ELOQUENCE ET SAGESSE SELON CICERON - CICERON ne fut
"l'auteur d6clare que l'eloquence est inf&rieure a la philosophie." est le sage par excellence et cela comme par definition. L'objet de se.
Suivi de lexpérimentation dun enseignement déloquence en
L'oral dans les programmes de collège : la case aveugle de l'éloquence . socle commun de connaissance ; on y lit en effet dans la définition du premier ...
Éloquence et vérité intérieure
l'éloquence. Mais loin de renier l'art oratoire Vauvenargues « donne au terme éloquence une définition si extensive qu'il désigne aussi l'écriture
Le statut de léloquence dans la philosophie de David Hume
27 mars 2019 Loin toutefois de soumettre la fantaisie à la perception la définition aristotélicienne de la. Rhétorique et du traité De l'âme orienterait ...
ÉLOQUENCE MORALE ET VÉRITÉ - Tzvetan Todorov - Le Seuil
pour objet d'apprendre l'éloquence c'est-à-dire l'art de parler que est en elle-même la science de bien dire
Les enchantements de léloquence: contes de fées et stratégies
10 janv. 2014 Donnant tout d'abord une définition de l'imaginaire symbolique des contes à travers quelques types de personnages (la fée les animaux
Règlement du concours déloquence 2020
Les candidats prononceront devant un jury et du public
Les traités de léloquence du corps1
Et c'est Cicéron qui en donne la définition la plus fréquemment Le geste oratoire mérite alors seul le nom d'éloquence du corps.
Formes du prestige oratoire à Rome
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01163621/document
Pour une véritable histoire de léloquence
Aussi se déclare-t-il stu- péfait devant la définition conventionnelle. (remontant à Cicéron et à Quintilien) que l'on donne à l'époque Tudor
éloquence - Définitions synonymes conjugaison exemples
22 nov 2022 · Définition ancienne de ÉLOQUENCE s f Art de bien dire Rhetorique qui dit des choses propres à persuader Demosthene Ciceron ont été
Définitions : éloquence - Dictionnaire de français Larousse
1 Art talent de bien parler de persuader et de convaincre par la parole ; verve : Il entraînait les foules par son éloquence · 2 Caractère de ce qui sans
Définition de éloquence Dictionnaire français - La langue française
A ? Manière de s'exprimer de façon à émouvoir à persuader par le discours Parler avec éloquence; don effet d'éloquence; éloquence facile agréable
[PDF] 1 Définitions La rhétorique : il sagit de lart de léloquence cest-à
Définitions ? La rhétorique : il s'agit de l'art de l'éloquence c'est-à-dire l'art de bien parler et de bien s'exprimer établi
Définition de ÉLOQUENCE
ÉLOQUENCE subst fém A ? Manière de s'exprimer de façon à émouvoir à persuader par le discours Parler avec éloquence; don effet d'éloquence; éloquence
Introduction Éloquence rhétorique littérature Tensions et
8 déc 2021 · Le courrier envoyé aux recteurs en mars 2019 pour en préciser le cadre donne une définition en extension de l'éloquence : « Cet enseignement
Léloquence et ses trois genres - EspaceFrancaiscom
Définition de l'éloquence L'éloquence est l'art de toucher et de persuader Voilà pourquoi elle n'est qu'images fortes et naturelles que sentiments
Éloquence - Wikipédia
Le terme d'éloquence renvoie à deux significations principales : L'art de bien parler l'aptitude à s'exprimer avec aisance la capacité d'émouvoir
[PDF] Éloquence - Cours discours concours - Bibliothèque Sainte-Barbe
inscrits à des concours d'éloquence organisés par leurs établissements : la définition d'origine sophistique selon laquelle la rhétorique
Pour une véritable histoire de léloquence - Érudit
l'éloquence : ils oublient que l' elocutio exercice verbal de la persuasion était dans sa Rhétorique ou que la définition don-
Qu'est-ce que ça veut dire l'éloquence ?
Art, talent de bien parler, de persuader et de convaincre par la parole ; verve : Il entraînait les foules par son éloquence.Quel est le but de l'éloquence ?
C'est la capacité à traiter une information et à la transmettre à un public de manière claire et facile à digérer. Plus l'auditoire sera en mesure de vous comprendre, plus vous paraissez éloquent et plus vos arguments semblent solides.Quels sont les trois genres de l'éloquence ?
Il existe ainsi trois genres de l'éloquence ou genres oratoires : le judiciaire, le délibératif et l'épidictique.- Il existe plusieurs façons de se former à l'éloquence. Tout d'abord, vous pouvez le faire seul, chez vous. Parlez à haute voix, lisez des textes en articulant, apprenez de nouveaux mots dans le dictionnaire… Puis répétez, chaque jour, des phrases et expressions qui permettent de développer votre éloquence.
Bb KmHiB@/Bb+BTHBM`v QT2M ++2bb
`+?Bp2 7Q` i?2 /2TQbBi M/ /Bbb2KBMiBQM Q7 b+B@2MiB}+ `2b2`+? /Q+mK2Mib- r?2i?2` i?2v `2 Tm#@
HBb?2/ Q` MQiX h?2 /Q+mK2Mib Kv +QK2 7`QK
i2+?BM; M/ `2b2`+? BMbiBimiBQMb BM 6`M+2 Q` #`Q/- Q` 7`QK Tm#HB+ Q` T`Bpi2 `2b2`+? +2Mi2`bX /2biBMû2 m /ûT¬i 2i ¨ H /BzmbBQM /2 /Q+mK2Mib b+B2MiB}[m2b /2 MBp2m `2+?2`+?2- Tm#HBûb Qm MQM-Tm#HB+b Qm T`BpûbX
>mK2, /ûTbb2K2Mib bTiBQi2KTQ`2Hb 2i B/2MiBiB`2b ¨ H hQ +Bi2 i?Bb p2`bBQM,Université Clermont Auvergne
École doctorale des Lettres, Sciences Humaines et SocialesThèse de doctorat
Discipline: Philosophie
Présentée et soutenue par
Rogério Soares Mascarenhas
le14 décembre 2018
David Hume
Dépassements spatiotemporels et identitaires à la lumièreSous la direction de:
M. Emmanuel CATTIN -
Professeur des universités, Université Paris Sorbonne Mme Laura BERCHIELLI - Maître de conférences, Université ClermontAuvergne
Membres du jury:
M. Laurent Jaffro - Professeur des universités, Université Paris I Panthéon-Sorbonne
M. Philippe Hamou - Professeur des universités, Université Paris X NanterreIt seems an unaccountable
pleasure, which the spectators of a well-written tragedy receive from sorrow, terror, anxiety and other passions, that are in thenselves disagreeable and uneasy. The more they are touched and affected, the more are they delighted with the spectacle; and as soon as the uneasy passions cease to operate, the piece is at an end.Hume, Of tragedy
3 5Introduction ...................................................................................................... 9
Chapitre I ........................................................................................................ 29
Introduction ........................................................................................................................... 29
..................................................................................................... 30
.................................. 32 hie de Hume : entrée en matière ......................................... 34 ............................................................................................ 41Imagination et liberté ............................................................................................................ 42
Imagination et plasticité ........................................................................................................ 45
Plasticité et interconnexion : imagination, fantaisie, raison et entendement ........................ 45
Plasticité, activité et passivité ............................................................................................... 54
............................................................... 55 galley theory » ........................................ 56Imagination déterminée, " Galley Theory » et enfantement de fictions ............................... 59
Épilogue imagination et croyance ...................................................................................... 62
Chapitre II ...................................................................................................... 63
Le sens du mot ...................................................................................................................... 63
Traité de la nature humaine ......................................... 65Croyance et causalité ............................................................................................................ 70
Croyance causale et fiabilité ................................................................................................. 74
Les croyances et leur justification......................................................................................... 77
.......................................................... 87Croyance, causalité et projection .......................................................................................... 89
Projections et passions .......................................................................................................... 90
Projections, passions et croyances ........................................................................................ 93
Sympathie, passions et croyances réelles projectives ........................................................... 98
Remarques finales ................................................................................................................. 99
Appendice, première partie ................................. 101Appendice, deuxième partie ............ 105
Chapitre III ................................................................................................... 107
Éloquence, religion et configuration du divin .................................................................... 107
................................... 110 : la conception de lastructure ou du schème ....................................................................................................... 113
La gestion temporelle et la promotion de la sympathie ...................................................... 115
La gestion spatiale .............................................................................................................. 119
Le gap entre réalité et idéalité ............................................................................................. 119
Traité .... 122
6Essais économiques politiques et
littéraires ............................................................................................................................. 124
....... 128passionnels à une dynamique imaginative .......................................................................... 132
La reconsidération du Traité
dans les Essais .................................................................................................................... 134
Fougue imaginative et dichotomie ................... 136 La dissolution des incompatibilités ................................... 137 rminologieimaginative .......................................................................................................................... 142
Conclusion .......................................................................................................................... 149
Dernières remarques ........................................................................................................... 149
Chapitre IV ................................................................................................... 153
La conception humienne de science .......................... 153Traité : la rencontre avec les impressions
et les idées ........................................................................................................................... 155
............................................................................................... 156Le commencement des embarras
......................................................................................... 158 Prolongement des difficultés : le principe de la copie et la connaissance démonstrative etprobable .............................................................................................................................. 158
............. 159Conclusions préliminaires
empirisme et scepticisme .................................................................................................... 160
Changement de cap : les fondements du raisonnement causal ........................................... 163
La pierre angulaire de la connaissance : les relations philosophiques ................................ 166
La ressemblance .................................................................................................................. 167
Ressemblance et opération .................................................................................................. 169
Espace et opération ............................................................................................................. 169
Temps et opération .............................................................................................................. 170
.............................. 171 La science de la nature humaine : une " » .................................. 175Science, exactitude et délassement ..................................................................................... 175
................................................................. 182Incartade imaginative, plaisir et aliénation-subordination .................................................. 183
Remarques finales ............................................................................................................... 188
Chapitre V ..................................................................................................... 195
Espace, temps et abstraction ............................................................................................... 205
.... 215Spatialité, temporalité et la
............................................................................................................................................ 220
7 : le principe de la copie et laproduction de fictions ......................................................................................................... 221
: une reconsidération minutieuse ................................... 222Espace, comparaison et modes de conception .................................................................... 222
Manières de concevoir et rajout .......................................................................................... 224
: constance, cohérence, confrontations et" manières » ........................................................................................................................ 225
........................................................................................................ 227
Identité et ressemblance ...................................................................................................... 228
Identité, ressemblance et comparaison ............................................................................... 229
Identité et causalité ............................................................................................................. 229
Causalité et nécessité un retour en arrière : élan et " manières » .................................... 230
Un réexamen de la typologie des fictions à la lumière de ................. 231 Une réappréciation du temps comme succession : rétention et distinction entre passé etprésent ................................................................................................................................. 234
Succession : une conception élargie de succession ....... 235 ................................................................... 236 Succession, identité -présent ......................................................... 238 Retour aux notions de temps et succession : le renouvellement des oppositions entre passéet présent ............................................................................................................................. 239
Hume et le déni inconscient de la spatiotemporalité des impressions trée enscène du temps .................................................................................................................... 247
Chapitre VI ................................................................................................... 251
Première partie ............................................................................................. 251
La nature de la propédeutique ............................................................................................. 251
Science, éloquence et propédeutique .................................................................................. 251
Deuxième partie ............................................................................................ 265
La verve et ............................................................... 265La sympathie ....................................................................................................................... 267
Verve, sympathie et atomisation ......................................................................................... 268
............................................................. 270 Ententes entre des parties ue ...................... 272Conclusion ..................................................................................................... 279
Bibliographie ................................................................................................ 283
9Quiconque scrute le hez Hume
dans le Traité de la nature humaine, du philosophe écossais. Il faut néanmoins accorder une attention soutenue aux Essais moraux, politiques et littéraires, et à . Les réflexions humiennes sur la persuasion se trouvent on aurait grand tort de privilégier un ouvrage au détriment des autres. Cela étant, prises à la légère, peuvent obscurcir plutôt compréhension ertain nombre de problèmes.Considérons, par exemple,
Traité, où celle-ci tend à être présentée dans la lignée des descriptions de la verve chez les Anciens et les Modernes, et Enquête1, où éléments censés constituer les compositions de génie est conduit au sein devéritables causes de la cimentation du réel dans la pensée de Hume. De façon analogue, par
contraste avec défiante Traité, on peut De en vue de tempérer le ton plutôt argumentatif et raisonneur des discours et récits anglais du XVIIIe siècle. 1 10Dans la préface du Traité, à celui de la
philosophie2. Si, dans les sections qui composent le Traité, le travail du philosophe-scientifique
et doit distinguer, pour chaque cas précis, par les causes3, le métier du beau parleur, de plutôt du monde 4. En résumé, selon une perspective e sur l serait eté à stimuler des passions et susciter des croyances qui feraient cause commune avec les , ou tout simplement, ou de bien écrire, en ta dereconfiguration du réel. Cette exhortation implique une rupture avec le donné, sous la forme de
-à-dire formé contenu appartenant façonnerait un monde du comme-si présumée. Qui plus est, cette pas seulement des chimères, mais un qui se trouveraient être objets de croyance. Cela étant,un lieu et un temps donnés, fixés à dessein, elle nous délivrerait de la normativité du vrai, -
à-dire de ndépendant de nos perceptions et sécrétant pour nous ses lois. ouvrait une -ci, 2 "» (THN, introduction, p. XIV).
3 4 11 par le biais de limagination, un assortiment de passions et de croyances indépendantes de celles imposées par le monde. livre provisoirement des astreintes de la vérité, celle-ci, progressivement, à nouveau. Si la persuasion nous livre domaine conditionnel, la philosophie et les sciences nous dépeignent " existant », l" objectif ». Contrairement à la persuasion, la connaissance5 impliquera nécessairement un . Celle-ci est un élément incontournable dans la philosophie humienne. Néanmoins, le philosophe affirme ne se présenterait pas à nous comme une donnée précise, mais, en substance,assemblage mémoriel complexe, à la fois dynamique et homogène, entre impressions et idées
dans Chez Hume, cette expérience, et notamment les lois qui la régissent, que les exigences de principes associatifs naturels qui agissent continuellement sur De plus, ces associations imaginatives instinctuelles entre les idées sont la condition d-à- e produiront les sciences. Dans la entre ces deux systèmes associatifs est un amalgame de représentations imaginaires qui, issues du constat dassemblages passés et présents entre les perceptions, constituent des notions6. Mais la nouveauté de la science proposée par Hume est de configuration vait confié historiquement au travail de " » est, chez Hume, ramené aux modes der de 5 6 12 nuances configurations imaginaires qui se produisent au moment où la persuasion advient, parmi lesquelles comptent celles qui passent outre aux barrières imposées par des successions causales normalement soumises aux font fi de la normativité de lois qui rè. de notre recherche. Cette démarcation prendra pied sur la considération de la nature et des croyance est un effet fondamental. Cette dernièreviendra constituer pour nous un point de repère dans la compréhension du système de
projections-anticipations qui se produit dans le phénomène , ainsi que dans le champ de la science de la nature humaine. Néanmoins, force est de reconnaître que, existe un parallèle entre éloquence et philosophie, il la nature de la première. Q-ce alors que ? Le concept de persuasion, défini de façon sommaire persuaderpar le discours, soit oral, soit écrit, est resté un objet de méfiance constant aux yeux de la
philosophie. Pour elle, deu trait à la capacité dedonner à la vérité une demeure transitoire. Ainsi, le persuasif serait apte à circonscrire
ce qui devrait être tenu pour vrai dans des circonstances déterminées. Cette délimitation
provisoire du réel entraînerait inévitablement des formes de contrefaçon du vrai. Par
conséquent, Il vaut la peine de souligner néanmoins que la persuasion ne se limite pas à faire obstacleà la vérité. En anglais du XVIIIe siècle, était définie comme pouvoir de parler avec
élégance, ou comme langage raffiné prononcé avec aisance7. Il est toutefois peu probable que
7 13 Hume ait emprunté en totalité la signification glais de son époque, plutôt au vocabulaire philosophique. la philosophie, outre le talent à feindre le aurait les son public. Il , ainsi, autant qu toujours été estimée comme cause de plaisir. Celle-ci devrait se la joie ou la pitié.Un discours sé
exemple. Les idées, en revanche, sont les représentations mentales de cette panoplie
8.Cela reste toutefois insuffisant. ce
dans -à-dire lui faire croire,fût-ce pour un laps de temps, aux " vérités » qului dépeint. La persuasion serait donc le fin
Dans le Traité, on peut dénombrer deux espèces de croyance, presque toutes se ramenant à un ajout joint à la On trouve la croyance qui accompagne la vivacité même des perceptions de la mémoire et des sens, où lajout ne se produit pas, et part, la nécessité pour se représenter certaines idées dans une relation du fait de leurréciprocité de sens. Mais Hume déploie un classement additionnel sous la première définition
8 14 de l, où la croyance cesse de dériver des perceptions des sens et de la mémoire pour devenir une authentique addition, survenant éplacement imaginatif. À présent, opérons un déplacement, pétrifiée des impressions etdes représentations de la mémoire, vers le champ de la vivacité qui caractérise le mouvement
propre aux convictions engendrées par les raisonnements causaux. De fait, nos croyances ont leur origine dans une La nature de ces convictions, qui tirent leur origine de la causalité, peut être expliquée sans peine. Ces croyances découlent de actuelle, infère ni ressenti ni représenté, mais qui par sa conjugaison constante, dans des circonstances passées, avec une impression qui rappelle lle, la robustesse puisée dans implique aussi une disposition habituelle sans cesse à des évènements semblablesconstaté dans des cas passés, et à présumer même conjonction se produira dans le futur.
Pour ce qui est de la composition de cet assentiment, il est évident se soustraira aussi bien aux leur fidélité représentationnelle dans la mémoire, puisqu croyance découle dun arrangement de phénomènes qui peut ne jamais se présenter dans nqudomaine du conjectural. surgissent des problèmes touchant à la crédibilité de ces croyances e vivacité accompagnant les sens, ou du supplément formé par dans une proposition démonstrativement certaine, nous sommes ajout Revenons à la nature de Chacun sait que la verve passionne et dissuade. Le rôle-clef de la croyance, qui devra être induite chez son public , se joue précisément ici certains mécanismes, dont le " croire » 15 adhérer à une configuration du réel qui ne représente pas 9. Chez Aristote, se déploie sur le fond du contraste avec les sens faiblement en images, par son incapacité à représenter les vrais objets mentaux, qui se passent de la représentation en images tout comme chez Descartes. Toutefois, l pas à répéter les sensations sous de pâles copies. 9 16 perceptions sensorielles, chez Aristote comme chez Malebranche.La genèse de cette ambivalence pourrait être trouvée dans la définition aristotélicienne de
la fantaisie10. Chez Aristote, la fantaisie devient une faculté, e une faculté déroutante : la phantasia estune représentation qui diffère de la connaissance intellectuelle, sans appartenir à la perception.
composé des deux. En revanche, dans la mesure où la peut être interprétée comme une sorte de représentation, elle peut11. Elle est définie, dans le , comme " un
mouvement produit par la sensation en acte, dépendant de la volonté12 », et dans la Rhétorique
comme " une sorte de sensation affaiblie13 ». Ces deux sens renforceraient la conception de la fantaisie comme faculté subordonnée aux sensations, dans la mesure où elle incarnerait la présenter un objet in absentia de résidus perceptifs.Loin toutefois de soumettre la fantaisie à la perception, la définition aristotélicienne de la
Rhétorique et du traité orienterait plutôt cette faculté vers ce qui est capable de tenir
lieu de sensation que vers une simple dégradation ou un résidu de perception14. Ce qui
déconcerte, dans la fantaisie aristotélicienne, une sensation, sans 10 11 12 13 14 17 toutefois en être une. une représentation qui ne ressortit pas à elle pas une évocation doxique ou un jugement, mais une représentation fantasmatique qui entraîne ni vers le vrai ni vers le faux. La fantaisie est en quelque sorte une " » des images. En proposant au sujet des circonstances et des actions possibles, elle peut, éventuellement, lui montrer ce qui apparaît se tirer15. De même, la fantaisie peut donner à voir des serpents au lieu de lacets aux
pieds le faire adhérer à des chimères. Dans le De anima, il semble exister une alternance entre fantaisie comme acte mentalinterprétatif des impressions, et fantaisie comme faculté de produire des images qui ne seraient
y -à- entendu comme simple interprétation en image des perceptions ou comme s nouvelles. cartésienne, en tant que forme de pensée déclenchée par le corps, peut dans quelques cas être source de méprises. À la différence la pensée la vraie connaissance sans le recours aux particulièrement sujette aux erreurs. Malebranche, pour sa part, affirme absent16 : " Périels, lorsquétant absents,
formant, pour ainsi dire, des images dans le cerveau17 ». le potentiel de de croyances 15 1617 Malebranche, De la Recherche de la Vérité, in , éd. Geneviève Rodis-Lewis, avec la collaboration de
Germain Malbreil, coll. Pléiade, Gallimard, Paris, 1979, p. 145. 18qui rappellerait le plus les apparitions imaginatives des médiévaux. Chez Malebranche, la force
persuasion : " ceux qui imaginent fortement les choses les expriment avec beaucoup de force et persuadent des raisons18 ». Parmi les imaginations fortes, on trouve celles des éloquents. Ceux-ci sont capables de bouleverser la nature de fond en comble, étant donné ils relèvent les choses basses ; agrandissent les petites ; ils approchent les éloignées19 ». ces motions imaginatives est de communiquer des passions déréglées et de produire de fausses croyances dans les esprits. -à-dire à se représenter et composer des images, en les configurant selon unensemble approprié de rapports réciproques, conçu à la seule fin de captiver et convaincre un
auditoire, il est aisé de comprendre le refus Malebranche au recours dans les discours. dans le sillage de telles conceptions , comme faculté double et sibylline, composant indispensable paroles, que se situe la théorie , quelles une investigation portant sur la nature de l humienne de la persuasion impliquera une considération minutieuse de cette faculté. Pour le dire sommairement des définitions que nous avons exposées. Pour le philosophe écossais, imaginer imaginer est reconstruire, 18 19 19en quelque façon, un système plus ou moins fidèle à celui qui originairement reproduirait
La capacité imaginative à reconfigurer une réalité au-toutefois très complexe dans la philosophie humienne. Elle de la possibilité pour manipuler librement ses idées propension, à partrégulière de rapports entre des impressions et des idées dans le passé, à modifier ce qui nous est
livré par les impressions des sens.Une première façon de ne pas les restituer loyalement viendrait de sa capacité à combiner
indistinctement ses idées. Chez Hume, est , qui se manifeste dans un rapport singulier à son matériau : les idées. Ltenue exhiber ses idées ordre inflexible qui caractérise les représentations de la mémoire. Elle est ainsi à même de saper peut concevoir ses idées àtort et à travers en les transposant, les mélangeant et les enchevêtrant comme bon lui semble.
Cette liberté incommensurable, nous verrons au cours du chapitre sur lmagination que Humequotesdbs_dbs35.pdfusesText_40[PDF] chromatographie cours
[PDF] chromatographie pdf
[PDF] commission regulation (ec) no 1234/2008
[PDF] eudralex
[PDF] variation type ib
[PDF] cmdh
[PDF] guideline variation en français
[PDF] edqm
[PDF] type de variation d'amm
[PDF] google gmail
[PDF] googlemail.com se connecter
[PDF] boite mail
[PDF] email hotmail
[PDF] créer un compte gmail