[PDF] Les « appelés du contingent » pendant la guerre dAlgérie





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Les « appelés du contingent » pendant la guerre dAlgérie

Service obligatoire. La loi du 30 novembre 1950 fixe à. 18 mois le service militaire obliga- toire l'objection de conscience n'étant pas encore reconnue.



Des appelés pas comme les autres? les conscrits Français de

sence d'appeles algeriens ou Frangais de LES APPELES F FRAN(AIS DE SOUCHE NORD-AFRICAINE . ... d'envoyer l'ensemble du contingent en. Algerie.



La sexualité des appelés en Algérie

les filles ” - selon l'expression populaire que les jeunes appelés et cité dans son mémoire de maîtrise Les appelés du contingent pendant la guerre.



Les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d

4 janv. 2021 l'extrême-droite ; les appelés du contingent soit près de un million et demi de soldats



Témoignage dun appelé officier en Algérie

André Guillot "La guerre d'Algérie



Je vous le raconte volontiers parce quon ne me la jamais demandé

2 juin 2016 avril-28 juin 1992 : La France en guerre d'Algérie coordonné par Laurent ... D'où l'idée de « faire parler » des appelés du contingent



Réfractaires à la guerre dAlgérie (1954-1962) : insoumissions

Ces réfractaires ne représentent certes qu'un pour cent de l'ensemble des appelés du contingent en Algérie mais ils représentent aussi la.



Robert Duclos La guerre dAlgérie

http://forezhistoire.free.fr/images/colloque-algerie-duclos.pdf



État sommaire des fonds photographiques entrés par voie

22 janv. 2021 Pellissier appelé du contingent de 2e classe lors de la guerre d'Algérie



Appelé du contingent lors de la guerre d'Algérie — Wikipédia

Les « appelés du contingent » pendant la guerre d’Algérie (c) Marine nationale-Vincent Maupile En France dans leur vingtième année les hommes étaient déclarés « bons pour le service militaire » ou réformés par un conseil de révision Les étu-diants et soutiens de famille pou-vaient demander un sursis Service obligatoire

Quels sont les troubles du contingent en Algérie ?

Selon le ministère de l’Intérieur, un train d'appelés du contingent en Algérie sur cinq fait l’objet de troubles au printemps 1956, estimation sans doute inférieure aux chiffres réels, selon les historiens 9. Le soutien politique diminue ensuite, lorsque la Section française de l'internationale ouvrière (SFIO) au pouvoir s'engage dans la guerre.

Qui sont les appelés du contingent qui ont effectué leur service militaire pendant la guerre d’Algérie ?

Le présent reportage, le second de la série, est consacré aux appelés du contingent qui ont effectué leur service militaire pendant la guerre d’Algérie. Il a une dimension locale, s’intéressant à deux anciens appelés d’origine alsacienne, Jean-Paul Grauffel et Georges Karpierz.

Combien d'appelés du contingent a-t-il été mobilisé pendant la guerre d'Algérie ?

De 1954 à 1962, un nombre grandissant d' appelés du contingent fut envoyé en Algérie pour participer à la guerre d'Algérie, commencée le 1er novembre 1954. Durant toute la période de la guerre, la France mobilise au total 1,5 million d’appelés du contingent (au sein d'une armée de 2 millions de soldats) 1 .

Quels sont les films qui traitent les appelés du contingent en Algérie ?

Seulement quatre films traitent le thème spécifique des appelés du contingent en Algérie. En outre un téléfilm aborde les appelés à travers le cas particulier de l'incident de Béryl et un documentaire de celui des SAS. Bertrand Tavernier et Patrick Rotman, La guerre sans nom, 1992 Jean-Pierre Sinapi, Vive la bombe !, 2006.

Les « appelés du contingent » pendant la guerre dAlgérie H I S T O I R E

N° 315 - Mars 2014 - 1

er trimestre17

CROIX DE GUERRE ET VALEUR MILITAIRELes " appelés du contingent » pendant la guerre d'Algérie

(c) Marine nationale-Vincent Maupile

En France, dans leur vingtième année,

les hommes étaient déclarés " bons pour le service militaire » ou réformés par un conseil de révision. Les étu- diants et soutiens de famille pou- vaient demander un sursis.

Service obligatoire

La loi du 30 novembre 1950 fixe à

18 mois le service militaire obliga-

toire, l'objection de conscience n'étant pas encore reconnue. Cela n'empêche pas certains de manifester leur désaccord avec la guerre d'Algé- rie par un refus de porter les armes.

Après une préparation de quelques

mois, souvent en métropole, parfois directement en Algérie, le gros de la troupe effectue une préparation som-maire au maniement des armes pour les opérations de maintien de l'ordre (les " classes »). L'ennemi est dési- gné : c'est le " fellagha », hors-la-loi en arabe. Quelques appelés peuvent espérer effectuer leur service en

France métropolitaine. Les classes

sont suivies, pour certains, d'une spé- cialisation (par exemple radio télégra- phiste) ou d'une formation dans une

école pour officiers de réserve (EOR)

ou pour sous-officiers de réserve (ESOR). Il s'agit souvent des étu- diants " sursitaires ». Ceux affectés en Algérie prennent la direction de

Marseille en train, puis, après un court

séjour au centre de transit de Sainte-

Marthe, celle d'Alger ou d'Oran. La

traversée dure de 19 à 24 heures, àfond de cale, dans des navires récents (Ville-d'Oran, Ville d'Algeretc.) ou vieux et délabrés (

El-Mansour, Sidi-

Ferruch

etc.). Sur place, chacun reçoit sa plaque d'immatriculation indivi- duelle, à découper selon le pointillé en cas de décès. Entre 1954 et 1962, certaines classes sont rappelées après la durée légale de 18 mois. D'autres sont maintenues sous les drapeaux jusqu'à 30 mois, puis 28. Seuls les pères d'au moins deux enfants, ou ayant déjà un frère sous les drapeaux en Algérie, peuvent être exonérés.

En novembre 1961, le député de la

Charente Jean Valentin soumet au

vote un amendement, inspiré par le général Salan lors du putsch (22 avril

1961), visant à remplacer les appe-

lés de métropole par des réservistes natifs des départements d'Algérie. Ce- lui-ci est finalement rejeté.

En 1954, sur environ 50.000 soldats

en Afrique du Nord (AFN), 38 % sont des appelés. En 1955, ces effectifs passent à 100.000 hommes, après le déclenchement de l'insurrection al- gérienne. Suite à sa visite à Alger le 6 février 1956, dite " journée des to- mates », le président du Conseil Guy

Mollet décide l'envoi du contingent et

des " rappelés » dans les départe-Ils s'appelaient les "Gusses" ou les "Max", ils étaient paysans, ouvriers, instituteurs ou autres... Les

"appelés», affectés surtout à l'armée de Terre pendant leur service militaire, venaient des quatre

coins de métropole pour maintenir l'ordre dans les trois départements français d'Algérie. Il y avait

des pacifistes, de fervents défenseurs de l'Algérie française, des " planqués » et des " guerriers ».DR

p17-18 applés en Algérie_Mise en page 1 05/03/14 16:23 Page17 H I S T O I R E

CROIX DE GUERRE ET VALEUR MILITAIRE

18N° 315 - Mars 2014 - 1

er trimestre ments d'Algérie. Les effectifs mili- taires montent alors à 200.000 hommes. Début 1957, le maintien sous les drapeaux de 18 à 30 mois pousse l'effectif à 400.000 hommes, puis à 450.000 en fin d'année, dont

57 % d'appelés. Entre 1952 et

1962, 1.343.000 appelés ou rappe-

lés et 407.000 militaires d'active par- ticipent " au maintien de l'ordre en

Afrique du Nord ». Parmi ces appelés,

12.000 sont déclarés " réfractaires »,

dont 10.831 "insoumis» (1), 886 déserteurs et 420 " objecteurs de conscience ». L'effectif total de l'ar- mée française en 1962 (hors gendar- merie) atteint 938.000 militaires.

Face aux musulmans

Les appelés d'Algérie bénéficient d'un armement généralement plus mo- derne et performant que leurs adver- saires. Du 19 mars au 5 juillet 1962, de nombreux appelés français, qui avaient reçu l'ordre formel des autori-tés françaises de ne pas ouvrir le feu, sont enlevés par le Front de libération nationale (FLN). Sur l'ensemble de la guerre d'Algérie, 13.000 appelés ou rappelés sont tués aux combats, 146 prisonniers libérés et 400 portés dis- parus. Par ailleurs, certains sont em- ployés comme instituteurs en zone ur- baine dans les SAU (Sections administratives urbaines) ou en zone rurale dans les SAS (Sections adminis- tratives spécialisées). Ils éduquent les enfants et les femmes habitant les zones sous-administrées à majorité musulmane, principalement dans l'Est, c'est-à-dire en Kabylie, dans le département de Constantine, régions considérées comme hostiles.Face aux pieds-noirs

Le putsch des généraux entrepris à Al-

ger le 22 avril 1961 échoue, notam- ment en raison du refus du contingent d'y participer. Soutenir le putsch au- rait signifié pour les appelés de pro- longer leur séjour en Algérie et donc d'augmenter leurs probabilités d'y

être tué, blessé ou... fait prisonnier

avec les conséquences dramatiques que cela impliquait à l'époque ! Afin d'éviter le pourrissement de la situa- tion et pour ménager les appelés qui constituent le gros des troupes fran-

çaises en Algérie, les généraux put-

schistes font libérer certaines classes et permettent leur rapatriement en métropole. Le cessez-le-feu est pro- clamé le 19 mars 1962, à la suite des accords d'Évian. En réaction, le23 mars, des hommes de l'OAS (2) mettent en joue des appelés en pa- trouille dans la partie européenne du quartier de Bab-el-Oued à Alger, afin de leur subtiliser leurs armes. Une ba- taille rangée s'ensuit, au cours de la- quelle les hommes de l'OAS sont ai- dés par des " pieds-noirs » (3) du quartier. Le 26 mars, une manifesta- tion de soutien à ces mêmes pieds noirs, rue d'Isly à Alger, rassemble des

Français d'Algérie, non armés. Elle

vire au mitraillage des manifestants par une section d'appelés du contin- gent musulman du 4ème Régiment de tirailleurs algériens. Après les réfé- rendums en métropole puis en Algé- rie, les classes d'appelés sont progres- sivement démobilisées. La France accorde l'indépendance à l'Algérie le

5 juillet 1962. Ce jour-là, à Oran, la

plupart des appelés ne reçurent que tardivement l'ordre d'intervenir contre les hommes du FLN en train de mas- sacrer et d'enlever des pieds-noirs. En- fin, 4.000 appelés sont mutés dans les forces locales, constituées à 90 % de musulmans pour constituer la fu- ture armée algérienne.

Bertrand Rouvillois,

docteur en Histoire, membre de l'ANCGVM (1)qui ne rejoignent pas immédiate- ment leur affectation. (2) Organisation de l'armée secrète, organisation politico-militaire clandes- tine, terroriste et partisane de l'Algé- rie française. (3) Français d'Algérie

Un appelé des transmissions, équipé

d'un poste de radio AN/PRC-10 et armé d'un pistolet-mitrailleur MAT 49. DR p17-18 applés en Algérie_Mise en page 1 05/03/14 16:23 Page18quotesdbs_dbs28.pdfusesText_34
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