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Faut-il légaliser leuthanasieÞ?

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  • Quels sont les arguments pour l'euthanasie ?

    Un état de souffrance globale, dû à une faiblesse extrême, à un délabrement physique et psychique privant le malade de toute autonomie, peut motiver une demande d'aide active à mourir.
  • Quels sont les avantages et les inconvénients de l'euthanasie ?

    Un système de santé surchargé limite la qualité des soins et peut créer une pression sur les patients, les poussant à choisir la mort. Quant aux patients abandonnés par leur famille, ils pourraient penser que l'euthanasie est la seule solution pour eux. L'euthanasie risque de faire augmenter le taux de suicide.
  • Quel est votre avis sur l'euthanasie ?

    L'euthanasie, geste obligatoirement solidaire et non solitaire, est ainsi présentée comme le résultat d'une compassion tout en restant un mal : l'exception d'euthanasie « représente un geste qui ne visera jamais qu'à agir au moins mal » et qui « pourrait trouver une traduction juridique ».
  • Quels arguments animent le débat? Le mot "euthanasie" fait peur. Et cette pratique demeure controversée. Lundi, Jean-Marc Ayrault indiquait vouloir renforcer la loi sur les soins palliatifs mais se refusait à employer le terme "euthanasie".
Tous droits r€serv€s Universit€ du Qu€bec ' Montr€al, 2003 (including reproduction) is subject to its terms and conditions, which can be viewed online. Universit€ Laval, and the Universit€ du Qu€bec ' Montr€al. Its mission is to promote and disseminate research.

Volume 16, Number 1, Fall 2003Rem"de ou poison ?URI: https://id.erudit.org/iderudit/1073757arDOI: https://doi.org/10.7202/1073757arSee table of contentsPublisher(s)Universit€ du Qu€bec ' Montr€alISSN1180-3479 (print)1916-0976 (digital)Explore this journalCite this article

Doucet, H. (2003). Le d€bat sur l...euthanasie et l...exp€rience du mourir.

Fronti€res

16 (1), 20†28. https://doi.org/10.7202/1073757ar

Article abstract

This article highlights issues that have marked propositions of legislative change occurring in a number of countries. By showing the type of transformations taking place, we can better articulate the medical and social context from which the question of euthanasia arises. A final section underlines the principal arguments used in the debate as well as their strengths and weaknesses. Finally, it suggests that no argument is entirely convincing; rather each contains an essential richness if those who are dying are to be respected as human beings.

FRONTIÈRES⁄AUTOMNE 200320

LE DÉBAT

SUR L'EUTHANASIE

ET L'EXPÉRIENCE

DU MOURIR

ARTICLE

Hubert Doucet, Ph.D.,

professeur aux Facultés de médecine et de théologie, directeur des programmes de bioéthique

à l'Université de Montréal.

La question de l'euthanasie n'est pas née

avec le développement de la médecine moderne. Déjà dans l'Antiquité, Platon,

Démosthène et d'autres penseurs s'oppo-

saient à ce qu'un médecin prolonge la vie d'un malade condamné à mourir. Si le

Serment d'Hippocrate interdisait de donner

un médicament mortel, d'autres confréries médicales de l'époque aidaient les malades à se suicider, sauf s'il s'agissait d'un soldat ou d'un esclave. La mort volontaire n'était pas une pratique inconnue de l'Antiquité (Durand et al., 2000, p. 52-53).

Le sujet prend aujourd'hui des dimen-

sions inconnues dans le passé. Depuis les années 1990, l'euthanasie est devenue l'objet d'un véritable débat social qui touche aux valeurs les plus fondamentales et fait appel aux émotions les plus vives des tenants et des opposants. Les philosophes participent largement à ces débats. Ils invi- tent à la rationalité et à la cohérence des arguments. Pour qu'ils prennent tout leur sens et n'apparaissent pas coupés de l'expérience du terrain, les arguments phi- losophiques doivent tenir compte du contexte dans lequel est vécu le mourir contemporain. Cette perspective préside au plan de ma présentation.

En première partie, je rappellerai les

principaux points qui marquent les propo- sitions de changements législatifs qui ont cours dans de nombreux pays. En montrant

Résumé

Cet article rappelle les principaux points

qui marquent les propositions de change- ments législatifs qui ont cours dans de nombreux pays. En montrant ainsi le type de transformations en train de se produire, il permet de mieux cerner le contexte médical et social qui conduit à poser la question de l'euthanasie. Une dernière partie expose les principaux arguments utilisés dans le débat ainsi que leurs forces et faiblesses. Enfin, il montre qu'aucun argument n'est entièrement convaincant mais que chacun renferme des richesses dont il faut tenir compte pour que les mourants soient respectés comme des personnes humaines.

Mots-clés: euthanasie - droit - éthique -

histoire.

Abstract

This article highlights issues that have

marked propositions of legislative change occurring in a number of countries. By showing the type of transformations taking place, we can better articulate the medical and social context from which the question of euthanasia arises. A final sec- tion underlines the principal arguments used in the debate as well as their strengths and weaknesses. Finally, it sug- gests that no argument is entirely con- vincing; rather each contains an essential richness if those who are dying are to be respected as human beings.

Key words: euthanasia - legal - ethic -

history. ainsi le type de transformations en train de se produire, il deviendra possible en deuxième partie de mieux cerner le contexte médical et social qui conduit à poser la question de l'euthanasie. Enfin, une der- nière partie exposera les principaux argu- ments utilisés dans le débat ainsi que leurs forces et faiblesses. Au terme, j'entends montrer qu'aucun argument n'est entière- ment convaincant mais que chacun renferme des richesses dont il faut tenir compte pour que les mourants soient respectés comme des personnes humaines.

DÉPÉNALISER L'EUTHANASIE

Au cours des toutes dernières années, il

est remarquable de constater combien nom- breux sont les pays qui ont engagé le débat sur la dépénalisation de l'euthanasie, enten- due au sens de provoquer intentionnel- lement la mort d'un malade, à sa demande, pour mettre fin à ses souffrances. Les Pays- Bas ont joué ici un rôle moteur. L'arrêt du tribunal de Leeuwarden en 1973 fut le point de départ de toute une démarche dont les diverses étapes allaient, en 2001, conduire ce pays à décriminaliser l'euthanasie dans certaines circonstances (Kimsma et Van

Leeuwen, 1993, p. 21; 2001, p. 445). Les

débats n'allaient pas demeurer limités à ce pays. Si, au départ, l'expérience hollandaise a suscité des inquiétudes dans de nombreux pays, elle a aussi ouvert la porte à la dis- cussion. C'est ainsi qu'actuellement les autorités politiques ou judiciaires de divers pays ont été saisies de demandes ou ont elles-mêmes proposé des projets pour libé- raliser l'euthanasie et l'aide médicale au

21FRONTIÈRES⁄AUTOMNE 2003

suicide. Que l'on pense ici à la Belgique, la Suisse, la France, le Canada et les

États-Unis pour ne nommer que quelques

instances.

Que nous apprennent les discussions qui

ont eu lieu ou ont présentement lieu dans ces différents pays? Il est d'abord remar- quable de constater la diversité des approches selon les pays. Bien que les mêmes écoles philosophiques se retrouvent d'un lieu à l'autre, la discussion se fait de manière fort locale, de sorte que la libéralisation souhai- tée prend des formes différentes. Dans les Pays-Bas, la moralité de l'euthanasie se fonde sur le conflit de devoirs du médecin.

En 1986, la Cour suprême des Pays-Bas

avait statué qu'"au moment même où le médecin n'arrive plus à allier son devoir de combattre, de supprimer ou de soulager la douleur de son patient avec son devoir de sauvegarder la vie, il se trouve dans un état de nécessité» (Welschinger, 2001, p. 4). Il y a, en quelque sorte, urgence d'agir. Accé- lérer la mort en pareil contexte constitue un exercice de responsabilité professionnelle.

Aux États-Unis, le fondement de l'eutha-

nasie et de l'aide médicale au suicide repose sur le droit à l'autodétermination de l'individu. Jusqu'au jugement de la Cour suprême en 1997, plusieurs auteurs améri- cains soutenaient même que l'euthanasie et l'aide médicale au suicide représentaient un droit inscrit dans la constitution américaine (Schneider, 1994, p. 18; Battin et al., 1998, p. 9). En France, l'avis du Comité consul- tatif national d'éthique intitulé "Fin de vie, arrêt de traitement, euthanasie» affirme que s'"il n'y a pas un droit à exiger d'un tiers qu'il mette fin à sa vie et il y a obligation de tout mettre en oeuvre pour améliorer la qua- lité de la vie des individus », certaines détresses pourraient autoriser "la solidarité humaine et la compassion à surpasser la règle. C'est la position de l'engagement solidaire qui ne saurait cependant se pra- tiquer sans le consentement» (C.C.N.E.,

2000, p. 10). Dans les trois cas, la pratique

de l'euthanasie est légitimée mais le fon- dement est fort différent. Une autre différence mérite d'être souli- gnée. Les débats néerlandais ont marqué une nette préférence pour l'euthanasie plu- tôt que pour l'aide médicale au suicide alors que les Américains ont une position inverse.

La raison tient à la conception différente

que l'on se fait du rôle du médecin et des services de santé. L'euthanasie, disent les premiers, représente une meilleure garan- tie de protection de la personne malade, le geste étant posé par le médecin de famille qui connaît bien son patient. La majorité des malades, en effet, retournent mourir à la maison et sont suivis par leur médecin. Aux États-Unis, le suicide qui est l'acte déli- béré d'un patient apte, donc capable de faire un choix définitif, demeure le choix privi- légié des citoyens comme le démontre l'échec des initiatives populaires dans les

États de Washington (1991) et de Californie

(1992) où les citoyens devaient se pronon- cer sur l'euthanasie et l'aide au suicide. La crainte réside dans le fait que l'euthanasie, étant pratiquée par une tierce partie, puisse mener à des abus. Le succès de l'initiative populaire de l'Oregon (1994) qui ne portait que sur le suicide peut s'expliquer par le fait que l'aide au suicide relève pleinement de la responsabilité de l'individu 1

Toutes les initiatives en faveur de la libé-

ralisation de l'euthanasie et de l'aide médi- cale au suicide font consensus sur le fait que la demande doit venir d'un patient qui, au terme de la loi, est apte au moment de sa requête. Les promoteurs de ces initiatives se protègent ainsi de l'accusation de s'en prendre aux faibles et aux vulnérables, comme ce fut le cas du nazisme. Défenseurs des droits de la personne, ils se contredi- raient s'ils favorisaient des solutions irres- pectueuses des choix des individus. L'avis déjà cité du Comité consultatif national d'éthique de France affirme clairement que l'exception d'euthanasie ne peut être auto- risée que s'il y a consentement du malade (C.C.N.E., 2000, p. 10). Ce souci de protéger les droits des malades explique pourquoi les

Néerlandais donnent à l'euthanasie une

définition qui leur est propre. Ils incluent dans celle-ci la dimension volontaire. La définition généralement acceptée d'eutha- nasie parle d'"usage de procédés qui per- mettent de hâter ou de provoquer la mort pour délivrer un malade incurable de souf- frances extrêmes ou pour tout autre motif d'ordre éthique» (Robert 1). Aux Pays-Bas, l'euthanasie signifie mettre fin à la vie d'une personne à sa propre demande. Ce contexte permet de mieux comprendre pourquoi les Américains privilégient l'aide médicale au suicide plutôt que l'euthanasie. L'autodéter- mination du patient est mieux assurée.

La dernière remarque que je voudrais

faire concernant la libéralisation des lois sur la prohibition de l'euthanasie touche le rôle des médecins. Dans tous les pays mention- nés, sauf la Suisse, les changements législa- tifs proposés confient au corps médical le rôle d'assurer "la bonne mort» que demande le malade. Aux autres tâc hes médicales comme l'arrêt de traitement, le soulagement de la douleur et l'accompagne- ment du malade s'ajoute celle de hâter la mort si telle est la volonté de ce dernier. La Suisse fait ici exception. Déjà le Code pénal suisse, à la différence d'autres juridictions, ne condamne pas l'aide au suicide mais plutôt l'individu "qui, poussé par un mobile égoïste, aura incité une personne au suicide, ou lui aura prêté assistance en vue du suicide» (Code pénal suisse, art. 115). Un groupe de travail réunissant des experts dans les domaines de la médecine, de l'éthique et du droit connu sous le nom d'Assistance au décès a été chargé en 1997 par le Conseil fédéral helvétique de revoir la législation en raison des demandes de députés et de groupes de pression. Il a remis son rapport en mars 1999. Ce dernier ne propose aucun changement quant à l'aide au suicide. Quant

à l'euthanasie, si la majorité propose une

clause d'exception de peine dans des "cas extrêmes et dramatiques qui se présentent rarement en pratique », il " n'énonce aucune exigence particulière quant à la qua- lité de l'auteur» (Groupe de travail, 1999, p. 35). La clause d'exception n'est pas limi- tée "aux seuls représentants des professionsquotesdbs_dbs35.pdfusesText_40
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