Système de retraite inégalités de revenus et de patrimoine
aussi du rendement relatif de la repartition et de la capitalisation et de son effet sur le lien entre le systeme de retraite et le revenu actuafise des
Les revenus et le patrimoine des ménages
(non salariée) et des revenus du patrimoine qui est le plus notable quand on entrées et sorties de la pauvreté monétaire d'une année à l'autre ne suffit.
GUIDE DE LEPARGNE SALARIALE
lorsque celui-ci ne fait pas connaître son choix de percevoir ou de placer ces d'épargne salariale il est également exonéré d'impôt sur le revenu.
Pour comprendre La mesure de la pauvreté
Jan 1 2012 monétaire ne suffit pas ? ... dépend du niveau et de la répartition des revenus dans la ... considérés pauvres avant ne le sont plus.
Montant et composition du patrimoine des indépendants avant et
richesse de ces ménages dont le départ à la retraite s'accompagne généralement de la patrimoine des actifs ne diffère pas significativement de celui des ...
Les hauts patrimoines fuient-ils lISF?
l'espace et dans le temps [Pareto 1896]. Plus précisément
Note EGDFP 2021 - Pratique de la liquidation : premiers réflexes
La « liquidation » ne doit pas être confondue avec le « règlement » du régime matrimonial l'indivision et le cas échéant
Lajustement budgétaire comme instrument de stabilité et de
pays à faible revenu semblent avoir eu des difficultés à remplacer le cas Quand la politique monétaire ne permet pas de réagir aux variations de.
Évolutions et perspectives des retraites en France
Jun 10 2021 revenus des actifs. 75 % du financement du système de retraite proviennent de cotisations sociales. Le reste des ressources.
Retraites par capitalisation et par repartition selon le contexte
Dans la mesure oiu on est en repartition pure le systeme de retraite ne sur le revenu des actifs se trouve plafonne par une valeur n. Ce plafonnement.
Note d'analyse 89 - La retraite le patrimoine de ceux qui n
En France le patrimoine retraite des individus âgés de 50 à 65 ans en 2017 équivaut à 447 000 euros en moyenne au moment du départ en retraite Il est alors supérieur de 56 à la valeur moyenne de leur patrimoine privé (mobilier immobilier ou professionnel)
Mémoiredemaster2
Leshautspat rimoinesfuie nt-ilsl'ISF?
Uneestim ationsurlapériode1995-2006
GabrielZucman
Septembre2008
Sousladirec tionde :M.ThomasPiketty
Rapporteur:M.FrançoisBourguignon
Résumé
Cemémoire chercheàévaluerl'a mpleurdesdélocalisationsfis cale sdeshautspatri- moinesenFra nceentr e1995et2006.Nousr econstituonsladistributio ndespatrimoines imposablesàl'impôtdesolidarité surla fortune(ISF) en1 995àpartirdesdonnéesfis- calespartranches relative sàcetimpôt.Destests surlapertinencedelaformefonct ion- nellerete nuepourcettereconstr uction(i.e.lalo idePareto)sontéla borés.Nousestimons ensuitel'évolutionde lavaleurdesactifspatrimonia uxen tra ntdansl'assiette del'ISFau coursdelapériode1 995 -20 06àpartirdelacomptabilit énationalepatrimonialeetdela compositiondupatrimoinedesredevables àl'ISF. Cesévolutionspermet tentdes imuler unedist ributionthéoriquedespatrimoine staxablesen2006.Nouspr enonsenc ompte lesmodifica tionsdel'assietteetdestaux del'I SF,ainsiquelephénomèned'évitement del'impô tauniveaudus euild'imposit ionpourcalculerun nombr ederedevables etun produitd'ISFthéor iquessous l'hypothèsed'absenced'exilfiscal. L'applicationdefacteursmultiplicat ifsis susdelacomptabiliténationalepermetde prédireremarquableme ntbienlenombred'imposablesetlesrecettesfisc alesd'ISF en2006,malgrél'évolutio nspectaculairede smarchésboursiersetimmobilie rs.Nosprojec-
tionsindiquentque lerendementdel'ISFa uraitdûêt rem ultipliépar3,6entre1995 et2006 ,unchi retrè sprochedelamultiplicat ionpar3,3consta tée .L'é cartrésiduel peuts'explique r,outreparl'imprécisiondenosest imations,pardesdéloc alisations ,des non-déclarations,etdessous-déclarations,sans qu'ilsoite xacteme ntpossibledetran- cheravecles donnéesdontondisp ose.Au total,lesperte sderecett esd'ISFdues àces troisphénomènesré unisn'excèdentpas400millions d'euros,soit 10%duproduitde cetimpôten 2006.Nouses timonsquele nombred'assujettisaur aitthéor iquementdû êtremultipliépar3,2 entre1995 et2006 ,cont re2,6enréalité,mais6 8%deladiérence
entrelese ectifssimulésetlese ectifsréelsprovien tdecontribuablesma nquantsdans lapre mièretranche.Cesrés ultatss'opposentàl'idéeque l'exodefiscal seraitunphéno- mènemassif 1 Mots-clé:patrimoine,ISF,loidePareto, exilfisc al. 1 Jetien sàremercieravant tou tmondirecteurdemémoireThomasPikettypoursagrand edispon i- bilitéetsesencouragem ents. Mesremerc iementsvontégalementàFrançoisBourguignon,àEric Maurinetauxpar ticip antsduséminaire"Economiedutravaile tdespol itiquessociales».Contact del'aut eur:zucman(at)ens.frTabledesmatiè res
Introduction5
1L' ISFen19958
1.1Ques ait-onde simposablesàl'ISFen1995? ................8
1.1.1Donnéespa rtranched'imposition..................8
1.1.2Donnéespa rfractiles.........................10
1.2Const ructiondeladistributioncomplète..................12
1.2.1Principede l'extrapolation......................12
1.2.2Prisee ncomptedel'évitemen taunivea uduseuild'imposition ..14
1.2.3Extrap olations............................1 6
1.3Laco mposition dupatrimoinedesimposables...............19
1.3.1Uneassiet tet rèsdiversifiée......................1 9
1.3.2Lepoidsc roissan tdesvaleurs mobilières..............20
2Evol utiondupatrimoinedes imposabl esentre1995et200623
2.1Lacr oissance dupatrimoineimmobilier...................2 3
2.1.1Haussedes prix............................24
2.1.2Calculdu coe
cientmultiplicateur .................2 52.2Lespr oblèmesposés parl'évaluationdelacro issancedupatrimoinefinancier 26
2.2.1Quellepart d'actifsrisqué setnonrisq ués?.............26
2.2.2Unetenta tive dereconstructionduportefeuilled'ac tifs financiers.28
2.3Trois scénariosd'évolutio ndelarichessefinancière.............35
3Si mulationdel'ISFen200639
3.1Scénar iocentral................................39
3.1.1Prése ntationdesrésultats......................40
3.1.2Desré sultatssous- estimés?.....................44
3.1.3Desrés ultatssur-es timés?......................4 6
3.2Deuxs cénarioslimite.............................48
3.2.1Bornesup érieure...........................48
3.2.2Borneinfé rieure............................49
3.3Compar aisonaveclesautresétudes.....................50
4Con clusion54
3Tabledesmatièr es
ACa ractéristiquesdel'ISF56
A.1Ass iette....................................56 A.1.1Unimpôt déc laratif..........................56 A.1.2Denom breuses exonérations.....................57A.2Ta ux......................................60
A.3Pla fonnement.................................6 2BDon néesrelativesàl'ISF63
CEs timeruneloideParetoàpa rtirdedon néesagré gées71 C.1Lalo idePare to................................72 C.2Géné reruneloidePareto..........................7 3C.3Estima tionlorsquelese
ectifssontconnus.................74 C.3.1Estimatio ndeaparrégr ession....................74 C.3.2Raisonneme ntsurlafonctionderépartition............76C.4Estima tionlorsquee
ectifsetmoyennesso ntconnus ............7 7 C.4.1Raisonneme ntsurlacourbedeLorenz...............77 C.4.2Raisonneme ntsurladensité.....................78C.4.3Caspart iculier:laloideV anderW
k...............79DAp plicationdelaloideParetoàl'IS F81
D.1Régr essionetcorrectiondese
ectifsCAE.................82 D.2Utilisat iondesmasses............................87 D.3Quecho isir?..................................8 9Bibliographie92
4Introduction
Dansunconte xte deconcurrencefiscale,l'Impôtdesolidar ités urlafortune(ISF) estfréque mmentaccusédefairefuirunepartiedespa trimoineslesplusélevéshor sdu territoirenational,etdecontribuer ainsiàladélocalisation d'importan tes basesfiscales. Aprèsladécision prise parl'Espagnele1erjan vier2008des upprimerson impôtsurla fortune,laFranceesten e etledernie rpa ysdel'Unioneuropéenne àavoirunimpôt de cetype .Enoutre,cettet axation viseuneminoritédegrandesf ortunes,làoùlaSuisse parexemple imposeàfaibletauxle patrimoinedelaplupart desmé nages. Instauréen1989surlemême modèlequel'I mpôtsurlesgrande sfortune s(I GF) de19 82,l'ISFestunprélèveme ntprog ressif,ave cdes tauxmarginauxd'imposition comprisen2008e ntre0,5 5%(pourlespatr imoinesentre770000eet12 400 00e) et1,80 %(pourlespat rimoine ssupérieursà16 020000 e).Unabat te mentde20%de lava leurdelarésidenceprinc ipales 'appliq uedepuis1996;ilaétéporté à30%en2008.Lesbiensprofes sionnelssont exonéré s,toutcommelesoeuvresd'art.L'ISFest
plafonné:sonmont ant additionnéàceluide l'impôtsurlerevenu,delaCSG- CRDSet desprélèv ementssociauxnepeutexcéder85%dure venu.Maisceplafonneme nta lui mêmeétépla fonnéen1996 ,avantd'êtredo ublé,àpart irde2006,parlebouclie rfiscal. Depuis2006,le stitresfaisantl'ob jetd'uneng agementdeconservat ionetceuxdétenus parlessa lariésda nsleurentreprisesontexo nérésà 75% 2 Entre1995et200 6,lenombrederedev ablesàl'ISF aaugmentéde161%(pa ssa nt de17 4571à456 856),tandisq uelepr oduitdel'impôts'ac croissaitde230%(pa ssant de1,1 2à3,68milliards d'euro s).Cettec roissancer eflètel'augmentationspect aculaire dela vale urdemarchédespatrimo ines, l'indiceCAC40augmen tantde1 50%entrele1erjanvier 1995etle1erjanvier2 006,etl'indicedesprix immobiliersde1 15 %.Mais
n'aurait-ellepasétéplusmarquées'il n'yavaitpa seudedélocalis atio nfiscaleentre1995 et20 06? Au-delàducontext eder éductionvoiredesuppressiondel'impositio ndupa trimoine enEurop e,plusieursélémentsdanslanat uremêmedel'ISFrendent envisageablea prioricettepossibilité.L'ISF esttrèsconcentrésurunpe titnombred'impo sables:en1995,5%desassujet tisa cquit taient lamoitiédesonproduit.Enoutre,lepatr imoine
imposabledescontribuables lesplusfor tunésestessentiellementconstitué devaleur s mobilières,facilementdélocalis ables.Or,pourpeuqueleurpatr imoinesoitmalplacé, l'ISFpeut représente runepartimportantedesrevenusdesplusaisés. Sont auxmarginal d'impositionmaximalestcerte sbieninférieuraut auxsansrisque auquelpeutêtreplacé 2 Cettedisposition élargitcellerelativeaux"pactesd 'actionnaires»ins tauréeen2003.Toutesle s spécificitésd'assiette,detauxetder ecouvrementsontdécritesetanalysée sdansl' annexeA. 5Tabledesmatièr es
leca pital.Maislenombrederede vablesprofita ntdu mécanismeduplafonnemen t(plus d'untie rsdesimposablesdela dernière trancheen1995),etplusré cemme nt dubouclier fiscal,sembleindiquerq uedanslapratique,le srendementsdu patrimoined'un nombre importantd'imposablessontfaibles 3 .Pa railleurs,lesf oyersfiscauxlesplusfo rtunés détiennentfréquemmentdespar tsd'entreprisesqu'ilsdirigent;orleur retra iteouleur désengagementsetraduitaprior iparuneaugme nta tiondupatrimoineimposable,en raisondelapertedel'e xoné rat ionpourbiensprofessio nnels; lahaussedel'ISFquien résultes'ajouteàl'impo sitiondesplus-valuesréalisé eslo rsdelacessiondesparts 4 Ainsi,onpe utfairel'h ypothèseq u'ilexistaiten199 5unpetitgroupedecontribuables pourlesquelsil pouvaitsemblerprofit able- pourlesdiversesraiso nsexposéesbrièvement ci-dessus-dequitterleter rito irena tionalafindefuirl'ISF.Leno mbre depersonnes quionte ectivementfranchilepasrestecep endantinfineuneque stionempirique,à laquellechercheàré pondrecemémoire. Aucuneévaluat ionacadémiquen'aétémenéeàcejo ursurlenombred'expatriés fiscaux.Cependant,ile xistedepuis1999auseindelaDirectio ngé néraledesimpôts (DGI)duMinistèredel'é cono mieetdesfinancesunobservat oire chargédesuivreles délocalisationsdepersonnesphysiques,don tle schi ressontdet empsàautresrepr is dansdesra pportso ciels 5 .Ils indiquentqu'e ntre350et400 foyersimposablesàl'ISF auraientquittéchaqueannéee ntre1997et2 003leterritoire national,unchi requiaur ait brutalementaugmentéàpartirde20 04(568départs),malgré lesr éductionsd'assiett e votéesen2003,pourat teindre8 43selonuneestimationpr ovisoireen 2006,malgré l'entréeenvigueurcettea nnée-làdu bouclierfiscalà60 %.Leschi
resproduitspar l'observatoires ou rentdeplusieurslimite s.I lsnemesurent paslesdélo calisatio nsdesredevablesquinepayaientpasl'impôtbien quedeva ntl'acquit- ter.Ilsnepeuven tplusprendre en comptelesdélocalisationsdepe rso nness'expatriant justeavantdedev enirimposables 6 .Le sentréesd'é trangersenFrancenesont pascomp- tabilisées.Enfin,lesretoursd'ancie nsexpatr iéssont semble-t-ilcomptésdepuis20 01 7 maisjama isreprisdanslesrapp ortsparlementa ires,qui indiquentdonc desfluxdedépart "brut s».Enargua ntde certaine sdeceslimites,unrécentr appo rt 8 soutientqu'environ130milliardsd'euro sdepatrimoinese raientsortisd upay sentre1997et20 06,unchi
re 3L'autreexplicationà ceconstatestquelescontribuable sle splus fortunésparvienne ntàoptimi ser
su sammentleursrevenu simposables(enplaç antleursportefeuillesb oursiersdansdestitresqui nevers entpasoupeudedidvidend esmaiss url esquelsil saccum ulentdesplus-values,enoptimisant leursdéficitsimp utables,etc.)pourprofite rmécaniquementduplafonnement/boucl ier. 4Desparadesa vaientcependanté tétrouvéesavantmêmel 'instaurationdes"pactesd'act ionnaires» ,
commel'exerc icedefonctionsdedirectionfictives (prési dentduconseildesurvei llancep arexemple), oula démemb rementdestitres(dondelanue-propriété) . 5 6 Cetaspect apuêtremesuréàp arti rdel' obligationfaiteen 1999auxcontribuabless'e xpat riantde déclarerleursplus-valu eslatentes(art.167 bisduCGI,connusouslenomd'"exittax »);maiscettedispositionaétésuppriméeàlas uit ed'unarrêt delaCJCEen2004.Lorsquecetypededé part sa
puêtre appréhendéparl 'observatoire,l'ordredegrandeurd esdél ocalisationsn'enétaitpasmodifié.
7 Cf.[Conseildesimpôts,2004]p. 155,encon trad ictiona veccequiestsoutenudans[Marini,2008]. 8 "Su pprimerl'ISFpourfairepayerle sriches...enFr ance!»,briefingpaperdel'In stitutMontaigne, novembre2007. 6Tabledesmatièr es
7fo isplusélevéquec eluia vancéparl'observ atoire. Denombreuxté moignagesetdes
exemplesmédiatiséscont ribuentàalimenterl'idéequel'ex ilfiscalseraitunphénomène massif. Nouspropo sonsdemesurerlesdélocalisations fisca les,nonpasàpartird'unere cen- sionindividuelledes départs,maise nmettan tenrelationl'évolutionduno mbrede contribuablesetduproduitdel'ISFavecce lledesprixde sac tifspatrimoniaux (mo - biliersetimmobilier s)entr e1995et2006.Le coeurdenotredémarchec onsisteenune micro-simulationdel'évolutiondupatrimoinetaxable netde chacundesfoyersfiscaux quidispos aientd'unpatrimoinesupérieurà300000 euro sen1995.Cettes imulation permetd'évaluer,en20 06,une ectifd'imposableset unproduitd'ISFthéoriquessous l'hypothèsed'absenced'exilfiscal.Les donnéessurlesquellesnousno usappuyonsson t desdonnée spartranched'imposit ionetpar fractilesproduitespar l'aministrationfiscale etcomm uniquéesdansdi érentsrapportspublics.C esdonnéespartranche,semblables àce llesproduitesannuelleme ntpourl'impôtsurlerev enu,sontextrapoléesparune loi dePa reto,selonunetechniquesimilaireà cellequ'autiliséent rea utresThomasPiketty pourétudierl'év olutiondeshautsre venusenFranceauXXesiècle [Piketty,2001b]. Dansunepremière part iesontexposésles principauxrenseignemen tssurl'ISFdis- poniblespourl'année19 95,ainsique lesrésultats desextrapolationsde sdonnéespar tranche-cesextrap olat ionsreconst ituentlesdonnéesindividuelles,quisontutilisées commebasepour lessimulations 9 .La deuxièmepa rtiedecemémoirere tracel'évolution delav aleur desactifspatrimonia ux,etme tenrelationcesévo lutionsaveclastructure desport efeuillesd'actifsdétenusparlesimposables àl'ISF.Nousendéduisonsl'évo - lutionthéoriq ue,entre1995et2006,dela valeurdespatrimoinesdéte nuspourchaque niveaudefortuneà part irde300000e.La troisième partiepartdeladistribution complètedupatrimoinenett axa blereconstituéeàlapar tie1,et appliquelescoe cients multiplicatifsconstruitsàlapartie 2,pourprojeterunedistributionthé or iquede spatri- moinesimposables en2006,etcalculerainsi unnombre decontribuablesetdesr ecette s fiscalesthéoriques.Troisscénarioss ontélaborés,selondi
érenteshypothèsessurlaco mpositiondupa-
trimoinefinancierdesre devablesàl'ISF.Dans lescénar iocentral,lesrecettesd'ISF auraientdûêtremultipliéespar 3,6e ntre1995et2 006,unfacteurtrè sprochede celui observé(fois3,3).Laf ortehaussedesmar chésimmobiliersetbo ursierss eretrouveainsi trèsbiendansl'évolut iondesre cette sd'ISF.L'écartobservépeut s'explique r,outrepar l'imprécisiondenosestimations,pa rde sdélocalis ations,dessous-déclarationsdepa- trimoineoudesnon-dé claratio ns(évite mentdel'impôt).Lacomparaisondese ectifs simulésaveclese ectifsréelssuggère quelescomporte mentsd'évitementauniveaudu seuild'imposition sesontétendus,puisqueless imulationspr édisentunemultiplicat ion dunom brederedevablespa r3,2 ,contre2,6danslaréalité,68 %deladiérencevenant
delapr emièr etranchedubarème. 9L'annexeCdétaillelesdi"érentesméthodesquionté téutiliséesdanslalittérat ureéconomi quepour
désagréger,àpartirdelaloideP aret o,desdonnéessurle sreve nusoule spatrim oinespr ésentéespar
tranche.Lafiabilitéetlap réc isiondecesdi érentesméthodessontcom paréesàl'aidenotamment desimu lationsdeMonteCarlo.L'annexeDdécritendétaill'appl ication decesméthodesàl a distributiondupatrimoinenetimposableà l'ISF. 71L'ISFen1995
Quiétaie ntlesimposablesàl'ISFen19 95?Deq uelstypesdebiensleurpatrimoine était-ilcomposé?Malgr élapauvretédelastatistiquepublique surcessujetsréputés sensibles 1 ,ile stp ossibledereco nstituerdesdonnéesdéta illées àpartirderapports o cielsetdete chniquesd'ex tra polationquiontfaitleurpr euvesurdesdistributions similaires.Lapremièrepartiede cette sectionrésumecequeno ussavonsdesimpos ables àl'ISF en1995 ,etladeux ièmepartiecequenoussa vonsdesa ctif spatrimoniauxqu'ils détenaient.1.1Quesai t-on desimposablesàl'ISFen 1995?
Pourétudierlap opulationdesassuj ett isàl'ISFen1995,ondispose dedeuxty pes dedo nnées.Lespremièrespo rtentsurl'e nsembledeladistributiondécoupée encinq tranchesd'imposition.Lessec ondesportentsurles10% descontribuable sàl'ISFles plusric hes.1.1.1Donnée spartranched'impositi on
Lesdonnéespar tranched'imposition synthét isentl'ensembledesdécla rationsindi- viduellesdefortune.E lless ontcalculéeschaqueannéepa rlaDirection généraledes impôts(DGI),e tsontrenduespubliquesaléato irementà l'occasionderappo rtso ciels (rapportsdel'Assembléenationaleetdu Sénat ,rapportduConseildesimpô tsdevenu Conseildesprélèvement sobligat oires,etc.).L'année1995estunedecelle ssurlesquelles nousavo nspuréunirleplusd'informat ions. En1995 ,174571contribuables payaientl'impô tdesolidarités urlafortune,soit0,57% des3058 5130fo yersfiscaux .Lepatrimoineimp osableàl'ISFs'élevaitàplusde2 81 milliardsd'euros,s oit8,27%dupatrimoineto taldesménage s 2 et15,4% dupatrimoine détenuparlesménagesdu dixièmedécile depatrimo ine[Conseildesimpôts,1998].Ce tte annéelà,l'ISFar apporté 1,12milliar dsd'eur os,soit0,10%duPIBet0,5%de srecettes fiscales 3 1 Aujourd'hui,l'administrationfiscalenec ommuniquequelenombretotalderedevables,etlen ombre d'imposablesdanslesvillesdeplusd e20000habitant sayantplu sde50assujettis. 2D'aprèsleschi
resdelac omptabil iténati onale,lavaleurnettedupatrimoinedes ménagess'élevait à3401, 2m illiard sd'eurosàlafindel'année1994. 3Source:annuairestat ist iquedelaDGI.
8Chapitre1.L'ISFen1995
Tab.1.1:ISF1995 -donnéespartranche
quotesdbs_dbs43.pdfusesText_43[PDF] Traitement d une question de gestion. Repérage dans le programme Gestion et création de valeur
[PDF] Appréciation du correcteur. Il est interdit aux candidats de signer leur composition ou d y mettre un signe quelconque pouvant indiquer sa provenance.
[PDF] Membre de la Commission européenne, chargé du Marché intérieur et des Services. Vers une réforme de la structure du secteur bancaire européen?
[PDF] Assurer la réussite de votre entreprise
[PDF] UNIVERSITE DE ROUEN Référence GALAXIE : 4320
[PDF] RECUEIL DES INTERVENTIONS
[PDF] Les différentes étapes de l élaboration du PLH et le calendrier prévisionnel
[PDF] L ALAMBIC. Diagnostic Développement Durable. MFQ Franche-Comté - 2006/2007
[PDF] LES OUTILS DE LA GESTION DE PROJET
[PDF] FEMMES. Matinée de partage et d échange du 18 mars 2010
[PDF] ANNEXE I CONDUITE D UN PROJET : CADRE THEORIQUE ET OUTILS PRATIQUES
[PDF] Programme Bourse Solidarité Vacances Convention ANCV Porteur de projets
[PDF] gan alterego prévoyance La prévoyance complémentaire des Professionnels Indépendants
[PDF] RAPPORT GLOBAL. Diagnostic Environnemental et Opportunités de Minimisation DEOM