font entre 1918 et 1939 vingt millions de victimes en URSS. Ainsi, si les régimes totalitaires présenten t des spécificités importantes dans leurs origines, leursidéologies ou leurs fonctionnements, des rapprochements importants sont également réalisables sur ces
trois aspects. On peut également dégager une dynamique d'influence : d'abord, le bolchévisme sur lesfascismes. Ensuite, le fascisme de Mussolini inspire Hitler. Dans une dernière période, c'est Hitler qui
impose ses choix à Mussolini. Il est important de noter que les différences entre les fascismes et les
communismes les amène nt à se vouer une haine mutuelle. À terme, cette haine débouche sur la secondeguerre mondiale, qui permettra au totalitarisme soviétique de s'imposer et d'éliminer les fascismes.
quotesdbs_dbs35.pdfusesText_40[PDF] les belles soeurs condition de la femme
[PDF] les belles soeurs dissertation critique
[PDF] belles soeurs michel tremblay analyse
[PDF] etre dissert
[PDF] disert larousse
[PDF] les fonctions de la littérature écrite
[PDF] fonction de la littérature dissertation
[PDF] les fonctions du théâtre dissertation
[PDF] dissertation le personnage de roman du 17eme a nos jours
[PDF] un personnage banal peut-il être un héros de roman dissertation
[PDF] dissertation histoire sciences po exemple
[PDF] theatre africain francophone
[PDF] definition du theatre africain
[PDF] la place de la philosophie dans la société