[PDF] Note de lecture - 1984 de George ORWELL





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1984 Georges Orwell

1984 Georges Orwell Il réécrit les discours passés ou invente des personnages ... 4) Présentez les personnages: Syme



Note de lecture - 1984 de George ORWELL

Ils sont 6 millions soit 2% de la population totale d'Oceania. -Le « parti extérieur » dont la majorité des personnages du roman font partie. Ils portent une 



Résumé – 1984 George Orwell (1949)

1984 est un roman de science-fiction paru en 1949 écrit par George Orwell. I. Les personnages principaux. Winston Smith. Winston Smith est le personnage 



Résumé Fiche de lecture 1984

31 déc. 2010 Cette dernière partage les idées subversives de Winston. Pendant la dernière partie du livre le couple fait la rencontre d'un personnage ...



La privation des libertés fondamentales Dominante Lecture- Ecriture

Support : 1984 roman de Georges Orwell. Problématique : En quoi le monde Qu'apprenons-nous sur le personnage principal? A-t-il l'air d'un héros ?



1984 de George Orwell : un roman dapprentissage aux médias et à

simple de personnages les nombreux parallèles possibles entre cette lecture et l'étude du programme d'histoire de 3e ainsi que l'existence d'une adaptation 



Auteur(s) Heikkilä Cecilia (1984-.) Titre(s) Le pull de Noël Heikkilä ...

Titre(s) Le pull de Noël Heikkilä Cecilia (1984-. Illustré avec des couleurs chaudes et harmonieuse



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1984. D'APRÈS george orWell. PAR le collectif 8 dossier pédagogique saison 2019-2020 Comme le dit O'Brien l'un des personnages de ce livre





Première partie chapitre 1

décrit la société dans laquelle vit le personnage principal Winston. Smith



1984 - libcomorg

1984 George Orwell 1949 Chapter 1 It was a bright cold day in April and the clocks were striking thirteen Winston Smith his chin nuzzled into his breast in an



I Les personnages principaux

Résumé – 1984 George Orwell (1949) 1984 est un roman de science-fiction paru en 1949 écrit par George Orwell I Les personnages principaux Winston Smith Winston Smith est le personnage principal Il vit en Océania à Londres Le monde est divisé en trois continents se faisant continuellement la guerre : l’Oéania l’Eurasia et

Conservatoire National des Arts et Métiers - 2011/2012 Master en Sciences de Gestion, mention Management, Spécialité Prospective, Stratégie et Organisation

FICHE de LECTURE

Pour l"UE " Comportements Organisationnels » du Professeur Y. PESQUEUX

Présentée par P-A. LE GALLIC

1984

George ORWELL

Sommaire

Biographie de l"auteur 3

Postulats 4

Hypothèses 4

Démonstration 5

Résumé de l"ouvrage 9

1

ère partie 9

2

ème partie 15

3

ème partie 19

Principales conclusions 22

Actualité de la question 24

Biographie de l"auteur :

George Orwell de son vrai nom Eric Arthur Blair, est né le 25 juin 1903 à Motihari en Inde. Eric a une grande soeur, Marjorie, et une petite soeur, Avril. Eric est encore jeune, lorsque sa famille déménage en Angleterre. Il y fréquente les internats St Cyprian puis le très prestigieux collège d"Eton. Scolairement médiocre, il n"accède pas à l"université. Il rejoint les rangs de la police impériale britannique stationnée à Burma en Inde. Très vite, il n"aime pas la police et désapprouve les méthodes souvent brutales du système impérial. Il démissionne après 5 ans de service. Orwell décide d"entamer une carrière d"auteur et s"en va vivre dans les chambres de Londres puis de Paris. Sans ressources, il mena à Paris une existence de Clochard avant de devenir plongeur dans un restaurant.

Ses premiers articles professionnels furent publiés en 1928, il fit débutât sa carrière en

écrivant des articles et des critiques. Il fut un travailleur consciencieux et produisit un volume incroyable d"écrits divers. Il se met en tête d"explorer les bas-fonds de la société anglaise, partageant la vie des vagabonds et des clochards, tantôt quelques jours, tantôt une semaine ou deux. En 1931, il finit sa première nouvelle " La vache enragée » ou il décrit la vie de vagabond à Paris et à Londres. Sa prochaine nouvelle, "Une histoire Birmane", est inspire sur ses expériences à Burma. En 1935, il publie "La fille du pasteur" puis "Et vive l"Aspidistra" en 1936. Il entreprend des recherches sur le chômage et la pauvreté dans le nord de l"Angleterre où il passe plus de deux mois à étudier les conditions de vie des mineurs. Ce qu"il y découvre a un impact profond sur lui. Il commence alors à développer des idées socialistes. A son retour, il écrit son premier succès, " Le quai de Wigan », 1937. Orwell est très préoccupé par le fascisme et ses menaces sur les libertés qui commencent à ronger l"Europe. Quand la guerre civile éclate en Espagne, il part se battre contre les fascistes. A son retour en 1938, Orwell écrit " Hommage à la Catalogne », basé sur son expérience de la guerre. Son prochain ouvrage sera " La ferme des Animaux » qui sera son premier vrai succès majeur. En 1945 Sa femme, Elieen, meurt d"un arrêt cardiaque à la suite d"un cancer

foudroyant. Orwell, dévasté se met en retrait de la société et écrit son chef d"oeuvre

" 1984 » publié en 1949. Ses fragilités pulmonaires qui l"ont suivi toute sa vie, viennent à bout de lui après une grave tuberculose. Il passe ses dernières années à l"hôpital. Il meurt le 21 janvier 1950.

Postulat

Alors que l"utopie dépeint un système idéal, dans lequel l"Etat assure le bien être de son peuple, et donne l"image d"un modèle politique exemplaire, la contre-utopie, elle, correspond à un contre-exemple.

On peut qualifier le roman 1984

de contre-utopie puisqu"il décrit un système totalitaire, marquée par la souffrance, la haine, la peur et l"absence de tout espoir. Orwell qui a été contemporain du nazisme et du stalinisme imagine un totalitarisme absolu, qui ne contrôlerait plus seulement les actes mais surtout les esprits, et avec eux la mémoire, et donc la vérité, la science et l"histoire.

La société imaginée dans 1984

représente pour l"auteur, une dérive du monde possible du monde réel en 1948.

Avec 1984

, George Orwell met en garde ses lecteurs de ce que les être humains sont capables de produire comme modèle politique. 1984
a pour ultime but, de nous faire prendre conscience de l"inestimable prix de la liberté.

Hypothèses:

Une première analyse permet de mettre en perspective les hypothèses qui se dégagent de la lecture transversale de l"ouvrage.

L"hypothèse principale est :

Une société " moderne », peut facilement sombrer dans le totalitarisme

1984 peut donc être vu comme une tentative de théorisation du totalitarisme

puisqu"il met en lumière les principes fondateurs du totalitarisme. Les rouages d"un système pervers sont ici décris très clairement Cette hypothèse se décline en trois volets :

La deshumanisation de la société

La propagande et ses outils

Le contrôle du temps

La seconde hypothèse est :

Aucun espoir possible dans un régime totalitaire, l"homme ne peut plus rien pour améliorer sa condition.

Démonstration :

Le passage vers le totalitarisme peut se faire très facilement. Cela commence par une deshumanisation de la société : La société décrite dans " 1984 » est le résultat d"un travail de déshumanisation qui a commencé avec la révolution une vingtaine d"années plus tôt. Pour contrôler la société à 100%, le parti s"est vite engagé dans un travail de sape des relations entre les individus. Ce travail a commencé en exacerbant les tensions et en accentuant les distinctions entre les différentes classes de la société.

Une société, trois classes :

Dans le roman, la société est divisée en 3 classes bien distinctes : -Le " parti intérieur » pour commencer, correspond à la classe politique. Ils vivent dans de beaux quartiers et ont le droit à de magnifiques appartements. Cette classe profite de ses avantages pour s"accaparer les richesses du système. Ils sont 6 millions soit 2% de la population totale d"Oceania. -Le " parti extérieur » dont la majorité des personnages du roman font partie. Ils portent une combinaison bleue. C"est la catégorie la plus surveillée car ils sont " les mains » du " parti intérieur ». -Les prolétaires sont la troisième classe dite inférieure. Ils sont assimilés à des animaux et sont maintenus dans un état tel qu"ils ne représentent aucune menace pour le système. Ils représentent 70% de la population d"Océania. Le premier facteur de déshumanisation est la distinction très nette entre les trois classes. Il est interdit pour des personnes n"appartenant pas à la même classe de tisser des liens entre eux. Le but est de créer de la méfiance et de l"incompréhension entre les individus. L"abolition des liens et des sentiments individuels

Le parti a crée ici une société ou les liens affectifs sont abolis. Il est interdit d"entrer

chez les autres ou bien même de créer une intimité amicale ou bien même familiale. L"endoctrinement est si profondément ancré qu"il est fréquent que des enfants dénoncent des comportements suspects de leurs parents. Cela illustre l"état des liens dans les familles... L"objectif du parti est de diviser pour mieux régner. Les relations entre les individus sont dénaturées par l"omniprésence du parti. La suspicion, le contrôle, la délation font que toute forme de lien est quasi impossible. L"objectif du parti est aussi de supprimer les sentiments individuels au profit d"un sentiment collectif uniformisé et facilement contrôlable. Les régimes totalitaires fonctionnent sur une hypertrophie du pôle collectif par rapport au pôle individuel et sur une haine de la différence sociale. Le monde inventé par George Orwell ne laisse aucune place à l"individu qui est

sacrifié au profit de la collectivité. Il s"agit pour le Parti intérieur de faire disparaître

toute vie privée qui nuit à l"extension de son pouvoir. L"invention du télécran, cet écran que l"Océanien regarde et qui le surveille en retour est l"instrument qui permet l"anéantissement de la vie privée. Puisqu"il n"existe que peu d"endroits où l"homme est à l"abri de la surveillance du télécran, l"Océania est une société où l"individu ne se trouve jamais seul : " avec le développement de la télévision et le perfectionnement technique qui rendit possible, sur le même instrument, la réception et la transmission simultanée, ce fut la fin de la vie privée ». À cette disparition de la vie privée s"ajoute l"impossibilité pour l"individu de penser

par lui-même et de cultiver une vie intérieure, car toute pensée hétérodoxe, appelée

" crime par la pensée », est susceptible d"être interceptée par la " Police de la

Pensée ».

Pour se prémunir de penser par eux-mêmes, ce qui pourrait entraîner la naissance d"une pensée dangereuse, les Océaniens pratiquent l"arrêtducrime : " l"arrêtducrime » c"est la faculté de s"arrêter net, comme par instinct, au seuil d"une pensée dangereuse. Il inclut le pouvoir de ne pas saisir les analogies, de ne pas percevoir les erreurs de logique, de ne pas comprendre les arguments les plus simples, s"ils sont contre l" " Angsoc ». La disparition de la vie privée et de toute pensée créative entraîne la dilution presque totale de l"individu dans la collectivité qui a pour conséquence l"exacerbation du pouvoir de la collectivité qui s"incarne dans la figure tyrannique de

Big Brother.

Cet anti individualisme qui est aussi un antihumanisme est le propre des régimes totalitaires qui privilégient le groupe (qu"il soit aryen en Allemagne nazie ou prolétaire en URSS) sur l"individu qui ne peut exprimer sa singularité.

La propagande et ses outils

La propagande est la base du parti. Elle est là pour suciter l"admiration du système, mais aussi pour suciter des sentiment de haine envers les ennemis de la nation. Les rituels sont de redoutables outils de propagande : -Les deux minutes de la haine. C"est un rituel qui consiste tous les matins à passer deux minutes à exprimer en groupe sa haine envers de prétendus ennemis du système. Dans 1984, l"ennemi intérieur s"incarne dans la figure du " traître Emmanuel Goldstein », personnification du mal et ennemi du peuple. À l"instar du juif pour l"Allemagne nazi, cette figure bouc émissaire est destinée à cristalliser la haine. -La semaine de la haine : elle a lieu une fois par an. C"est un événement comparable aux deux minutes de la haine mais a très grande echelle. Le peuple doit s"adonner à un déversement de haine envers les " ennemis » de la nation. Ici, c"est la nation " Eurasia qui est pointée du doigt. La semaine de la haine a pour but d"unifier les sentiments de la foule contre un ennemi commun et de créer un esprit nationaliste favorable soumit au régime de Big brother.

La guerre comme opium du peuple

La guerre est connue pour être un très bon moyen de souder une nation face un ennemi commun. La guerre est un formidable vecteur de propagande dans la mesure où elle endort l"esprit critique et favorise l"obéissance. De plus, focalisée sur les menaces extérieures, la population oublie les problèmes intérieurs et limite ses critique afin de ne pas donner l"impression avec l"ennemi. Le parti entretient le conflit permanent, si bien que winston ne se souvient même plus quand son pays n"était pas en guerre. Les alliances entre les trois nations Eurasia, Océania et Estasia se font et se défont sans vrai raison, pourvu qu"il y ai toujours un ennemi à haïr. Ces alliances tournantes prouvent bien le caractère infondé de la guerre et que celle-ci, au lieu de répondre à de véritables enjeux stratégiques sur le plan extérieur, joue bien plus sur la politique intérieur. De plus la guerre est bien plus propice au repli sur soi car elle coupe la population de

l"extérieur. Les dirigeant d"Océania constituent donc le seul modèle visible et référence

pour les citoyens...

Le contrôle du temps

Les événements passé faisant l"objet de falsification constante, il est impossible pour les citoyens d"Océania de connaitre leur histoire. L"histoire d"avant et de la révolution a été complètement réécrite par le parti. L"Océania est aussi un monde où règne le mouvement permanent, où aucune vérité n"est fixée une fois pour toutes. Le métier de Winston Smith qui travaille au

ministère de la vérité consiste ainsi à détruire ou à réviser les journaux de l"époque

antérieure de manière à ce que le Parti n"ait jamais tort, quels que soient ses changements de politique. Ce règne du mouvement permanent est aussi un trait caractéristique des régimes totalitaires. Il s"agit de changer le réel au gré de la volonté du chef, Staline faisait par exemple souvent annoncer une récolte record pendant une année de famine. En Océania, même les vérités scientifiques n"ont pas lieu d"être : un des slogans du parti est " 2+2=5 ». La réécriture du passé s"appuie bien sûr, comme dans tous les régimes totalitaires, sur une propagande de tous les instants. Elle se manifeste notamment à travers le trucage de l"histoire et la " mutabilité du passé » que les dirigeants pratiquent au nom du slogan " qui détient le passé détient l"avenir ». 1984 est aussi un pamphlet contre le culte du progrès qui caractérise la société de son temps. Le développement rapide des moyens de communication, nous prévient Orwell, pourrait bien trouver son aboutissement dans l"assujettissement total des individus. Dans le contrôle du temps, on peut dire que le parti contrôle le futur de la population puisque réfléchir, imaginer et entreprendre est formellement interdit... Le Novlangue est une formidable illustration de la manipulation d"Etat. Cette langue inventée de toute pièce par le parti a pour fonction de détruire les mots qui

pourraient renvoyer à des réalités " déviantes », afin que ces réalités disparaissent

aussi. Ce fut le cas pour les mots " Honneur, justice, moralité, internationalisme, démocratie, science, religion » Le Novlangue est donc un outil au service du parti et est un formidable instrument de propagande. Il détruit les moyens intellectuels permettant de fomenter une révolution. Aucun espoir possible dans un régime totalitaire, l"homme ne peut plus rien pour améliorer sa condition. La fin du roman montre Winston toujours vivant, mais anéanti de l"intérieur, privé de toute personnalité et de toute humanité. Fondamentalement pessimiste, la fin du roman ne laisse pas subsister la moindre lueur d"espoir... Face à la machine d"Etat totalitaire, l"individu n"a aucune chance.

Résumé de l"oeuvre

1

ère partie

Chapitre I

Par une journée froide en Avril 1984 à Londres, un homme du nom de Winston Smith retourne à son domicile, un bâtiment délabré appelé " Maison de la Victoire ». Homme mince, frêle, de trente-neuf ans, il a du mal à monter les escaliers à cause d"un ulcère variqueux au-dessus de sa cheville droite. L"ascenseur est comme toujours hors service, il ne cherche pas à l"utiliser. Alors qu"il monte l"escalier, il est accueilli à chaque palier par une affiche représentant un énorme visage, soulignée par les mots "Big Brother is watching you." Winston est un fonctionnaire insignifiant dans le Parti. Le Parti est un régime politique totalitaire qui gouverne l"ensemble de ce que l"on appelait autrefois l"Angleterre qui n"est aujourd"hui qu"une partie d"un Etat plus grand : l"Océania. Bien que Winston soit techniquement un membre de la classe dirigeante, sa vie est toujours sous contrôle du Parti. Dans son appartement se trouve un instrument appelé " télécran », qui permet au parti de diffuser constamment sa propagande et à travers laquelle la Police de la Pensée surveillent les actions des citoyens. Winston fait attention à conserver son dos à l"écran pour conserver un peu d"intimité. De sa fenêtre, il voit le ministère de la Vérité, où il travaille comme agent de la propagande. Sa tâche est de modifier les documents historiques pour faire correspondre la version officielle du Parti aux événements passés. Winston réfléchit aux autres ministères qui existent dans le cadre de l"appareil gouvernemental : le Parti: le ministère de la Paix, qui s"occupe de la guerre, le ministère de l"Abondance, qui prévoit des pénuries économiques, et le redoutable ministère redoutable, le centre des activités répugnantes du Parti. D"un tiroir situé dans une petite alcôve à l"abri du télécran, Winston sort un petit agenda qu"il a récemment acheté. Il a trouvé le journal dans un magasin seconde main dans le quartier des prolétaires. C"est un endroit où les pauvres vivent relativement libres. Les prolétaires, comme on les appelle, sont si pauvres et insignifiant que le Parti ne les considère pas comme une menace pour son pouvoir. Winston commence à écrire dans son journal, alors même qu"il se rend compte que cela constitue un acte de rébellion contre le Parti. Il décrit les films qu"il a vu la veille. Il pense à son désir et sa haine pour une jeune fille brune qui travaille dans le département Fiction au ministère de la Vérité, et à un membre du Parti intérieur nommée O"Brien, un homme dont il est sûr que c"est un ennemi du Parti. Winston se souvient du moment deux jours plus tôt lors des " 2 minutes de la Haine », une assemblée au cours de laquelle les orateurs du Parti entrainent le peuple dans une frénésie de haine contre les ennemis de l"Océania. C"est à cette occasion qu"il avait vu dans les yeux d"O"Brien une haine envers Big Brother. Winston regarde vers sa feuille et se rend compte qu"il a écrit "A BAS BIG BROTHER" maintes et maintes fois dans son journal. Il a commis l"impardonnable crime de penser, et il sait que les policiers l"arrêteront tôt ou tard. C"est à ce moment que l"on frappe à la porte.

Chapitre II

Winston ouvre la porte avec peur en pensant que la " Police de la Pensée » est venue l"arrêter pour avoir écrit dans le journal. Toutefois, c"est seulement Mme Parsons, une voisine de son immeuble qui a besoin d"aide avec sa plomberie, tandis que son mari est absent. Dans l"appartement de Mme Parsons, Winston est interpellé par le degré d"endoctrinement des enfants Parsons qui sont des espions enfants. Les espions enfants sont une organisation d"enfants qui surveillent la loyauté des adultes envers le Parti. Ils n"hésitent pas à dénoncer leurs propres parents. Mme Parsons semble elle-même avoir peur de ses enfants zélés. Les enfants sont très agités parce que leur mère ne les laisse pas aller à une pendaison publique d"ennemis politiques du Parti qui a lieu dans le parc ce soir-là. De retour dans son appartement, Winston repense à un un rêve dans lequel la voix d"un homme, il pense à O"Brien, lui dit: "Nous nous rencontrerons à l"endroit où il n"y a pas de ténèbres." Winston écrit dans son journal que son crime de penser fait de lui un homme mort, puis il cache le livre.

Chapitre III

Winston rêve d"être avec sa mère sur un navire en perdition. Il se sent étrangement responsable de la disparition de sa mère dans une purge politique il y a presque trente ans de celà. Il rêve alors d"un endroit appelé Le Pays Doré, où une jeune fille brune se déshabille et court vers lui dans un acte de liberté qui anéantit tout le Parti. Il se réveille avec le mot "Shakespeare" sur ses lèvres, ne sachant pas d"où il vient. Un sifflement aigu retentit du télécran, c"est le signal qui indique que les travailleurs de bureau doivent se réveiller. Il est l"heure pour la séance d"exercice, c"est très pénible pour Winston qui est dans un

état de santé médiocre.

Pendant les exercices, Winston pense à son enfance, dont il se souvient à peine. Winston considère la relation d"Océania avec les autres pays du monde, l"Eurasia et Estasia. Selon l"histoire officielle, l"Océanie a toujours été en guerre avec l"Eurasia et en alliance avec Estasia, mais Winston sait que les dossiers ont été changés. Winston se souvient que personne n"avait entendu parler de Big Brother, le chef du Parti, avant 1960, mais des histoires sur lui apparaissent maintenant dans des histoires qui remontent aux années 1930. Alors que Winston est perdu dans ses pensées, une voix du télécran appelle tout à coup son nom afin de le réprimander pour ne pas travailler assez dur lors de la séance d"exercices. Winston n"en peut plus, mais essaie difficilement de toucher ses orteils.

Chapitre IV

Winston se rend à son travail, le commissariat aux archives du ministère de la Vérité, où il modifie des articles de journaux afin que les informations qu"ils contiennent soient conformes aux exercices de propagande véhiculés par le parti. Ce processus de retouches systématique permet de faire en sorte que le parti ai toujours raison. Ce jour-là, Winston doit modifier le dossier d"un discours prononcé en Décembre 1983, qui se réfère au camarade Withers, l"un des anciens hauts fonctionnaires de Big Brother qui a depuis été " vaporisés ». Alors que le camarade Withers a été exécuté en tant qu"ennemi du Parti, il est inacceptable d"avoir un document qui parle de lui en tant que membre fidèle du Parti. Winston invente une personne nommée camarade Ogilvy et pour remplacer la mémoire du camarade Withers dans les dossiers. Camarade Ogilvy, produit de l"imagination de Winston, est un membre idéal du Parti, il s"oppose au sexe et se méfie de tout le monde. Camarade Withers est devenu un "non être:", il a cessé d"exister. En regarder un homme du nom de camarade Tillotson dans la cabine de l"autre

côté de la voie, Winston réfléchit sur l"activité du ministère de la Vérité, où des

milliers de travailleurs corrigent l"histoire pour la faire correspondre avec l"idéologie du parti.

Chapitre V

Winston déjeune avec un homme du nom de Syme, un intelligent membre du Parti qui travaille sur un dictionnaire révisé de novlangue, la langue officielle de l"Océania. Syme dit Winston que la novlangue a pour objectif de réduire les possibilités de pensée et donc de rendre le crime de penser impossible. Si il n"y a pas de mots dans une langue qui sont capables d"exprimer des pensées indépendantes, rebelles, personne ne pourra jamais se rebeller, ou même de concevoir l"idée de rébellion. Winston pense que Syme sera vaporisé un jour à cause de son intelligence. Parsons, un fonctionnaire du Parti et mari de la femme dont Winston a fixé la plomberie, entre dans la cantine et demande une contribution de Winston pour la Semaine de la Haine dans leur quartier. Il s"excuse auprès de Winston pour le harcèlement de ses enfants la veille, mais est ouvertement fier de leur esprit. Soudain, un message du ministère de l"Abondance annonce une augmentation de la production à travers les haut-parleurs. Winston dit que l"augmentation présumée dans la ration de chocolat pour une vingtaine de grammes était en fait une réduction de la veille, mais ceux qui l"entourent semblent accepter l"annonce avec joie et sans soupçon. Winston se sent surveillé, il lève les yeux et voit la jeune fille aux cheveux noirs fixés sur lui. Il s"inquiète à nouveau qu"elle pourrait être un agent du Parti.

Chapitre VI

Ce soir-là, Winston écrit dans son journal les souvenirs de son dernier rapport sexuel, qui était avec une prostituée prolétaire. Il pense à la haine du Parti envers le sexe, et note que leur but est d"enlever le plaisir de l"acte sexuel, de sorte qu"il devient simplement un devoir envers le Parti, une façon de produire de nouveaux membres du Parti. Katherine Winston, son ex-

épouse, détestait le sexe, ils se séparèrent dès qu"ils réalisèrent qu"ils n"aurait

jamais d"enfants. Winston cherche désespérément à avoir une aventure sexuelle agréable, qu"il considère comme l"ultime acte de rébellion. Dans son journal, il écrit que la prostituée prolétaire était vieille et laide. Il se rend compte que l"enregistrement de l"acte dans son journal n"a pas atténué sa colère, sa dépression, ou sa rébellion. Il aspire toujours à crier des injures haut et fort.

Chapitre VII

Winston écrit dans son journal que tout espoir d"une révolution contre le Parti doit venir venir prolétaires. Il croit que le Parti ne peut pas être détruit de l"intérieur, et que même la Fraternité, un groupe légendaire révolutionnaire, n"a pas les moyens de vaincre la puissante police de la Pensée. Les prolétaires, d"autre part constituent environ 70% de la population de l"Océania, et pourraient facilement trouver la force pour surmonter la police. Cependant, les prolétaires sont souvent des brutes ignorantes qui mènent une vie animale. Il leur manque à la fois l"énergie et la motivation à la révolte, la plupart d"entre eux ne comprennent même pas que le Parti les opprime. Winston regarde à travers d"un livre d"histoire pour enfants afin d"avoir une idée de ce qui s"est réellement passé dans le monde. Le Parti affirme avoir construit des villes idéales, mais Londres, où Winston vit, est une épave: l"électricité fonctionne rarement, la pourriture est présente qur tous les bâtiments, et les gens vivent dans la pauvreté et la peur. Faute d"un document officiel fiable, Winston ne sais pas quoi penser sur le passé. Le Parti prétend avoir augmenté le taux d"alphabétisation, réduit le taux de mortalité infantile, et donné de la nourriture et un abri à tous. Winston soupçonne que ces allégations soient fausses, mais il n"a aucun moyen de le savoir avec certitude, car l"histoire a été entièrement écrite par le Parti. Winston se souvient d"une occasion quand il a surpris le Parti dans un mensonge. Au milieu des années 1960, une contestation culturelle avait entrainé l"arrestation de leaders de la révolution. Un jour, Winston est tombé sur une photo prouvant que les membres du Parti avait étaient à New York au moment où ils auraient étaient censés commettre leur trahison. Terrifié, Winston a détruit la photographie, mais garde cet épisode dans sa mémoire comme un exemple concret de la malhonnêteté du Parti. Winston imagine son écriture dans son journal comme une sorte de lettre à O"Brien. Bien que Winston ne sache presque rien sur O"Brien en dehors de son nom, il est sûr d"avoir détecté une souche d"indépendance et de rébellion en lui, une prise de conscience de l"oppression. Winston se rend compte que le Parti exige de ses membres à nier l"évidence de leurs yeux et leurs oreilles.

Il croit que la vraie liberté réside dans la capacité à interpréter la réalité comme

on la perçoit, pour être en mesure de dire: "2 + 2 = 4».

Chapitre VIII

Winston se promène dans le quartier prolétaire, et envie les vies simples des gens. Il entre dans un pub où il voit un vieil homme, un possible lien avec le passé. Il parle au vieil homme et tente de déterminer si, dans les temps précédant le Parti, les gens étaient vraiment exploités par les capitalistes bouffis, comme les dossiers du Parti le stipule. La mémoire du vieil homme est trop vague pour apporter une réponse. Winston se désole que le passé ait été laissée aux prolétaires, qui inévitablement l"oublieront. Winston se dirige vers le magasin d"occasion dans laquelle il a acheté le journal et achète un presse-papiers en verre à M. Charrington, le propriétaire. M. Charrington le conduit à l"étage dans une chambre privée sans télécran. Sur le chemin du retour, Winston voit la fille brune, qui apparemment le suit. Terrifié, il imagine la frappant avec un pavé ou avec le presse-papier dans sa poche. Il se précipite à son domicile et décide que la meilleure chose à faire est de se suicider avant que le Parti le rattrape. Il se rend compte que si la Police de la Pensée l"attrape, ils le torturont avant de le tuer. Troublé, il prend une pièce de monnaie de sa poche et regarde le visage de Big Brother. Il ne peut s"empêcher de penser aux slogans du Parti: "La guerre, c"est la paix», "La liberté c"est l"esclavage», "l"ignorance est une force." 2

ème partie

Chapitre I

Au travail, un matin, Winston remarque la jeune fille brune. Elle tombe, et quand Winston l"aide à se relever, elle lui donne une note avec marqué: "Je t"aime." Winston tente désespérément de comprendre le sens de la note. Il a longtemps suspecté la jeune fille aux cheveux noirs d"être un espion politique surveillant son comportement, mais maintenant elle prétend l"aimer. Winston, en plein dans ses pensées à essayer de comprendre cette surprenante situation, Parsons l"interromps pour lui parler des préparatifs pour la Semaine de la Haine. Avec la note de la jeune fille, Winston sent monter en lui d"un coup un puissant désir de vivre. Après plusieurs jours de tension au cours de laquelle il ne parle pas avec la jeune fille, Winston parvient à s"asseoir à côté d"elle à la cantine. Ils prévoient une rencontre à la place de la Victoire, où ils pourront se cacher des télécrans au milieu de la foule. Lors de la rencontre sur la place de la victoire, ils assistent à un convoi de prisonniers eurasiens étant vilipendés par une foule agitée. La jeune fille indique Winston l"endroit où ils pourront avoir un rendez-vous plus privée. Elle lui demande de prendre un train à la gare de Paddington. Ils parviennent brièvement à se tenir par la main.

Chapitre II

Winston et la fille se voient à la campagne. Bien qu"il n"ait aucune idée à quoi s"attendre, Winston ne croit plus que la jeune fille aux cheveux noirs soit un espion. Il s"inquiète du fait qu"il pourrait y avoir des microphones cachés dans les buissons, mais se sent rassuré par l"expérience évidente de la jeune fille. Elle lui dit que son nom est Julia, puis lui arrache sa ceinture de la ligue Anti-Sexe. Winston sent l"excitation monter alors qu"ils se dirigent vers le bois, où ils font l"amour. L"expérience est presque identique à l"acte sexuel passionné dont Winston a rêvé. Par la suite, Winston demande Julia si elle a déjà fait ça avant. Elle lui répond qu"elle l"a fait des dizaines de fois. Enthousiasmé, il lui dit que plusquotesdbs_dbs22.pdfusesText_28
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