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PLAN DE COURS Département de sociologie Université du Québec

1 nov. 2017 Théories sociologiques contemporaines. Descripteur. Ce cours constitue une courte introduction à quelques grands courants de pensée.



Une sociologie des pensées critiques contemporaines

Si elle a à peu près complètement disparu de la sociologie contemporaine Commençons par définir la notion de pensées ou théories critiques.



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Les grands courants de la sociologie contemporaine seront abordés en insistant sur leur ambition de dépassement des grandes oppositions théoriques qui ont 

  • Quelles sont les théories sociologiques ?

    Les grands courants de la sociologie contemporaine seront abordés en insistant sur leur ambition de dépassement des grandes oppositions théoriques qui ont durablement structuré la tradition sociologique : société vs individu, holisme vs individualisme, objectivisme vs subjectivisme.
  • Quels sont les grands courants de la sociologie contemporaine ?

    La sociologie contemporaine tend à rompre avec les facilités du culturalisme et les dénégations rapides d'une nature humaine, au profit de mécanismes de pensée et de sentiments moraux universels, dont restent à explorer le fondement et le fonctionnement [35] Baechler, Nature et histoire,….
  • C'est quoi la sociologie contemporaine ?

    Selon Durkheim, la sociologie serait « la science des institutions, de leur genèse et de leur fonctionnement ». Pour lui, une institution veut dire, « toutes les croyances et tous les modes de conduite institués par la collectivité ».
1 Sociologie des pensées critiques contemporaines

Illitchi

Lénine

a fait avancer la philosophie dans la mesure où il a fait avancer la doctrine et nouveau terrain idéologique, détermine une réforme des consciences et des méthodes de connaissance, et constitue un fait de connaissance, un événement philosophique.

Antonio Gramsci, Cahiers de prison

contemporaines. re de la sociologie des idées - marxiste - mobilisation collective et cycles de production intellectuelle, sur la moyenne et longue durée. Dans un premier temps, nous effectuerons un détour par un questionnement général questionnement renvoie, comme on va le voir, à

un problème classique dans les sciences sociales. Après avoir proposé une définition de la

notion de pensées critiques, nous évoquerons certaines des principales caractéristiques des

pensées critiques contemporaines. Ces caractéristiques sont à la fois " externes », au sens où

elles sont liées aux propriétés sociologiques des théoriciens critiques qui les produisent, et

" internes En dernière deux. Idées radicales et phénomènes révolutionnaires

Quels rapports les mouvements sociaux, et particulièrement les événements révolutionnaires,

entretiennent-ils avec les idées ? Les révolutions ont-elles - parfois ou toujours - pour cause

des pensées ? Peut-usseau, Voltaire, La Mettrie, etc., et des penseurs de moindre importance que ceux-là, comme ayant contribué par

leurs écrits au surgissement et au déroulement de la révolution française ? Faut-il tenir Marx

et Engels comme causalement (pas moralement) responsable de la révolution russe, ou le ? Est-

pensée est étrangère aux révolutions et aux mouvements sociaux, dont il faudrait trouver la

cause r exemple dans des bouleversements économiques ou géopolitiques -elles un impact sur la pensée ? La révolution russe a-t-elle constitué, comme le soutient Gramsci dans le passage des Cahiers de prison

(cahier 10II, § 12)1 placé en exergue, un " fait de connaissance » ou un " événement

philosophique » -t-on " idées » ou " pensées » dans ce cas ? Les " idées »

existent-elles indépendamment des institutions ou des pratiques dans lesquelles elles ? Appelle-t-on " idées » des systèmes conceptuels élaborés, par exemple par des philosophes, ou la culture plus en général ?

Cet ensemble de questions a été abordé par la plupart des sociologues classiques. Marx,

ont développé à son propos des théories

originales. Si elle a à peu près complètement disparu de la sociologie contemporaine2, elle est

1 Voir Gramsci (2012 : p. 66).

2 Une raison en est peut-

connaissance, et de la sociologie des mouvements sociaux. Or, le processus de spécialisation inhérent à la

2 encore présente chez certains historiens. Avec des approches différentes, Perry Anderson (2004), Roger Chartier (1999), William Sewell (1985), Theda Skocpol (1979), Christopher Hill (1972), et François Furet (1978) en ont proposé des analyses. La question du rapport

entre la pensée et les révolutions a par exemple été posée, pour le cas de la révolution anglaise

(les années 40 et 50 du 17e siècle, la " guerre civile »

Christopher Hill, dans son ouvrage consacré e

siècle, intitulé The World Turned Upside Down. Radical Ideas During the English Revolution (Hill, 1972). Hill appartenait au groupe des historiens marxistes du parti communiste britannique, comme Eric Hobsbawm et E.P. Thompson. Il montre que la révolution anglaise adical qui avait cours dans des sectes religieuses telles que les Anabaptistes, les Familistes, les Quakers, qui donneront lieu révolution. Reprenant à son compte un registre argumentatif remontant à Edmund Burke, Tocqueville et Augustin Cochin, François Furet (1978) a élaboré une analyse de ce type à propos de la

révolution française, dans son ouvrage de 1978 Penser la révolution française. Furet explique

le surgissement de la Terreur non par les nécessités de la guerre et de la " défense de la patrie » en danger, comme le faisait une dynamique idéologique interne au processus révolutionnaire. Pour Furet, la Terreur est contenue en germes de la révolution dès son commencement. développera le même argument à propos du communisme au 20e siècle, dans illusion, significativement sous-titré " e siècle » (Furet,

1995).

C subtile. Dans Les origines culturelles de la Révolution française, Chartier se demande si les " livres font les révolutions » (Chartier, 1999). S

négative : ce sont au contraire les révolutions qui font les livres. Ainsi, " Ne faut-il pas

renverser les termes de livres et la Philosophie

17). Une fois la révolution déclenchée du fait de causes sans rapport avec les idées (crise

érences philosophiques supposé y

avoir contribué est rétrospectivement constitué par ses protagonist philosophes des Lumières seront perçus après coup comme ayant du processus

révolutionnaire. La fonction de ce corps de doctrine étant de légitimer le nouvel ordre social,

tout comme le droit divin conférait un fondement théologico-politique à la structure sociale

3. A ce premier argument, Chartier en ajoute un second. Si le contenu des livres ne produit pas les révolutions, les livres eux--à-dire la diffusion du livre imprimé au seuil de époque moderne, et la généralisation de la

une influence sur la révolution française. Selon Chartier, la lecture est une activité en soi

de la nature des livres lus. La montée en puissance de la lecture comme pratique culturelle pousse les individus à

devenir critiques, ce qui était en dernière instance incompatible avec le maintien de

un certain

sociologie contemporaine rend de plus en plus improbable le traitement de problématiques interdisciplinaires de

ce genre.

3 Sur cette question, voir aussi Sewell (1985).

3 penchant pour la discussion et la critique, qui lui-même suscite indirectement

révolutionnaire. Par conséquent, si les livres ne font pas les révolutions, la lecture est

susceptible de les provoquer, en tout cas dans certaines circonstances. Une analyse qui vaut pour la révolution française ne vaut bien entendu pas nécessairement pour les autres révolutions. Les peut-être pas fait la révolution française, la révolution russe, mai 68 ou la révolution iranienne de

1979. Autrement dit, on peut

révolution française, mais que Marx est de la rHistoire de la folie de Michel Foucault ou A bout de souffle de Jean-Luc Godard (tous deux parus en 1961) ont

contribué au déclenchement de mai 68. Sans doute la question de savoir si " les livres font les

révolutions » doit- forcément réducteur.

La théorie et la pratique

naires,

on ne peut limiter les pensées en question à des " grands livres » et des " grands auteurs »

canoniques ou en voie de canonisation. En se cantonnant aux théories les plus légitimes, tellectuels consacrés, on exclut indûment au moins deux types de savoirs , qui sont

essentiels pour comprendre les mouvements sociaux en général, et les phénomènes

révolutionnaires en particulier. lut indûment tou hors livre » : les revues plus ou moins confidentielles, les tracts, les bulletins de propagandes, les journaux de parti, les inscriptions murales, toutes sortes Ensuite, en limitant la pensée aux grands livres et aux auteurs canoniques, on exclut tout ce incorporés », du capital militant, pour reprendre une expression de Pierre Bourdieu (voir Matonti et Poupeau, 2004). Prendre la parole dans une e

clandestine, rédiger un tract... Tout ceci mobilise de toute évidence des formes de pensée. Les

" idées radicales », si on décide de prendre cette notion un ensemble de savoirs et de savoir-faire militants sans lesquels il est difficile de comprendre un mouvement social ou un événement révolutionnaire.

A propos de ces savoirs et savoir-faire militants, deux éléments peuvent être rapidement

relevés. Le premier est que bien entendu, ils évoluent historiquement. Les savoir-faire

militants qui se sont manifestés lors de la révolution française ne sont pas les mêmes que ceux

de la révolution russe, de la révolution culturelle chinoise (1966), de mai

68 ou de -ce qui change ? A peu près

tout : les moyens de communication, le contexte politique, géopolitique, économique, le fait que les protagonistes de ces révolutions sont plus ou moins alphabétisés, appartiennent majoritairement à telle ou telle classe sociale... Comme le savent bien les sociologues des mouvements sociaux, il y a une histoire des " » militants (pour une sociabilité. Le second problème est de déterminer comment les savoir- exemple, Lire le capital de Louis Althusser, paru en 1965 aux éditions Maspero, et les savoirs

et savoir-faire des militants du parti communiste français de la même époque, dont Althusser

4

était membre, mais en délicatesse avec la direction ? Quel lien y a-t-il entre La critique de la

raison dialectique (1960) de Sartre, Minima moralia La société du spectacle de Debord (1967), ou les Damnés de la terre de Fanon (1961), et les pratiques militantes quotidiennes du PSU, de la Gauche prolétarienne, de Vive la révolution !, de la

JCR ou du Mouvement du 22 mars ?

Il y a une réponse simple à cette question : les militants de ces organisations ont - pour certains - lu ces ouvrages, et ces lectures ont influé sur leur action que Luc Ferry et Alain Renaut donnent à cette question dans leur ouvrage de 1985 La pensée

68 (Ferry et Renaut, 1985). Ferry et Renaut font de mai 68 un événement " antihumaniste » -

" » est le sous-titre de leur ouvrage - et ils identifient la source de cet antihumanisme dans les Barthes, Lévi-Strauss et Bourdieu. Aux yeux de Ferry et Renaut, un lien causal clair existe par conséquent entre la pensée structuraliste qui a exactement lu

quoi dans les années qui ont précédé et suivi mai 68 ? Autrement dit, quelle a été au-delà des

mythes la véritable audience des auteurs évoqués par Ferry et Renaut ? La seconde moitié des

sciences humaines. Les Mots et les Choses de Foucault sont par exemple vendus à 20 000 exemplaires entre avril et décembre 1966. 5 000 exemplaires des Écrits de Lacan - pourtant pas le plus simple des textes - sont écoulés en moins de quinze jours. Une hypothèse serait que le contenu de ces ouvrages, assez technique, a bien circulé dans la population, mais peut-

être davantage

lecture immédiate4. Certains magazines , comme Le Nouvel Observateur et aux nouveaux publics cultivés que la

consommation culturelle, génèrent dans les sociétés occidentales dès la fin de la seconde

guerre mondiale. se pose une seconde

question : celle de savoir si les lectures ont une véritable influence sur les pratiques des

ur de 68. Le lien causal entre un corpus théorique et un mouvement social ne peut être établit que si cette influence est avérée. Or, ce individus achètent des livres lisent que leur contenu a une influence sur leur

comportement. Ce qui nous ramène à notre première question, celle formulée par Roger

Chartier : les livres font-ils les révolutions ?

Les pensées critiques contemporaines

Venons-en à présent aux pensées critiques contemporaines. Quel lien y a-t-il - - entre des penseurs critiques tels que Toni Negri, Alain Badiou, Jacques Rancière, Ernesto Laclau, Gayatri Spivak, Judith Butler, Erik Olin Wright, Fredric Jameson, Nancy Fraser,

Etienne Balibaels, par exemple le

mouvement " altermondialiste » ou le mouvement pour la " justice climatique » ? Quelles

sont, plus généralement, les caractéristiques des théories critiques contemporaines, en

particulier si on les compare à des corpus critiques du passé consacrés à la sociologie des mouvements sociaux contemporains5, on en trouve fort peu qui dernières décennies, ce dans une

4 Sur les " livres de 68 », voir Olivera (2008).

5 Pour un aperçu, voir Goodwin et Jasper (2003)

5 guère problématique dans toutes ses implications. Il est naturellement bien plus difficile de poser cette question pour des idées et mouvements sociaux contemporains que pour des révolutions passées. en quelque sorte préparer le terrain à une réponse possible, en mettant en évidence certaines caractéristiques des pensées critiques

contemporaines. Ces caractéristiques sont à la fois " externes », au sens où elles sont liées aux

propriétés sociologiques des théoriciens critiques que nous évoquerons, et " internes », au

orent. La réponse à la question de savoir dépend de ces caractéristiques.

Commençons par définir la notion de pensées ou théories critiques. Celle-ci est de toute

évidence polysémique. Elle court excessivement large, en ce sens que non critique », une pensée qui ne se

situerait pas de manière critique par rapport à des savoirs existants, ou à des auteurs passés ou

contemporains. Elle court aussi excessivement restreinte, de référer par exemple au criticisme kantien, ou à la " Théorie critique (au singulier et avec une majuscule), telle que définie dans un célèbre texte de Max Horkheimer

de 1937 intitulé " Théorie traditionnelle et théorie critique » (Horkheimer, 2009). Notre usage

théories critiques » se veut plus général que les sens kantien et francfortois. urs au pluriel et avec des minuscules. peut se définir

critère de " totalisation ». Une théorie critique assume une certaine montée en généralité, elle

ne se limite pas à un objet empirique circonscrit. En ce sens, le rapport des théories critiques

mais seulement exemple, dans ses deux volumineux livres que sont (1988) et Logiques

des mondes (2006), une métaphysique ou ontologie générale, qui intègre tous les secteurs de

dernière instance une ontologie formelle). Peut--il là de la forme de totalisation la plus radicale, celle qui de portée intermédiaire, elle concerne un problème plus précis. de la théorie du genre de Judith Butler. O unique pourrait être dite des théories , ou de celles de Homi Bhabha portant sur la culture. Le concept de totalité a une longue histoire, notamment dans la tradition marxiste (Jay, 1986). courants " postmodernes une des marques de fabriques. La condition postmoderne de Jean-François Lyotard (1979) est exemplaire de ce type de critique. Une

méfiance vis-à-vis de la totalisation est présente chez nombre de théoriciens critiques

contemporains. Cependant, même lorsque la totalisation est soumise à critique, elle reste

souvent présente de manière sous-jacente ou implicite chez les penseurs qui la mettent en question. Comme le signale Perry Anderson (2010), la " fin des grands récits » de Lyotard est

elle-même un grand récit, et peut-être même le grand récit par excellence. Lyotard reste en ce

sens un représentant typique de la pensée moderne. Il en va de même des théoriciens du

postcolonialisme, qui tout en soumettant à critique les totalisations fallacieuses charriées par

s alternatives, comme par exemple " Atlantique noir » cher à Paul Gilroy (2009). 6

Un deuxième critère permettant de définir les pensées critiques a trait au rapport entre la

théorie et la pratique. De manière là encore très diverse, les pensées critiques se posent la

questio

sous condition de la pratique, à faire de la pratique un critère important (certes pas le seul)

féministe au marxisme, en passant par les courants libertaires, les exemples ne manquent pas. Cette problématique a elle aussi une longue histoire. La fameuse 11e thèse de Marx sur Feuerbach ne propose pas tant de transformation du monde. Le rapport à la pratique des pensées critiques dépend de pratique politique mouvement révolutionnaire a le vent en poupe, par exemple dans les années qui suivent la révolution russe, est une chose. L mouvement ouvrier est en ruine, en est bien sûr une autre.

Le troisième critère permetta

sciences humaines est lié au rapport entre le descriptif et le normatif. Les pensées critiques

tendent à problématiser, et parfois même à récuser, la distinction entre ces deux instances.

Elles considèrent comme problématique le principe méthodologique hérité de Max Weber de

la " neutralité axiologique », qui invite le chercheur à suspendre ses valeurs au cours de la

recherche. Dans certains cas, comme le marxisme, le rapport militant ou engagé au monde est considéré comme une condition de sa connaissance objective. Engagement politique et connaissance sont en ce sens présentés comme proportionnels, et non inversement proportionnels, comme chez Weber. Les concepts critiques mélangent ainsi souvent les registres descriptif et normatif. Parquotesdbs_dbs13.pdfusesText_19
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