[PDF] Le Noyer en Agriculture Biologique





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Le Noyer en Agriculture Biologique

charges liées à la production sont supérieures de 3000 F/ha pour une production inférieure de 10 à 20%. Le noyer est un arbre d'été.



BIOLOGIQUE

Le noyer en agriculture biologique. Préambule. Ce document a pour objectif de fournir les principaux repères technique et économique de la production.



Les noyers à bois

le noyer a subi ou a fait l'objet de nombreuses sélections. Le noyer est un arbre très exi- ... La production de noyer à double-fin (noix et bois).





Le noyer producteur de bois

15 oct. 2021 La production de bois de noyer nettement avantageuse pour le propriétaire



NOIX EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE Situation 1

production. L'objectif de cette fiche est de définir les variations aux niveaux technique et économique à partir du suivi de deux exploitations engagées dans ce 



Maladie des mille chancres du noyer et son scolyte vecteur

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La taille du noyer Conseils techniques

La conception de conduite du verger de noyer évolue avec les variétés mais pour avoir une mise à fruit plus rapide et une production abondante et de.



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donc qui possède du matériel non spécifique à la production de noix. Calcul du coût de mécanisation. Matériel non spécifique à la noyeraie s'amortit sur 



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La culture du noyer commun (Juglans regia) couvre au Maroc une superficie d'environ 4500 ha avec une production estimée à 7000 t de noix non décorti-



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La production biologique pose des questions spécifiques : l'entretien du sol (gestion de l'enherbement et concurrence alimentaire) et la fertilisation Le 



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Une densité de plantation de 300 à 400 plants hectare conduits en axe taillés annuellement Le but de cette technique est d'obtenir une très forte production 



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Le noyer est planté principalement au bord des cours d'eau et à la limite des parcelles en îlots et/ou en arbres isolés Il est cultivé pour la production de 



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15 oct 2021 · La production de bois de noyer nettement avantageuse pour le propriétaire a aussi une réelle importance du point de vue natio-



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Dans notre région on peut principalement utiliser 3 espèces de noyers pour la production de bois de qualité Le Noyer Commun (Juglans regia) ou noyer de pays

  • Quel est le rendement d'un noyer ?

    Rendement du noyer
    Les noyers adultes sains produisent entre 30 et 160kg de noix mais cette production ne peut être obtenue tous les ans. L'arbre poss? une tendance inhérente à l'alternance et il porte habituellement une bonne production tous les deux ans.
  • Comment reproduire un noyer ?

    La multiplication du noyer peut se faire par semis, par marcottage, par greffage mais aussi par germination. Dans tous les cas, privilégiez la provenance d'arbres dans un rayon de 150 km autour de l'endroit où vous les plantez afin qu'ils soient le mieux adaptés.
  • Comment faire un plant de noyer ?

    Pour planter un noyer : Creusez le trou de 1 m de côté sur 1 m de profondeur, quelques semaines avant la date prévue de plantation de l'arbre. Déposez au fond du trou de l'engrais spécial arbres fruitiers et recouvrez-le de 3 à 5 cm de terre meuble. Positionnez un tuteur.
  • Comment stratifier une noix ?

    1Choisir de belles noix.2Utiliser une jardinière en terre de préférence ou en plastique.3Drainer le fond avec des tessons.4Recouvrir de 15 cm de sable de rivière.5Poser les noix une à une sur le sable.6Recouvrir les noix avec du sable.

GRABGRAB

Variétés

Préférer les variétés à fructification terminale.

Ronde?de?Montignac?.

Porte-greffe

Juglans regia L. est le seul porte-greffe actuellement utilisa- ble. De nouveaux portes-greffes sont en cours d'expérimenta- tion. On recherche de la vigueur et une tolérance au CLRV (Cherry Leaf Roll Virus).2. La conduite du verger

La consommation française de noix est de 300 g/habitant par an, chiffre très faible par rapport à d'autres

pays européens. La majeure partie de la production de noix biologiques se situe en région Rhône-Alpes

avec 400 T sur 270 ha recensés en 2000.

En agriculture biologique on ne retiendra pas les systèmes intensifs du fait de leurs plus grandes exigences

agronomiques : matériel végétal plus sensible, besoins en fertilisation supérieurs.

La production biologique pose des questions spécifiques : l'entretien du sol (gestion de l'enherbement et

concurrence alimentaire) et la fertilisation. Le rendement optimal d'un verger biologique équilibré se situe

autour de 2 T/ha de noix sèches avec de fortes variations en fonction de l'entretien et du potentiel du sol.

La seule motivation économique ne suffit pas pour convertir son verger car la plus-value est aléatoire. Les

charges liées à la production sont supérieures de 3000 F/ha pour une production inférieure de 10 à 20%.

Le noyer est un arbre d'été

contrairement à la plupart des arbres fruitiers qui poussent davantage au printemps. De ce fait, ses exigences agrono- miques lui sont spécifiques.

C'est un arbre très sensible à

l'asphyxie racinaire et qui pré- fère les sols légèrement cal- caires, non battants et plutôt profonds, riches en matières

Densités de plantation

10m x 10m, 11 x 11. Les dix premières années étant peu

productives (2 tonnes de noix en cumulé), on pourra densifier la plantation (11m x 6.5m) pour à terme enlever 1 arbre sur 2 en quinconce si le type de sol et la fertilisation le permettent. La plantation doit faire l'objet de toutes les attentions : sous- solage, fertilisation de fond,...

Sur le rang, les techniques

de désherbage mécanique ou thermique nécessitent des outils spécifiques et dont l'utilisation demande une at- tention particulière.

Le désherbage mécani-

que est difficilement com- patible avec la récolte mé- canique. En effet, la récolte mécanique impose d'avoir un sol lisse.

Gestion de la fertilisation

Pour un hectare de Franquette conventionnel en pleine pro- duction, les exportations azotées sont estimées à 172 kg/ha. Les feuilles exportent et restituent une grande partie des élé- ments majeurs, il devient alors important de veiller à leur re- tour au sol (broyage et incorporation à la chute pour les sols travaillés). Les besoins du jeune verger sont faibles les premières années (20 à 40 unités d'azote à l'hectare). Tout excès d'apport azoté se traduira par des exportations plus importantes et augmen- tera les coûts de fertilisation sans intérêt ainsi que les risques de lessivage vers les eaux souterraines. Les apports sont à moduler chaque année en fonction de la production de noix (augmentation des exportations) et du ré- sultat de l'observation de l'état végétatif de l'arbre. L'enherbe- ment du verger influe sur les flux en produisant de la matière organique et en consommant une partie des éléments. Outre la compensation des exportations , les apports visent avant tout à assurer une activité biologique optimale du sol. Cet objectif, avec l'appui des analyses et observations de sol, va guider le choix des matières organiques . Produits utilisables. Tous les produits sont utilisables en AB (cf réglementation européenne) peuvent être employés sans contre indications particulières. Les apports à l'automne ne sont pas réalisables en raison du chantier de récolte. Les plus gros besoins azotés du noyer se situent de mai à juillet pour la formation des pousses et le grossissement des fruits. Les apports sont à réaliser en hiver ou au printemps (de février à avril) selon la composition des pro- duits. L'apport d'engrais peut compléter l'apport de matières organiques structurantes en fin d'hiver (fumier, compost). Il est nécessaire de stimuler l'activité microbienne en en début de cycle (début mai, au moment du débourrement). Les quan- tités apportées sont de l'ordre de 20 à 40 tonnes de fumier ou de

10 à 15 tonnes de compost. Le fumier d'origine ovine semble

répondre au mieux aux besoins du noyer. Les charges liées à la fertilisation sont d'environ 2000 à 3000 F/ha/an. Les exploita-

tions produisant du fumier de ferme sont de ce fait avantagées.Un poste spécifique : le contrôle des adventices

Les travaux déjà réalisés en maraîchage sur le désherbage thermique facilitent l'adaptation de la technique à l'arbori- culture. Les plantes à détruire doivent avoir un stade de déve- loppement peu avancé ce qui implique souvent un grand nom- bre de passages. Le paillage (plastique, tissé) ou le mulch (paillis végétal à base de paille, écorce, coques,...) maîtrisent le couvert her- bacé de manière efficace tout en limitant l'évaporation du sol. Le renouvellement de la pose de ces matériaux doit se faire tous les 1 à 5 ans en fonction de leur dégradation. Le principal inconvénient de la technique est son coût élevé. Là encore, la récolte mécanique n'est pas toujours possible. Reste ensuite la solution du "tout enherbé" sur les sols suffisamment riches. Les espèces rases et ne formant pas de touffes (pour la récolte mécanique) et peu concurrentes sont à privilégier. Dans ce cas, il sera généralement nécessaire d'aug- menter irrigation et fertilisation pour palier à la concurrence de l'enherbement. Sachant que la concurrence d'un enherbement est limitée à l'azote et à l'eau, l'utilisation d'une légumineuse ( variété à déterminer) en verger irrigué serait peut être une solution. Mais aucune solution éprouvée et satisfaisante n'existe

à ce jour.

Entre les rangs, les vergers sont le plus souvent enherbés (ray grass anglais, fétuque) pour faciliter les passages du tracteur, le chantier de récolte et éviter le tassement du sol. Le choix d'une flore diversifiée et adaptée à l'itinéraire technique peut avoir plusieurs influences positives sur la culture.

Irrigation

L'irrigation nécessite un équipement indispensable dans les vergers enherbés ou en zone climatiques à faible pluviométrie (Drôme,...). En cas d'impossibilité d'irriguer, on peut travailler le sol pour limiter la concurrence de l'enherbement jusqu'à fin juin pour laisser le temps nécessaire à ce qu'un gazon soit reformé pour la récolte mécanique. Les plus gros besoins sont de juin à août, période de grossissement de la noix et de forma- tion du cerneau. Les différents systèmes sont utilisables, la micro-aspersion est intéressante. Le coût annuel de la protection phytosanitaire est de 1500 à

2000 FF par hectare.

Carpocapse : principal ravageur

de la noyeraie Il s'agit du lépidoptère (Cydia pomonella) présent également en verger de pommiers et poiriers. La lutte au moyen du virus de la granulose ou de la confusion sexuelle est possible et efficace en présence de populations faibles à moyennes. Les conditions d'utilisation de ces techniques sont, sur plusieurs points, similaires à celles préconisées pour lutter contre ce ravageur sur les pommes et les poires. En général, 3 à 5 traite- ments suffisent pour maîtriser le carpocapse. La méthode de lutte par confusion sexuelle nécessite un temps de pose des diffuseurs important (7 à 10 h/ha). Le diffuseur devant être placé dans le tiers supérieur de l'arbre, un outillage spécifique est souvent nécessaire dans les vergers adultes. Actuellement, il n'existe pas de diffuseurs homologués sur la culture. Pour plus d'informations sur ce ravageur, "le contrôle du carpocapse des pommes (Cydia pomonella L.) en Agriculture

Biologique", Publication GRAB/ITAB novembre1998.

Pucerons et autres ravageurs

Aucune lutte n'est réalisée en agriculture biologique contre les pucerons et les dégâts sont généralement faibles. Les auxiliai- res (coccinelles) arrivent suffisamment tôt pour réguler les populations. Eviter tout insecticide pour préserver les auxiliai- res efficaces sur acariens (Euseius finlandicus) et éviter le problème des phytoptes. En cas de forte présence de cochenilles, des traitements d'hi- ver aux huiles ou à la bouillie sulfo-calcique limitent les popu- lations comme c'est le cas pour de nombreux ravageurs secon- daires qui passent l'hiver sur les arbres.

Anthracnose (Gnomonia leptostyla)

Cette maladie se développe plus rapidement lors de printemps humides. Le champignon hiverne dans les feuilles. Il provoque au printemps des nécroses polygonales sur feuilles plus gran- des que pour la bactériose, entraînant leur chute. Les dégâts sur fruits ne touchent que les brous mais peuvent altérer le calibre et la maturité. La protection du verger est assurée par la lutte contre la bactériose. La taille et le retrait des branches mortes, le broyage des feuilles pour accélérer la dégradation, une bonne aération à l'intérieur des arbres, le badigeon des troncs sont autant de mesures pro- phylactiques à réaliser pour limiter la propagation de ces mala- dies.

3.La protection phytosanitaire

Avril?2001

GRAB (Groupe de recherche en agriculture biologique)

Site Agroparc - BP 1222 - 84911 AVIGNON Cedex 9

Tél. : 04 90 84 01 70 - Fax : 04 90 84 00 37

E-mail : grab@wanadoo.fr

ITAB (Institut technique de l'Agriculture Biologique)

149 rue de Bercy - 75595 PARIS Cedex 12

Tél. : 01 40 04 50 64 - Fax : 01 40 04 50 11

Bactérioses

La bactérie hiverne dans et à la surface des bourgeons et dans les chatons et se multiplie au printemps en présence d'une humidité élevée et accompagnée de températures comprises entre 16 et 29°. Elle provoque des taches (feuilles et fruits) et la chute des fruits. Les variétés à débourrement précoce et à fructification latérale sont plus sensibles.

Eviter de mouiller le feuillage par l'irrigation.

S'assurer de la bonne qualité sanitaire du matériel végétal en sortie de pépinière. Les produits cupriques à base de sulfate de cuivre, et d'hy- droxyde de cuivre sont efficaces en lutte préventive. Certaines souches sont résistantes au cuivre. Les pulvérisations se font en priorité au printemps à raison de 2 ou 3 applications (du stade Df2 à Gf).L'effet du cuivre sur l'anthracnose est plus modéré mais peut être suffisant dans les situations à risque modéré. Aucune don- née ne permet actuellement de préconiser des alternatives à l'utilisation du cuivre en vue des restrictions réglementaires à venir. Des essais démontrent l'efficacité des traitements à 1/2 dose si l'application est bien réalisée et au bon stade. Un traitement à la chute des feuilles est justifié sur les jeunes vergers afin de limiter la pénétration des bactéries par les cica- trices foliaires. Actuellement, il n'y a pas de réponse satisfaisante pour lutter contre la nécrose apicale (travaux en cours).

4.La récolte

L'investissement dans une ramasseuse est rentable pour des surfaces en production supérieures à 15 hectares. Une noyeraie conduite en agriculture biologique produit en moyenne 20 à 30% moins de noix qu'en conventionnel (1 à 2 T contre 2-3 T) avec un pourcentage de noix de petits calibres supérieur. La récolte s'échelonne de mi-septembre à mi-octobre. Pour avoir une noix de qualité, il faut ramasser tout les 4 jours. Une fois ramassée, la noix doit être nettoyée et mise en séchoir dans les 24 heures pour atteindre 8 à 12 % d'humidité.

5.Quelques éléments pourles parcelles en conversion

Les pertes de rendements seront visibles à partir de la fin des 3 années de conversion.

Bibliographie :

Le noyer, nouvelles techniques. Ctifl.

Belle Sylvain, Coûts de productions de la noix biologique.

SENURA, Infos noix n° 8, Août 98.

SENURA, Infos noix n°10, Mai 99.

Mémoire de 4ème année ISARA-SENURA, septembre 2000. * SENURA. Station d'Expérimentation Nucicole Rhône-Al- pes. Les Colombières 38 160 Chattes.quotesdbs_dbs35.pdfusesText_40
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