[PDF] Fiche Bilan Argumentation PDF - Scribd

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Synthèse établie par Mlle Carlier

- FICHE BILAN SUR L·$5*80(17$7H21 - 1/6 6/6 Définition : $UJXPHQPHU VLJQLILH VRXPHQLU XQH POqVH GMQV OH NXP G·RNPHQLU

O·MGOpVLRQ GH VRQ GHVPLQMPMLUHB

Convaincre et persuader sont deux démarches différentes qui entrent dans le cadre de O·MUJXPHQPMPLRQ : - Convaincre ŃOHUŃOHU O·MGOpVLRQ GX GHVPLQMPMLUH j VM POqVH HQ IMLVMQP appel à des arguments logiques, qui sollicitent la raison. - Persuader ŃOHUŃOHU O·MGOpVLRQ GX GHVPLQMPMLUH j VM POqVH HQ IMLVMQP appel à des arguments affectifs, qui sollicitent ses sentiments.

I. Le vocabulaire argumentatif.

-Thème : sujet abordé par un texte. 3RXU OH UHSpUHU LO IMXP V·LQPpUHVVHU MX PLPUH GH O·±XYUH MX[ ŃOMPSV OH[LŃMX[ SUpVHQPVB -Thèse : RSLQLRQ RX SRLQP GH YXH GH O·MXPHXU VXU OH POqPH TX·LO PUMLPHB -Etayer une thèse : renforcer une thèse en employant des arguments et des exemples supplémentaires. -Réfuter une thèse : V·RSSRVHU j XQH POqVH SRLQP SMU SRLQP SRXU GpPRQPUHU son caractère erroné. -Argument : c·HVP XQ pOpPHQP GH UMLVRQQHPHQP XQ IMLP XQH remarque, une UpIOH[LRQ XQH MQMO\VH VXU OHTXHO RQ V·MSSXLH SRXU ÓXVPLILHU XQH POqVHB 2Q UHSqUH O·MUJXPHQP SMU VM SOMŃH LO VXLP JpQpUMOHPHQP OM POqVH TX·LO GpYHORSSHB -Exemple : Ń·HVP XQ pOpPHQP ŃRQŃUHP SUpŃLV TXL VHUP j LOOXVPUHU XQ MUJXPHQPB On repèrH O·H[HPSOH SMU VM SOMŃH LO VXLP JpQpUMOHPHQP O·MUJXPHQP TX·LO développe. -Argument ad hominem : MUJXPHQP TXL YLVH j GLVŃUpGLPHU O·MGYHUVMLUH HQ

O·MPPMTXMQP SHUVRQQHOOHPHQPB

-$UJXPHQP G·MXPRULPp : aUJXPHQP TXL UHQYRLH MX ÓXJHPHQP G·XQH SHUVRQQH RX G·XQH Lnstitution dont la valeur est incontestable. Ex : on fait référence à un SOLORVRSOH j XQ ORPPH UpSXPp SRXU VM VMJHVVH SRXU SURXYHU TXH ŃH TXH O·RQ avance est juste. -$UJXPHQP G·H[SpULHQŃH : aUJXPHQP TXL VH NMVH VXU O·RNVHUYMPLRQ HP O·H[SpULHQŃH G·XQe personne pour qui le constat est une vérité absolue. -Argument par analogie : LO UMSSURŃOH XQH LGpH MNVPUMLPH G·XQ H[HPSOH concret : " Une classe sans professeur est un navire sans commandant ». -Argument logique : MUJXPHQP TXL V·MSSXLH VXU XQH GpPMUŃOH SUHVTXH VŃLHQPLILTXH SMU OM GpGXŃPLRQ RX O·LQGXŃPLRQB -I·LQGXŃPLRQ : raisonnement qui consiste à partir de faits particuliers, précis SRXU MNRXPLU j O·LGpH JpQpUMOHB ([ I·pŃROH GLVSHQVH GHV ŃRQQMLVVMQŃHV variées et apprend à penser (idée précise) - FICHE BILAN SUR L·$5*80(17$7H21 - 2/6 6/6 I·pŃROH HVP GRQŃ OH OLHX éducatif par excellence (idée générale) - La déduction : 5MLVRQQHPHQP TXL ŃRQVLVPH j SMUPLU G·XQH LGpH JpQpUMOH SRXU en tirer un principe particulier. Ex I·pŃROH HVP XQ OLHX pGXŃMPLI LGpH générale) Les élèves doivent donc la fréquenter régulièrement pour

V·LQVPUXLUH LGpH SOXV SUpŃLVHB

- Le syllogisme : raisonnement déductif, formé de deux propositions (appelées prémisses majeure et mineur) conduisant à une conclusion. Ex : " Tous les hommes sont mortels (prémisse majeure) ; or je suis un homme (prémisse mineure), donc je suis mortel ». (Conclusion) - Le paradoxe : du grec para (contre)-doxa(opinion) ; pensée contraire à

O·RSLQLRQ ŃRPPXQpPHQP SMUPMJpHB

- La concession : faire une concession à son adversaire consiste à donner dans un premier temps raison à la thèse adverse pour mieux remettre HQ TXHVPLRQ HQVXLPH OHV MUJXPHQPV TX·HOOH HPSORLHB II. Les différentes pratiTXHV GH O·MUJXPHQPMPLRQB

1) La délibération :

Délibérer : du latin " deliberare » qui signifie " réfléchir mûrement, trancher, décider ª ŃRQVLVPH j ŃRQVLGpUHU GLIIpUHQPV SRLQPV GH YXHB HO V·MJLP de confronter des idées contradictoires avant de prendre une décision, de trouver une solution.

Procédés de la délibération :

2Q UHOqYH OM SUpVHQŃH G·MQPLPOqVHV G·MQPLSOUMVH O·LURQLH OHV SMUMGR[HV HP OHV

R[\PRUHVB 2Q UHPMUTXH HQ JpQpUMO O·HPSORL G·XQH SRQŃPXMPLRQ H[SUHVVLYH : LQPHUURJMPLRQV H[ŃOMPMPLRQV SRLQPV GH VXVSHQVLRQ " IHV TXHVPLRQV HPSOR\pHV sont souvent rhétoriques.

2) La conviction :

Convaincre nécessite de faire appel à des arguments sollicitant la raison, O·LQPHOOLJHQŃH OHV IMŃXOPpV G·MQMO\VH GX GHVPLQMPMLUH SRXU RNPHQLU VRQ MGOpVLRQB IHV MUJXPHQPV GRLYHQP GRQŃ rPUH LOOXVPUpV G·H[HPSOHV ; la progression arJXPHQPMPLYH HVP PMUTXpH SMU O·XPLOLVMPLRQ GH ŃRQQHŃPHXUV ORJLTXHV PRXP G·MNRUG HQVXLPH SXLV HQ UHYMQŃOH ŃHSHQGMQP MORUV MXVVL HQ RXPUH"

3) La persuasion :

3HUVXMGHU Ń·HVP MJLU VXU OM VHQVLNLOLPp GX GHVPLQMPMLUH SRXU RNPHQLU VRQ

adhésion. On a donc recours à des procédés tels que O·MSRVPURSOH OHV TXHVPLRQV UOpPRULTXHV O·exclamation, la variation de différents registres littéraires.

Synthèse établie par Mlle Carlier

- FICHE BILAN SUR L·$5*80(17$7H21 - 3/6 6/6 - FICHE BILAN SUR L·$5*80(17$7H21 - 4/6 6/6

III. Les genres argumentatifs.

Il existe de nombreux genres littéraires argumentatifs.

1) I·HVVML :

I·HVVML HVP XQ JHQUH OLPPpUMLUH ŃMUMŃPpULVp SMU XQH littérature en prose, MUJXPHQPMPLYH RZ OM SUpVHQŃH GH O·MXPHXU HVP QHPPHPHQP PMUTXpH SMU l'utilisation de la première personneB I·HVVML HVP OH SOXV VRXYHQP XQH pŃULPXUH SHUVRQQHOOH j PUMYHUV OMTXHOOH O·MXPHXU OLYUH une réflexion, voire ses impressionsB IHV VXÓHPV PUMLPpV VRQP HVVHQPLHOOHPHQP G·RUGUH SOLORVRSOLTXH moral, politique, artistique et parfois religieux. On considère quH Ń·HVP Montaigne (1533-1592) qui crée le genre en intitulant VRQ ±XYUH EssaisB GMQV ŃHPPH ±XYUH UpSMUPLH HQ PURLV OLYUHV LO MQMO\VH notamment les faiblesses de la nature humaine et ses imperfections ; il confronte les civilisations et réfléchit sur la noPLRQ GH NMUNMULH" Autres ex : Les Pensées ( 1670) de Pascal (1623-1662) (PLOH RX O·(GXŃMPLRQ

1762 UpIOH[LRQ VXU O·pGXŃMPLRQ GH 5RXVVHMX 1712-1778)..

I·MXPHXU V·HIIRUŃH j PUMYHUV O·HVVML de convaincre ses destinataires du bien-fondé de ses positions.

GLIIpUHQPV P\SHV G·HVVMLV :

a) Le pamphlet : Le pamphlet est un récit court à visée critique ou satirique, plutôt bref, dont OM YLROHQŃH GX VP\OH SHUPHP G·MPPMTXHU XQH LQVPLPXPLRQ RX XQ SHUVRQQMJH SXNOLŃB Ex : Montesquieu, dans GH O·(VSULP GHV ORLV, XV,5 1748 O·MXPHXU MPPMTXH OM thèse esclavagiste. b) Le traité : IH PUMLPp HVP XQ PH[PH GLGMŃPLTXH j GRPLQMQPH GpPRQVPUMPLYH HP V·MSSMUHQPH j

O·MQMO\VH G·XQ VXÓHP SUpŃLVB

Ex : Traité sur tolérance (1763) de Voltaire, dans lequel le philosophe dénonce

O·LQÓXVPLŃH HP OH IMQMPLVPHB

c) Le discours : Proche du traité, le discours est aussi un genre à visée didactique. Par exemple, GLVŃRXUV VXU O·RULJLQH HP OHV IRQGHPHQPV GH O·LQpJMOLPp SMUPL OHV hommes 17DD HVVML SOLORVRSOLTXH GMQV OHTXHO 5RXVVHMX V·LQPHUURge sur les fondements de la civilisation. d) Le manifeste : Le manifeste est un texte qui constitue une déclaration dans laquelle des personnes détaillent leurs objectifs. Par ex : Manifeste du surréalisme (1924) de Breton présente la démarche artistique et littéraire de ce courant. e) La lettre : IM OHPPUH HQ JpQpUMO MGUHVVpH j XQ GHVPLQMPMLUH UpHO TXH O·RQ YHXP ŃRQYMLQŃUHB Elle est souvent propice au débat dans la mesure où elle implique une réponse. (OOH SHXP MXVVL SUHQGUH OM IRUPH G·XQH OHPPUH RXYHUPH SXNOLpH V·MGUHVVMQP MLQVL au plus grand nombre. Par exemple, " -·MŃŃXVH » de Zola est une lettre adressée au président Félix Faure, publiée le 13 janvier 1898 dans le journal I·$XURUH SRXU GpQRQŃHU O·LQÓXVPLŃH ŃRQŃHUQMQP O· " affaire Dreyfus ».

2) Le dialogue :

Le dialogue est avant tout un échaQJH G·LGpHV HP G·RSLQLRQV TXL LPSOLTXH GMQV OM plupart des cas une démarche délibérative. Les premiers dialogues remontent à O·$QPLTXLPp RZ 3OMPRQ PHPPMLP HQ VŃqQH 6RŃUMPH HP VHV GLVŃLSOHV GMQV XQH TXrPH de vérité. Au XVIII°s, il fait office de genre à parP HQPLqUH JUkŃH MX[ ±XYUHV GH Diderot (1713-1784) : Le Supplément au voyage de Bougainville (1772, dialogue philosophique ; Le neveu de Rameau (1762, roman dialogué qui aborde les POqPHV GH OM PRUMOH GH O·MUJHQP GH O·ORQQrPHPpB

3) I·MSRORJXH :

I·MSRORJXH GX JUHŃ apologus, " petit récit », est un récit allégorique, plus ou moins court, en vers ou en prose, à visée morale (implicite ou explicite). La IRQŃPLRQ SUHPLqUH GH O·MSRORJXH HVP GH divertir MX PR\HQ G·XQ UpŃLP SOMLVMQP censé susciter la curiosité du lecteur et de livrer un enseignement moral.

HO H[LVPH GLIIpUHQPV P\SHV G·MSRORJXH :

a) La fable : La fable, du latin fabula, signifiant " propos et récit », est un petit récit, le plus souvent rédigé en vers, terminé par une morale et qui mêle divertissement et réflexion critique. Les premières fables remonterMLHQP j O·$QPLTXLPp JUHŃTXH MYHŃ O·HVŃOMYH SOU\JLHQ (VRSH 9HƒV MYB --C) qui retranscrivait sous forme de petits récits moraux des scènes de la vie quotidienne. Le fabuliste le plus célèbre demeure La Fontaine (1621-1695) qui, avec ses )MNOHV UppŃULP HQ YHUV OHV IMNOHV G·(VRSHB I·XQH GHV IRQŃPLRQV GH OM IMNOH HVP GH transporter le lecteur dans un univers imaginaire RZ SMU XQ ÓXVPH UHPRXU GHV ŃORVHV LO SHXP V·LGHQPLILHU j OM VLPXMPLRQ

évoquée et y réfléchir.

Les fables sont des récits symboliques dont les personnages sont généralement des animaux ou des personnages humains stéréotypés et permettant une transposition dans le monde réel. Les animaux permettent une transposition des comportements et des

Synthèse établie par Mlle Carlier

- FICHE BILAN SUR L·$5*80(17$7H21 - 5/6 - FICHE BILAN SUR L·$5*80(17$7H21 - 6/6 6/6 caractères : la cruauté est symbolisée par le loup, la ruse par le renard, la SXLVVMQŃH SMU OH OLRQ O·LQQRŃHQŃH SMU O·MJQHMX" La fable comporte une morale qui peut se situer avant ou après le récit : si HOOH OH SUpŃqGH HOOH IMLP RIILŃH G·LQPURGXŃPLRQB b) le conte :

3URŃOH GH OM IMNOH OH ŃRQPH YLHQP G·XQH PUMGLPLRQ RUMOH HP SRSXOMLUHB IH ŃRQPH

se définit comme un récit merveilleux TXL IMLP SUHXYH G·XQH JUMQGH VLPSOLŃLPp dans le récit, mais qui est très riche en symboles qui sont à décrypter. Il y a différents types de contes (conte traditionnel, conte philosophique). Le conte traditionnel met en scène des fées, des sorcières, de la magie, des animaux qui parlent et où les objets peuvent se métamorphoser. Auteurs : Perrault (1628-1703) ou les frères Grimm (XIX°), Andersen (1805-

1875).

Le conte philosophique soulève une réflexion critique à travers un récit merveilleux. Au XVIII°, il sert à remettre en cause les institutions, à critiquer la tradition et à dénoncer les abus. Les personnages sont

stéréotypés et confrontés à des situations difficiles. Les événements se

rapportent à la société du XVIII° : guerres, intolérance, fanatisme,

HVŃOMYMJH PRUPXUH"

c) I·XPRSLH : Le terme " utopie » vient du grec " ou » (non) et topos (lieu) et signifie " le OLHX TXL Q·H[LVPH SMV ª HP UHQYRLH j OM UHSUpVHQPMPLRQ G·XQ PRQGH LGpMOB F·HVP 7B More (1478-1535), humaniste anglais, qui crée OH PRP TX·LO GRQQH MX PLPUH GH

VRQ ±XYUH Utopia (1516).

I·XPRSLH SURSRVH GH réfléchir sur des idées nouvelles dans les domaines politiques, sociaux ou moraux ; elle propose une critique du monde réel. FHUPMLQV PH[PHV V·LQVSLUHQP GH O·XPRSLH PRXP HQ UHVPant méfiants face à O·XQLIRUPLPp GpŃULPH GMQV OM SOXSMUP GHV PH[PHV XPRSLTXHVB 2Q SMUOH MORUV GH contre-utopies. George Orwell rédige en 1948 1984, qui dénonce le

PRPMOLPMULVPH TXH SHXP HQJHQGUHU O·XQLIRUPLPpB

IV. Les registres du texte argumentatif.

0rPH VL O·MSRORJXH M XQH ILQMOLPp GLGMŃPLTXH OM ŃULPLTXH HVP SRVVLNOH j PUMYHUV

différents registres comme le registre polémique, comique et satirique. Du grec " polemos », signifiant " combat », le registre polémique est synonyme de violence verbale entre deux interlocuteurs. Le texte polémique comporte une ponctuation expressive avec notamment des exclamations, des interjections et des interrogations. I·MXPHXU RX OH QMUUMPHXU G·XQ PH[PH SROpPLTXH MPPMTXH RXYHUPHPHQP XQ personnage, une institution, une idée.

Le registre comique :

F·HVP MXVVL XQ PR\HQ HIILŃMŃH pour critiquer. Il peut se décliner en plusieurs constantes O·OXPRXU O·MNVXUGH O·LURQLHB I·OXPRXU : consiste à traiter de manière légère un événement tragique : dans le chapitre VI de Candide ŃRQVMŃUp j O·MXPRGMIp O·ORUUHXU HVP SUpVHQPpH avec légèreté. I·MNVXUGH : LO SHUPHP GH ŃRQIURQPHU GHX[ pOpPHQPV TXL Q·RQP ULHQ HQ ŃRPPXQB Dans le même chapitre de Candide 3MQJORVV HVP MŃŃXVp G·MYRLU SMUOp LO HVP

pendu FMQGLGH HVP MŃŃXVp G·MYRLU pŃRXPp MYHŃ XQ © MLU G·MSSURNMPLRQ », il est

fessé. I·LURQLH : HOOH ŃRQVLVPH j GLUH OH ŃRQPUMLUH GH ŃH TXH O·RQ SHQVHB 3MU H[HPSOH SRXU GpVLJQHU OM UpMOLPp GH O·HPSULVRQQHPHQP 9ROPMLUH SMVVH SMU O·HXSOpPLVPH " GHV MSSMUPHPHQPV G·XQH H[PUrPH IUMvŃOHXU GMQV OHVTXHOV RQ Q·pPMLP ÓMPMLV incommodé du soleil ». I·OXPRXU O·LURQLH HP O·MNVXUGH divertissent le lecteur et captent ainsi plus IMŃLOHPHQP VRQ MPPHQPLRQ TX·XQ GLVŃRXUs théorique.

Le registre satirique :

Il permet de dénoncer des situations en les ridiculisant. Il permet de faire UpMJLU OH OHŃPHXU JUkŃH QRPMPPHQP j O·LURQLH HP SMU O·H[MJpUMPLRQ GH ŃHUPMLQV traits.quotesdbs_dbs35.pdfusesText_40

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