Lapproche de la lecture au LP
qui justement conduit le lecteur à faire sien le texte littéraire Notion de groupement de texte mal assurée ... Laurent Gaudé
Eldorado
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LA NOTION DELDORADO DANS LE ROMAN DE LAURENT GAUDÉ
30 mai 2016 121). 2.2.2 Soleiman. Qu'est-ce que l'Eldorado de Soleiman ? Qu'est-ce qu ...
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Question n°2 : Comment l'auteur du texte traduit-il à travers les paroles de LAURENT GAUDE Eldorado
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Eldorado de Laurent Gaudé
Analyse chapitre 2 tant que nous serons deux Eldorado Laurent
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Leur charge provoqua un mouvement de panique. Tout le monde voulait fuir mais il n'y avait nulle part où aller. Dans la cohue, les hommes se piétinaient, se montaient dessus, se poussaient violemment. J'ai vu, à quelques mètres de moi, une femme perdre son bébé. Avant qu'elle ait pu se jeter à terre pour le protéger, des hommes sans même s'en apercevoir, étaient passés dessus. Ce n'était que cris et bagarre rageuse pour tenir debout. Il continuait à tomber Et puis j'ai vu, à quelques mètres, une brèche dans la grille. Je ne sais pas comment ils ont pu percer le grillage, mais certains des nôtres avaient pratiqué une ouverture à ras de terre. Ils rampaient comme des lézards pour se frayer un passage. Les barbelés leur lacéraient le dos ou le ventre mais les laissaient passer. C'est là qu'il faut aller, ai-je pensé. Nous ne passerons pas avec les échelles. Elles les policiers. Ils tirent maintenant, avec des balles en caoutchouc. Les blessés viennent encombrer les Je tire Boubakar par la manche. Il voit le trou et s'y précipite. Il se met sur le dos et avance comme il peut. Je le vois grimacer. Les barbelés lui laissent sur le torse de longues griffures. Il hurle mais Soudain des policiers espagnols avancent droit sur moi. Ils sont trois. Ils ont vu le trou et veulent se poster devant pour en garder l'entrée avec férocité. Il va falloir se battre. La matraque du premier s'abat sur mon épaule. Je sens la douleur engourdir mon bras. Il ne faut pas céder. Je dois tenir. Je frappe l'homme au visage. Il recule de trois pas, assommé. Je pourrais me jeter sur lui et le mettre à terre mais ce ne serait que perdre du temps. Les autres ne tarderaient pas à me saisir. Je profite de ces quelques lâchent prise. Ils cognent maintenant de toutes leurs forces sur mes jambes. Je ne parviens plus à avancer. Je suis épuisé. S'ils me tirent à nouveau à eux, je ne pourrai plus résister. C'est alors que je sens les mains de Boubakar qui me saisissent aux poignets. Il me tracte avec force. Sa vigueur me tire à lui. La jambe de Boubakar est tordue mais ses bras sont épais comme des troncs d'arbre. Il tire comme s'il voulait me démembrer. Je sens les barbelés me labourer les chairs dans le dos. Je suis comme un escargot empêché par sa coquille à moitié écrasée. Boubakar ne lâche pas, il tire toujours. Je glisse, lentement, avec cruauté, sous les noeuds acérés des barbelés. Lorsque mes jambes ont fini Les trois Espagnols ont été bousculés par la foule. C'est à cela que je dois mon passage. Ils n'ont pas eu le temps de s'occuper de moi. Ils se sont mis dos contre le barbelé pour stopper les autres. Je dois ma chance à ceux qui ne passeront pas et qui, en se jetant sur les assaillants, les ont détournés. Je ne saurai jamais de qui il s'agit. Je ne pourrai jamais remercier ceux qui m'ont sauvé. C'est une foule Séq V / L. C /Trois fTe mTpsiuTue aenou deMaMri Ny(2009 )2((2Le roman stcnsucre ie pacys rqe:s d :es resyrf,yfraycons ey :es sfc,cies lfc ony ef :cef é èran,e .e:e,om x -ranKeh Le uersonnaKe urcn,cua: esy fn an,cen ye,Dnc,cen appe,yq af serbc,e ,:cenyà:e o' c: iebceny fn nofbe: ouqrayefr lfc se urqnommera ïrc,j :e ,Docv itfn nofbeaf urqnom qyany fne evcKen,e if uosyeh ge ierncer ,Der,Dej af pc: if romanj é ne uas se uerire ey é renire mocns cnDfmacn son emu:ochA ïnpcn rqp:q,Dc ,omme son uroure bcsaKe rep:qyq ians fne bcyre lfton re,onna2y é uecne yany :a iof:efr :e iqpormeh gommeny en esy/on arrcbq :é 3 4of:ocr yraberser :e mcrocrj yransKresserj safyerj ,onicrj ,as,f:er :e ,D7sscs( en royaycon sfr ucboyj Kranie mocycq ,asse bers :tevyqrcefrj ueycye mocycq Dafye mqya::clfes sfr :e ,7yc iormanyj remarlfer :e ,ofbre/5ocnyj :e iof,:e bcyraKej auer,ebocr fne yra,e ie uecnyfre sfr :e ,ocsj ,onsyayer :e :cssq so8efv if 14gj ierncàres uensqesj ierncàres ,onsyayaycons mayqrce::esj é uecne fne se,onieh 1fcs :tenbo:j itafyres :ocs uD8sclfesj :a ,:alfe ie :tacrj :a uesanyefrj :ta,,q:qrayconh .errcàre d :es ,rcsj :a baKfe aKcyayconj fn Dfr:emeny lfe :e sofpp:e if beny ayyqnfeh icsuarfj resye :e : iebany ses ,o::àKfes ;j marlfqs é yofy 5amacs : iebany ;h gommeny bcbre é
30
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45Le cauchemar a commencé lorsque nous nous sommes trouvés entre les deux grilles. La bande de
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iedeotdui ptg Séq V/L V.éC dVe/VMVaVrL ViLN Vya(V2a.e//LV0aq(LN V9V0LV.éCV)(qieVNLVreCVa V//aNVeCa/Véq(V LV aqL(VrLV/é((Lq(V0L
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Séq V / L.C. Trois femmes puissantes de Marie Ndiaye (2009) Le roman est construit comme un triptyque : trois portraits de
femmes, reliés par des éléments ténus, se succèdent. Le texte ci-dessous est extrait du dernier portrait, celui de Khady Demba et se situe à la toute fin du roman. L'héroïne, jeune veuve exclue par sa belle-famille, tente, après un long et douloureux périple depuis l'Afrique, de franchir l'ultime frontière qui la sépare de l'Europe.Plus tard, beaucoup plus tard, des semaines et mois peut-être, alors que chaque nuit devenait plus froide que la précédente et que le soleil semblait chaque jour plus bas et plus pâle dans la forêt, les hommes qui s'étaient proclamés ou avaient été désignés chefs du camp annoncèrent l'attaque du grillage pour le surlendemain. Ils s'ébranlèrent à la nuit, des dizaines et des dizaines d'hommes et de femmes parmi lesquels Khady se sentait particulièrement ténue, presque impalpable, un souffle. Elle portait comme tous les autres son échelle et celle-ci, quoique légère, lui paraissait plus lourde qu'elle-même, absurdement comme se font lourdes parfois les choses rêvées, et cependant elle avançait claudicante et non moins rapide que ses compagnons, sentant cogner son coeur énorme dans la minuscule cage d'os de sa poitrine fragile, brûlante. Ils marchèrent longtemps, silencieux, à travers la forêt puis des terrains empierrés où Khady plusieurs fois tituba et tomba, et elle se releva et reprit sa place dans le groupe , elle qui se sentait n'être qu'un infime déplacement d'air,qu'une subtilité glaciale de l'atmosphère - elle avait si froid, elle était tout entière si
froide. Ils arrivèrent enfin dans une zone déserte éclairée de lumières blanches comme un éclat lunaire porté à incandescence, et Khady aperçut le grillage dont ils parlaient tous.Et des chiens se mirent à gueuler comme ils progressaient toujours et des claquements rebondirent dans le ciel et Khady entendit : Ils tirent en l'air, énoncé d'une voix que l'anxiété rendait stridente, inégale, puis la même voix peut-être lança le cri convenu, une seule interjection, et tout le monde se mit à courir vers l'avant. Elle courait aussi, la bouche ouverte mais incapable d'inspirer, les yeuxfixes, la gorge bloquée, et déjà le grillage était là et elle y appuyait son échelle, et la
voilà qui montait barreau après barreau jusqu'à ce que, le dernier degré atteint, elle agrippât le grillage. Et elle pouvait entendre autour d'elle les balles claquer et des cris de douleur et d'effroi, ne sachant pas si elle criait également ou si c'était les martèlements du sang dans son crâne qui l'enveloppaient de cette plainte continue, et elle voulait monter encore et se rappelait qu'un garçon lui avait dit qu'il ne fallait jamais, jamais, s'arrêter de monter avant d'avoir gagné le haut du grillage, mais les barbelés arrachaient la peau de ses mains et de ses pieds et elle pouvait maintenant s'entendre hurler et sentir le sang couler sur ses bras, ses épaules, sedisant jamais s'arrêter de monter, jamais, répétant les mots sans plus les
comprendre et puis abandonnant, lâchant prise, tombant en arrière avec douceur et pensant alors que le propre de Khady Demba, moins qu'un souffle, à peine un mouvement de l'air, était certainement de ne pas toucher terre, de flotter éternelle, inestimable, trop volatile pour s'écraser jamais, dans la clarté aveuglante et glaciale des projecteurs. C'est moi Khady Demba, songeait-elle encore à l'instant où son crâne heurta le sol et où, les yeux grands ouverts, elle voyait planer lentement par- dessus le grillage un oiseau aux longues ailes grises - c'est moi, Khady Demba, songea-t-elle dans l'éblouissement de cette révélation, sachant qu'elle était cet oiseau et que l'oiseau le savait. (Pages 331-333 Édition Folio)quotesdbs_dbs35.pdfusesText_40[PDF] eldorado laurent gaudé chapitre 1
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