Cours 4. Les méthodes de datation radiochronologiques dt dP dt dP
Cours 4. Les méthodes de datation radiochronologiques directement proportionnelle à (P). On peut donc écrire : dt. dP. = ?. - .P ………………. (1).
La géochronologie absolue cas de la méthode Rb-Sr
7 juil. 2002 Principe de la méthode de datation radiochronologique application au couple rubidium-strontium. ... dP/ dt = -?P ou encore dP/ P=-?dt.
Méthodes de datation radio-isotopiques
La loi de désintégration est dP/dt = — ?P (où P est l'isotope père ; vu en L'activité solaire fluctue avec une période de 11 ans (voir cours spécialité).
Principe général.
Méthodes de datation radio-isotopiques (vue en physique) est l'équation différentielle suivante : dP dt ... FIGURE 4: Traces de mesure sur un zircon.
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3.2 Désintégration radioactive radiochronologie et isotopes radiogéniques. 3.2.a CAS GÉNÉRAL DES SYSTÈMES PÈRE/FILS. Le taux de désintégration (-dP/dt)
Concours BCPST 2020 – Écoles normales supérieures et ENPC
Le nombre de désintégrations de l'isotope père (dP) au cours d'une période dt est donc proportionnel à la teneur en ce radionucléide P d'où.
[tel-00839377 v1] Géochronologie U-Pb et microtectonique des
27 juin 2013 Or en radiochronologie U/Pb
Rapport de SVT - copie
20 nov. 2020 Nd et la méthode Pb-Pb. En guise d'introduction à cette partie ... (dP) au cours d'une période dt est donc proportionnel à la teneur en ce ...
Bulletin officiel n° 26 du 1er juillet 2021
1 juil. 2021 Pour chaque enfant à charge étudiant dans l'enseignement supérieur à l'exclusion du candidat boursier : 4 points.
Cours 4 Les méthodes de datation radiochronologiques
Cours 4 Les méthodes de datation radiochronologiques 4 1 Principes et équations fondamentales de la géochronologie 4 1 1 Principes de base Soit un isotope radioactif Père (P) qui se désintègre en élément radiogénique fils (F) La quantité d’atomes de l’élément père (P) désintégré durant un intervalle de temps dt est
Cours 4 Les méthodes de datation radiochronologiques - univ-setifdz
Méthodes de datation radio-isotopiques Principe général Dans la nature il existe certains éléments dont un ou plusieurs isotopes sont instables Ils subissent des désintégrations radioactives Radioactivité a : 238 92U ? 234 90Th + noyau d’He (4 2He) décale de deux cases vers la gauche en bas Radioactivité b—: 87 37Rb ? 87
II La datation absolue
La datation n’est à elle seule pas suffisante pour raconter l’histoire géologique d’une région Il convient d’analyser les structures tectoniques les indices métamorphiques magmatiques sédimentaires ou encore paléontologiques
Rappel : les méthodes de datation usuelles au programme de
par différentes méthodes de datation La demi-vie d’un élément radioactif est donnée par ?=ln 2 ? 2 La méthode 14C Attention : méthode nouvelle dans le programme 2021 ! Principe : l’isotope 14 du carbone (14C) se désintègre en 14N selon la constante de désintégration ? = 12096 10–4 an-1 Astuce de la méthode: 14C 0 dans
Méthodes de datation radio-isotopiques
Méthodes de datation radio-isotopiques Principe général Dans la nature il existe certains éléments dont un ou plusieurs isotopes sont instables Ils subissent des désintégrations radioactives Radioactivité a : 238 92 U ? 234 90 Th + noyau d’He Radioactivité b : 87 37 Rb ? 87 38 Rb + e-La loi de désintégration est dP/dt = -lP
Chapitre IV : Datation absolue - Université Ibn Tofail
Principe de la méthode de datation rubidium Rb - Strontium Sr Lors de la formation d’un granite (ou de toute autre roche magmatique) du Rb et du Sr sont intégrés dans certains minéraux comme les feldspaths alcalins et les micas
Quels sont les principes et équations de la géochronologie ?
- Les méthodes de datation radiochronologiques 4.1. Principes et équations fondamentales de la géochronologie 4.1.1. Principes de base Soit un isotope radioactif Père (P) qui se désintègre en élément radiogénique fils (F). La quantité d’atomes de l’élément père (P) désintégré durant un intervalle de temps dt est directement proportionnelle à (P).
Qu'est-ce que la constante de désintégration radioactive ?
- (1) où ? est un coefficient de proportionnalité (? > 0) appelé : constante de désintégration radioactivequi s’exprime en a-1(inverse du temps). Le signe moins a été introduit dans cette équation car la quantité de l’élément père (P) décroit quand le temps croît : < 0. L’expression O
Quels sont les systèmes utilisés en géochronologie ?
- 6 4.3. Systèmes utilisés en géochronologie Le tableau 1 et la figure 2 donnent les principaux paires ou triplets d’éléments radioactifs et radiogéniques à longues périodes qui sont utilisés en géologie comme chronomètres. Tableau 1. Principaux paires ou triplets d’isotopes radioactifs de longue période qui sont utilisés en géochronologie.
D E MONTPELLIER
UNIVERSITE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DU LANGUEDOCTHE S E
présentée à l'Université des Sciences et Techniques du Languedoc pour obtenir le grade de Docteur de 3ème cycle deTECTONIQUE -GËOPHYSIQUE -GËOCHIMIE
GEOCHRONOLOGIE U -Ph ET MICROTECTONIQUE
[)ES SERIES MET AMORPHIQUES ANTE -STEPHANIENNES DE L'AUBRACET DE LA REGION DE MARVEJOLS (MASSIF CENTRAL)
ANNEXE MnHODOLOGIE
parChristian PIN
Soutenue le 10 Juillet 1979 devant la Commission d'Examen.JU RY M. J.R. LANCELOT Président-Rapporteur
M. C.J. ALLEGRE
M. J. DIDIER
M. M. MATTAUER
M. P. MATTE
DUPLICATION
---: U.S.T.L. -tel-00839377, version 1 - 27 Jun 2013 tel-00839377, version 1 - 27 Jun 2013ACADËMIE D E MONTPELLIER
UNIVERSITE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DU LANGUEDOCTHE S E
présentée à l'Université des Sciences et Techniques du Languedoc pour obtenir le grade de Docteur de 3ème cycle deTECTONIQUE -GËOPHYSIQUE -GËOCHIMIE
GEOCHRONOLOGIE U -Ph ET MICROTECTONIQUE
DES SERIES METAMORPHIQUES ANTE -STEPHANIENNES DE L'AUBRACET DE LA REGION DE MARVEJOLS (MASSIF CENTRAL)
ANNEXE MÉTHODOLOGIE
parChristian PIN
Soutenue le 10 Juillet 1979 devant la Commission d'Examen.JURY M.
M. M. M. M. J.R. C.J. J. M. P.LAN CEL 0 T Président-Rapporteur
ALLEGRE
DIDIER
MATTAUER
MATTEATEl:-IER' DUPLICATION
-.. U.S.T.L. -tel-00839377, version 1 - 27 Jun 2013 tel-00839377, version 1 - 27 Jun 2013ANNEXE I
LA RADIOCHRONOLOGIE V-Pb tel-00839377, version 1 - 27 Jun 2013 - 1 -LA RAVIOCHRONOLOGIE URANIUM -PLOMB
PREAMBULE:
D'une façon générale, les principes de la méthode de datation U/Pb sont moins bien connus des géologues que ceux d'autres méthodes plus couramment utilisées, telles que les méthodes Rb/Sr et K/Ar, ap pliquées aux roches totales et aux minéraux, par exemple. Or, en radiochronologie U/Pb, comme dans les autres méthodes, les "dates" obtenues ne le sont généralement pas de façon directe, mais à la suite de l'application de divers modèles aux données analytiques. Il est donc particulièrement important de connaître, de façon assez détaillée, la démarche suivie, de l'échantillon aux résultats ana lytiques, d'une part, et de ces résultats bruts" aux âges proposés, d'autre part. Le but de ce chapitre est donc d'essayer de rendre le lecteurnon spécialiste plus familier avec le géochronomètre U/Pb. tel-00839377, version 1 - 27 Jun 2013
- 2 - l -ORIGINE ETDEVELOPPEMENT DE LA METHODE
1.1 -HISTORIQUE:
L'évolution historique de la géochronologie U/Pb nous semble être jalonnée par un certain nombre d'étapes importantes, que l'on peutévoquer en quelques dates.
18961902
1906
H. BECQUEREL met en évidence le phénomène de radioactivité des sels d'uranium. E. RUTHERFORD et F. SODDY proposent la théorie de la désintégration qui rend compte de la radioactivité. E. RUTHERFORD prend conscience des potentialités géochronologiques du phénomène de désintégration radioactive, et utilise à cette fin le premier élément radiogénique décelé, l'hélium (particules a).
1905-1907 : B.B. BOLTWOOD remarque que les analyses de minéraux uranifères
mettent invariablement en évidence la présence de plomb comme cons tituant mineur. Constatant en outre que, non seulement la quantité 19101914
de plomb est proportionnelle à la teneur en uranium du minéral, mais aussi que la quantité de plomb relative à celle de l'uranium est plus grande dans les échantillons géologiquement les plus anciens, il propose que le plomb est l'un des produits ultimes, stable, de la désintégration de l'uranium. H. BATEMAN donne la solution des équations différentielles qui décri vent les transformations radioactives. F. SODDY élabore le concept d'isotope. C'est le point de départ de travaux expérimentaux de spectométrie de masse qui vont permettre
d'acquérir une connaissance plus précise des phénomènes. tel-00839377, version 1 - 27 Jun 2013
Farri 11 e
4n + 2
i'amille 4nFami 11 e
4n + 3
1 -2 t_ 192 i 91 90 89 88
238 U UX
11 24,1 j
1 UX2 h234 U1";.IO\
1 1 235 U10 , 1 URANIUM i 2381
l '[ Ra , 9
232 Th 1 :;11. 4.10 al Ms Th 1
6,7 a6.13 h 1 MsTh
2RdTh,,/1 1,91 a 1 ThX
1 i ! THOR lUM 2321 877,1.10*8 a,l -UV 1 Il
25,6 h3.43.104, 1 21,6 a
Pa 1 __ : 1-1 AcK
i 21,6 a,( ! 22 mn V1 R.,J liB.' 2'1 "x1lhU.
! 20,1,1 Il, itiRANIUM i 1 1 1 86Rn Th(n) An 85 84
1
83 82 31
1 1 1 1 , RaA Il 3,05 mn,,1126,8 mn
1 i1 i 19,7 m";
1 RAC'l'-' 1,6.10 -\ 1 . RAD./'!I! -
1 l ,h9,4a , Q ,"", 1 5 ' }1 oj !,L RaE"
! RAFy/1138 4' l,oc Pb" 4,19 mn1 1--' _J_, 1 -'J 1
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ThA : 0,16 5)1 Th,
1Y3.10 SI
..§.Q.,5 m'lI ThC/' 1 1 h :1' ThC" i 7 3,1 mnThC' 1 3. 10 -j 208 P
i -_. >1 11 Til 1
1 1 1 1 Il! i il: 1 l ' 1 11 i -3 1 1
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1 4 i 1
I,ACC 1
2,16 mn 1 (4,8 mn
AcC' 1 1 207 PO
Il l '
" ! i i t i Iii FIG. 1 -TABLEAU DES SERIES RADIOACTIVES NATURELLES. tel-00839377, version 1 - 27 Jun 2013 19291931
1935
1939
1941
1949
1955
- 3 - F.W. ASTON met en évidence le caratè.re radiogénique de l'isotope de masse 206 du plomb, mais aussi de l'isotope 207Pb, qu'il attribue à la série de désintégration de l'actinium. E. RUTHERFORD montre aussitôt que cette série doit avoir pour origi ne un isotope de l'uranium, de masse 235. F.W. ASTON démontre que l'uranium est constitué à 97% au moins, par l'isotope 238U mais ne peut déceler l'isotope 235U prédit par RUTHER FORD. A.J. DEMPSTER obtient un meilleur spectre de masse qui apporte la preuve expérimentale de l'existence de l'isotope 235U. Ainsi, dès 1935 on savait que l'uranium., par ses deux isotopes de masse 238 et 235 était à l'origine de deux séries de désintégration radioactive dont les produits finaux étaient les deux isotopes 206Pb et 207Pb (fig. 1) ce qui est un aspect essentiel et remarquable sur lequel nous reviendrons. A.O. NIER réalise des analyses isotopiques précises de plombs radio géniques extraits de minerais d'uranium, et publie les premiers âges isotopiques déterminés grâce au chronomètre U-Pb. Il est intéressant de noter que, dès ces_.premières mesures, NIER se heurta au problème de la discordance des âges obtenus par les rapports
206 Pb / 238 U et 207 Pb / 206 Pb, et qu'il suggéra d'emblée que la cause de
ce comportement pourrait résider dans une mauvaise connaissance des constantes de désintégration de 238 U et 23:U, ou, plus probablement, résulter d'une "altération" des minéraux étudiés. R. HAYDEN ; J.H. REYNOLDS et M. INGHRAM introduisent en géochimie la technique de la dilution isotopique, qui va permettre d'effectuer des analyses quantitatives de très haute précision. G.R. TILTON et coll. appliquent pour la première .fois cette technique à la détermination des concentrations en U et en Pb. tel-00839377, version 1 - 27 Jun 2013 19551956
- 4 - G.R. TILTON et coll. publient la première datation isotopique réalisée sur zircon. G.W. WETHERILL "lance" véritablement la méthode U-Pb par l'apport théorique capital que représentent le diagramme de discussion Concordia et le modèle géochimique fondamental d'interprétation des discordances d'âges en termes.de pertes épisodiques.
1962-63 : L.T. SILVER introduit l'utilisation -désormais classique -des
séries de systèmes U-Pb cogénétiques et jette les bases des recher ches visant à découvrir les facteurs et les discordances.1971-1973 : En mettant au point une technique nouvelle permettant l'analyse
rapide et précise de très petites quantités de zircons (jusqu'à des monocristaux, LANCELOT et al.), T.E. KROGH apporte une contribution de premier ordre au développement récent et actuel de la géochrono logie U-Pb. A l'issue de ce bref historique, on peut constater que ce n'est qu'au prix d'une lente succession de progrès techniques et d'apports théo riques qu'a pu se développer et se répandre cette méthode radiochronologi que, dont l'intérêt avait été clairement perçu dès le début du siècle.I.2 -PRINCIPE GENERAL DE LA RADIOCHRONOLOGIE
Comme on vient de le voir, la désintégration radioactive est ap parue très tôt comme un moyen de mesure des âges géologiques. En effet, tout nucléide radioactif à l'état naturel (dit nucléide "père", P) possède une probabilité À de se désintégrer spontanément pendant l'unité de temps. Ainsi, la variation de quantité du nucléide radioactif pendant le laps de temps dt sera: dP -ÀP dt tel-00839377, version 1 - 27 Jun 2013 Donc:D'où:
dP P Log P = -À dt -,Àt + cte - 5 - P Log Po -Àt en notant Po la quantité de nucléide radioactif P présente dans le systèmeà l'instant initial.
Donc:P Po e-
Àt Po Or, chaque atome radioactif P donne naissance --directement, ou par l'in termédiaire d'une "série radioactive"--à un atome radiogénique stable ( di t "f ils"), F. Donc, en notant Fo la quantité de nucléide fils présente à l'instant initial dans le système,F -Fo Po - P
Soit:F -Fo P (e
Àt -1 ) ( 1 )D'où
Log ( F -
Fo + 1 ) Àt P Donc: t 1 (F -Fo - 1 ) -LogÀ P (2)
Ainsi, on peut théoriquement accéder à l'âge de tout couple nu cléide radioactif/nucléide radiogénique stable, sous réserve que:1 ° / Fo soit négligeable devant F, ou puisse être estimé (ex.: dia
gramme de Nicolaysen en Rb-Sr) .2°/ Les concentrations de l'élément-père et de l'élément-fils
n'aient pas subi de variation autre que celle due à la désintégration radioactive: en d'autres termes, le système doit être resté clos. tel-00839377, version 1 - 27 Jun 2013
- 6 - Il suffira de mesurer (F) et (P) 1 et de connaître À. Cette dernière valeur décrit un phénomène nucléaire, et l'on a de bonnes raisons de penser qu'elle n'est affectée de façon sensible par aucun Fro cessus physique ou chimique naturel connu. On peut donc considérer, du point de vue du géologue, qu'il s'agit d'une constante, le seul problème important étant celui de sa détermination pré- cise. Actuellement, on utilise les valeurs suivantes (Steiger et Jager, 1977): -101.55125.10 . an-
1À235u 9.8485.10-
10 • an- 1I.3 -PARTICULARITE DU SYSTEME U-PB
Il est immédiatement apparent que deux possibilités de calcul d'âge isotopique sont offertes par l'équation (1) appliquée au système U-Pb; dans l'une: F206 Pb
P 238U et À = À238U dans l'autre: F 207
Pb P 235 U
et À À 235U C'est là une particularité unique du système U-Pb que d'offrir deux chrono mètres doublement couplés puisque les produits radioactifs d'une part, et les produits radiogéniques stables d'autre part, sont deux isotopes des mê- mes éléments, U et Pb, respectivement. Ce caractère remarquable du système U-Pb assure --compte tenu des masses atomiques importantes des isotopes impliqués, qui rendent tout fractionnement isotopique une cohérence géochimique parfaite aux deux . 235 chronomètres U 207
Pb et 238 U -+ 206 Pb ; on dispose donc de deux
méthodes de datation indépendantes applicables conjointement aux mêmes maté riaux, et pour lesquelles l'équation (1) s'écrit: tel-00839377, version 1 - 27 Jun 2013 - 7 -235 À 235U • t 1 )
U (e -(3)
206pb rad
À 238
U •
t238U (e -1) (4)
Une troisième méthode, non indépendante des deux premières est fournie par la possibilité de combiner les deux équations (3) et (4), le rapport235U/238U étant -sauf exception rarissime (LANCELOT et al., 1975) -une
constante pour une époque donnée (1/137.88 de nos jours). On en déduit un "âge 207 Pb / 206 Pb" • Enfin, il est a priori aussi possible d'utiliser le système 232Th + 208 Pb , mais des problèmes nouveaux se posent, liés aux différences de comportement géochimique qui existent entre l'Uranium et le Thorium, et à la variabilité du rapport Th/U des matériaux naturels.I.4 -UN PROBLEME MAJEUR: LES DISCORDANCES D'AGES
On peut donc, en général, confronter trois âges fonctions des trois trois rapports 206 Pb / 238U , 207 Pb / 235 U et 207 Pb /206 Pb. Or, dès les premières datations de NIER, il est apparu que, dans la plupart des cas, ces trois âges ne coïncidaient pas. Cet état de fait pose une question majeure de la géochronologie: celle des discordances d'âges obtenus par différentes méthodes. Diverses explications ont été envisagées; * les unes d'ordre "technique": -mauvaise connaissance des constantes radioactives; correction défectueuse des isotopes du plomb présents ini tialement (Fo); les autres, plus prometteuses, liées à la nature et à l'histoi re mêmes du système U-Pb: -caractère hybride, non cogénétique, de la population analysée; -écarts à la règle du système clos, c'est à dire variations (pertes ou gains) des concentrations des isotopes pèreset/ou fils, et/ou des nucléides intermédiaires des séries tel-00839377, version 1 - 27 Jun 2013
- 8 - radioactives, autres que celles introduites par la radioactivité. Quoi qu'il en soit, ce problème des discordances d'âge constituait une limite sérieuse pour le développement de la radiochronologie U-Pb.II -MODELES EXPLICATIFS DES DISCORDANCES D'AGES
DANS LE SYSTEME U-PB
Ce n'est qu'après 1955 que des progrès considérables furent réalisés, et que la méthode connut un réel essor. II.l -NOTION DE CONCORDIA ET MODELE EXPLICATIF FONDAMENTAL L'impulsion nouvelle au débat eut pour origine la constatation par L.H. AHRENS (1955) que les points expérimentaux définissaient des ar rangements linéaires lorsqu'on les reportait dans un diagramme ayant pour _ . 206 238 207 235 coordonnees les rapports Pb/ U et Pb/ U. AHRENS propose que ces régularités suggéraient des pertes en Pb, contrôlées par des processus physiques. Mais c'est à G. IV. WETHERILL (1956 a et b) que revient le mérite essentiel d'avoir élaboré un modèle géochimique fondamental, rendant compte du com portement remarquable observé par AHRENS.WETHERILL
introduit, tout d'abord, le concept de courbe "Concordia" , ou lieu géométrique des âges concordants (identiques) obtenus par les deux méthodes: et _ 207 pb / 206 pb (et aussi, par consequent: tel-00839377, version 1 - 27 Jun 2013 '"'.l H G) .N o Cl
'TI tJ'N W CO
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c: tI:l >-3 () g 6l tI:l () o z () o ê H . R 206pll 1 . - apporl 238
U c orr es pon c anl a l'age t 1000
MA 235U
206
p1 droite de penle __ x J cor res pondant 238U
207Pb
il o bt enu par le rùppolt 206
Pb / 207
Pb l' POint repr
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ntatif d'un 1 systeme reste clos depUIS 1 sa formation il l'époque
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