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  • Comment savoir si un polymère est amorphe ou semi-cristallin ?

    L'état amorphe : correspond à l'enchevêtrement désordonné des chaines polymères. L'état cristallin : l'arrangement des chaines polymères est ordonné, il se concrétise par la formation de monocristaux de petites dimensions. L'état semi-cristallin : résulte de la conjugaison des deux états précédents.
  • Quels sont les polymères amorphes ?

    Les plastiques amorphes incluent les polymères atactiques alors que leur structure moléculaire ne résulte généralement pas à une cristallisation. Cette catégorie de plastiques amorphes inclut entre autres le polystyrène, le PVC et l'acrylique.
  • Comment savoir si un polymère est semi-cristallin ?

    Un polymère semi-cristallin poss? des zones cristallines (généralement sous forme de sphérolites) et des zones amorphes. Ainsi on assiste à un repliage local des chaînes linéaires, ce qui permet l'apparition de lamelles constituées de mailles cubiques, orthorhombiques ou hexagonales.
  • Lorsque la masse fondue d'un polymère semi-cristallin (un sous-groupe des thermoplastiques) est refroidie, les chaînes se déplacent de moins en moins et commencent à s'ordonner (cristallisation). Il s'agit d'une formation de cristallites avec une taille typique de 15–100 nm .
Mécanismes de déformation dans les polymères semi-cristallins

DETREZ FabriceTable des matières

1 Comportement en traction 2

2 Déformation d"un sphérolite 3

3 Glissement cristallin 5

4 Craquelures 7

5 Transformation fibrillaire 8

1 COMPORTEMENT EN TRACTION21 Comportement en traction

Les polymères à morphologie sphérolitique ont des propriétés élastiques initialement iso-

tropes. La figure 1 illustre le comportement classique en traction uniaxiale.Fig.1 - Courbe de traction typique d"un polymère semi-cristallinLa courbe contrainte déformation peut être découpée en trois phases :

le domaine élastique et anélastique :est un domaine de déformation homogène. Avant le crochet de contrainte associé au seuil d"écoulement, on y observe l"apparition de fines bandes de cisaillement. Peu après le seuil d"écoulement, on assiste à la formation d"une bande de Piobert-Lüders (Figure 2a). Dans les polymères, elle est couramment appelée

striction. Le critère de Considère [1] est souvent utilisé pour prédire son apparition [2].Fig.2 - (a) Eprouvette de PP déformée au seuil d"écoulement [3]. (b) Striction dans le PP

observée entre polariseurs croisés [4]le plateau d"écoulement :la striction se propage le long de l"éprouvette en transportant

une déformation appelée taux de déformation naturel. La figure 2b montre la propa-

2 DÉFORMATION D"UN SPHÉROLITE3gation de la bande de Lüders dans un échantillons de PP entre polariseurs croisés; de

fines bandes de cisaillement s"observent au niveau des épaulements.le durcissement :démarre lorsque la striction s"est propagée sur la totalité de l"éprouvette.

Dans cette phase, la déformation redevient homogène et la morphologie est fibrillaire. Lors du passage de la striction, la morphologie initialement sphérolitique devient fibril- laire. Ce changement brutal de microstructure nous contraint à n"étudier les mécanismes de

déformations que dans les zones de déformation homogène : dans les zones non-strictionnées

et celles où la striction s"est propagée.

2 Déformation d"un sphérolite

Lorsqu"on étudie la déformation d"un sphérolite, il est d"usage de définir (Figure : 3)le coeur du sphéroliteoù les lamelles cristallines ont pris naissance;

la zone équatorialeoù les lamelles sont perpendiculaires à l"axe de traction; les zones polairesoù les lamelles sont alignées avec l"axe de traction; les zones diagonalesoù les lamelles sont inclinées par rapport à l"axe de traction.

Fig.3 - Cartographie d"un sphérolite

2 DÉFORMATION D"UN SPHÉROLITE4En 1965, Hay et Keller [5] ont étudié la déformation en traction uniaxialein situde

sphérolites de polyéthylène basse densité (LDPE) en microscopie optique à lumière polarisée.

Leurs observations ont mis en évidence l"hétérogénéité de la déformation au sein du sphérolite.

Les zones équatoriales se déforment en premier. Au cours de la déformation, on assiste à une

forte localisation de la déformation dans ces zones équatoriales et diagonales. Par contre, les

zones polaires ne semblent pas se déformer. Les résultats obtenus par Hay et Keller sont qualitatifs, mais leur travail est pionnier,

dans la mesure où ils ont mis en évidence le caractère hétérogène de la déformation à l"échelle

sphérolitique. Ils ont mis l"accent sur l"influence de l"orientation des lamelles sur l"activation

des mécanismes locaux. En 1974, Bowden et Young ont présenté un scénario possible pour la déformation des

sphérolites étirés en déformation plane [6]. La figure 4 présente la localisation des mécanismes

proposés par ces auteurs.Fig.4 - Schéma du scénario de déformation d"un sphérolite de polyéthylène haute densité

[6] : (a) fragmentation, (b) glissement cristallin suivant l"axe des chaînes, (c) glissement inter-

lamellaire, (d) maclage ou transformation de phase, (e) glissement cristallin perpendiculaire

à l"axe des chaînes

2 DÉFORMATION D"UN SPHÉROLITE5Dix ans plus tard, Weynant a réalisé une étude similaire de la déformation des sphérolites

de poly(1-butène) [7]. Dans le cas d"échantillons constitués uniformément de sphérolites de

diamètre160μm, il a observé la localisation de la déformation dans les zones équatoriales. Il

a réalisé également des échantillons autoensemencés, constitués de gros sphérolites (370μm)

noyés dans une matrice de petits sphérolites. Dans ces échantillons, la localisation s"amorce au

niveau du coeur du sphérolite pour s"étendre aux zones équatoriales puis aux zones diagonales.

Il a interprété ses observations par le scénario suivant-zones équatoriales :

1.forte localisation de la déformation dans les zones équatoriales par séparation

interlamellaire (Figure 5c);2.flexion des lamelles sous l"action des molécules liantes étirées (phénomène modélisé

par Nitta [8]);3.glissement cristallin induit par la flexion des lamelles. -zones diagonales :

1.propagation de la déformation depuis les zones équatoriales;

2.glissement interlamellaire (Figure 5b);

3.cisaillement intralamellaire, glissement cristallin;

-zones polaires : -fragmentation des lamelles pour accommoder la déformation. Dans ces différents travaux, les mécanismes locaux proposés sont hypothétiques car la

résolution de la microscopie optique est trop faible pour conclure avec certitude.Fig.5 - Mécanismes de déformation des paquets de cristallites : (a) état non déformé, (b)

glissement interlamellaire, (c) séparation interlamellaire, (d) cas de lamelles torsadées (A : séparation, B : glissement)

3 GLISSEMENT CRISTALLIN63 Glissement cristallin

En combinant les SAXS pour obtenir la direction de la normale aux lamellesnet les WAXS pour obtenir l"orientation des chaînesc, Young et Bowden ont mis en évidence l"in- clinaison denpar rapport àcau cours de la déformation du polyéthylène haute densité

orienté [9]. Les auteurs ont attribué le phénomène au glissement cristallin homogène (fine

slip) (Figure 6a). Toutefois dans certains cas, l"inclinaison entre la normale aux lamellesnet l"axe des chaînescn"évolue pas avec la déformation. Young et Bowden ont interprété ce

phénomène par la notion de glissement hétérogène (coarse slip) [10] (Figure 6b).Fig.6 - Schéma des deux mécanismes de cisaillement : (a) glissement homogène (fine slip),

(b) glissement hétérogène (coarse slip)[10]Durant un essai de traction sur des échantillons non orientés, la morphologie cristalline ini-

tialement isotrope (sphérolitique) se transforme en une morphologie fibrillaire. En combinant les WAXS et les SAXS, les deux types de glissement ont été observés aux grandes déforma-

tions sur des échantillons initialement isotropes [11]. Le glissement hétérogène a été observé

sur le polyéthylène haute densité (PEHD) et le glissement homogène sur le polyéthylène basse

densité (PEBD) aussi aux grandes déformations.

4 CRAQUELURES74 Craquelures

A l"oeil nu, les craquelures (crazeen anglais signifiant " petite fissure ») ressemblent à de

petites fissures perpendiculaires à l"axe de traction. Elles ont été observées pour la première

fois dans les polymères amorphes vitreux. Des observations en microscopie électronique à

balayage (MEB) [12] révèlent qu"un réseau de vides et de fibrilles étirées s"établit entre les

deux faces de chaque craquelure (Schéma Figure 7a). Des observations en microscopie électronique en transmission (MET) ont permis de mettre

en évidence des craquelures dans les zones équatoriales de sphérolites déformés (Figure 7b).

Dans les semi-cristallins les craquelures sont de plus petite dimension car leur propagation

est freinée par les cristallites. Même si les lamelles peuvent persister au milieu des fibrilles,

elles sont progressivement consommées avec l"ouverture des craquelures.Fig.7 - (a) Schéma d"une craquelure dans un polymère amorphe vitreux. (b) Image MET

d"une craquelure au niveau des zones équatoriales d"un sphérolite de PP [13]Dans un polymère pur, les craquelures apparaissent de façon aléatoire et hétérogène. Il

semble que les craquelures proviennent de défauts tels que des impuretés, des porosités ini-

tiales ou des rayures en surface. Il existe plusieurs théories décrivant la genèse des craquelures

[14, 15, 16, 17, 18, 19, 20], mais aucune ne fait l"unanimité à cause des difficultés à observer

les premières étapes du craquelage et à relier les contraintes locales aux contraintes macro-

scopiques. Il existe deux modes de propagation des craquelures : l"ouverture (perpendiculaire au plan de la craquelure) et la propagation du sommet (propagation dans le plan de la craquelure). Le modèle proposé par Kramer [16] est le plus répandu pour la propagation du sommet des craquelures; il est basé sur le mécanisme d"instabilité de ménisque de Taylor. Les observations par microscopie électronique en transmission ont montré que les fibrilles ne subissent pas de déformation lors de l"ouverture des craquelures. Le durcissement structural

des fibrilles est lié à la forte orientation des chaînes. Le mécanisme d"ouverture est à l"origine

d"une croissance des cavités suivant l"axe de sollicitation. Il est à noter que la craquelure est

plus rigide que le " massif » car c"est ce dernier qui alimente la formation des fibrilles. Donc les zones poreuses sont plus rigides que les zones massives, ce qui constitue un phénomène unique et spécifique aux matériaux polymères.

5 TRANSFORMATION FIBRILLAIRE85 Transformation fibrillaire

En 1971, Peterlin [21] a proposé le premier un modèle moléculaire pour décrire la trans-

formation fibrillaire qui s"opère lors du passage de la striction. Puisque le PEHD étudié est

très cristallin, la phase amorphe n"est pas prise en compte, ni même la structure sphérolitique

(Figure 8).Fig.8 - Transformation fibrillaire de lamelles initialement alignées dans l"axe de traction [21]Le processus peut être décrit en plusieurs étapes :

Figure 8Aau début de la déformation, on assiste à des transformations de phase et au

maclage;Figure 8Bjuste avant le passage de la striction, les lamelles sont cisaillées et pivotent par

glissement homogène, induisant une orientation oblique des chaînes par rapport à l"axe

de traction;Figure 8Cà l"amorçage de la striction, les lamelles se fragmentent et les chaînes se débo-

binent (pull-out) avant de recristalliser parallèlement à l"axe de traction;Figure 8Daprès le passage de la striction, les fibrilles continuent à se déformer par déplie-

ment de chaînes et glissement inter-blocs des fibrilles. Les macromolécules s"étirent de plus en plus suivant l"axe de traction. C"est ce processus qui conduit à une augmenta- tion régulière du module du matériau en fonction du taux d"étirage, sans modification notable de la fonction d"orientation cristalline [22].

5 TRANSFORMATION FIBRILLAIRE9Schultz [23] puis Petermannet al[24] ont amélioré le modèle en y introduisant notamment

du glissement interlamellaire de la phase amorphe et de la cristallisation induite par étirage.

Le modèle de Schultz [23] est en outre plus général et plus réaliste puisqu"il s"appuie sur un

paquet, de cristallites et de couches amorphes, incliné par rapport à l"axe de traction. Ce

modèle se décompose en trois étapes décrites sur la figure 9Fig.9 - Transformation fibrillaire de lamelles inclinées par rapport à l"axe de traction [25]Figure 9aarchitecture moléculaire initiale de deux lamelles séparées par une phase amorphe

(modèle bicouche).Figure 9bextension des molécules de liaison par séparation et glissement interlamellaire,

puis basculement des chaînes par cisaillement cristallin homogène avant l"apparition de

la striction.Figure 9cfragmentation des lamelles par cisaillement hétérogène à l"origine de la striction.

Figure 9dalignement des chaînes des nanoblocs cristallins dans l"axe de sollicitation, for- mation de la morphologie fibrillaire après le passage de la striction. L"avantage du modèle est la prise en compte de la phase amorphe et notamment le rôle des molécules de liaison dont l"extension est à l"origine de la fragmentation des lamelles par

cisaillement hétérogène. Il faut noter que dans cette vision les nanoblocs de la morphologie

fibrillaire sont directement issus des lamelles initiales.

RÉFÉRENCES10Références

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