[PDF] La population américaine melting-pot ou mosaïque ?





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I/agriculture americaine : - aujourdhui et demain

succes. 27 % de la population active



Politique étrangère et politique intérieure aux États-Unis : la

sentait 19 % de la population américaine en 1900



La population américaine melting-pot ou mosaïque ?

Le flux des immigrés d'aujourd'hui affecte principalement la Californie. New York (État)



300 000 000 dAméricains : Létonnante croissance démographique

25 Oca 2007 font aujourd'hui l'expérience d'un des taux ... de la population américaine ne fait pas ... croître la population américaine de 06%.



Forces et faiblesses de la démographie américaine face à lEurope

voir sa population repasser sous les 460 millions alors que les États-Unis en atteindraient 402



analyse LesÉtats-Unis en 2050 :

a réalité américaine se confond aujourd'hui avec une mutation démographique profonde de la population qui vit actuellement aux États-Unis est née.



BARACK OBAMA ET LE PAYSAGE ÉLECTORAL AMÉRICAIN EN

du président américain car la population américaine est aujourd'hui un brin plus conservatrice ou moins démocrate



Une communauté franco-américaine dans lÉtat de New York : une

Si aujourd'hui un tiers de la population de Cohoes est d'origine cana- dienne-française c'est qu'en fait



LES ETATS-UNIS : UNE HYPERPUISSANCE

Contrairement à la Russie ou à la Chine les américains maîtrisent totalement leur les années 50 il regroupe aujourd'hui 77 % de la population active.



Politique étrangère et politique intérieure aux États-Unis : la

sentait 19 % de la population américaine en 1900



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croître la population américaine de 06 chaque année tout comme en Australie Les États-Unis (et l’Australie) sont encore une fois au quatrième rang après l’Islande et l’Irlande (08 ) et la Nouvelle-Zélande (07 ) Pour trouver l’exception américaine sur le plan de la démographie il faut regarder du

Quel âge a la population américaine ?

« Plus de trois quarts, soit 77,9 %, de la population américaine étaient âgés de 18 et plus », a déclaré Andrew Roberts, chef du Service des statistiques par sexe et par âge de la division Population du Bureau de recensement. « La population adulte a augmenté plus rapidement que la nation dans son ensemble.

Quelle est la population totale des États-Unis?

En 2018 la population du pays États-Unis d'Amérique était estimée selon l'ONU et la Banque Mondiale de 327 167 434 habitants. Le compteur proposé est une estimation basée sur les derniers chiffres publics connus en notre possession

Quel est le taux de croissance annuel de la population des États-Unis ?

Au cours de la même période, la population totale de tous les pays du monde a augmenté de 160,2%. L'âge moyen àux États-Unis a augmenté de 1,20 ans entre 2012 et 2021, passant de 37,30 à 38,50 ans (valeur médiane). Environ 83% des habitants vivent dans les grandes villes du pays. Cette tendance croissante à l'urbanisation augmente de 0,4% par an.

Quels sont les pays avec la plus grande croissance de la population ?

L'Utah avait la plus importante population âgée de moins de 18 ans en pourcentage de la population avec 29 %. L'Utah montrait également la plus forte croissance de la population adulte avec une croissance de 22,8 %. Le Dakota du Nord présentait la plus forte croissance de la population de moins de 18 ans avec une croissance de 22,1 %.

La population américaine melting-pot ou mosaïque ? L es États-Unis sont aujourd'hui le plus peuplé des pays développés. Leur taux de croissance démographique (1%) est en outre l'un des plus élevés des nations industrialisées: cela représente deux millions et demi de nouveaux habi- tants chaque année. L'Europe n'arrive qu'à la moitié de ce chiffre. La population américaine est aujourd'hui voisine de 290 millions. L'immigration assure le tiers de l'augm entation annuelle, tandis que le taux de fécondité garantit grosso modolerenouvellement des générations. Mais les

États-Unis n'échapperont pas au vieillis-

sement qui touche tous les pays occiden- taux. Il sera plus sensible lorsque la génération du baby-boom, née entre

1946 et 1964, commencera d'atteindre

65 ans en 2011. En 2030, un cinquième

de la population aura 65 ans et plus. "Nous sommes une nation de nations».

Cette formule célèbre de John Kennedy

mérite d'être confrontée au constat quefit Théodore Roosevelt en 1917, année de l'entrée des États-Unis dans la

Grande Guerre. L'ex-président observa

en effet que l'unité de la nation dépen- dait de sa culture et de sa langue. Les soupçons qui avaient alors pesé sur la loyauté des Germano-Américains pro- venaient des hantises que suscitait l'évo- lution du peuplement au terme d'un siècle. Par vagues successives, les immi- grés s'étaient implantés sur le territoire pour former des diasporas, des enclaves et des ghettos. Les Irlandais puis les

Italiens avaient investi la Nouvelle-

Angleterre protestante et les villes du

Nord-Est; Scandi na ves et Allemands

colonisaient les Grandes Plaines; des

Asiatiques peup

laient la côte pacifique et des Juifs d'Europe orientale se répartissaient sur tout le territoire. Des réactions "nativistes» intermittentes conduisirent aux quotas draconiens des années 1920, défavorables notamment à l'immigration asiatique. L'abolition des quotas et la priorité donnée au regrou- pement familial en 1965, puis la régulari- sation des clandestins par des mesures d'intégration depuis les années 1980 ont radicalement modifié le paysage ethni- que de la nation.

Un quart de la population présente se

compose de minorités raciales, définies comme ni blanches ni hispaniques. Si les Afro-Américains constituent unSociétal N° 45 g 3 e trimestre 2004 4

LIVRES ET IDÉES

4

CONJONCTURES

4

REPÈRES ET TENDANCES

4

DOSSIERÉTATS-UNIS

La population américaine,melting-pot ou mosaïque? danieLroyot * La population d'origine européenne ne sera bientôt plus majoritaire aux États-Unis. Ce bascu- lement démographique se fait en faveur des

Asiatiques et surtout des Hispaniques, qui comp-

teront pour un quart de la population dans cin- quante ans. L'histoire de l'Amérique s'est toujours construite autour d'une mosaïque culturelle et ethnique, mais l'ampleur du bouleversement démographique conduit aujourd'hui à s'interro- ger sur la capacité du pays à préserver son iden- tité nationale. Jusqu'ici, en tout cas, malgré la diversité des minorités et des cultures, la machine

à intégrer américaine a bien fonctionné.* Professeur émérite de civilisation américaine à la Sorbonne-Paris III.

groupe racial spécifique, en revanche les

Hispaniques appartiennent à une mino-

rité ethnique selon les critères officiels (langue et culture). Les Asiatiques se décomposent en plusieurs groupes auxquels s'ajoutent les Amérindiens, les insulaires du Pacifique et les Inuits de l'Alaska

Le flux des immigrés d'aujourd'hui

affecte principalement la Californie,

New York (État), le Texas, la Floride, le

New Jersey et l'Illinois. Le Nord-Est et

le Midwest se dépeuplent au bénéfice du Sud et de l'Ouest. La Sunbelt, entre

Californie et Floride, attire une migra-

tion interne par effet d'héliotropisme chez les Américains de toutes géné - rations. Le fort taux de natalité de cette région, dû à la présence de popu- lations jeunes, notamment hispaniques, dépasse nettement le taux de mortalité.

Nombre d'États du Nord (Frost-belt)

connaissent une situation inverse, au-dessous du niveau de remplacement des générations. À côté des régions en forte progression (Floride, Californie et Texas), on trouve des centres urbains plus isolés mais très dynamiques, à l'instar de Charlotte en

Caroline du Nord. Les métropoles telles

que New York et Washington s'étendent inexorablement à des banlieues plus lointaines ("sprawl cities») vues comme une alternative à la congestion des cités, tandis que des régions rurales long- temps jugées trop éloignées, comme le

Maine et l'Oregon, se sont revitalisées

avec l'arrivée de baby-boomers lassés de la frénésie de New York et Los Angeles.

La montée

des hispaniques l'horizon 2010, les États-Unis devraient compter environ 309 millions d'habitants (voir tableau 1). Les

Euro-Américains (Américains d'origine

européenne) de race blanche représen- teront encore les deux tiers de la popu- lation totale. La population hispanique devrait approcher des 50 millions, dépas- sant désormais en nombre les Afro-

Américains. Avec plus de 14

millions, les Asiatiques for- meront un groupe influent, comportant de nombreux scientifiques et techniciens.

Au cours des prochaines

décennies, le basculement démographique entre les dif- férentes races va s'accentuer.

Les Euro-Américains ne de -

vraient plus compter que pour 50 % du total en 2050.

Le nombre d'Asiatiques dou-

blerait, et surtout la population hispani- que triplerait (25 % du total en 2050). La population noire augmenterait plus faible- ment. Dans les projections envisagées, le destin minoritaire des Noirs devrait s'ag- graver. L'ampleur de ces bouleversements ne risque-t-elle pas de crisper des antago- nismes interraciaux, voire de déstabiliser la nation?

La montée des populations hispaniques

est une véritable lame de fond. Le terme hispanique s'applique aux Latinos, du

Mexique à l'Amérique du Sud et à la

Caraïbe, incluant ainsi tous les locuteurs

d'espagnol, y compris la population colo-niale de souche européenne qui vivait dans le Sud-Ouest avant l'annexion de ces territoires au XIX e siècle. Les quatre millions de Portoricains disposent d'un passeport américain qui autorise les allées et venues entre leur île et le conti- nent. Ils résident essentiellement dans les villes du Nord-Est. Les Cubains sont, dans leur majorité, des exilés du régime de Castro. Avec l'adjonction d'autres communautés hispaniques, ils ont trans- formé Miami en une vaste et puissante métropole latina.

Abrégé de Mexicano, le

terme Chicanoa une forte connotation politique depuis la période d'activisme syn - dical des ouvriers agricoles dans les années 1960. L'exi - gence du bilinguisme, la lutte pour la mobilité sociale, voire la revendication des territoires autrefois annexés font partie des doléances de la communauté. L'âge médian des

Hispaniques est de 24 ans, et un tiers

d'entre eux a moins de 18 ans. Le pou- voir d'achat de la population et de 561 millions de dollars, le salaire moyen atteignant 34000 dollars, deux fois plus qu'en 1984. L'américa nisation de cette jeunesse n'est pas sans faille, loin s'en faut. Ainsi, la moitié des étudiants du réseau California State University, réparti sur 23 campus, n'ont pas la maîtrise de l'anglais en entrant. Le laxisme des établissements secondaires est constamment pointé du doigt par des enseignants du supérieur. 40 % de ces étudiants viennent de familles

Sociétal N° 45

g 3 e trimestre 2004 LA POPULATION AMÉRICAINE: MELTING POT OU MOSAoeQUE? Tableau 1. Prévisions de population des États-Unis par race et origine (en milliers) *Hispaniques compris. Blancs non hispaniques : 69,4% en 2000, 50,1% en 2050.

Source: U.S. Census Bureau, 2004, "U.S. Interim Projections by Age, Sex, Race, and Hispanic Origin".

200020102050

p opuLation totaLe282 125100308 936100419 854100 D e race blanche*228 54881,0244 99579,3302 62672,1

De race noire35 81812,740 45413,161 36114,6

D'origine asiatique10 6843,814 2414,633 4308,0

D'origine hispanique35 62212,647 75615,5102 56024,4 Les

Euro-Américains

ne devraient plus compter que pour 50 % du total en 2050. immigrées où l'anglais n'est pas parlé à la m aison. Cependant, le poids global des

Hispaniques dans l'économie des États-

Unis s'accroît d'année en année. Mario

P aredes, directeur des Affaires hispani- ques de Merril Lynch, note que

3,7millions de Latinos auront un pou-

v oir d'achat de près de 300 milliards de dollars en 2006. native americans et afro-américains S euls les Indiens peuvent prétendre à une ancienneté multimillénaire sur le territoire: ce sont les Native Americans.

Il y avait entre 1 et 2 millions d'Indiens

à l'arrivée des colons européens au

XVII e siècle. Il n'en restait qu'environ

300000 en 1900. Famine et épidémies,

plus qu'un génocide jamais prouvé, expliquent cette mortalité. Le dernier recensement décennal de 2000 en dénombre 2,5millions. Ils seront peut-

être 6millions d'ici trente ans. Les réser-

ves conservent un statut légal fondé sur des contrats entre le gouvernement fédéral et les tribus. Après de longues procédures qui ont permis de récupérer des terres cédées jadis au terme de trai- tés abusifs, les communautés les plus soudées ont exploité leurs gains territo- riaux en construisant près de deux cents casinos, bénéficiant d'une franchise dans des zones normalement interdites à cette activité. La fierté ethnique recon- quise des Indiens, grâce à la culture des lieux de mémoire et aux traditions obs- tinément perpétuées, ne saurait pour- tant occulter les problèmes sociaux que connaît la communauté, dont le fléau de l'alcoolisme.

La communauté noire, elle, descend dans

son immense majorité des esclaves qui ont précédé non seulement Italiens,

Hispaniques et Asiatiques, mais aussi une

majeure partie de l'immigration anglaise.

Des tensions raciales persistent, avec

des risques d'explosion, comme en témoignent les émeutes après le procès de l'affaire Rodney King en 1992. Le ver- dict du procès de 0.J. Simpson, en 1995, est redevable d'abord à l'habileté de l'a- vocat Johnny Cochran, qui a fait acquit- ter son client en accusant un policier de racisme. La mansuétude des juges avaitpermis d'éviter de nouvelles émeutes, m ais sans convaincre le grand public, y compris d'ailleurs une partie de la popu- lation afro-américaine. Les dernières d

écennies ont confirmé la fracture entre

une "black bourgeoisie» qui s'intègre aux structures militaires et éco- n omiques, et une popula- tion dépendante de l'État providence de père en fils.

La parité progresse dans la

représentation politique, locale ou fédérale.

La question de l'éducation

reste centrale, cinquante ans après la déségrégation des écoles dans le Sud.

Les administrations républi -

caines et démocrates se sont tour à tour heurtées à l'illettrisme: à ce jour, les deux tiers des élèves noirs de collège ne savent pas lire couramment. 20% des étu- diants afro-américains sont néanmoins diplômés de l'université, ce qui leur a permis d'échapper à l'emprise d'une sous-culture souvent imprégnée de violence. Si le chômage reste un fac- teur de ghettoïsation, la situation de ceux qui travaillent s'est améliorée: le différentiel des salaires entre Blancs et

Noirs s'est réduit à 12 %. Mais une pau-

vreté endémique se répand dans les familles monoparentales, phénomène qui affecte davantage les Afro-Américains que les Hispaniques (voir le tableau 2).Une statistique significative qui traduit à l a fois le niveau culturel et le degré d'in- tégration sociale: en 2001, 55 % des foyers euro-américains disposaient de l 'Internet, pour 68 % des Asiatiques, 32% des Hispaniques et 31% des Noirs. discrimination positive et "minorités modèLes» L a discrimination positive instituée après le vote de la loi sur les droits civiques de

1964, qui prévoyait l'égalité

des chances (equal opportu- nity), a donné des résultats tangibles. Mais elle était conçue pour réparer les injus- tices du passé esclavagiste et ségrégationniste, non pour durer indéfiniment. Depuis le vote de la proposition 209 en

Californie, qui bannissait la dis-

crimination positive dans l'en- seignement supérieur, 6% seulement des candidats afro- américains réussissent les tests d'admission. Le ressentiment de candidats blancs évincés au profit d'étu- diants moins qualifiés a remis en cause la procédure, qui déroge au principe consti- tutionnel de l'égalité, d'autant que désor- mais les Hispaniques entendent bénéficier de ces avantages initialement réservés à la communauté noire. Le recrutement pré- férentiel de Noirs à l'Université du

Michigan, approuvé par la Cour suprême

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DOSSIER

ÉTATS-UNIS

Tableau 2. Pauvreté par race et situation familiale

* Population totale américaine de chaque catégorie qui tombe en dessous du seuil de pauvreté.

Note: Le seuil de pauvreté est fixé annuellement. En 2002, il était de 9 183 dollars pour une personne

seule, 11 756 pour un couple, 18 556 pour une famille de quatre et 25 738 pour une famille de six.

19862002

Total pauvres13,612,1

Pauvres de race blanche11,010,2

dont familles monoparentales28,224,1

Pauvres de race noire31,124,1

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