[PDF] L’intégration audio-visuelle - ACFOS





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Audition-Vision

La perception glo- bale audio-visuelle est dominée par les informations auditives pour le traitement fréquentiel. En résumé lorsqu'un sujet est soumis à une 



Untitled

La perception audio-visuelle de. Les informations auditives et visuelles sont complémentaires et s'intègrent ? effet. McGurk. RE. Auditif /afa/.



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8 juin 2004 verbal avec une supériorité de la présentation audio ... informations verbales auditives avec des informations imagées un double codage de.



Auditory-visual Perception of Speech in Children with

auditory and visual information for speech perception The effects of vision on speech perception can be demonstrated in a stimulus mismatch situation where unconnected auditory and visual inputs are fused into a new percept that has not been presented to either modality and represents a combination of both (McGurk Effect)



The Integration of Auditory-Visual Information for Speech in

que l'information auditive et visuelle est traitee au complet En ce qui concerne l'age les resultats indiquent que les participants ages ont pu integrer de l'information pour la perception de la parole a partir de tous les modes sensoriels au meme titre que les jeunes participants



Auditory Displays in Human–Machine Interfaces

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The Audio Description Project a program of the American Council of the Blind is a successor to Audio Description International which was created to promote Audio Description services in various settings through shared information and referral education advocacy and fostering the implementation/development of Audio Description



The Use of Audio-Visual Materials in the Teaching and

The Use of Audio-Visual Materials in the Teaching and Learning Processes in Colleges of Education in Benue State-Nigeria Doosuur Ashaver1 Sandra Mwuese Igyuve2 Benue State University Makurdi-Nigeria Abstract: The work is the use of audio-visual resources in Colleges of Education in Benue State: with specific



Developing Audio-Visual capabili-

Auditory information can be used too To have better results on action recognition both modalities (vision and auditory) are used together Due the complementary nature of sound and video the results of the combination highly improve those that only use one of the modalities How the fusion is carried out is explained in Chapter 5



Débruitage de parole par fusion des informations auditives et

Audio bruité Vidéo Audio débruité estimation filtre LPC inverse An(z) excitation filtre LPC estimé 1/Ae(z) Figure 1 – Structure du système de débruitage 3 Estimation des paramètres audio



L’intégration audio-visuelle - ACFOS

formation visuelle et l’information audi-tive Lorsque nous visionnons des films doublés nous supportons une désyn-chronisation entre le son et l’image atteignant jusque 250 msec pour la parole Par contre la désynchronisation audio-visuelle pour les bruits est mal tolé-rée dès 20 msec Le système perceptuel



L’influence des informations visuelles sur la perception

information visuelle de trois sons de la vie quotidienne Université de Rennes 1 Faculté de médecine Ecole d’Audiopothèse J E etin de Fougèes Sacks O (1990) Des yeux pour entendre Voyage au pays des sourds (Edition augmentée) Paris : Editions Points Références citées par Marion Cailloux :



Effets d'une suppléance perceptive visuelle auditive et

Les modalités visuelles auditives et tactiles sont analysées et comparées à une situation sans retour sensoriel En conclusion si les différentes modalités ont un effet positif et comparable elles sont diversement jugées en terme de confort et de perturbation vis-à-vis d'autres activités ABSTRACT



Open access Protocol Does audio-visual information result in

audio-visual information is for informing health-related decision-making compared with audio-only or visual-only information Methods and analysis Randomised controlled trials (RCTs) will be included if they include audio-visual and either audio-only or visual-only information provision and decision-making in a health setting Studies will



Interactions audio-tactiles et perception de la parole

information auditive –cohérente ou non cohérente– lors de la perception de la parole en comparant une situation audio-tactile avec une situation audio seul ou tactile seul

CONNAISSANCES SURDITÉS • MARS 2005 • N° 11 6

Dossier

L a perception du langage est inté- grée:elle se base sur l'utilisation des informations visuelles, entre autres la lecture labiale, et des informa- tions auditives. L'intelligibilité est meilleure en présence de lecture labiale même chez le sujet normo-entendant.

L'utilisation de la vision et de l'audition

dans la perception du langage n'est pas une simple facilitation mais une réelle intégration, comme cela est démontré par l'effet Mc Gurk.

Nous aborderons quelques données

concernant les hallucinations auditives et visuelles, la lecture labiale, les aides à la lecture labiale et l'imagerie de l'intégra- tion audio-visuelle.1. Les hallucinations auditives

Elles se produisent en cas de non-

concordance entre ce qui est vu et ce qui est entendu. Deux hallucinations audi- tives ont été particulièrement étudiées:la ventriloloquie et l'effet Mc Gurk.

La ventriloloquie

Le ventriloque produit de la parole sans

bouger les lèvres. La marionnette sembleparler. Il y a confusion entre ce que l'on voit et ce que l'on entend. Même s'il est clair que la marionnette ne peut pas par- ler, l'origine du son sera attribuée à celle- ci puisque les lèvres du ventriloque ne bougent pas.

Dans la vie quotidienne, cet effet se

retrouve lorsqu'on regarde un film avec un son Dolby. Il est clair que le son vient de l'écran, de l'acteur parlant, alors qu'en réalité il vient de l'arrière, de droite ou de gauche.L'effet Mc Gurk

L'effet Mc Gurk est produit en présence

de contradictions entre les informations visuelles et auditives sur la place de l'ar- ticulation. L'information visuelle donne des informations antérieures alors que le son émis est articulé à l'arrière. La per- ception globale en sera modifiée. Si un montage vidéo montre une personne arti- culant un "ba" mais que le son émis cor- respond à un "ga", la perception par le téléspectateur peut être variable.

Pour certains, l'illusion de perception cor-

respondra à une fusion entre un son arti- culé en antérieur et en postérieur, cor-respondant à une perception globale d'un "fa" ou "da", ou à une combinaison des deux phonèmes sous forme d'un "bga" ou "gba".

Quelquefois, la perception du son résul-

tante sera dominée par l'information visuelle (capture visuelle):les personnes entendent ce qu'elles voient. L'effet

McGurk est absent lorsque l'information

visuelle ne modifie pas la perception auditive (capture auditive):le sujet per-

çoit un "ga".

L'effet Mc Gurk démontre que la caté-

gorisation phonétique est dépendante de la vision et non pas exclusivement de l'in- formation auditive.Facteurs influençant l'effet Mc Gurk

L'hallucination perceptuelle, sous forme

de fusion ou de combinaison, dépend de l'hémichamp visuel dans lequel l'image est présente. Les deux hémisphères contribuent différemment aux deux types de réponses.

La capture visuelle sera plus fréquente

lorsque les sons émis sont à point d'arti-

L'intégration audio-visuelle

Les informations visuelles font partie intégrante de la compréhension du discours. Le Pr Naïma Deggouj démontre, au moyen des hallucinations auditives et visuelles, que la

perception de la parole est audio-visuelle.Nous savons que l'audition et la vision sont en étroite interaction dans la perception de

l'environnement, tout comme dans la compréhension du langage. C'est pourquoi, chez l'enfant sourd, il convient de s'interroger tout particulièrement sur la

fonction visuelle. Pour être efficaces, les stimulations plurisensorielles doivent être adaptées

aux besoins de chaque enfant. La suppléance visuelle est-elle possible et naturelle chez tous les enfants sourds? Comment la fonction auditive, partiellement réhabilitée, doit-elle être rééduquée? Les deux modalités sensorielles sont-elles toujours complémentaires?

Dans cette perspective, l'ACFOS a invité des spécialistes de l'audition et de la vision lors de

ses Journées d'Etudes pour apporter de nouvelles informations scientifiques aux

professionnels de la surdité. La première partie de ce dossier présente les apports théoriques

récents réalisés sur le thème audition-vision. Le prochain numéro s'interrogera sur la

pertinence des pratiques éducatives, à la lumière des compétences visuelles et auditives de

chaque enfant sourd.Audition-Vision CONNAISSANCES SURDITÉS • MARS 2005 • N° 11 7

Il existe donc une différence entre la per-

ception, qui est une intégration senso- rielle précoce, et la catégorisation qui est une décision phonétique plus tardive et basée sur la première étape.

Rosenblum a montré chez des patients

présentant un effet Mc Gurk de type fusion que le phonème perçu, en situation non congruente, donne une sensation sub- jective différente du phonème produit en congruence audio-visuelle:le "da" perçu lorsque le sujet voit un "ba" et entend un "ga", est différent du "da" perçu lorsque le sujet entend et voit un "da".

La catégorisation phonétique se base sur

ce que le sujet perçoit et ce qu'il a en mémoire. Les entrées sont comparées à des prototypes phonétiques qui seraient en mémoire (théorie Fuzzy Logical,

Massaro 1984).

La présence de prototypes de phoné-

tiques dans notre cerveau est argu- menté par des données électrophysiolo- giques. La Mismatch Negativity (MMN) est par exemple retrouvée chez des sujets ayant un effet Mc Gurk, c'est-à-dire ayant une catégorisation phonétique modifiée alors que l'information auditive est restée identique. La MMN indexe le système automatique cérébral, détectant un changement d'information phoné- tique. L'information phonétique reste donc bien en mémoire.

En résumé, les hallucinations auditives se

produisent lorsqu'il y a contradiction entre les informations auditives et visuelles, portant sur l'information spa- tiale.

2. Les hallucinations visuelles

Les hallucinations visuelles se produisent

lorsque les informations visuelles et auditives ne sont pas concordantes au niveau temporel et fréquentiel.

Si un flash est envoyé en même temps

qu'un son, il est perçu comme unique.

Si par contre, ce flash est envoyé en

même temps que deux ou plusieurs sons, il sera perçu comme double. La vision est donc modifiée par l'information auditive temporelle.culation antérieure:par exemple, le "ba" dirigera plus facilement la perception.

Les informations visuelles sont impor-

tantes pour juger de la place de l'articu- lation alors que les informations acous- tiques sont surtout importantes pour la perception du mouvement et de la manière d'articuler.

La capture auditive augmente lorsque

l'ambiguïté de l'information visuelle croît:lorsque le point d'articulation n'est pas visible, comme pour les sons posté- rieurs ("ga"), la perception sera dominée par l'information auditive.

L'effet Mc Gurk diminue lorsque la qua-

lité de l'image est dégradée. Toutefois, cet effet se maintient même lorsque l'image est très dégradée, ne permettant plus de reconnaître le visage ou les lèvres. L'in- fluence de la vision sur l'audition est donc probablement très globale. Elle ne se base pas sur la détection fine des mou- vements péri-oraux, elle se base sur l'uti- lisation d'informations dynamiques, temporelles et non sur des détails. La vision périphérique intervient plus que la vision fovéale dans cette intégration. L'effet Mc Gurk est également très résis- tant à une désynchronisation entre l'in- formation visuelle et l'information audi- tive. Lorsque nous visionnons des films doublés, nous supportons une désyn- chronisation entre le son et l'image atteignant jusque 250 msec pour la parole. Par contre, la désynchronisation audio-visuelle pour les bruits est mal tolé- rée, dès 20 msec. Le système perceptuel tolère donc bien la désynchronisation de la parole mais pas des bruits.

L'effet Mc Gurk est également influencé

par la familiarité du visage parlant.

L'effet est plus manifeste avec des

visages non familiers. Par exemple, cet effet est observable lorsqu'il y a non- concordance entre le sexe du locuteur et de la voix émise, si le visage n'est pas familier.

Par contre, lorsque le visage est familier,

les performances chutent. Il n'y a pas d'indépendance complète entre le trai- tement de la reconnaissance du visage et la reconnaissance de la parole sur unvisage. La parole n'est pas traitée de la même façon s'il s'agit d'un visage fami- lier ou non.

L'effet Mc Gurk n'est présent que chez

50% à 80% des sujets adultes. Les

enfants y sont par contre moins sensibles puisqu'il n'est observé que chez 15% d'entres eux. Les jeunes enfants sont donc plus auditifs et sont moins perturbés par les informations visuelles contradic- toires.

Les asiatiques sont moins sensibles à l'ef-

fet Mc Gurk, probablement en raison des facteurs cuturels:il est grossier de regar- der le visage parlant.

L'intégration audio-visuelle demande

également une bonne connaissance de la

langue. L'effet Mc Gurk n'est présent que lorsque la langue est bien dominée et non au début de l'apprentissage d'une langue

étrangère.

L'effet Mc Gurk est moins fréquent chez

les enfants avec troubles d'apprentissage scolaire, surtout lorsqu'ils ont des ano- malies aux potentiels évoqués auditifs précoces.

Catégorisation des

perceptions phonétiques

L'effet Mc Gurk est un effet phonétique

et non pas lexical. La non-congruence entre la place d'articulation et la place d'articulation entendue crée la modifi- cation de catégorisation phonétique.

Cette non-congruence peut modifier la

perception phonétique sans en modifier la catégorisation.

En effet, Mc Donald (2000) a démontré

chez des sujets ne présentant pas d'effet

Mc Gurk (c'est-à-dire sans modification

des catégorisations phonétiques) que la perception du phonème est modifiée au niveau qualitatif. Il est perçu comme moins clair. La dégradation de l'image augmente la clarté du phonème perçu.

Ces sujets sont donc bien perturbés

dans leur perception phonétique par une information visuelle non congruente mais sans changement de catégorisation phonétique.

Audition-Vision

CONNAISSANCESSURDITÉS• OCTOBRE 2002 • N°028 CONNAISSANCES SURDITÉS • MARS 2005 • N° 11 8

Dossier

Si des sujets sont soumis à des trains dif-

férents de stimulations visuelles et audi- tives, la perception visuelle sera modifiée par les changements de fréquence des sti- mulations auditives. La perception glo- bale audio-visuelle est dominée par les informations auditives pour le traitement fréquentiel.

En résumé, lorsqu'un sujet est soumis à

une stimulation bimodale, la perception globale sera dirigée par la modalité la plus performante en fonction du type d'analyse. Le système visuel est plus per- formant pour l'analyse des informations spatiales et le système auditif plus per- formant pour l'analyse des informations temporelles fréquentielles.

Si la discordance porte sur les informa-

tions spatiales, la perception globale sera dirigée vers le système visuel. Par contre, en cas de discordance portant sur l'aspect temporel, la perception sera plutôt diri- gée par le système auditif.

3. La perception audio-visuelle de laparole

La perception audio-visuelle de la parole

est plus que de la lecture labiale. En effet, nous utilisons les informations visuelles

à notre disposition pour écouter quel-

qu'un : le contexte, les gestes, les mimiques, la posture, les changements dans le regard liés à l'articulation. La vision des mouvements articulatoires cor- respond en une translation en codes pho- nologiques d'informations purement optiques.

Au niveau du visage, la lecture se porte

sur la région des yeux, de la bouche, de la région nasale surtout du côté droit. Le pourcentage de temps passé à regarder l'une ou l'autre région dépend des sujets et des tâches. Lorsqu'il s'agit d'un mono- logue, le regard portera surtout sur les yeux. Cela sera également le cas lors de l'analyse de l'intonation, de la prosodie.

Par contre, les yeux seront moins regar-

dés lors des tâches de lecture labiale de mots. Dans des conditions d'écoute plus difficile, la bouche sera plus investie.

Dans toutes les conditions, toutes les

informations du visage sont utilisées.L'intelligibilité dans le bruit est meilleure lorsqu'on peut voir tout le visage et non pas que la bouche. Le terme de lecture labiale n'est donc pas adéquat.

L'aide apportée par la "lecture labiale"

est très connue chez les sourds puisqu'ils peuvent détecter les mots avec un pour- centage de succès de 90%. Cependant, l'entendant a également une intelligibi- lité améliorée dans le bruit et dans le calme s'il peut réaliser de la lecture labiale (Summerfield).

La vision est porteuse d'informations sur

la place d'articulation. L'audition donne des informations sur le voisement et sur la manière d'articuler.

Les aides à la lecture labiale, tel que le

LPC ou la AKA, permettent de donner

une représentation phonologique plus précise du langage parlé. Il a été démon- tré que cette information visuelle est trai- tée comme une information phonétique (Leybaert et Charlier).

4. Lieu d'intégration audio-visuelle

L'intégration audio-visuelle se produit

déjà à un niveau bas du système ner- veux:dans le colliculus supérieur. Dans cette structure, des neurones répondent à différentes modalités sensorielles avec pour certains une réponse de type inté- grative.

Ces neurones multimodaux sont distri-

bués dans plusieurs réseaux, dans le cer- veau, entres autre dans la région parié- tale, autour du sulcus temporal supérieur et dans les loges frontaux.

Samson 2001 - a décrit une aire auditive

spécifique pour le traitement du langage activé lors d'une analyse acoustique de mots, en modalité auditive ou visuelle.

Il s'agit d'une région multisensorielle

d'intégration intervenant après le cortex auditif primaire. Cette zone s'active en présence de langage mais ne s'active pas en présence de bruit. Elle se retrouve de part et d'autres du gyrus temporal supé- rieur, dans le sulcus temporal supérieur, bilatéralement. Le cortex auditif sensible pour le langage semble correspondre à une structure de décodage de la parole. Elle élaborerait des représentations neuronales d'objets sonores qui sont spécifiques à la voix et au langage.

Ces objets sonores intègrent dans cette

structure multimodale des informations visuelles liées à l'analyse des mouve- ments de lecture labiale. Il s'agirait d'une étape indispensable pour mettre en route les réseaux neuronaux du traite- ment ultérieur du langage dans l'hémi- sphère gauche. L'expérience auditive pré- coce est nécessaire au développement d'un réseau bien structuré, bien cohérent.

Giraud a démontré, chez les adultes

sourds porteurs d'un implant cochléaire et chez les normo-entendants, que l'étude de la parole active le cortex visuel et non pas uniquement le cortex auditif. Il y a d'emblée activation audio-visuelle.

L'activité des aires auditives et visuelles

est modulée par l'interaction des stimu- lations auditives et visuelles.

5. Conclusion

L'intégration audio-visuelle favorise les

informations auditives ou visuelles en fonction du type d'analyse réalisée.

Lorsque la non-congruence porte sur

les informations spatiales, les informa- tions visuelles vont dominer.

Lorsqu'elle porte sur les informations

fréquentielles, les informations audi- tives vont dominer. Il s'agit d'une réelle intégration et non pas une facilitation avec modification des activités cérébrales modulées.

L'intégration audio-visuelle du langage

concerne les entendants comme les sourds. La bibliographie de cet article est disponible à

Acfos sur simple demande.

Pr Naïma Deggouj

UCL Saint Luc, Bruxelles

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