[PDF] PREMIERE – Lecture Analytique de Candide





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Proposition danalyse dun extrait du chapitre 19 de Candide : « En

Après la parenthèse heureuse de l'Eldorado précédant ce passage il se retrouve rattrapé par les horreurs de la condition humaine. Comment le conte 



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Il veut faire passer les réelles conditions de vie des esclaves chose normale au 18e siècle. 2) Qui raconte ce passage ? Le récit de la rencontre avec le nègre 



Texte 2 : extrait du chapitre 19 de Candide: « En approchant de la

Texte 2 : extrait du chapitre 19 de Candide: « En approchant de la ville (…) il entra dans Surinam ». En approchant de la ville ils rencontrèrent un nègre 



Lecture analytique du chapitre 19 de Candide Voltaire (1759

Cette attitude de recul vis-à-vis de la situation lui permet de faire une analyse sévère des rapports de l'Eglise avec les Noirs. - Le passage du « je » au « 





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Page 19. Chapitre sixième. Comment on fit un bel auto-da-fé pour empêcher les tremblements de terre et comment Candide fut fessé. Après le tremblement de 





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CHAPITRE 3 t Bandes de jeunes ! Page 82. Ex. 1 JE DÉCOUVRE LA FAMILLE. DU MOT ... situation. › Mettez au propre votre texte et votre pancarte si possible en ...



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CHAPITRE 4 t Dénoncer la guerre : Mémoires d'un rat de Pierre Chaine. 109 ... situation d'énonciation). □ JE MAITRISE LA STRUCTURE LE SENS ET L'ORTHOGRAPHE ...



Préparation à lépreuve orale de lE.A.F. Propositions de questions

Texte 4 : Voltaire ; Candide chapitre 19 : « le nègre de Surinam ». - En - A la lecture de ce passage Céline vous semble-t-il pouvoir être qualifié d ...



Proposition danalyse dun extrait du chapitre 19 de Candide : « En

Après la parenthèse heureuse de l'Eldorado précédant ce passage il se retrouve rattrapé par les horreurs de la condition humaine. Comment le conte 



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Lecture analytique du chapitre XIX (19) de Candide Le nègre présente sa situation en parlant il est calme et utilise des ... Relevez les passages.



Lecture analytique du chapitre 19 de Candide Voltaire (1759

Cette attitude de recul vis-à-vis de la situation lui permet de faire une analyse sévère des rapports de l'Eglise avec les Noirs. - Le passage du « je » au « 



Chapitre 19 : Ce qui leur arriva à Surinam et comment Candide fit

Il les assembla dans son cabaret et leur donna à souper



PREMIERE – Lecture Analytique de Candide

Chapitre 19 « le nègre de Surinam » nous voulons nous enfuir » par exemple) pour élargir sa situation à celle de tous les esclaves.



Candide

CHAPITRE TROISIÈME . Le précepteur Pangloss était l'oracle de la maison et le petit Candide ... Candide. CHAPITRE SEIZIÈME. 19 ...



Candide de Voltaire chapitre 19 - PLAN DE LA LECTURE

Candide de Voltaire chapitre 19 - PLAN DE LA LECTURE ANALYTIQUE Le nègre décrit la situation de tous les esclaves



EVALUATION FINALE 2 DENONCER LES TRAVERS DE LA

Ce texte est extrait du chapitre 19 du conte philosophique de Voltaire intitulé « Candide ou l'Optimisme » publié en. 1759. Candide est un jeune homme 



Résumé chapitre par chapitre de lœuvre «Candide ou loptimisme»

fait de l'homme le moteur de l'amélioration de sa condition. La conquête de l'autonomie de Candide: chapitres 19 à 30: Chapitre 19:.



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récit de cette odyssée très animé

PREMIERE - Lecture Analytique de Candide,

Chapitre 19, " le nègre de Surinam »

En approchant de la ville ... en pleurant, il entra dans Surinam » PREMIER AXE : LA CRUAUTE DES ESCLAVAGISTES, DU CONSTAT A LA

DEMONSTRATION

Nous allons montrer que le but du philosophe est de dénoncer l'esclavage dans un premier temps en restant objectif, c'est-à-dire en montrant plus qu'en démontrant. Pour que la vision de l'esclave soit plus marquante, pour qu'elle s'inscrive ensuite dans un plaidoyer eiÌifiÌicace, il installe le nègre dans une posture de victime : " étendu par terre ». Sa soumission fonde son immobilité : " j'attends mon maître » (Voltaire veut nous montrer que le noir à terre n'a que le droit d'attendre, de végéter, alors que Candide et ses compagnons ont la liberté de voyager, par exemple ici en Guyane hollandaise). Il s'agit peut-être aussi d'un signe de sa fatigue physique. Le dénuement de l'esclave se signale par des manques (la moitié de son habit, une jambe, une main). Les mutilations, comme l'explique la victime ont deux origines : l'accident et la répression. Pour éviter la gangrène, le maître ampute la main accidentée, en guise de châtiment pour s'être enfui, c'est la jambe qui est coupée. Le lecteur est mis devant une image physique des conséquences du système esclavagiste particulièrement violente. Cette posture de victime ampliifiera, pendant une grande partie du discours du nègre, sa passivité. Ses paroles sont en efffet marquées par un respect du blanc instinctif (il répond un " oui monsieur » à Candide plein de politesse) mais surtout par une grande fatalité. On note l'anonymat d'un système féroce qui agit (le " on » indéifini dans " on nous donne, on nous coupe » ne fait que constater la brutalité en la répétant car le verbe couper est utilisé 2 fois). On note aussi le commentaire désabusé de l'esclave : " c'est l'usage ». La notion d'usage renvoie au code noir qui gradue les fautes et les sanctions. Institué par Colbert en 1685, ce code avait pour fonction d'humaniser la barbarie des maîtres, Voltaire en fait un instrument de ce constat impitoyable. Le lecteur remarque que le " nous » collectif est utilisé à la place du " je » dans le témoignage de l'esclave (" quand nous voulons nous enfuir » par exemple) pour élargir sa situation à celle de tous les esclaves. Le philosophe veut rendre compte d'un système universel à combattre. La phrase du nègre " je me suis trouvé dans les deux cas » est aussi symbolique de la résignation de cet homme : elle ne contient aucune intention de se plaindre ! Le constat s'appuie aussi sur des comparaisons. La plus frappante est celle qui met sur le même plan les animaux et les esclaves : le nègre constate que " les chiens, les singes et les perroquets sont mille fois moinss malheureux que nous ». La question du bonheur est nouvelle au XVIIIe siècle, elle entre dans les mentalités sous la forme d'un besoin ontologique, et Voltaire veut faire s'entrechoquer l'image attendrissante des animaux de compagnie, confortablement traités, et celle des esclaves exploités et brutalisés ! La seconde comparaison s'inscrit dans un raisonnement sur les valeurs de la religion chrétienne. L'esclave constate que, si nous sommes frères ou cousins (blancs et noirs), il existe une curieuse manière de traiter sa parenté. L'expression " vous m'avouerez » prend à témoin Candide et ses amis et mélange la constatation objective et le désir de faire partager. C'est donc que le texte bascule dans un deuxième temps vers une démonstration. Voltaire quitte l'objectivité pour entrer dans le sentiment propre de l'esclave. Le texte bascule dans la subjectivité argumentative par une phrase de transition qui ne comporte pourtant aucune trace d'énonciation personnelle mais qui dénonce le système par le biais du thème économique : " C'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe », ce qui signiifie que chaque européen est complice. C'est une phrase de philosophe qui ressemble à un argument que Montesquieu pouvait employer dans l'Esprit des lois. La dénonciation débute donc par une accusation " vous mangez du sucre » associée à sa conséquence " c'est à ce prix » (le démonstratif " ce » évoque directement les mutilations de l'homme qui parle) et ici c'est un homme conscient de la barbarie de l'esclavage. Le nègre parle donc en tant que porte-parole de Voltaire. La subjectivité se met en place nettement par le discours direct de la mère qui relaie l'argumentaire esclavagiste : mieux vaut travailler pour les blancs que mourir de faim en

Afrique. Voltaire utilise les notions d' " honneur » et de " bonheur » pour

démontrer que ces deux valeurs sont absentes du système qu'il dénonce. La parole vivante de la mère permet à Voltaire d'aiguiser son argumentation par

l'utilisation du registre pathétique, qui, associé au registre ironique, forme

l'originalité de ce texte. DEUXIEME AXE : DEUX REGISTRES AU SERVICE DU COMBAT : IRONIE ET

PATHETIQUE

Le premier registre exploité par Voltaire est le registre ironique. La double entente fait sourire le lecteur conscient que dans un conte philosophique il rélfléchit en même temps qu'il s'amuse. La première trace d'ironie est cachée dans le nom du maître : les consonances hollandaises font ressortir la brutalité mais aussi les deux " qualités » du maître : Vanderdendur est celui qui vend et celui qui a la dent dure (le négoce et la maltraitance). D'autres traces d'ironie sont visibles. L'adjectif " fameux » (qui signiifie réputé) est également ironique (il n'est pas réputé pour son humanité mais il l'est pour son inhumanité). Le caleçon " de toile » évoque pour le lecteur du XVIIIe siècle le fait que la toile servait à emballer la marchandise ! La froideur administrative que l'on perçoit dans " je me suis trouvé dans les deux cas » induit que le lecteur doit se révolter par tant de formalisme. Plus loin, le mot " fortune » est également à double sens. Le champ lexical de la religion (mon dieu, bénit, seigneur, Adam, fétiches) permet de mettre en lumière les contradictions entre les fondements de la religion et le traitement des noirs. Ainsi l'expression " fétiches hollandais» pour désigner le culte chrétien met sur le même plan la religion africaine et la religion des européens et permet à Voltaire de dénoncer sans le montrer la responsabilité de l'Eglise catholique vis-à-vis de la traite négrière. N'oublions pas que la censure s'exerce sur le moindre des écrits des philosophes ! L'expression " tous les dimanches » insiste sur la répétition donc sur l'évangélisation forcée. L'ironie est aussi le moyen pour Voltaire de régler des comptes et de livrer des batailles philosophiques. Vanderdendur rappelle le nom du libraire hollandais Van Düren avec lequel Voltaire s'était fâché. Mais Candide est aussi (comme son sous-titre le dit) un conte anti-optimiste. Voltaire veut contrer le providentialisme de Leibniz sur la question philosophique du mal ! La réponse de ce conte montre que c'est la lutte qui permet à l'homme de conquérir ses droits et qu'il faut lutter contre l'optimisme qui est, comme le dit la ifin du texte " la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal ». Cette phrase n'est pas ironique car elle dit clairement que Pangloss a tort. C'est une prise de conscience de Candide. Cette prise de conscience est symbolisée par deux expressions verbales qui ouvrent et ferment ce passage : " ils rencontrèrent » (le pluriel inclut Pangloss, représentant de la philosophie de Leibniz) opposé à " il entra dans Surinam » (le singulier " il » montre l'afffranchissement de Candide : il n'est plus lui-même l'esclave du système optimiste). Le mot " abomination » utilisé dans le dernier paragraphe prend nettement position. Enifin, le deuxième registre, le registre pathétique, est utilisé par Voltaire pour apitoyer le lecteur. On remarque le besoin de fraterniser dans la question de Candide (" eh mon Dieu... », mais surtout les larmes qui permettent de clore l'extrait : profondément touché, Candide fait de cet esclave, " son » nègre, c'est- à-dire un ami, il lui donne une valeur (et non un prix), il en fait un élément de sa prise de conscience des injustices du monde : le nègre n'est plus un objet simplement utile à cultiver les propriétés des riches européens.quotesdbs_dbs21.pdfusesText_27
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