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L'idée n'est pas de se laisser déborder par ses émotions, mais d'en prendre conscience, de les reconnaître et de parvenir à les exprimer d'une manière ou d'une autre1. Le rôle des proches est crucial pour permettre à une personne de cheminer dans le processus d'adaptation et d'acceptation d'une maladie chronique.Comment accepter l'annonce d'une maladie ?
Vous devez rester serein face à sa panique afin de lui laisser le temps d'accepter sa propre maladie. Il faut le rassurer en l'aidant à avoir confiance en son médecin et l'aider à en parler s'il le souhaite. Des réactions violentes peuvent surgir chez le malade.Quelles sont les maladies chroniques reconnues ?
Qu'est-ce qu'une maladie chronique? Une maladie chronique est une maladie de longue durée qui évolue lentement, qui s'aggrave souvent avec le temps et qui, bien que pouvant souvent être contrôlée, peut rarement être guérie.- Les maladies chroniques sont définies sur la base de la classification des maladies biomédicales et comprennent le diabète, l'asthme et la dépression. La maladie chronique est l'expérience personnelle de vivre avec l'affliction qui accompagne souvent la maladie chronique .
processus de résilience chez le malade chronique"Auteur : Leusch, MargauxPromoteur(s) : Pétré, Benoît; Paridans, MarineFaculté : Faculté de MédecineDiplôme : Master en sciences de la santé publique, à finalité spécialisée en éducation thérapeutique
du patientAnnée académique : 2019-2020URI/URL : http://hdl.handle.net/2268.2/9981Avertissement à l'attention des usagers : Tous les documents placés en accès ouvert sur le site le site MatheO sont protégés par le droit d'auteur. Conformément
aux principes énoncés par la "Budapest Open Access Initiative"(BOAI, 2002), l'utilisateur du site peut lire, télécharger,
copier, transmettre, imprimer, chercher ou faire un lien vers le texte intégral de ces documents, les disséquer pour les
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et le droit de paternité et ce dans toute utilisation que l'utilisateur entreprend. Ainsi, à titre d'exemple, lorsqu'il reproduira
un document par extrait ou dans son intégralité, l'utilisateur citera de manière complète les sources telles que
mentionnées ci-dessus. Toute utilisation non explicitement autorisée ci-avant (telle que par exemple, la modification du
document ou son résumé) nécessite l'autorisation préalable et expresse des auteurs ou de leurs ayants droit.
Mémoire présenté par Margaux Leusch
en ǀue de l'obtention du grade deMaster en Sciences de la Santé publique
Finalité spécialisée en Éducation Thérapeutique du PatientAnnée académique 2019 - 2020
MESURE DɉASSOCIATION ENTRE LɉENGAGEMENT EN TANT QUEPATIENT PARTENAIRE POUR SES PROPRES SOINS ET LE
PROCESSUS DE RESILIENCE CHEZ LE MALADE CHRONIQUE
Mémoire présenté par Margaux Leusch
en ǀue de l'obtention du grade deMaster en Sciences de la Santé publique
Finalité spécialisée en Éducation Thérapeutique du PatientPromoteur : Professeur Benoit Pétré
Co-promotrice : Marine Paridans
Année académique 2019 - 2020
MESURE DɉASSOCIATION ENTRE LɉENGAGEMENT EN TANT QUEPATIENT PARTENAIRE POUR SES PROPRES SOINS ET LE
PROCESSUS DE RESILIENCE CHEZ LE MALADE CHRONIQUE
MerciMerci aux personnes qui ont contribué, de près ou de loin, à la réalisation de ce travail.
Merci à mon promoteur, le Professeur Benoit Pétré et à ma co-promotrice, Mlle MarineParidans, de m'aǀoir intĠgrĠe ă cette Ġtude, de m'aǀoir partagĠ leur edžpertise, de m'aǀoir
guidé et conseillé tout au long de cette année avec une disponibilité qui semble sans limite.
Merci aux investigateurs principaux de cette étude, nos collaborateurs français : le Docteur Merci à Madame Dardenne pour son aide précieuse dans les analyses statistiques. Merci à Philippe Pironet pour son travail de traduction. Merci à Béatrice Crutzen et Jean-Marc Charette pour la relecture de ce travail. Merci à Jérémy Outmanns, mon compagnon, pour sa présence et son soutien en toutescirconstances. Merci ă ma famille et mes amis de m'aǀoir toujours ĠpaulĠe et d'aǀoir cru en
moi tout au long de mon parcours scolaire.Table des matières
1. Préambule ................................................................................................................ 1
2. Introduction .............................................................................................................. 2
3. Matériel et méthodes .............................................................................................. 14
3.1. Type d'Ġtude et dĠmarche de recherche ..................................................................... 14
3.2. Population étudiée ....................................................................................................... 14
3.3. MĠthode d'Ġchantillonnage et Ġchantillon .................................................................. 14
3.4. Paramètres étudiés et outils de collecte des données ................................................ 14
3.5. Organisation et planification de la collecte des données ............................................ 19
3.6. Traitement des donnĠes et mĠthodes d'analyse ......................................................... 20
3.7. Contrôles qualité .......................................................................................................... 23
3.9. Promoteurs de l'Ġtude et origine des financements de l'Ġtude .................................. 24
3.10. Aspectsréglementaires .............................................................................................. 24
4. Analyse critique du projet et discussion ................................................................... 25
B. Freins et leviers ă l'implĠmentation de ce protocole de recherche ............................... 27
C. Biais potentiels. ............................................................................................................... 29
5. Conclusion .............................................................................................................. 33
6. Références bibliographiques.................................................................................... 34
Liste des abréviations
- AAQ2 : Acceptance and Action Questionnaire 2 - APPS : Approche Patient Partenaire de Soins - BFI : BIG FIVE Inventory - ETP : Education thérapeutique du patient - HIS : Health Interview Survey - MC : Maladie chronique - MNT : Maladie non transmissible - OCDE : Organisation de coopération et de développement économiques - OMS : Organisation Mondiale de la Santé - PHE : Patient Health Engagement - RSA : Resilience Scale for AdultsListe des figures
Figure 1 : Courbe du changement ou courbe du deuil selon Elisabeth Kübler-Ross. ................ 6
Résumé
Introduction : Ces derniğres annĠes, les recherches au sujet de l'engagement du patient dansse développerait en parallèle de sa résilience vis-à-vis de son état de santé sans pour autant
que cela ait été démontré empiriquement. Confirmer l'hypothğse de ces auteurs permettrait
d'appuyer sur l'importance du partenariat dans la relation de soins, le partenariat étant la forme la plus poussĠe de l'engagement. Cette Ġtude a pour principal objectif de mesurer processus de résilience chez le malade chronique. sur un raisonnement dĠductif. La population d'Ġtude est constituĠe de patients de 18 ans ou ou de type II sous insuline, insuffisance cardiaque ou insuffisance rénale au stade terminal(dialyse ou greffe)). Les paramètres étudiés seront le degré de résilience et le degré
les facteurs sociodémographiques, culturels et environnementaux, la littératie en santé, levécu avec la/les maladie(s) chronique(s), les relations avec les proches, l'histoire de ǀie, le
parcours de soins et la relation avec les professionnels de santé, les facteurs intra individuels :
du passé sur la vie. Les participants, recrutés via les réseaux sociaux, leur médecin et les
associations dont ils font potentiellement partie, répondront à un questionnaire en ligne. La Analyse critique : Montrer une association entre le degrĠ d'engagement d'un patient chronique en tant que partenaire pour ses propres soins et son degré de résilience permettraitde renforcer l'intĠrġt de soins de santĠ orientĠs ǀers le partenariat. Un certain nombre de
variables potentiellement confondantes, choisies sur base de la littérature, ont été prises en
considĠration afin de minimiser les biais relatifs ă l'Ġtude de la relation entre les deudž ǀariables
d'intĠrġts (degrĠ d'engagement et degrĠ de rĠsilience). Ce souci de réduction des biais de
risquant de décourager certains participants. Mots clés : Maladie chronique, engagement du patient, résilience, association.Summary
Introduction: These last years, researches relative to the engagement of a patient in his own care have been increasing. Some authors are putting forward that the engagement of the patient would grow up in parallel with his resilience towards his health, though this has not been proved empirically. Confirming the hypothesis of these autors would emphasize the importance of partnership in a care relationship, partnership being the most advanced form of engagement. The main target of this survey is to measure the association between the engagement as a partner patient for his own care and the process of resilience of someone suffering from chronical disease. Material and method: It concerns an observational transversal quantitative study based on a deductive reasoning. The study population is made of patients aged 18 or more who have been suffering since minimum 6 months of a chronical disease (diabetes type I or II on insulin, heart failure or renal failure at terminal stage (dialysis or graft)). The investigated matters will be the stage of resilience and the stage of commitment as well as other internal and external factors of resilience and engagement: the socio-demographic, cultural and environmental factors, the health literacy, the experience with chronical disease(s), the history of life, the relations with the surroundings, the care pathway and the relation with the health professionals, the intra individual factors: the personality and the capacity of psychological flexibility, the impact of emotions and the impact of the past. The participants who have been recruited via the social network, via their doctors or via the associations they could be a member of, will answer a questionnaire online. It is considered as a convenience sampling as participants are free to take part or not, and they can remain anonymous. Critical analysis: Pointing out an association between the stage of engagement of a chronical patient as a partner patient for his own care and his stage of resilience would lead to a larger interest to patient oriented health care. A number of potential confounding variables, selected in the literature, have been taken into consideration in order to minimize the bias relating to the survey concerning the relationship between two variables of interest (stage of engagement and stage of resilience). Taking care of reducing the bias of confusion leads to a longer period of time to answer the questionnaire, which could discourage some participants. Key words: chronical disease, patient engagement, resilience, association. 11. PrĠambule
processus de résilience est sous-entendue dans la littérature (1) mais n'a jamais ĠtĠ
vise à favoriser la relation patients-professionnels de la santĠ et ce, afin d'amĠliorer la santĠ
globale et la qualité de vie des personnes dans les quatre pays de la Grande Région (Belgique, Luxembourg, France, Allemagne). Ce projet de recherche est composé de six lots de travaux, cette étude renvoie au deuxième workpackage. Démontrer cette association permettrait de vers le partenariat (2)(3). l'heure actuelle, certains professionnels se comportent encore de maniğre paternaliste aǀec leurs patients en leur conseillant, et davantage encore, en leur imposant leur vision des choses. D'autres professionnels reconnaissent l'intĠrġt du partenariat, mais dans la pratique, ne sont pas en concordance avec leur manière de penser et ne placent pas réellement le celui-ci. L'engagement du patient dans ses propres soins est l'un des aspects importants en Ġducation parfaitement la finalité ETP du master en Sciences de la Santé publique. 22. Introduction
2.1. Maladies chroniques : définition
Les maladies chroniques (MC), appelées aussi maladies non transmissibles (MNT) par opposition audž maladies infectieuses, sont dĠfinies par l'Organisation Mondiale de la SantĠ (OMS) comme des affections de longue durée évoluant lentement et résultant de la combinaison de facteurs génétiques, physiologiques, environnementaux et comportementaux (7). Une même personne peut être atteinte de deux ou plusieurs maladies chroniques. Elle présente alors une multimorbidité.2.2. Prévalence des maladies chronique
l'Ġchelle mondiale, les maladies cardiovasculaires, les cancers, les maladies respiratoires chroniques et le diabète sont les maladies chroniques présentant les prévalences les plusimportantes (8). D'aprğs la Health Interǀiew Surǀey (HIS), coordonnĠe par Sciensano
(Direction scientifique Epidémiologie et Santé publique), 29,3% de la population belge de plus de personnes atteintes d'une ou plusieurs MC continue d'augmenter de manière significative cardiovasculaires et les maladies rénales font partie des principales MC en Belgique (11).2.3. Conséquences des maladies chroniques
2.3.1. Mortalité
Au niveau mondial, parmi les dix premières causes de mortalité, seules les infections des voies
respiratoires inférieures ne sont pas une maladie chronique. 71% des décès dans le mondesont dûs à des MNT. Elles sont donc la première cause de mortalité dans le monde. En Europe,
elles causent 86% des décès et 77% des morbidités (12). Alors que le taux de mortalité causé
par des maladies transmissibles telles que les affections diarrhéiques, la tuberculose ou
encore le VIHͬsida, diminue depuis l'annĠe 2000 (13), celui causé par des maladies non transmissibles augmente. En Belgique, les principales causes de décès sont les pathologies circulatoires et les tumeurs (13). 32.3.2. Poids économique
L'augmentation du nombre de personnes atteintes de MC engendre directement (médicaments, consultations, examens) et indirectement (incapacités, handicap) uneaugmentation des coûts liés à la santé (14). En Europe, plus de 70% du budget des soins de
santé est alloué aux affections chroniques (15). D'aprğs l'Organisation de coopĠration et de
Afin d'y remĠdier, dans son plan d'action mondial pour la prĠvention et le contrôle des MNT2013-2020, l'OMS inǀite les gouǀernements ă une rĠorientation des serǀices de santĠ ǀers la
prévention des maladies et la promotion de la santé (17).2.4. Défis des maladies chroniques
2.4.1. Prévention
complications. Cela nécessite de nombreuses compétences, une démarche proactive envers engagement actif du patient dans la gestion de sa santé (18). Les mesures préventives peuventêtre classées en trois catégories. La première est la prévention primaire. Elle cherche à limiter
comportement et l'Ġducation. Ensuite, vient la prévention secondaire qui inclut le dépistage
et le traitement de perturbations pathologiques afin de freiner ou bloquer la progression deà améliorer la qualité de vie du malade chronique (18). Le traǀail ici prĠsent, s'intĠressant ă
de prévention.2.4.2. Vieillissement de la population
Les MC engendrent des défis de grande importance au sein de la politique de soins de santé.Le Panorama de la santĠ effectuĠ par l'OCDE dĠcrit l'augmentation de l'espĠrance de ǀie dans
les pays membres (16). Cependant, ces années de vie supplémentaires sont fréquemmentassociées à des maladies chroniques, diminuant la qualité de vie de la population. La
4 multimorbidité, caractérisant souvent les MC, rend le traitement médicamenteux compliqué et augmente les consultations avec les différents professionnels de santé. Une desconséquences est qu'une dĠmarche adžĠe principalement sur la maladie ne suffit pas. La prise
en charge doit être globale (10).2.4.3. Modes de vie nuisibles
de la population et ă l'augmentation de l'espĠrance de ǀie. Certains modes de vie nuisiblesévité en adoptant des habitudes d'hygiğne de ǀie (prévention primaire) car les principaux
facteurs de risque, communs à la plupart des maladies chroniques, sont modifiables :2.4.4. Besoins du patient chronique
Un autre défi engendré par les maladies chroniques est le fait que les besoins du maladechronique ne se limitent pas uniquement à son traitement médical. Il nécessite également de
sont de longue durée et peuvent évoluer avec le temps. La collaboration entre les médecins et paramédicaux est primordiale dans les situations les plus complexes. Les besoins sont propres à chaque patient. Cela demande que les soins soient orientés vers le patient, ses capacités et objectifs, et non centrés sur la maladie (10). La maladie chronique appelle souvent le patient à adopter une série de mesures comportementales et la prise rigoureuse d'une mĠdication. Cependant, dans les pays système de santé, seulement 50% des patients atteints de maladies chroniques appliquent les recommandations de traitement (20)(21). Cela montre la nĠcessitĠ de s'intĠresser et d'agir sur cette population. De nombreux travaux ont été entrepris pour mieux comprendre le vécu d'adhĠsion sont multiples (maladie, traitement, patient, relation mĠdecin-malade, système de soins) et notamment liés aux facteurs cognitifs des patients (20). 5Les comorbidités associées aux maladies chroniques élargissent les conséquences sur la
qualité de vie des patients. La maladie ne se répercute pas uniquement sur la santé physique
du patient, les répercussions sont également psychologiques, sociales et environnementales: elles touchent les relations familiales, les relations amicales, le traǀail, l'enǀironnement, le
logement. La maladie touche la santé dans sa globalité. Ces conséquences affectent aussi la perception du malade sur son propre état général de santé engendrant une sorte de boucle de rétroaction de la maladie et de la guérison (22). Le diagnostic de maladie chronique provoque donc généralement un bouleversement dans lavie du patient. Elle apparaît de manière inattendue dans sa vie le contraignant à modifier son
quotidien et à mettre en place des comportements protecteurs afin de pouvoir continuer àvivre avec cette maladie et ce, même si des traitements efficaces existent. Face à ce
bouleversement, les patients sont dans un état de sidération. Ensuite, ils vont rencontrerdifférentes étapes à cheminer, c'est-à-dire suivre un parcours psychologique d'une potentielle
acceptation de cette MC pour pouvoir vivre avec (23). possibles Chez les malades chroniques, plusieurs phases sont nécessaires afin de faire le deuil de leurǀie antĠrieure et d'accepter leur nouǀel Ġtat de santĠ (24). Elisabeth Kübler-Ross a décrit un
modèle de six phases du deuil : le choc initial, le déni, la colère, le marchandage, la dépression
et l'acceptation (25) (figure 1 (26)). Il est important de préciser que ces étapes ne sont pasforcément linéaires, mais conduisent à deux grandes voies possibles. Celles-ci ont été décrites
par Lacroix et Assal (27). L'une des ǀoies ǀa conduire ă une distanciation de la maladie voire
même, à une non-acceptation, ă une difficultĠ de ǀiǀre aǀec la maladie et l'autre chemin ǀa
chemin, le patient suit une trajectoire dite résiliente. Il parvient à consentir son nouvel état
de santé et retrouve ainsi une sérénité émotionnelle qui lui permet de gérer plus sereinement
ses soins au quotidien (4). 6La premiğre Ġtape pour faire face ă la maladie est de se confronter ă son diagnostic et d'Ġlargir
ses connaissances sur la pathologie afin de deǀenir plus autonome. L'entourage et la
communication sont Ġgalement des piliers essentiels dans la construction d'un rĠseau desoutien solide (28). Une étude a démontré que les personnes qui cherchent un appui social et
retrouǀent plus d'Ġpanouissement dans leur ǀie (29). Il s'agit de coping ou de stratĠgies
stressante telle que la maladie chronique. Ces stratégies peuvent être très diverses. Il peut
s'agir de processus mentaudž (Ġǀaluation de la situation, de ses ressources, recherche
processus d'adaptation peut rĠsulter le ͨ moyen de faire face ͩ, c'est-à-dire la résilience (31).
Figure 1 : Courbe du changement ou courbe du deuil selon Elisabeth Kübler-Ross. 72.3. La trajectoire de résilience chez le malade chronique
2.3.1. Définitions de la résilience
La définition de la résilience ne fait pas consensus ă l'heure actuelle. De multiples auteurs se
sont penchés sur sa définition. Certains la définissent comme une combinaison decaractéristiques individuelles (32), d'autres comme l'issue faǀorable d'une crise (33)(34)(35),
d'autres comme un processus (36)(37)(38)(39)(40), et d'autres encore comme l'ensemble deces trois composantes (41). Garcia-Dia (42), De Tychey et Lighezzolo (43) décrivent la résilience
comme capacitĠ de rĠcupĠrer, de rebondir ă la suite d'un changement. Selon Rutter (44), le
processus de résilience est la façon dont les personnes répondent aux traumatismes quiperturbent leur vie et par laquelle ils parviennent ă edžtraire le positif de ces situations. C'est
le sentiment de cohĠrence et l'empowerment.résilience plutôt que de simple épreuve, deux conditions doivent être rassemblées : d'abord
la prĠsence d'un traumatisme, ensuite la reprise du développement du sujet confronté à ce
trauma. Le terme traumatisme est ă diffĠrencier d'un stress. Patterson (46) fait la différence
entre trois niveaux de stress. Le troisième est le niveau de stress le plus faible, il correspond à
de petites déceptions comme par exemple, devoir reporter la balade prévue à cause de la pluie. Le second niveau correspond aux tensions, aux conflits. Dans ces deux niveaux, le stress n'est pas suffisamment intense pour parler de traumatisme. Le premier niǀeau de stress correspond à des situations réellement stressantes et néfastes, des traumas, mettant en danger les sentiments de résistance de la personne ou mettant sa vie en danger. La secondecondition pour parler de rĠsilience correspond ă une capacitĠ d'ouǀerture à autrui et à la
est donc ă la fois la capacitĠ de se dĠfaire des effets d'un traumatisme et celle de se
reconstruire après un choc (47).Afin d'Ġǀaluer cette capacitĠ d'ouǀerture aussi appelĠe la ͨ reprise du dĠǀeloppement ͩ, des
absence de résilience, cela se traduit sur le plan clinique, par un état de " retrait-inhibition-
8 choc post-traumatique. Lors de la reprise du développement, on observe une adaptation auxrĠalitĠs enǀironnementales sur le plan edžterne ; et sur le plan interne, l'issue de l'Ġtat de choc
et le rétablissement, par étapes progressives, de la capacité de la construction cognitive des
traumatismes subis.2.3.2. Facteurs de la résilience
Le dĠǀeloppement de la rĠsilience dĠpend de diǀers dĠterminants. Il s'agit de facteurs ou
capacités propres comme les prédispositions biologiques (la neuroplasticité), la confiance en
externes tels que les ressources socio-économiques, le soutien familial et social (42). Pourpouvoir résister au stress et garder une bonne santé psychologique, ces déterminants doivent
traduisent par les stratĠgies suiǀantes ͗ ͨ renforcer l'estime de soi et l'empowerment,
entraŠner des opportunitĠs positiǀes, diminuer l'impact du risque et réduire la probabilité de
réactions négatives en chaîne ».Selon Michallet (52), la prise en charge proposée par les professionnels de la santé a
également toute son importance dans le développement de la résilience du malade chronique. Les soignants doivent renforcer les facteurs de protection individuels etaider le patient dans ses difficultés, mais également intervenir sur les aspects positifs de son
environnement que le rôle des soignants porte. Les soignants formés en éducationthérapeutique ont appris à se décentrer de " l'objet maladie » et à avoir les bonnes attitudes
face aux diverses réactions émotionnelles des patients afin de les conduire sur le chemin de faǀoriser l'engagement du patient dans sa santĠ (53). 92.3.3. Relation de soins dans le cadre de la résilience
Engagement du patient dans les soins : définition et explication du modèle " Patient HealthEngagement »
être soutenue par les professionnels de santé selon leur position dans la relation de soins (4).
Cette position reflğte Ġgalement l'Ġǀolution allant du paternalisme (les soignants saǀent ce
(les soignants organisent des interventions pour le patient, en tenant compte de ses besoins,approche dĠǀeloppementale de l'indiǀidu. Il n'est plus considĠrable de faire ͨ à la place » du
patient (54). Engagement ͩ (PHE) dĠcrit le processus d'engagement du patient en 4 phases ͗ la panne, posant comme principe que le bonheur est le but de la vie humaine). Les promoteurs du partenariat ont une vision développementale dans la prise en charge et l'engagement ducapacité du patient à rebondir, à planifier des projets de vie réalistes malgré la maladie (1).
d'attitude en passant de patient passif ă patient partenaire des soignants. Cette Ġǀolution de santé. Ce concept suggère donc que s'engager dans la gestion de la santé et des soinsexprime être plus résilient sur le plan émotionnel et s'adapter activement à l'état de santé et
à ses contraintes thérapeutiques. De plus, la participation des patients est une possibilité pour
rendre le systğme des soins de santĠ plus efficient. L'engagement permet de faire ͨ plus aǀec
moins ». Bien que très intéressant, il est tout de même à noter que le modèle PHE présente
un inconvénient. Il avance des affirmations qui ne sont pas justifiées de manière empirique.
10 En effet, les comportements rĠels d'engagement du patient ne sont pas mesurĠs dans le modèle (1). L'engagement du patient peut prendre plusieurs formes allant de la simple consultation au partenariat de soins (55). Parmi les approches d'engagement, l'approche patient partenaire de soins est la plus poussée du point de ǀue de l'engagement du patient (3). Engagement du patient en tant que partenaire de soins Au Canada, dans le " Montreal model ͩ, l'approche patient partenaire de soins est définiecomme la capacitĠ de prise de dĠcisions et le dĠǀeloppement d'autres compĠtences chez le
qualité des soins et services de santé (56). Il est loin le temps de l'approche paternaliste des
soignants envers le patient. Il ne suffit pas non plus de placer le patient au centre de la relation,
(57), (58). L'engagement du patient dans ses propres soins est donc faǀorisĠ par le saǀoir expérientiel. Ce dernier est défini comme les " savoirs du patient, issus du vécu de sesproblèmes de santé ou psychosociaux, de son expérience et de sa connaissance de la
trajectoire de soins et services, ainsi que des répercussions de ces problèmes sur sa viepersonnelle et celle de ses proches » (59). Outre, le savoir expérientiel, qui permet au malade
de se sentir considéré au-delà de sa pathologie, il existe différents déterminants de
l'engagement du patient en tant que partenaire dans ses soins. Le partenariat va êtreinfluencé par les caractéristiques des patients et des professionnels de la santé, mais aussi
celles de la relation de soins. Au niveau de celle-ci, sept dimensions sont requises pour une prise en charge participative ͗ le temps, l'enseignement et l'apprentissage, le partage bidirectionnel des informations et des connaissances, le partage du pouvoir et desresponsabilités, la prise de décision partagée, la prise en charge en partenariat (c'est-à-dire la
collaboration patient-soignant incluant ͗ l'engagement mutuel actif, la confiance, labienveillance, le dialogue ouvert, la compréhension mutuelle des rôles et responsabilités, le
co-apprentissage, l'accord sur le traitement et les objectifs) et enfin l'implication de la famille et de l'enǀironnement social dans la prise en charge. Au niveau du professionnel de santé, les dimensions dont vont dépendre le partenariat sont : ses caractéristiques individuelles dont 11 son contexte sociodémographique et psychosocial ; ses valeurs et convictions, qui doivent être conformes ă celles enracinĠes dans l'approche patient partenaire ; l'adoption d'attitudes permettant la participation des patients et enfin, le développement des connaissances etcommunication et la capacité de fournir un soutien au patient. Enfin, trois dimensions
dépendent de caractéristiques propres au patient. Premièrement, son contextesociodémographique et psychosocial ainsi que ses antécédents médicaux (gravité et place de
la maladie dans la ǀie du patient). Deudžiğmement, l'attitude du patient comme franchir dans le processus d'actiǀation). Enfin, les connaissances et compétences du patient c'est-à-dire ses connaissances expérientielles (60). Le patient peut être engagé dans diverses formes de partenariat : le patient co-chercheurquotesdbs_dbs7.pdfusesText_13[PDF] processus d'acceptation de la maladie chronique
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