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Faut-il avoir peur de la science ?

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  • Pourquoi Faut-il avoir peur du progrès ?

    Donc il n'est pas raisonnable d'avoir peur de l'ensemble du progrès technique, car les dérives et inconvénients sont inférieurs aux avantages amenés par la technique. Même lorsqu'il y a un danger réel et avéré, la peur est contre-productive. La peur conduit au rejet et donc à l'arrêt de tout progrès.
  • Quels sont les dangers des progrès scientifiques ?

    À une échelle beaucoup plus macroscopique, celle des pays, un progrès scientifique a permis la possession des armes nucléaires, à effets très destructeurs non comparables aux armes « conventionnelles », vu que l'énergie dégagée est immense et les radiations produites présentent un véritable danger.
  • Quel est l'impact des progrès dans la survie de l'humanité ?

    De nos jours, la technologie ne s'est pas arrêtée à ce point le progrès technologique a atteint le corps humain avec la science technologique qui a réussie à fabriquer des parties intelligentes du corps humain : cellules souches, clonage, prothèses robotisées…, ou encore des implants dans le cerveau contre la maladie
  • Par exemple, le processus de la recherche pourrait connaître spontanément un ralentissement progressif et un arrêt automatique. Il se pourrait qu'il existât ainsi une limite au développement de la science, un peu comme il existe une limite à la taille d'un immeuble qui ne peut pas monter à l'infini vers le ciel.
http://www.asmp.fr - Académie des Sciences morales et politiques.

Faut-il avoir peur de la science ?

Allocution d'ouverture de la deuxième Table ronde prononcée par Monsieur Xavier DARCOS,Ministre de l'Éducation nationale, Membre de l'Académie des Sciences morales et politiques lors du colloque annuel de la Grande Loge de France qui s'est tenu le 12 avril 2008, au Palais de la Mutualité, Paris V esur le thème " De la vérité des Savoirs à la vérité des Actes » " La gestion éthique des progrès scientifiques et techniques »

Mesdames, Messieurs,

Faut-il avoir peur de la science ?

Cette question qui m'a été proposée pour servir d'introduction aux débats de cet après-midi,

consacrés aux relations de la science et de l'éthique, pose une double série de problèmes.Tout d'abord, elle nous invite à réfléchir à la place que la science occupe dans notre culturecontemporaine. Pour la traiter, il est utile de replacer cette question dans une perspectivehistorique et de relever quelques moments clefs de cette histoire. En même temps, cette

question nous conduira à réfléchir aux relations qui existent entre la logique de la découvertescientifique, pour reprendre le titre d'un ouvrage de Karl Popper, et le développement de laconscience éthique.C'est aux Grecs que nous devons la première réflexion organisée sur la nature et les limitesde la connaissance humaine, réflexion qui a pris alors et conservé jusqu'à nos jours le nomde philosophie. Aristote, dans sa Métaphysique, propose une répartition de la science entrois espèces :- les sciences théoriques, qui ont pour objet la contemplation des réalités nécessaires etéternelles. Elles comprennent la théologie, la mathématique et la physique ;

- les sciences pratiques, qui s'appliquent aux choses contingentes et changeantes. Ellescorrespondent au domaine des actions qu'on accomplit en tant que citoyen et individu

libre, c'est-à-dire essentiellement à la politique et à l'éthique ;

- enfin, les sciences " poïétiques » qui correspondent aux règles de fabrication et à laproduction d'objets artistiques et techniques.

Cette classification aristotélicienne qui subira naturellement des évolutions et des précisions,restera cependant dominante à peu près jusqu'au 17ème siècle et à l'essor de la science sous

http://www.asmp.fr - Académie des Sciences morales et politiques. sa forme moderne. Sans pour autant prétendre, dans les limites de cet exposé, en extraire toute la substantifique moelle, j'en soulignerai quelques traits essentiels : Tout d'abord, on notera que la science, au sens aristotélicien du terme, a une extension beaucoup plus grande que dans notre conception actuelle puisqu'elle s'étend depuis les

hauteurs de la théologie jusqu'à la technique artistique ou artisanale et qu'elle comprend aussi

bien la contemplation théorique désintéressée de Dieu ou des astres, que la délibération

morale et l'application des règles techniques ou artistiques. Ensuite la conception grecque de la science fait dépendre la valeur de chaque espèce de science de la dignité métaphysique de son objet. C'est pourquoi la dignité la plus haute revient d'abord à la théologie en tant que science du principe premier de tout ce qui existe,

puis aux mathématiques dans la mesure où les réalités mathématiques, nombres et figures,

sont considérées comme des êtres éternels et nécessaires, puis dans la physique à l'astronomie, dans la mesure où les mouvements des astres ont une régularité et une

perfection et ainsi de suite, en passant par la politique et l'éthique jusqu'au domaine tout à fait

subalterne en dignité métaphysique des oeuvres d'art et des objets artisanaux. Enfin cette hiérarchisation des sciences donne, on l'aura compris, à la contemplation

théorique et à la maîtrise de soi la priorité absolue par rapport à la transformation technique de

la nature et la production d'objets par la main de l'homme. C'est là que se laisse apercevoir

l'idéal antique du sage, totalement étranger à la volonté de puissance de la science moderne,

figure qui échappe au primat faustien de l'action et du pouvoir sur la nature.

Puis vient la montée en puissance irrésistible et la victoire sans appel d'une sciencenouvelle dans ses principes et ses ambitions, idéal constitutif du projet européen

moderne. Nous autres Français, nous aimons bien prendre Descartes comme le modèle de cebouleversement culturel, même si chaque pays européen pourrait fournir d'autres héros à cette

épopée. Descartes donc qui annonce pour nous l'ère nouvelle à partir d'une double inversion,

à savoir le passage de l'objet au sujet entraînant le primat de la méthode sur le contenu d'une

part, et d'autre part le triomphe de la volonté sur l'entendement qui entraîne l'apparition de la

volonté de dominer la nature. Sans entrer dans le détail de cette révolution métaphysique dont

est issue la science moderne, je reviens un bref instant sur ses deux conséquences les plusimportantes pour mon propos :La science moderne se caractérise d'abord par sa méthode (il suffit de penser au discoursde la méthode de Descartes), peu nous importe ici qu'elle soit hypothético-déductive, de

nature géométrique et mathématique ou au contraire expérimentale et inductive.

Ce qu'il faut souligner c'est que cette primauté accordée à la méthode scientifique va de pair

avec une certaine indifférence à son objet. Au fur et à mesure que la science impose sa

méthode aux choses, celles-ci lui échappent dans leur réalité sensible et ancrée dans notre vie

quotidienne. Ce que la science saisit et maîtrise n'a plus l'épaisseur vivante et chatoyante de

la réalité dans laquelle nous sommes immergés en tant qu'êtres humains. Ce que la science

connaît est de plus en plus étranger à notre vie réelle. Kant légitimera cette évolution

inévitable de la science moderne avec sa célèbre distinction entre le " phénomène » que

construit la connaissance scientifique et " la chose en soi » qui est inconnaissable. Mais cette évolution de la science moderne (qui culmine dans les principes d'incertitude de la physique

quantique) est aussi à l'origine de la méfiance de plus en forte que la littérature exprimera au

19

ème siècle à l'encontre d'une science responsable de " déréaliser » le monde. Nous sommes

http://www.asmp.fr - Académie des Sciences morales et politiques.

ici à l'origine d'une certaine " schizophrénie » constitutive de la modernité qui va aboutir à la

constitution de ces deux cultures, fondamentalement étrangères l'une à l'autre, que sont devenues la culture humaniste et littéraire d'une part et la culture scientifique de l'autre. La deuxième conséquence de la nouvelle conception de la science qui commence à s'imposer au 17

ème siècle est ce triomphe progressif de la volonté de puissance commevolonté pour l'homme de devenir, selon les termes mêmes de Descartes, " maîtres et

possesseurs de la nature ». La science moderne n'a plus rien à voir avec l'idéal classique de la

contemplation, mais elle se conçoit tout entière comme entreprise de domination et de transformation de la nature, y compris de la nature humaine.

Lorsque Marx écrit qu'il ne s'agit plus d' " interpréter » la réalité mais qu'il s'agitmaintenant de la " transformer », il ne fait que reprendre à son compte la volonté depuissance de la science cartésienne. Lorsque Marx appelle de ses voeux l'apparition d'une

société nouvelle, la société communiste, et celle d'un homme nouveau qui surgira de

l'aliénation du prolétariat, il ne fait qu'adapter à son analyse de l'histoire le mythe moderne

de la puissance sans limite de l'entreprise scientifique.

Rappelons à cet égard qu'il se situe dans un héritage bien connu, celui des Lumières, enparticulier dans leur version française optimiste, dont un Condorcet est un exemple illustre :

la vision scientifique du monde supplante dans tous les sens de ce terme la religion

chrétienne rejetée dans les ténèbres de l'obscurantisme tout en reprenant à son compte lacompréhension de l'histoire humaine comme une histoire du salut de l'humanité dorénavant

assumée en connaissance de cause par les savants capables de réussir à cause de leur

dévouement à la science là où les prêtres avaient été condamnés à échouer à cause de leur

ignorance et de leurs superstitions contraires à la raison.

C'est encore cette même vision civilisatrice dévolue à la science moderne qu'illustrera unAuguste Comte interprétant l'histoire de l'humanité à partir de sa loi des trois états :l'âge théologique laissant la place à l'âge métaphysique, lui-même remplacé par l'âge positif

où les savants seront les guides bienveillants et par définition éclairés d'une humanité enfin

sortie de l'ignorance et de l'enfance. Cette foi en la science moderne se terminant curieusement chez Auguste Comte lui-même par une réhabilitation du rôle de la religion sous la forme d'une nouvelle " religion de l'humanité ». Comme si la science, chez le fondateur du positivisme, avait finalement du mal à se passer de la religion... Mais en même temps qu'une partie importante de la philosophie moderne se muait à la suite de Kant en servante de l'idéal scientifique après avoir été longtemps la servante de la

théologie, un autre pan de la philosophie, relayé par la poésie et la littérature, va engagerle fer contre la foi dans la science et son rôle civilisateur. Il suffit de penser à la traditionphilosophique qui part de Schopenhauer pour aboutir à Nietzsche et à sa reprise au 20

èmesiècle par Heidegger, l'existentialisme d'un Sartre ou la déconstruction à la manière de

Derrida. Toutes ces philosophies ne s'accordent d'ailleurs sans doute sur rien d'autre qu'une

commune méfiance sinon un mépris partagé de la science dont se trouvent dénoncés, pêle-

mêle, le caractère superficiel, la soumission au fait, l'incapacité à " penser » c'est-à-dire à

s'ouvrir à l'être, ou encore l'aveuglement sur les fins dernière de l'homme ou sa capacité à

s'engager réellement au service des plus faibles ou des plus démunis. Mais les attaques les plus fortes dont la science est actuellement la victime viennent aujourd'hui de deux sources bien distinctes : http://www.asmp.fr - Académie des Sciences morales et politiques. Pour une part, elles sont issues de l'histoire même de la science et de la technique au20

ème siècle qui a porté un rude coup à l'idéal d'une science porteuse des valeurs duprogrès et de l'humanisme : les deux guerres mondiales et l'extermination des juifs qui ontsupposé une organisation scientifique de la société, la bombe atomique rendue possible par

les avancées de la physique contemporaine, les méfaits écologiques du développement industriel, ou les manipulations génétiques montrent bien le caractère moralement ambigu sinon franchement négatif du progrès scientifique et technique. Tombe ainsi le premier dogme

sur lequel repose la conception moderne de la science, à savoir le caractère a priori bénéfiquede la volonté de transformer le monde et la nature.

Tout se passe comme si la science n'avait pas en elle-même la garantie de sa valeur morale et que, comme la langue d'Esope, elle pouvait être la meilleure ou la pire des choses. Mais ce

constat, somme toute banal, porte un coup sévère à la prétention d'un quelconque magistère

éthique de la science en tant que telle.

D'autre part, le climat intellectuel de notre époque qui se caractérise par ce que certains,comme Jean-François Lyotard par exemple, ont appelé la " post-modernité » n'est guère

propice aux valeurs d'une raison universelle ou à la croyance en un quelconque progrès de l'humanité. Même dans le domaine de la philosophie des sciences, le renouvellement de la conception de la science qu'avait voulu apporter un Popper en insistant sur le rôle des

conjectures scientifiques et de leur réfutabilité s'est trouvé dépassé par le relativisme d'un

Kuhn insistant sur le caractère incommensurable des théories scientifiques oul'extrémisme d'un Feyerabend n'hésitant pas affirmer dans un ouvrage significativement

intitulé Contre la méthode qu'en matière scientifique " tout est bon » pour faire avancer laconnaissance. Il semble bien que l'épistémologie la plus contemporaine aboutisse à relativiser

ou à nier l'importance même de la méthode scientifique, dogme cartésien sur lequel reposait

l'édifice de la science moderne.

On le comprend bien, à l'issue de ce trop bref parcours historique, la science n'est plusaujourd'hui culturellement en position d'imposer son expertise ou ses solutions. Lascience n'est plus en soi attractive, et c'est peut-être là une des raisons profondes de cette

crise des vocations scientifiques dont on constate les effets et contre laquelle, en tant que ministre de l'Education nationale, il m'appartient de lutter.

L'idéal de la science a été ébranlé, mais il nous appartient de faire en sorte que cette crise de

la science n'aboutisse pas à une faillite de la raison et de la civilisation. " La politique decivilisation », dont a parlé le Président de la République, comporte aussi cet aspect :mettre en place une politique éducative qui redonne à la science toute sa place, mais rien

que sa place. Sans doute la science doit-elle redevenir modeste et abandonner touteprétention à vouloir guider l'humanité dans la voie du salut, reprise laïque de la conception

chrétienne de l'histoire. Sans doute la science doit-elle éviter de généraliser des découvertes

sectorielles en lois générales. Sans doute la science doit-elle reconnaître que son

développement interne n'est pas en lui-même une marque d'acceptabilité éthique. En un mot,

la science ne sera crédible que si elle abandonne toute prétention scientiste. C'est à cette

condition qu'il redeviendra possible de s'appuyer sur elle pour lutter contre tous les fondamentalismes. Plus profondément, je crois plus utile que jamais de promouvoir aujourd'hui un nouvel humanisme dans lequel la science retrouvera sa juste place et qui sera le fondement d'une nouvelle sagesse des modernes.

Je vous remercie.

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