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  • Où est produit le dioxyde de carbone expiré ?

    Le corps brûle de l'oxygène dans les muscles, générant du dioxyde de carbone comme produit résiduaire. La distribution de l'oxygène capté est une t?he du sang. Le transfert de l'oxygène du poumon dans le sang se fait dans les alvéoles pulmonaires.
  • Quelle est l'origine du dioxyde de carbone rejeté ?

    Le gaz carbonique est naturellement produit par tous les organismes vivants, lors de la respiration des animaux et de la photosynthèse des végétaux. Ces sources naturelles de gaz carbonique existent depuis la nuit des temps et ne contribuent pas au changement climatique.
  • Les poumons ne peuvent assurer que le rejet des déchets gazeux (dioxyde de carbone). C'est l'appareil urinaire qui se charge de l'élimination des autres déchets présents dans le sang, dont l'urée.
L a méconnaissance du risque"dioxyde de carbone» peutêtre fatale aux personnes exposées.En témoigne l'exemple de l'intoxication collective survenue dans un restovite, dont les circonstances et les conséquences sont présentées dans l'encadré page suivante. Dans ce qui suit, sont présentés une synthèse des données de la littérature sur les intoxications au dioxy- de de carbone, les sources d'exposition recensées, les nombreux cas publiés dans la littérature et les principes de prévention.

1. Toxicité du CO

2

PROPRIÉTÉS PHYSIQUES

A température ambiante, le dioxyde de carbone

(CO2 ) est un gaz inodore, incolore, plus lourd que l'air, ininflammable, non conducteur d'électricité. A forte concentration, il aurait une saveur légèrement piquan- te [1]. Faisant référence à la fiche de données de sécu- rité du fournisseur, les propriétés physico-chimiques sont résumées dans le tableau I. 179
dmt

79 TC 74

Une intoxication collective au dioxyde de carbone (CO 2 survenue dans un établissement de restauration rapide de Seine-Saint-Denis

est l'occasion de rappeler la nécessité d'être vigilant vis-à-vis du risque "gaz carbonique».

En effet, la méconnaissance de ce risque peut être fatale aux personnes exposées, alors que les situations dans lesquelles ce gaz inodore et incolore est produit ou utilisé en milieu professionnel sont connues depuis longtemps.F. LOUIS (*),

M. GUEZ (**),

C. LE BACLE (**)

(*) SAMU 93, Hôpital

Avicenne, CHU de

Bobigny.

(**) Département Etudes et assistance médicales,

INRS, Paris.dossier médico-technique

Intoxication par inhalation

de dioxyde de carbone

Documents pour le médecin du travail N° 793

e trimestre 1999

Point critique C

T C = 31,3 °C, P C = 73 atm

Pression de vapeur à 21 °C

59 atmTempérature de sublimation

- 78,5 °C

Masse molaire

44

Densité à 0 °C et 1 atm

1,98 kg/m

3

Densité relative par rapport à l'air

1,52

Solubilité dans l'eau

2 000 mg/l

Stabilité

jusqu'à 900 °C environ (sa décomposition thermique produit du CO)Molécule linéaire et symétrique dans les trois états de la matière

Caractéristiques physico-chimiques

du dioxyde de carboneTABLEAU I

Documents pour le médecin du travail N° 793

e trimestre 1999 180

CIRCONSTANCES

DE SURVENUE DE L'ACCIDENT

Comme tous ses confrères, cet établisse-

ment de restauration rapide ("fast food» ou "restovite») est équipé d'un dispositif permettant de distribuer du CO 2 gazeux pour la carbonatation et le soutirage des boissons. Il s'agit d'un réservoir de

1,65 m de hauteur sur 0,55 m de dia-

mètre permettant de stocker une grande quantité de CO 2 liquide (180 kg maxi- mum) sous une faible pression ; une bou- teille de secours (20 kg de CO 2 maxi- mum) complète ce stockage. Le renou- vellement du stock se fait par une borne de remplissage.

La mise en place et la maintenance de ces

réservoirs sont confiées à une société de gaz carbonique industriel, filiale d'une multinationale du gaz industriel. Le réservoir installé au restovite n'a pas été recontrôlé avant d'être livré et mis en ser- vice. L'implantation du bidon cryogé- nique ne respecte pas les consignes de sécurité du fournisseur : le local de stoc- kage, ouvert sur les locaux de travail, est dépourvu de ventilation et les organes de sécurité du bidon, soupape d'échappe- ment et disque de rupture, ne sont pas canalisés vers l'extérieur.

Le lundi, le réservoir est rempli complè-

tement. Après remplissage, une fuite est détectée au niveau d'un écrou borgne obturant une sortie optionnelle de la phase gazeuse située sur la tête de réser- voir. Le mardi, jour d'ouverture du resto- vite, le fournisseur du réservoir et son client sont informés de l'existence d'une fuite. Deux jours plus tard, le fournisseur vient inspecter le réservoir : l'écrou est resserré, le réservoir est maintenu en place, branché mais non utilisé, la vanne

à trois voies étant commutée sur la bou-

teille de secours.

Le samedi, en fin de matinée, un premier

employé se sent mal (asthénie intense, tremblements, irritation des voies aériennes) et rentre chez lui. En début d'après-midi, alors que l'établissement tourne à plein régime, des manipulations sont entreprises pour réalimenter le dis- tributeur de boissons en gaz carbonique le plus vite possible, les sodas n'étant plus carbonatés. On essaye de changer la bouteille de secours, manipulation nor- malement dévolue à un technicien de la société de gaz industriels. On tente ensuite de faire fonctionner à nouveau le distributeur de boissons. Peu de temps après les événements se précipitent : une première employée se sentant mal monte se reposer à l'étage, puis un deuxième employé a un malaise. Les secours exté- rieurs sont alors appelés, mais ne sont pas informés de l'existence d'une fuite de gaz carbonique. Voyant tomber deux autres employées, les sapeurs-pompiers font évacuer le restovite et demandent l'intervention des secours médicalisés. Les pompiers constatent alors l'existencede la fuite de gaz émanant de l'écrou borgne précité ; cette fuite est suffisam- ment importante pour rendre difficile et longue l'opération de colmatage, la tête du réservoir étant recouverte d'un dépôt de glace carbonique. Non protégés, deux sapeurs-pompiers ressentent eux aussi, après 10 à 20 min d'exposition, un malai- se ; deux autres sapeurs-pompiers signa- lent des symptômes plus légers.

Les équipes de secours intervenues en

second, équipées d'un appareil respiratoi- re isolant, n'ont signalé aucun symptôme. Il n'a pas été pratiqué de mesure de pres- sion télé-expiratoire de CO 2 (PETCO 2 ni de prélèvement artériel en vue d'une gazométrie sur les lieux de l'accident. Les détecteurs de monoxyde de carbone des services de secours n'ont sonné à aucun moment et en aucun lieu du restaurant. Il n'y a pas eu de prélèvements d'atmosphè- re, car ceux-ci n'auraient pas été repré- sentatifs, du fait de l'aération du local par les équipes de secours.

SYMPTOMATOLOGIE

Au total neuf victimes ont été recensées, sans compter l'employé rentré chez lui après avoir eu un malaise le matin. Ces neuf victimes ont été prises en charge par les services de secours médicalisés. Trois ont récupéré très rapidement sur place.

Six autres victimes ont été transportées

aux urgences ; un employé du restovite a

été hospitalisé quatre jours, les trois

autres employés et deux sapeurs-pom- piers ont été mis au repos pendant res- pectivement 24 et 48 heures.

Les différents symptômes décrits par les

neuf victimes prises en charge par les secours médicalisés sont rassemblés dans le tableauci-contre. Toutes ont ressenti un net soulagement après leur évacuation de l'atmosphère toxique. Les six per- sonnes les plus touchées ont été rapide- ment mises sous oxygène au masque (15 l/min). A l'exception d'une seule victime, aucune n'a ressenti de soulagement au cours des premières min d'oxygénothéra- pie : elles ont même eu du mal à suppor- ter le masque à oxygène pendant le pre- mier quart d'heure, jusqu'à le refuser ou l'enlever elles-mêmes (sensation de suffo- quer ; sensation désagréable de "planer», "d'avoir la tête vide» ; aggravation des vertiges).

Pour les victimes transportées aux

urgences, environ deux à trois heures après la fin de l'exposition, l'examen cli- nique était normal, à l'exception d'une irritation pharyngée persistante chez un patient. La gazométrie artérielle en air ambiant et le taux de carboxyhémoglobi- ne artérielle étaient normaux pour tous,

à l'exception d'un cas d'alcalose respira-

toire. Les électrocardiogrammes et les radiographies pulmonaires faits à l'em- ployé hospitalisé et aux deux pompiers

étaient normaux.

MESURES DE PRÉVENTION

PRISES AU DÉCOURS DE L'ACCIDENT

• par la société de restauration rapideDans l'établissement concerné par l'acci-dent, l'installation de production de bois-sons gazeuses a été placée dans un localisolé, ventilé sur l'extérieur et équipé d'undétecteur de gaz carbonique. Dans lesdeux mois suivant l'accident, 150 réser-voirs (25 % environ du parc de la société)ont été déconnectés. Après analyse durisque, un cahier des charges a été rédigécomportant deux axes essentiels : - installation du réservoir de CO

2 dans un local dédié, muni d'une ventilation spécifique sur l'extérieur de l'établisse- ment ; le remplissage à la borne doit pou- voir se faire en gardant la liaison borne- réservoir en vue ; les raccords doivent être protégés par des fourreaux étanches cheminant dans un faux plafond ; - installation d'un système de détection de CO 2 , utilisant 1 à 8 points de détec- tion situés à 40 cm du sol avec des seuils d'alarme de 2 000 à 5 000 ppm, alarmes sonores et visuelles. Ces mesures ont été généralisées à l'en-

semble des établissements de la société.• par la société de gaz industriels- saisine de la commission technique dela Chambre syndicale des gaz industriels,médicaux et de l'anhydride carbonique,qui coordonne tous les aspects de sécuri-té pour ce type d'activité : une ficheappelée "Dioxyde de Carbone - SécuritéRespiratoire» a très rapidement été édi-tée et des recommandations ont été éta-blies à l'intention des industriels du gazcarbonique ;- à partir de ces recommandations, rédac-tion d'une procédure assurance-qualitéd'installation et de surveillance pour lesréservoirs cryogéniques de CO

2 - mise en place, pour les clients, d'une formation sur les dangers du gaz carbo- nique ; - révision du parc de réservoirs cryogé- niques. UN CAS RECENT D'INTOXICATION COLLECTIVE AU DIOXYDE DE CARBONE L'ACCIDENT SURVENU DANS UN ETABLISSEMENT DE RESTAURATION RAPIDE

Documents pour le médecin du travail N° 793

e trimestre 1999 181

RAPPEL PHYSIOLOGIQUE [2, 3]

Produit du métabolisme cellulaire, le CO

2 est natu- rellement émis par la respiration des êtres vivants : l'homme au repos exhale un volume moyen de 200 ml de CO 2 par minute. Directement relâché dans l'atmo- sphère, le CO 2 est utilisé par les plantes pour la photo- synthèse.

Dans l'organisme humain, le CO

2 est, avec le dioxy- gène (O 2 ), le gaz le plus finement régulé. La pression artérielle partielle de CO 2 reste constante en situation normale. Dès les plus petites concentrations inhalées (infé- rieures à celles produisant les premiers symptômes fonctionnels), la pression télé-expiratoire de CO 2 (PETCO 2 ) augmente. Les premiers effets apparents semblent traduire les mécanismes physiologiques de régulation du pH et de la PaCO 2 , en particulier les deux principaux mécanismes (augmentation du débit cardiaque et hyperventilation) utilisés par le système cardio-pulmonaire pour aider à compenser une pro- duction accrue de CO 2 endogène. L'intensité de la réponse ventilatoire est dose-dépendante et re- productible.

ETUDES EXPÉRIMENTALES

ET DONNÉES DE TOXICITÉ

ACQUISES LORS D'ACCIDENTS

Gaz physiologiquement présent dans l'organisme

humain, le CO 2 a longtemps été considéré comme un gaz asphyxiant physique agissant par diminution de la fraction inspirée d'oxygène. Or, pendant ces cinquante dernières années, le CO 2 a fait l'objet de nombreuses études tant pour étudier les mécanismes de sa régula- tion que pour évaluer ses propriétés thérapeutiques ou sa toxicité. Les études réalisées chez l'animal et in vitro [3] ne seront pas analysées ici. Il est en effet difficile d'extrapoler à l'homme leurs résultats. Les études de toxicité chez le primate ont montré une sensibilité dif- férente selon l'espèce. Il existe par ailleurs suffisam- ment de données chez l'homme pour apprécier la toxi- cité du CO 2 En effet, la législation de différents pays autorisant certaines expérimentations humaines selon des proto- coles rigoureux soumis à autorisation préalable, des

études des effets du CO

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