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Pour une économie positive

Des exemples de l'économie positive existent déjà : les ser- vices publics l'entrepreneuriat chand



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24 sept 2021 L'économie positive est une économie qui se préoccupe des générations futures. Elle propose un nouveau modèle.



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programme d'économie positive jamais réalisé à l'échelle internationale. Le premier modèle économétrique construit par Tinbergen en 1936.



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aussi y avoir une relation négative entre l'inflation et le taux de chômage à court terme. Un modèle économique est une description simplifiée de la.



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Et vous vous n'avez pas à payer pour les avantages que vous recevez. MOOC Innovation & Société. Page 2. Externalité négative. Donc l'exemple de la 



pour les GÉNÉrATIoNs FuTures À lHorIZoN 2030

enjeux de long terme de l'économie positive et doit être encouragée. Combinée aux prin- cipes agro-écologiques 4 elle est un modèle vertueux.



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Dans le cas de la pollution exemple classique d'externaliténégative



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Chapitre I du livre Essais d'économie positive de Milton Friedman L'exemple simple de « l'offre » et de « la demande » peut servir là d'illustration.



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Par exemple un modèle théorique du comportement de consommation d'un agent conclura généralement à une relation positive entre ses dépenses et son revenu

  • Quelle est l'importance de l'économie positive ?

    Pourquoi l'économie positive
    La transformation de notre économie en une économie positive est une garantie de pérennité et un levier de succès pour tous : l'économie positive crée de la croissance, des richesses et des emplois de haut niveau.
  • Quelle est la différence entre l'économie positive et l'économie normative ?

    On retrouve de même facilement l'idée que l'économie positive privilégie l'étude des marchés livrés à eux-mêmes, tandis que l'économie normative s'adresserait à l'Etat, conçu comme un acteur en retrait, susceptible de rectifier les injustices ou les inefficacités que les marchés laissent naturellement advenir.
  • Pourquoi Dit-on que l'économie positive est factuelle ?

    L'économie positive est factuelle alors que l'économie normative est morale. La démarche scientifique stricte induit l'exclusion de l'économie normative dans la conception des modèles économiques.
  • Résumé : L'analyse positive, qui cherche à comprendre les relations et mécanismes économiques, a connu des progrès majeurs en économie.

Économie de l'Innovation

Transcription de la vidéo 6 :

Externalités économiques positives

Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd'hui nous allons travailler ensemble autour des concepts d'externalités

économiques positives. Ce concept, on va le voir est au coeur des mécanismes de production de connaissances nouvelles et c'est un mécanisme qui est absolument

indispensable à la croissance de la société. On va voir aussi que ce mécanisme justifie l'intervention des pouvoirs publics pour stimuler la croissance et la production de connaissances nouvelles dans les sociétés.

Dans notre travail aujourd'hui, on va travailler en trois temps. Dans un premier temps, je vais vous donner quelques exemples d'externalité, dans un deuxième temps, travailler

sur les propriétés de l'externalité positive et puis dans un troisième temps parler du rôle

des pouvoirs publics. D'abord, très intuitivement, une externalité économique, c'est un e?et économique qui

ne passe pas par le marché, qui est externe au marché et donc un e?et qui peut avoir des conséquences économiques très importantes sans être donc médiatisé par le système

de prix.

Une externalité, elle peut être positive ou elle peut être négative et pour bien comprendre

on va essayer de prendre deux exemples très simples. Premier exemple : externalité économique positive.

On va imaginer que vous êtes propriétaire d'une ruche et que vos abeilles ont la chance d'aller butiner dans le champ de votre voisin qui est un très beau champ qui permet

évidemment à votre miel d'être meilleur. A priori, votre voisin n'est pas récompensé par

sa propriété qui vous procure un avantage économique. Deuxième e?et : externalité économique négative.

Cette fois-ci on imagine que vous êtes propriétaire d'une très belle terrasse de café mais que vous avez un voisin qui de temps en temps pollue et évidemment cette pollution

cause une diminution de vos revenus, la clientèle s'en va et vous avez évidemment une diminution de votre richesse. Dans ce cas-là, il est clair qu'a priori, on ne demande aucun

dédommagement au voisin pour en quelque sorte payer la pollution qu'il a créé. Si je reprends les deux exemples et on essaye de les formaliser.

Externalité positive. Tout d'abord, l'agent émetteur, le propriétaire du beau, n'est pas compensé pour les avantages qu'il procure. Le tiers, ici, c'est vous, en tant que propriétaire de la ruche. Et vous, vous n'avez pas à payer pour les avantages que vous recevez.

MOOC Innovation & Société

Externalité négative. Donc l'exemple de la terrasse. A priori, l'agent cette fois-ci c'est l'agent émetteur de la pollution. Votre voisin ne supporte pas les coûts des dommages qu'il cause et le tiers, c'est vous, vous n'êtes pas compensé par les dommages que vous subissez. Donc voilà le système d'externalité, dans ce système d'externalité, le problème économique est grave. C'est un problème économique parce qu'en fait vous avez une

défaillance du système de marché. On ne peut plus considérer que les prix reflètent les

coûts ou les avantages des actions qui sont produites et donc la présence d'externalité positive implique que vous avez un écart entre les rendements privés et les rendements sociaux. Par exemple, le rendement social grâce au champ et le miel est très élevé. Le rendement privé du propriétaire du champ et donc on a un écart entre les deux qui pose un problème et ce problème-là ne peut être résolu que par l'intervention des pouvoirs publics. Dans ce qui va suivre maintenant, on va se concentrer uniquement sur les externalités positives. Les externalités négatives font l'objet de beaucoup d'autres études sur la pollution qui relève d'autres vidéos. Alors, l'externalité positive, en pratique, on va la rencontrer dans deux grands contextes. Le premier contexte, le plus général, c'est ce qu'on appelle l'externalité de production et l'exemple paradigmatique c'est la production scientifique. Les idées nouvelles produites par les scientifiques sous forme de publication sont gratuites et évidemment tous les producteurs en profitent pour améliorer leur production. Il y a externalité positive de production. Deuxième type d'externalité, externalité de consommation. Il su?t d'imaginer

qu'on ait un téléphone portable. S'il n'y a que deux abonnés, la valeur du réseau est très

faible. Plus le nombre d'abonnés croît, plus la valeur du réseau monte. Autrement dit, chaque abonné supplémentaire apporte de la valeur, apporte de l'externalité positive à l'ensemble du réseau et fait croître la valeur du réseau. Donc deux grands exemples, il est clair que l'externalité de production est très certainement l'exemple le plus important.

Quel est le problème économique derrière les externalités positives. Très simple, s'il y a

externalité positive, il y a un risque que l'agent qui est à l'origine de l'externalité se rende

compte qu'il produit de la richesse qui n'est pas compensé pour lui et donc risque d'être

découragé et la société est en présence d'un risque de voir les actions innovantes non

stimulées, non récompensées et d'avoir en quelque sorte un découragement à innover dans la population. Pour pouvoir compenser cette situation, deux manières d'intervention des pouvoirs publics. La première c'est de subventionner directement le producteur d'externalité et

cela fait l'objet d'une vidéo tout à fait à part qui est consacrée à l'investissement de l'état

pour soutenir la recherche. Soit l'autre modalité que l'on va beaucoup plus explorer ici. Ce sont les actions indirectes de politiques territoriales pour faire en sorte que l'on créé

les conditions idéales pour que les externalités positives se créent dans la société, dans

les territoires, dans les villes, dans les régions. C'est donc ce point-là que l'on va travailler

dès maintenant.

La politique territoriale, l'idée est très simple. C'est que l'on va concentrer dans une ville,

dans une région, dans un territoire, des activités qui sont spécialisées dans un domaine.

Par exemple, l'acier, le charbon, l'automobile, la chimie et que cette concentration va favoriser l'émergence d'externalité positive.

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A l'origine, le premier à avoir signalé cette possibilité est un économiste très célèbre

qui est Alfred Marshall qui a montré en fait qu'en étudiant la région de Londres, que la

concentration d'activité dans le charbon à Londres avait créé des opportunités d'a?aire,

des accumulations de compétence, de l'attraction de service spécialisé et donc créé des opportunités d'a?aire qui avaient évidemment contribué à la richesse de Londres. A partir des études de Marshall, beaucoup de politiques territoriales se sont développées avec des noms très di?érents mais qui regroupent en fait, en quelque sorte la même philosophie. En fait, cette concentration d'activité : districts industriels, territoires innovants, pôles technologiques, systèmes locaux d'innovation, parcs scientifiques, clusters, pôles de compétitivité. Dans cette vidéo, on va se concentrer sur les Clusters et sur les pôles de compétitivité. Alors, tout d'abord, un Cluster, c'est une notion que l'on doit à Michel Porter dans les

années à peu près 90 et l'idée de Porter est la suivante : un Cluster (grappe industrielle

en français) , c'est une concentration sur un même territoire d'entreprises et d'institutions

inter-reliées et surtout chez Porter aussi de proximité, d'université, de centre de recherche

de haut niveau. Cette concentration est à l'origine d'externalité positive et va évidemment

conférer à la région, à la localité, à la ville, un avantage comparatif qui va être important

en termes de compétition économique. Le Cluster des Clusters, c'est évidemment l'exemple paradigmatique, c'est un Cluster de la Silicon Valley ou dans le domaine des hautes technologies de pointe, la présence d'entreprises, de fond de capital-risque et surtout le rayonnement d'universités comme Stanford, Berkeley ou Santa Clara va procurer un système génératif très innovant à la base d'externalité positive. La version française du Cluster ou la version récente pour la politique territoriale ce sont

la constitution de pôles de compétitivité. C'est-à-dire, un rassemblement sur un territoire

bien identifié et une thématique bien ciblée d'entreprises, de laboratoires de recherche, d'établissements de formation. Peut-être la nuance, il y en a une avec les Clusters, c'est que le rôle des pouvoirs publics ici et la présence et l'implication des pouvoirs publics dans les pôles de compétitivité vont être très importantes. Alors, si on essaye de faire le bilan dans tout ce qu'on vient de voir, Cluster, pôle de compétitivité, la logique est toujours la même, on concentre dans un territoire donné des activités dans le même domaine de connaissance et cette concentration va être

générative, on l'espère, d'externalité positive et donc de croissance et de compétitivité

pour le pays. Alors, toutefois, ce qui est intéressant à noter, c'est que cette logique a été

critiquée par certains auteurs et l'un des auteurs les plus connus, les plus intéressants qui

vont être à l'origine d'une nouvelle manière de voir les externalités positives, c'est Jane

Jacobs. Cette sociologue américaine qui a dit dans les années soixante, oui ça c'est très

bien mais la concentration dans une même activité présente plusieurs risques. D'abord, des risques de pollution, des risques de congestion, des risques de se concentrer dans

une activité qui devient obsolète. Elle dit, les villes, les territoires, ce n'est pas cela. Ce qui

est important dans les villes et territoires, c'est la diversité et ce n'est pas la spécialisation.

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Cette diversité va être la matrice ou l'explication du phénomène d'externalité positive

économique et donc Jane Jacobs va contribuer à renverser en quelque sorte la logique ou en tout cas à accompagner une nouvelle logique qui est cette idée que finalement, la

ville, en particulier, va pouvoir exploiter et développer ces externalités positives à partir

de la diversité des activités et l'auteur qui va reprendre les travaux de Jane Jacobs, c'est d'ailleurs un best-seller sur cette idée-là, c'est Richard Florida, dans un livre qui est sorti en 2002 " La classe créative ». Dans ce livre-là, Richard Florida va montrer la chose suivante : " ce n'est pas la concentration des firmes qui va importer, c'est la concentration dans un territoire de talents divers et ces talents divers vont, entre eux, donc d'individus talentueux qu'on va rassembler et essayer d'attirer dans un territoire,

être à l'origine d'externalité, de création de richesses. Donc on a une autre vision, on ne

se focalise plus sur les firmes mais sur en quelque sorte les talents créatifs pour créer la richesse économique. Tous ces exemples montrent la force et la raison de la justification de l'action publique pour

soutenir les externalités positives. Ceci dit, évidemment, il y a toujours des inconvénients

qui sont les suivants : -premièrement, évidemment, l'action publique a un coût et si le coût est nettement supérieur aux avantages qu'il procure, c'est évidemment un problème. -deuxième critique ou limite est que l'avantage procuré en termes de création de richesses

est di?cile à évaluer, même si on revient à notre exemple de départ : " Comment vraiment

mesurer l'impact de l'amélioration du miel sur l'apiculteur ».

-troisième limite, les aspects liés aux droits de propriété peuvent freiner, si des droits

de propriétés trop forts empêchent la création d'externalité, il va y avoir une limite à

l'expansion de la croissance. Donc au terme de cette vidéo, plusieurs éléments peuvent être retenus : Premier élément, on voit bien que le concept d'externalité positive est au coeur du mécanisme de production de connaissances et donc indispensable à la croissance de l'économie. On voit évidemment que le problème c'est que ces externalités positives sont toujours sous-estimées et présentent le problème d'une déficience d'innovation si les

auteurs à l'origine des externalités positives ne sont pas stimulés et donc cela justifie le

support des pouvoirs publics et le support des pouvoir publics va beaucoup se concentrer sur ces actions indirectes sur les territoires pour favoriser la production d'externalité positive dans les territoires.

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