Éthique morale
https://www.erudit.org/fr/revues/ss/1991-v40-n1-ss3506/706511ar.pdf
Éthique morale et déontologie
http://www.agpq.ca/client_file/upload/documents/ethique/Ethique_art_3.pdf
GUIDE DÉTHIQUE ET DE DÉONTOLOGIE
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Le questionnement éthique dans les établissements et services
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Là où la morale de la déontologie est une pratique morale et une morale pratique de la profession, la morale de l'éthique consiste davantage à ajouter de la morale à des pratiques.Quel est la définition de la déontologie ?
Le terme « déontologie » vient du grec deontos, qui veut dire « devoir ». Dans son sens courant, il renvoie aux obligations que des personnes sont tenues de respecter dans leur travail.Comment se définit l'éthique ?
Tirée du mot grec « ethos » qui signifie « manière de vivre », l'éthique est une branche de la philosophie qui s'intéresse aux comportements humains et, plus précisément, à la conduite des individus en société.- La plupart des problématiques d'ordre moral, déontologique ou éthique comprennent sept dimensions particulières : cognitive, existentielle, expérientielle, évaluative, normative, sociale et pratique.
1 " ETHIQUE, MORALE ET DÉONTOLOGIE » LA DISTINCTION ENTRE MORALE ET ÉTHIQUE EST-ELLE UTILE
? GLVPLQJXHU pPOLTXH HP PRUMOH Q·HVP SURNMNOHPHQP SMV XQH QpŃHVVLPp pSLVPpPRORJLTXHfondamentale dont dépendrait une révolution scientifique à venir. En outre, donner son opinion
VXU ŃHPPH GLVPLQŃPLRQ Q·HQJMJH SMV j JUMQG ŃORVH pPMQP GRQQp TX·LO Q·H[LVPH JXqUH GH SRLQP GH YXH
VXUSORPNMQP SHUPHPPMQP G·LQILUPHU HP GH ŃRUULJHU PHOOH RX PHOOH GpILQLPLRQB 2Q QH VMXUMLP HQ HIIHP
MGPHPPUH TX·LO H[LVPH XQH HVVHQŃH GH O·pPOique et/ou une essence de la morale dont les définitions
par nature stables seraient à découvrir ou déjà découvertes par certains. 3HUVRQQHOOHPHQP HP G·XQ SRLQP GH YXH SXUHPHQP ŃRQŃHSPXHO ÓH SHQŃOHUMLV SOXP{P GX Ń{Pp
de la non-distinction, tout comme un ŃHUPMLQ QRPNUH G·MXPHXUV GRQP O·MYLV VHPNOH IMLUH MXPRULPp
en la matière. Monique Canto-6SHUNHU SMU H[HPSOH IMLP UHPMUTXHU TXH O·LQVLVPMQŃH j GLVPLQJXHU
ŃHV GHX[ PHUPHV HVP UHOMPLYHPHQP UpŃHQPH XQH TXMUMQPMLQH G·MQQpHV PRXP MX SOXVB G·MXPUH SMUP LO
semNOH TX·pPOLTXH HP PRUMOH GpVLJQHQP - du côté de la philosophie morale -, le même domaine de
UpIOH[LRQ MLQVL TXH O·pP\PRORJLH QRXV O·LQGLTXH PrPH VL RQ YRLP SMUIRLV PMO HQ TXRL O·pP\PRORJLH
pourrait réussir à trancher des débats) : éthique et morale sont les traductions, respectivement grecque et latine, du même terme signifiant " P±XUV »1. Dans un de ces derniers ouvrages, Ruwen Ogien ajoute une perspective intéressante à la position de la non-distinction en indiquant queSMUOHU G·XQ UMSSRUP GH VRL j VRL pPOLTXH HQ ŃRQPUHSRLQP G·XQ UMSSRUP GH VRL MX[ MXPUHV PRUMOH
revient finalement à évoquer le même objet mais selon une perspective et une exigence
maximalistes ou minimalistes (un maximaliste moral étendrait ainsi la sphère des devoirs
moraux » jusTX·MX VRXŃL GH VM SURSUH SHUIHŃPLRQ HP GH ŃH TX·LO VH GRLP j OXL-même par exemple)2.
FHSHQGMQP G·MXPUHV MXPHXUV IUMSSpV SMU O·pYLGHQŃH GH ŃH TXL GLVPLQJXH OM PRUMOH GH
O·pPOLTXH SHXYHQP MYMQŃHU GHV MUJXPHQPV PRXP MXVVL ŃRQYMLQŃMQPV RX SUHVTXHB HO VHPNOH en
GpILQLPLYH TX·XQH SRVLPLRQ UHOMPLYHPHQP UMLVRQQMNOH j MGRSPHU GMQV ŃH GpNMP VRLP XQH SRVLPRQ
nominaliste » OM GLVPLQŃPLRQ Q·HVP YMOMNOH TXH SRXU ŃHX[ TXL OM IRQP MYHŃ VXŃŃqVB 6L GLVPLQJXHU
HQPUH PRUMOH HP pPOLTXH SHUPHP G·MIILQHU O·MQMO\VH HP GH PLeux définir un objet, alors tant mieux
6L RQ pŃORXH j RSpUHU XQH UpHOOH ŃOMULILŃMPLRQ MXPMQP V·HQ SMVVHUB
3HUVRQQHOOHPHQP Ó·XPLOLVHUML LQGLIIpUHPPHQP OHV GHX[ PHUPHV HP SMUIRLV GMQV OM PrPH
phrase, étant imprégné de certaines connotations différenciées passées dans le vocabulaire
MŃMGpPLTXHB -H OHXU MŃŃRUGH SHX G·LPSRUPMQŃH SRXU HOOHV-PrPHV PMLV Ó·\ VXLV ŃHSHQGMQP VHQVLNOH
PMOJUp PRLB FH SOpQRPqQH V·H[SOLTXH OXL-même par une autre facette de la perspective
nominaliste GHSXLV TXHOTXHV GL]MLQHV G·MQQpHV MXPRXU GHV TXHVPLRQV GH NLRpPOLTXH HP G·pPOLTXHMSSOLTXpH VH VRQP GpYHORSSpV GHV ŃOMPSV GH UHŃOHUŃOH HP G·LQPpUrPV GRQP XQ GHV HQÓHX[ HVP
ÓXVPHPHQP OM GpILQLPLRQ GH O·pPOLTXHB IM VSpŃLMOLVMPLRQ GX YRŃMNXOMLUH HP OM IMoRQ GRQP GHV ORJLTXHV
des raisonnHPHQPV HP GHV RNÓHPV V·\ VRQP MPPMŃOpV HVP OH UpVXOPMP PpŃMQLTXH GH OM ŃRQVPLPXPLRQ GH
champs qui ont tout intérêt à reconnaître et à officialiser des différences qui légitiment en retour
les champs eux-PrPHVB IM GpILQLPLRQ GH O·pPOLTXH HP GH OM PRUMOH HVP " naturellement » un desenjeux des champs qui se les donnent pour objet de réflexion. Cela est tout à fait logique et tout à
IMLP ÓXVPLILMNOH j SMUPLU GX PRPHQP RZ O·RQ SHXP HIIHŃPLYHPHQP UHSpUHU MXÓRXUG·OXL XQ
champ éthique ª TXL V·HVP SURJUHVVLYHPHQP constitué comme tel et a effectivement fait émerger
XQ HQVHPNOH GH TXHVPLRQV GH SUMPLTXHV HP G·MŃPHXUV VSpŃLMOLVpV TXL UHGpILQLVVHQP HQ SHUPMQHQŃH
les frontières de leurs activités. On peut donc à la fois être sceptique sur la solidité conceptuelle
des aUJXPHQPV ŃOHUŃOMQP j GLVPLQJXHU SOLORVRSOLTXHPHQP OM PRUMOH GH O·pPOLTXH PRXP HQ 1 Monique Canto-Sperber propose un certain nombre de raisons convaincantes de ne pas adopter de distinction
entre éthique et morale dans : I·LQTXLpPXGH PRUMOH HP OM YLH OXPMLQH, Paris, PUF, 2001, p. 24-28. Voir également Michel
Métayer, La philosophie éthique, Saint-Laurent, Quebec, ERPI, 1997, p. 4-5. 2 Ruwen Ogien, I·pPOLTXH MXÓRXUG·OXLB 0M[LPMOLVPHV HP PLQLPMOLVPHV, Paris, Gallimard, 2007.
2UHŃRQQMLVVMQP VMQV GLIILŃXOPp TX·LO H[LVPH MXÓRXUG·OXL XQ ŃOMPS GH O·pPOLTXH TXL M VX LQYHQPHU PUqV
efficacement ses propres principes de définition. De ce point de vue, les débats philosophiques
UHOMPLIV j OM GLVPLQŃPLRQ PRUMOHCpPOLTXH VRQP LQGpSHQGMQPV GHV HQÓHX[ G·LQVPLPXPLRQQMOLVMPLRQ G·XQ
PDLVTXquotesdbs_dbs41.pdfusesText_41
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