[PDF] Présentation PowerPoint femmes dans la société

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DES FEMMES ET

L'ÉGALITÉ

FEMMES-HOMMES

GZ+H(5 v

AUJOURD'HUI

EXPOSITION

VERBATIM

"Les femmes qui ont voulu sortir de la vie intérieure pour se hisser dans la vie extérieure sur les tréteaux de la vie politique ne sont pas des femmes : ce sont des êtres sans sexe, MNGLTXMQP O·XQ VMQV UHYrPLU O·MXPUH VŃMQGMOLVMQP la nature plus encore que la société» Alfonse de

Lamartine, Cours familier sur la littérature,

1856-69

"Je voudrais vous faire partager une ŃRQYLŃPLRQ GH IHPPHB -H P·H[ŃXVH GH OH IMLUH devant cette assemblée presque H[ŃOXVLYHPHQP ŃRPSRVpH G·ORPPHVB $XŃXQH

IHPPH QH UHŃRXUP GH JMLHPp GH ѱXU j

O·MYRUPHPHQPB F·HVP PRXÓRXUV XQ GUMPH ŃHOM restera toujours un drame.» Simone Veil à

O·$VVHPNOpH 1MPLRQMOH 1E74

On ne naît pas femme, on le

devient». Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe, 1949 "Il y a plus inconnu que le soldat inconnu : sa femme», Manifestation du

0I) j O·MUŃ GH 7ULRPSOH

1970
"Leur corps aussi bien que leur esprit est plus faible que celui des hommes», Fénelon, Traité de

O·pGXŃMPLRQ GHV ILOOHV, 1687

"IHV GURLPV GHV ORPPHV UpVXOPHQP XQLTXHPHQP GH ŃH TX·LOV VRQP GHV rPUHV VHQVLNOHV VXVŃHSPLNOHV G·MŃTXpULU GHV LGpHV morales et de raisonner sur ces idées ; ainsi les femmes ayant ces mêmes qualités, ont nécessairement des droits égaux ; ou MXŃXQ LQGLYLGX GH O·HVSqŃH OXPMLQH Q·M GH YpULPMNOHV GURLPV RX PRXV RQP OHV PrPHV HP ŃHOXL TXL YRPH ŃRQPUH OHV GURLPV G·XQ autre, quelle que soit sa religion, sa couleur ou son sexe, a dès lors abjuré le sien». Marquis de Condorcet, I·MGPLVVLRQ des femmes au droit de cité, 1791

I·$1*( G8

FOYER 1945
IM POpRULH GHV GHX[ VSOqUHV TXL V·pOMNRUH SURJUHVVLYHPHQP j PUMYHUV OHV VLqŃOHV HP O·LQGXUMPLRQ GHla "domination patriarcale»VRQP GHV SURŃHVVXV OLVPRULTXHV TX·LO IMXP étudier comme tels. Les femmes sont progressivement associées à la nature, les ORPPHV j OM UMLVRQB GMQV OM YLH TXRPLGLHQQH O·HVSMŃH SULYp HVP GpYROX MX[ IHPPHV O·HVSMŃH SXNOLŃ MX[ ORPPHVB FHOOHV-ci sont considérées comme des mineures juridiques, et se voient cantonnées au rôle "G·MQJH GX )R\HUB». Cependant, la vie des IHPPHV Q·HVP SMV OM PrPH VHORQ OHV ŃOMVVHV VRŃLMOHVB 3MU MLOOHXUV GHV HVSMŃHV GH liberté, aussi infimes soient-ils, subsistent.

LA PLACE DES FEMMES DANS LA SOCIÉTÉ (1/2) :

LA FAMILLE

Carte postale, vers 1900

Ci-contre : Léon Delachaux,

Lingère, 1905

Les qualités de la

"femme idéale» au

XIXesiècle

Patiente

Douce

Industrieuse

Aimante

Réservée

Dure à la tâche

Franck Bail, Femme à

la fontaine, 1907

I·MQJH

du foyer lescoursesetaulavoir. salariées:celaeffraie.

Les femmes

de la noblesse et de la haute bourgeoisie peuvent ne pas travailler

Carte postale de la fin du 19e

siècle, paysanne dans les champs

GH O·$LVQH

°XYUHV ŃMULPMPLYHV

philanthropie

Gestion de la

maisonnée (et des domestiques)

Les femmes

des classes laborieuses sont souvent contraintes de travailler

Dans les champs (40%

des femmes en 1866) Dans

O·LQGXVPULH

(textile notamment), 25%
Comme domestique ellesdoiventarrêterdetravailler.

LA PLACE DES FEMMES DANS LA SOCIÉTÉ (2/2) :

AU TRAVAIL

ÉDUQUER LES FILLES (1/3) : À LA MAISON

bonneépouse

La mère transmet

GH O·MPRXU PMLV

aussi les qualités et compétences que doit avoir une femme. Mais

O·pGXŃMPLRQ Q·HVP

pas la même selon la classe sociale

Lesjeunesfilles

apprennentàfairela lessive,àcoudre,à fairelacuisine,à

V·RŃŃXSHUdes

enfants,"

Desmanuelsde

conduitesontédités.

I·LPMJHULHG·(SLQMO

(ci-contre)qui anticipelaBD, proposedesmodèles devieauxjeunes fillesissuesdes classeslaborieuses). Marthe la bonne ménagère, lithographie, 1868

Lesfillesdesclasseslaborieuses

contribuenttôtauxtravaux (champs,")

Lesfillesdesclassesaisées

reçoiventunenseignementdestiné

àlesaiderà"tenirleurrang»lors

desréceptions:piano,chant," desfemmescapablesdetenirla conversation,maispasdes savantes,quifontpeur. eG848(5 I(6 )HII(6 2C3 O·eF2I( "5pŃOMPHU O·pJMOLPp G·pGXŃMPLRQ SRXU PRXPHV OHV ŃOMVVHV ŃH Q·HVP IMLUH TXH OM PRLPLp GH O·±XYUH " ŃHPPH pJMOLPp ÓH OM UHYHQGLTXH

SRXU OHV GHX[ VH[HV "B -H VMLV TXH SOXV

G·XQH IHPPH PH UpSRQG " PMLV j TXRL

bon toutes ces connaissances, tout ce savoir, toutes ces études ? Je pourrais répondre : à élever vos enfants, et ce serait une bonne réponse, mais comme elle est

NMQMOH Ó·MLPH PLHX[ GLUH j pOHYHU YRV

PMULVB I·pJMOLPp G·pGXŃMPLRQ Ń·HVP O·XQLPp reconstituée de la famille». Jules Ferry, Discours à la salle Molière 1870

La IIIerépublique (1870-1940) met

progressivement en place un système pour JMUMQPLU O·MŃŃqV j O·pŃROH SRXU PRXV OHV HQIMQPVB 2NÓHŃPLI GH O·pGXŃMPLRQ GHV ILOOHV sous la IIIeRépublique ?

éGALITé

Filles-Garçons

éduquer de

bonnes épouses et de bonnes mères

1870, création de la IIIe

République.

187018801890

Ecoles primaires gratuites, laïques et

obligatoires pour tous (1881-1882)

1880 : Création de

collèges et de lycées de jeunes filles maispeuinstruites.

1879 : Création des écoles

normales pour former des instituteurs et institutrices eG848(5 I(6 )HII(6 3C3 O·eF2I(

Objectif politique (lutter contre

le cléricalisme, un des objectifs de la IIIeRépublique) et répondre à une demande

G·LQVPUXŃPLRQ GHV ŃOMVVHV

moyennes, et non féministe.

Passent un diplôme, qui

Q·HVP SMV OH NMŃ

1880, LOI

CAMILLE SEE

Création lycée

de filles La majeure partie des filles ne va pas au-GHOj GH O·pŃROH SULPMLUH HP TXLPPH O·pŃROH YHUV 12 MQV SRXU PUMYMLOOHU ŃRPPH OHV JMUoRQVB Ecole Condorcet, Angers, 1889, Archives du Maine et Loire

Ecole primaire

non mixte

ÓXVTX·j 13 MQV

Obtention du

certificat

G·pPXGHV

primaires

G·pŃRQRPLHdomestiqueetdecouture.

3 possibilités

Après le

primaire

A partir de 13 ans :

travail (classes populaires)

À partir de 13 ans

: Ecole Primaire supérieure pour préparer aux métiers du tertiaire (filles des classes populaires les plus méritantes scolairement)

Collèges et lycées

de jeunes filles (bourgeoisie)

LESFEMMES, MINEURESJURIDIQUES

Pas

G·MXPRQRPLH HQ

matière de propriété

Le mari fixe le

lieu de résidence

DES ESPACES DE LIBERTÉ

Silesfemmesne

disposentpasdeleur salaireetontbesoinde

O·MXPRULVMPLRQdeleurmari

pourtravailler,la possibilitéG·H[HUŃHUun métierleurouvreun espacedeliberté.

Parailleurs,cesont

souventlesfemmesqui tiennentlescordonsdela bourseàlamaison"ce quedéplorentles hommes. Fabrique de cartonnage, Thiers, fin du 19esiècle,

Archives départementales du Puy-de-Dôme

I·XVLQHmaisaussilesespacesdes

tâchesdomestiquescommelelavoir, sontdesvéritableslieuxde sociabilitéféminine.Onyéchange lesdernièresnouvelles(lesderniers ragots),onydiscuteproblèmes familiaux,onV·\dispute,onV·\bat parfois"Ń·HVPunmomententre femmes,quipermetdesesoutenir. Lessive à Metzreal, Alsace, 1889 (Bibliothèque de

Strasbourg)

Certainesfemmes(unepetite

minorité)parviennentàéchapper aurôlequileurestimposé:elles selancentdansunecarrière

G·XQLYHUVLPMLUHdejournaliste,

G·pŃULYMLQdemédecin,"Mais

ellesdérangent(lasociétéala hantisedesfemmessavantes)et sontsouventauxmargesdela société.

Madeline

Pelletier

(1874-

1939) est

une femme médecin et féministe. "FILLESDEJOIE»:LA

PROSTITUTIONAUXIXESIÈCLE

La prostitution est légale et

HQŃMGUpH SMU O·(PMP MX ;H;e

siècle. Trois lieux définissent le système : -La maison de tolérance, lieu de prostitution --O·O{SLPMO SRXU VRLJQHU OHV prostituées malades afin

G·pYLPHU OHV ŃRQPMJLRQV

-La prison, pour celles qui ne respectent pas les règles principalementdeprovinceetétaient jeunes.Laplupartdesprostituées appartiennentàdesclassespopulaires.

Cesfemmessontsouventcélibataires.

TX·MXJPHQPHU.

Au salon de la rue des Moulins, peinture sur toile de Henri de Toulouse Lautrec, 1894
Femmes encartées, Archives de la Préfecture de police de Paris, 1870

LES PREMIERS

TEMPS DU

FÉMINISME

(1791-1945)

FEMMESETLIBRES:ENTRE

COMPLÉMENTARITÉDESSEXESET

ÉGALITÉTOTALE,LAREVENDICATION

DESMÊMESDROITSPOURTOUSET

TOUTES

LEFÉMINISME,48·EST-CEQUEF·(67?

FÉMINISME

leuréchappe).

En 1882, HubertineAuclertreprend ce mot

et lui donne son sens actuel : un individu qui se bat pour la cause des femmes, pour les droits des femmes.

AvantleXIXesiècle,àquelques

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