[PDF] On the construction of the ?r? Yantra





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Crux Mathematicorum

Corner et l'ancien Academy Corner d'il y a plusieurs années. cercle inscrit du triangle ABC touche BC au point X et tel que la ligne reliant le.



Editorial Board

Former Editors / Anciens Rédacteurs: G.W. Sands R.E. Woodrow



Crux Mathematicorum

OC151. Soit ABC un triangle et soit P le point d'intersection de a ligne BC et de la tangente du cercle circonscrit au point A. Soit Q et R symétriques `a P.



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(i) Les triangles t3 et t7 sont inscrits2 dans le même cercle. (ii) Le sommet du triangle Dans ce cas le cercle est dit circonscrit au triangle et est ...



Comptes Rendus Mathématique

21-Jul-2021 (i) Les triangles t3 et t7 sont inscrits2 dans le même cercle. ... (d) que le cercle inscrit au triangle central du diagramme (c.



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seront aussi examinées jusqu'au moment de la publication. La rédaction souhaite remercier André Démontrer que les cercles circonscrits de AQG et.



Principles of Copyright Law – Cases and Materials

The United Kingdom and systems of law derived from it (e.g. Australia and New. Zealand) generally require a lower standard of originality (see the 



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au moins k2 balles. hexagon (six sides) are two intersecting equilateral triangles and within them is a ... du cercle inscrit dans le triangle ABC.



Les mathématiques dans le Timée de Platon: le point de vue dun

02-Feb-2010 l'étude du Ciel et le plus ancien témoignage conservé sur la théorie ... cercle circonscrit au triangle ABC donc la droite OG est ...



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Le Comité a inscrit ce bien au titre des critères (i) et (ii). exceptionnel de mosquées et de monuments anciens islamiques dont beaucoup sont ...

Comptes Rendus

Mathématique

Alessandro Chiodo

On the construction of the

´Sr¯ı Yantra

Volume 359, issue 4 (2021), p. 377-397

Published online: 27 May 2021

https://doi.org/10.5802/crmath.163This article is licensed under the Creative Commons Attribution4.0International License. http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/LesComptes Rendus. Mathématiquesont membres du Centre Mersenne pour l"édition scientifique ouverte www.centre-mersenne.org e-ISSN : 1778-3569

Comptes Rendus

Mathématique

2021, 359, nO4, p. 377-397

https://doi.org/10.5802/crmath.163Dissemination of mathematics, History of mathematics/DiVusion des mathématiques,

Histoire des mathématiques

On the construction of the

´Sr¯ı Yantra

Alessandro Chiodo

a a Institut de Mathématiques de Jussieu - Paris Rive Gauche, Sorbonne Université, UMR 7586 C.N.R.S., 4 Pl. Jussieu,75252 Paris cedex, France

E-mail:alessandro.chiodo@imj-prg.fr

Abstract.The´Sr¯ı Yantra(or´Sr¯ı Cakra) is a sacred diagram of Tantric Hinduism. Its study stimulated a vast

eVort of specialists from diVerent fields. In mathematics, its construction sets an elementary and nontrivial

problem. In this note, we work out a straightedge and compass method for constructing concurrent models

of ´Sr¯ı Yantras. The question is equivalent to the circle-line-point problem of Apollonious.

Résumé.Le´sr¯ıyantra(ou´sr¯ıcakra) est un diagramme sacré dans les traditions hindoues tantriques. Il a

fait l"objet de nombreuses études dans diVérentes disciplines. En mathématiques, sa construction pose un

problème élémentaire et non trivial. Dans cette note, on fournit une méthode de construction à la règle et

au compas. La question est équivalente à celle d"un problème d"Apollonius qui consiste à trouver un cercle

tangent à un cercle donné, à une droite donnée et passant par un point donné.

Manuscript received 6th October 2020, revised 21st October 2020 and 30th November 2020, accepted 30th No-

vember 2020.

Version française abrégée

Lesyantrassont des objets sacrés dans l"hindouisme. De façon remarquable, plusieurs d"entre

eux possèdent des propriétés mathématiques intéressantes. Le´sr¯ıyantraest l"un des plus fameux

parmi lesyantras. Il peut être décrit ainsi : un point au centre, lebindu, un diagramme polygonal

qui l"entoure et qui est lui-même inscrit dans un motif circulaire. Celui-ci est constitué de huit

Le polygone fait l"objet de ce papier. Il est issu de la réunion de neuf triangles maximaux t

1, ...,t9tous symétriques par rapport à un même axe vertical et numérotés de 1 à 9 selon la

position de leurs bases à commencer par celle qui se situe le plus en haut.

1Les propriétés de

concurrence suivantes sont satisfaites (on appelle point de base d"un triangle isocèle le milieu de

la base).1

Dans les Figures

2 et 8 ,on u tilisep ourle scont oursd et1, ...,t9la séquence de neuf couleurs suivante : gris (t1),

violet (t2), bleu (t3), vert (t4), jaune (t5), rose (t6), orange (t7), rouge (t8) et marron (t9). Avec notre choix de notation,ti

est orienté vers le bas sii·5; autrement, il est orienté vers le haut. ISSN (electronic) : 1778-3569https://comptes-rendus.academie-sciences.fr/mathematique/

378Alessandro ChiodoFigure 1.

´Sr¯ı Yantra

(i) Les tr ianglest3ett7sont inscrits2dans le même cercle. (ii) L esommet du tr ianglet0est le point de base du trianglet00pour tout couple (t0,t00) égal à (t8,t1), (t6,t2), (t9,t3), (t1,t6), (t5,t7), (t4,t8) et (t2,t9). (iii) D ech aquec ôtéd el "axede symétr ie,l aj ambe

3du triangle orienté vers le bast0, la jambe

du triangle orienté vers le hautt000et la base du trianglet00ont exactement un point

en commun pour tout triple (t0,t00,t000) égal à (t1,t2,t7), (t2,t3,t7), (t1,t3,t8), (t1,t4,t6),

(t1,t5,t9), (t4,t6,t9), (t2,t7,t9), (t3,t7,t8), (t3,t8,t9), (t4,t4,t8), (t5,t5,t6) et (t2,t6,t6). i ii );ti,tj)et((iii);ti,tj,tk). À titre d"exemple, nous avons détaillé la condition (( iii );t5,t5,t6) dans la Figure3 . Le dessin de la Figure 1 ,ba sésu rdes réali sationsfaites à la ma in,i llustrec escon currences,m aismet au ssi

en évidence de légères imprécisions visibles à l"oeil nu (vérifier par exemple la condition ((

iii t

3,t7,t8)). Le programme GeoGebra [10] que nous avons écrit ici [https://www.geogebra.org/

m/zdvxtdvv ]per meta ul ecteurde c omprendreces con traintesen f aisantv arierla position des triangles enchevêtrés tout en respectant ( i ii ) et ( iii ). Le lecteur peut déjà le consulter sans lire davantage, en ignorant dans un premier temps la construction géométrique qui y apparait en traits légers (voir aussi l"Appendice A pour qu elquesoutils supp lémentairessur la c onstruction du´sr¯ıyantra).2

Un triangle est inscrit dans un cercle si le cercle passe par ses sommets. Dans ce cas, le cercle est dit circonscrit au

triangle et est uniquement déterminé par ce dernier.

3L"axe de symétrie étant fixé, on appelle jambes d"un triangle isocèle les deux côtés symétriques.

C. R. Mathématique-2021, 359, nO4, 377-397

Alessandro Chiodo379

Les origines

Les origines du´sr¯ıyantrasont inconnues. On doit les chercher dans les rituels qui lui ont été

associés (voir Padoux [ 17

Michaël [

14 ] décrit l"un de ces rituels à partir du texteSaundarya Lahar¯ı, " Les vagues de la beauté ». Il s"agit d"un poème attribué à l"un des disciples du philosophe du VIII

èmesiècle,¯Adi

´Sankara (voir aussi [13]).

Dans [

6 ], R. C. Gupta considère un large nombre deyantrasde grand intérêt mathématique;

(parmi eux, on en trouve certains, comme lechautisa yantra, qui ont déjà fait l"objet d"études

purement mathématiques, voir G. Bhowmik [ 1 ] et A. Navas [ 16 ]).Q uantau ´sr¯ıyantra, Gupta le son texte, mais on se réfère aussi à Huet [ 11 ],M ookerjeeet Kh anna[ 15 ], Rao [ 19 ]et Z immer[ 26

Gupta[

6

constitué par unbindu, un triangle central et des " enceintes» de 8, puis 10, puis encore 10, puis

14 triangles, entourées de trois cercles et de troisbh¯upura. Ces quatre rangées de 8, 10, 10 et 14

par deux tons alternés de gris. Elles sont souvent regardées en tant quecakras(roues).4

Gupta[

6

(le lotus) etmeru(la montagne fabuleuse), alternatives à la variante plane que nous considérons

ici (ditebh¯u, c.-à-d. la Terre). Dans la version ditek¯urma, les segments sont remplacés par des

arcs de cercle sur une calotte sphérique (sur ce point Gupta se réfère auGaur¯ıy¯amala Tantra).

Kulaichev fait référence à de Casparis : on trouverait une mention du´sr¯ıyantradans une

inscription bouddhiste de Sumatra du VII èmesiècle (voir Kulaichev [13,p .2 79]et de C asparis[ 3, p. 34 et p. 41]). Dans [ 13 ,p .27 9],il f aitaussi allu sionà un h ymneda nsAtharva Veda(XIIèmesiècle av. J.-C.) qui porterait sur une figure analogue constituée de neuf triangles. Toujours selon

Kulaichev [

13 ],u ner eprésentationdat antdu XVII èmesiècle est située dans le monastère de ´Sr.ng¯ar¯ı Mat.ha fondé par¯Adi´Sankara. On conclut en rappelant, comme le fait Huet, que, même si plusieurs sources suggèrent que

ce symbole est très ancien, nous ne connaissons pas de représentations publiées antérieures

au XVII èmesiècle (Huet, [11, p. 622]). La question de la datation des premières créations du

´sr

¯ıyantrademeure ouverte et l"intérêt que l"on porte à cette question est temoigné par ce passage

dansMookerjeeetKhanna[ 15

d"abstraction, et doit avoir été créé par révélation plutôt que par l"ingéniosité et l"habilité de

l"homme». L"histoire de la construction du´sr¯ıyantra dresse la liste des diVérentes méthodes connues à ce jour.

Méthodes traditionnelles

Des méthodes traditionnelles sont dues à deux commentateurs du texteSaundarya Lahar¯ı:

Kaivaly

¯a´srama Figure2 .aet L aks.m¯ıdhara Figure2 .b.4

Le´sr¯ıyantraest décrit en termes decakraspar exemple dans Mookerjee-Khanna [15] et Zimmer [26] (voir aussi

Jung [

12

]). Les neufcakras(roues) inscrits les uns dans les autres et entourant lebindusont lebh¯upura, le triplet de

cercles, les 16 pétales, les 8 pétales, l"enceinte de 14 triangles, celle de 10, puis 10, puis 8 triangles et le triangle central.

Gupta signale que le termecakraest aussi parfois attribué aux neuf trianglesti.

C. R. Mathématique-2021, 359, nO4, 377-397

380Alessandro Chiodo

La méthode A, décrite par Kaivaly

¯a´srama est exécutée dans la Figure2 .a. Elle consiste à

préciser la position des sommets des triangles dans un repère constitué par le diamètre vertical

pas exactement la condition de concurrence ci-dessus (observons par exemple l"intersection entre la base det8et les jambes det3ett9- propriété ((iii);t3,t8,t9)).

La méthode B, transmise par Laks

.m¯ıdhara, part du triangle central et l"entoure quatre fois par ii iii ))sontsatisfaites.Cependant,laFigure 2 .b montre bien que, en suivant cette méthode, la condition ( i ) peut échouer (le cercle ne passe pas par les sommets latéraux det3ett7).(a)On dessine la figure en positionnant les sommets à l"intérieur d"une grille fixée. Les intersections telles que celles des triangles bleu, rouge et marron (( iii t

3,t8,t9) sont imprécises.(b)On peut partir des conditions de concurrence

entre les triangles (( ii iii )). En général, la condi- tion ( i )q uii mposel ep assagedu cer cleext érieurp ar les sommets det3ett7échoue. Figure2.Les méthodes de Kaivaly¯a´srama et Laks.m¯ıdhara Ces méthodes sont imparfaites, mais elles ont le mérite de porter jusqu"à nos jours un ar-

chétype : l"idée bien identifiée d"une collection de figures géométriques qu"on appelle´sr¯ıyantra.

Pour faire un exemple simple, on peut comparer la collection des´sr¯ıyantrasà l"ensemble des

triangles isocèles à homothétie et à congruence près. Cet ensemble est défini par une propriété

élémentaire de symétrie mais contient plusieurs formes (triangles obtus, triangles aigus ...) non

sont pas si élémentaires, mais ces deux méthodes permettent de comprendre les conditions de

écrira dorénavant-concurrent. Nous les avons résumées en ((i)-(iii)) ci-dessus. À compter de la

fin des années 1970, d"autres auteurs les ont formalisées mathématiquement de façon diVérente

mais compatible. On illustre ci-dessous ces approches.

Constructions à la règle et au compas

Si l"on peut aujourd"hui suivre facilement les constructions A et B, c"est grâce à Boltonet al[2]

et à Fonseca [ 5 ]. On trouve, traduites en anglais et listées, les coordonnées de A dans [ 2 , p. 68-69]

C. R. Mathématique-2021, 359, nO4, 377-397

Alessandro Chiodo381

et [ 5 ,p .35-3 6](v oiraussi G upta[ 6 , Section 5]). On trouve aussi un tableau et une figure, 2 West. Notons au passage que ce tableau, montre que les figures satisfaisant ( ii )et ( iii ) constituent l"imposition de la condition ( i )r eviendraità éli minerdeux par amètres.O nobtiend raita insiune famille àquatreparamètres de´sr¯ıyantrasconcurrents. Boltonet al[2]et puis F onseca[ 5]p roposenté galementdes cons tructionsà la règle et au

compas basées sur celle du nombre d"or. Elles échouent de façon invisible à l"oeil nu : cela a

motivé l"hypothèse [ 2 ,p .7 5],en corecon sidéréea ujourd"huiqu "unec onstructiona naloguedu

´sr

¯ıyantraremonterait à l"Égypte ancienne.quotesdbs_dbs24.pdfusesText_30
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