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SOMMAIRE

18 déc. 2003 d'administration du Centre hospitalier de SAINT-FLOUR ... Pour les enseignants des lycées professionnels : ... chaussées d'AUTUN.



ÉTABLISSEMENTS PENITENTIAIRES

détenus aptes à bénéficier d'un régime libéral. Conditions de détention . type de détention : . mode de vie . promenades . parloirs. 1 cité dortoir moderne 



PARIS

et s'entoura (i'une armée d'espions. 20 d'inspecter les militaires qui passaient ou qui sé ... pagnes et retarder sa rentrée dans les dortoirs. Le.



JOURNAL OFFICIEL

13 juin 1983 l'apheauon du nuuel :cercle I S du code du commerce . tel qu'Il ... combattant au

FONDERIE POLYAMATYPE DE MARCELL1N-LEGR AND, PLASSAN ET C" .

IMPRIMERIE DE PLASSAN ET C" ,

RU K DE VAUGIRARD, l5.DES

LIEUTENANS-GENERAUX, MIAISTRE S,

DIRECTEURS-GENERAUX,

CHARGÉS D'ARRONDISSEMENS,

PRÉFETSDE I,A

ET DE SES PRINCIPAUX AGEXS;

PAR M. B. SAINT-EDME.

PARIS,

CHEZ L'AUTEUR-ÉDITEUR,

RLE DES BOUCHERIES - SAINT - GERMAIN , N" 58;AIMABLE COSTES. LIBRAIRE ,

RUE DE BEAUNE , R° 2.

1829.

Lfiïüm^lD'XÎCliÜ'lKDH^

L'exercice de la police en France était autrefois

réuni à celui de la justice civile et criminelle.Iü) lK^Ü) EV'QÜüV'ÎV) Uü) (V) 'ü) Î(\^ü) Vü ÜK(e

nÎEüV\ )ü UEn^ü^ ux Î (Vü )(^nüEUUÎVlü EVlKsÜUo\üM 'ü p^Înü) 'Q)K^'^ü) ^Q)(U\ÎEüV\ 'ü) lKV1UE\) 'ü a(^E'Ele \EKV u(üVü sÎVu(ÎEüV\ ÜÎ) 'ü 1ÎE^ü QlUÎ\ü^ ÜU()Eü(^) Î(\K^E\Q) ^EnÎUü)XGV aü\ÎV\ Uü) rü(m )(^ l'Histoire de France, depuis le douzième ou le treizième siècle jusqu'à Louis XIV, on ne trouve que des moyens imparfaits d'arrêter les criminels, de prévenir les crimes, d'entretenir

le bon ordre, et de faire exécuter les lois.SÎ U(\\ü üV\^ü Uü) Qncu(ü) ü\ Uü) Ü^EVlü); UfÎ(\Ke

^E\Q ^KrÎUü lKV\ü)\Qü; UfÎVÎ^lEü 'QnK^ÎV\ UÎ lÎÜE\ÎUü ü\ Uü) Ü^KnEVlü); Uü 1ÎVÎ\E)sü Înü(pUü; UÎ d^(\ÎUE\Q; UÎ dÎ^dÎ^Eü )K(UonüV\ 2 lÎu(ü EV)\ÎV\ UfEV'EpVÎ\EKV UK^)u(fKV lü^lü 2 lKVVÎy\^ü lü) \üsÜ) Î11^ü(m; 'KV\ KV K)ü üVlK^ü Î(aK(^'f(E 1ÎE^ü u(üUu(ü1KE) UfÎe

ÜKUKpEüXSü) Î))Î))EVÎ\); Uü) \^ÎE)KV); Uü) Î\^Klü) Üü^1E'Eü);

Q\ÎEüV\ Uü ÜÎ^\Îpü 'ü UÎ s(U\E\('ü; ü\ Uü ÜÎ))üi\üsÜ)

'ü) Ü^EVlü)Xé(üUu(ü) sE)Q^ÎdUü) Î^lü^); 'ÎV) Uü) aK(^) 'ü

ÜÎEm; ü))ÎrÎEüV\ 'ü )ÎE)E^ Uü) nKUü(^) ü\ Uü) sü(^\^Eü^)M II presque toujours guidés par un motif d'intérêt per sonne], ils s'en dessaisissaient moyennant quelque argent que ces scélérats leur donnaient furtivement; ou s'ils les traduisaient devant les juges, c'était dans l'espérance d'obtenir une partie de l'amende à la

quelle ces criminels étaient condamnés.TÎ^nüVÎEüV\iEU) ;2 )(^Ü^üV'^ü u(üUu(ü) 1EUUü) Ü(e

dUEu(ü) ^ünc\(ü) 'fÎdE\) K( 'fK^VüsüV) u(E Uü(^ Q\ÎEüV\ EV\ü^'E\); lfQ\ÎE\ Ufü)ÜKE^ 'f(Vü ^ÎVbKV; K( Î( sKEV) 'f(Vü ÜÎ^\ 'ÎV) UfÎsüV'ü; u(E Uü) ÜK^\ÎE\ 2

)QnE^ lKV\^ü üUUü)X.K^) 'ü) lÎ) u(E U(E K11^ÎEüV\ lü\ ÎÜÜû\ 'f(V U(l^ü

lQ\E1; Uü )(^nüEUUÎV\ ÎpE))ÎE\ lKssü )fEU VfüY\ ü( ^EüV 2 'QscUü^ Înül Uü) sÎU1ÎE\ü(^); 'fÎEUUü(^) \^KÜ VKsd^ü(m ü\ )K(nüV\ \^KÜ Ü(E))ÎV) ÜK(^ Vü ÜÎ) l^ÎEV'^ü 'ü )fÎ\\E^ü^ Uü(^ ÎEVü lKss(Vü ÜÎ^ \^KÜ 'ü )QnQ^E\Q 9 EU) U(E ÜÎ^'KVVÎEüV\ 'Q1ÎE^ü u(üUu(üe

1KE) )KV sQ\Eü^; ÜÎ^lü u(ü Uü) )lQUQ^Î\) KV\ Î())E

ÜK(^ Î'Îpü u(f\v faut que tout le monde vive.On voyait s'organiser, sans qu'aucune force se

levât pour les réprimer, ces compagnies qui déso laient le royaume, et qui, sous les noms de routiers, de trente mille diables 3 quinze mille diables, escor- cheurs, pillaient, assassinaient, rançonnaient impu nément.NÎV) lü))ü Ü^c\ü) 2 Ü^üV'^ü ÜÎ^\E ÜK(^ lü(m u(E Uü) ÜÎrÎEüV\; lü) \^K(Üü) EV'E)lEÜUEVQü); lKssÎV'Qü) )K(nüV\ ÜÎ^ 'ü) p^ÎV') )üEpVü(^); Q\ÎEüV\ pQVQ^ÎUüe süV\ lKsÜK)Qü) 'ü cadets et de bâtards de maisons nobles, et de leurs serviteurs.VE Sü) escorckeurs parcouraient la France, cherchant du butin, faisant naître les occasions de s'enrichir : tout leur semblait bon à prendre, et les meilleurs

moyens étaient les plus expéditifs elles plus violeur.SÎ ^üVKssQü '( sÎU u(fEU) ÜK(nÎEüV\ 1ÎE^ü Q\ÎE\

\üUUü; u(ü Uü) Ü^EVlü) u(E )ü 1ÎE)ÎEüV\ UÎ p(ü^^ü EVe

nKu(ÎEüV\ )K(nüV\ Uü(^ ÎÜÜ(EXAV nE\ 2 Uü(^ \c\ü Uü dû\Î^' 'ü £K(^dKV ; Uü dûe

\Î^' 'fR^sÎpVÎl; RV\KEVü 'ü -ÎdÎVVü); ü\ SÎE^l; ü\ NÎEV\^ÎEUUü); u(ü UÎ J^ÎVlü lKsÜ\ÎE\ Î( ^ÎVp 'ü

)ü) süEUUü(^) lÎÜE\ÎEVü)X-ü^\ü); Î( sEUEü( 'ü lü\\ü )ÎVp(EVÎE^ü lKV1()EKV ;

Uü) l^EsEVüU) ÎnÎEüV\ 'ü VKsd^ü()ü) lÎVlü) ' Ese

Ü(VE\QM Î())E 8 Îl\EKV 'ü UÎ a()\Elü Q\ÎE\iüUUü V(UUüXSK^)u(ü lü) )lQUQ^Î\) ü(^üV\ 'E)ÜÎ^(; Uü lÎUsü Vü

)ü ^Q\ÎdUE\ ÜÎ) üV J^ÎVlüM 'ü) )(aü\) VKV sKEV) )Qe ^Eü(m 'fÎpE\Î\EKV \K(^süV\o^üV\ 'ü VK(nüÎ( Uü ^KrÎ(süX Sü) 'E))üV)EKV) ^üUEpEü()ü) )ü^nE^üV\ 'ü sK\E1) 2 \K() Uü) l^Esü)X -ü VfQ\ÎE\ ÜÎ) Î( \üsÜ) 'ü UÎ UEp(ü u(fKV ÜK(nÎE\ nKE^ UfK^'^ü ü\ UÎ a()\Elü sÎ^e

lü^ üV)üsdUüXÉElüUEü(; üV Q\K(11ÎV\ Uü) ^ü)\ü) 'ü UÎ 1QK'ÎUE\Q;

lKVlüV\^Î UfÎ(\K^E\Q 'ÎV) )ü) sÎEV); K( ÜU(\q\ )füse ÜÎ^Î 'ü UÎ ^KrÎ(\QX SÎ 1ü^sü\Q 'ü )KV lÎ^Îl\o^ü Î(e ^ÎE\ Ü( )ü(Uü ^ü)\Î(^ü^ Uü) sî(^)M sÎE); )ÎV) lü))ü7 Kll(ÜQ '( )KEV 'fQ\ÎdUE^ ü\ 'ü lKV)KUE'ü^ )KV ÜK(e nKE^; EU VfEVnKu(Î 2 )KV Ü^K1E\ u(ü UÎ lK^^(Ü\EKV EV\^Ep(ü ü\ UÎ nEKUüVlü M Î( UEü( 'ü UfÎ11ü^sE^ ÜÎ^ 'ü dKVVü) UKE); ü\ ÜÎ^ (Vü l^QÎ\EKV )Îpü ü\ 1K^\ü 'ü a(pü) s'üÜüV'ÎV) ü\ ÎsE) 'ü UfK^'^üX IV L'espionnage devint, dans les mains de ce ministre habile, l'instrument le plus puissant et le plus dan gereux. Il se servait des hommes les plus vils, il em ployait les moyens les plus odieux : le valet dénon çait son maître, le confesseur son pénitent, la femme son mari.NK() SK(E) HFt; UÎ J^ÎVlü Q\ÎE\ EV1ü)\Qü 'ü nKUü(^) ü\ 'fÎ))Î))EV)XR( lKssüVlüsüV\ '( ^opVü 'ü lü Ü^EVlü; KV nKrÎE\ üVlK^ü 2 TÎ^E) (V UEü( ÎÜÜüUQ la Cour des Miracles, et qui, d'après Sauvai, de toutes parts était entouré de logis bas, enfoncés, obscurs, difformes, faits de terre et de boue, et tous pleins de mauvais pauvres.Les huissiers ni les commissaires de police ne pouvaient y pénétrer sans y recevoir des injures et des coups.5 AV )fr VK(^^E))ÎE\ 'ü d^EpÎV'Îpü); 'E\ Uü scsü j Î(\ü(^ M KV )fr üVp^ÎE))ÎE\ 'ÎV) UfKE)Enü\Q; 'ÎV) UÎ

5pK(^sÎV'E)ü; ü\ 'ÎV) \K(\ü) )K^\ü) 'ü nElü) ü\ 'ü

5l^Esü) 9 U2; )ÎV) Î(l(V )KEV 'ü UfÎnüVE^; lÎl(V

5aK(E))ÎE\ 2 )KV ÎE)ü '( Ü^Q)üV\; ü\ sÎVpüÎE\ Uü )KE^

j Înül ÜUÎE)E^ lü u(fÎnül dEüV 'ü UÎ ÜüEVü; ü\ )K(nüV\

5Înül dEüV 'ü) lK(Ü); EU ÎnÎE\ pÎpVQ \K(\ Uü aK(^M

j lÎ^ KV r ÎÜÜüUÎE\ gagner ce qu'ailleurs on appelle » dérober : et c'était une des lois fondamentales de » la Cour des Miracles de ne rien garder pour le len- » demain. Chacun y vivait dans une grande licence ; » personne n'y avait ni foi, ni loi ; on n'y connaissait "ni baptême, ni mariage, ni sacrement. 11 est vraiv » qu'en apparence ils semblaient reconnaître un Dieu " le père, qu'ils avaient volé dans quelque église, et "où tous les jours ils venaient adresser quelques » prières - Des filles et des femmes, les moins lai - "des, se prostituaient pour deux liards, les autres "pour un double (deux deniers), la plupart pour » rien. Plusieurs donnaient de l'argent à ceux qui "avaient fait des enfans à leurs compagnes, afin "d'en avoir comme elles, d'exciter la compassion et

» arracher des aumônes. »-ü\\ü dÎV'ü 'ü nKUü(^) ÎnÎE\ u(üUu(ü) UKE); ü\ )ü)

lü1) (V UÎVpÎpü ÜÎ^\El(UEü^; ÎÜÜüUQ argot, langage qui s'est traditionnellement conservé, et qui existe encore parmi les habilans de Bicêtre et des bagnes. Le chef suprême portait, comme le chef des Bohé miens, le titre de coësre. Les grades inférieurs du royaume argotique étaient ceux des cagoux et archi- suppots de l'argot, des orphelins, des marcandiers, des rifodés, des malingreux et ca.pons, des callols, des sabouleux, des Imbains, des coquillarls et des cour- taux de boutange.Tous ces brigands gueusaient dans les départc- mens que le co'isre leur avait assignés. Ils contrefai saient les soldats estropiés, ou bien montraient au public leurs membres couverts d'ulcères factices ; souvent ils se plaignaient de malheurs imaginaires, ou bien amassaient la foule pour aider leurs cama rades à couper les bourses, que, selon la mode de ce temps, on portait pendues à la ceinture. Toutes les supercheries, tous les crimes, toutes les entre VI prises hardies, étaient tentés par eux. La capitale était enveloppée de cette nuée de gens sans aveu, comme d'un vaste réseau.SÎ lK(^ 1ü^sÎ UKVpi\üsÜ) Uü) rü(m )(^ lü sKV)e \^(ü(m Îd() 'ü UÎ süV'ElE\QX SK(E) HFà )ü 'QlE'Î üV1EV 2 Ü(^pü^ TÎ^E) 'ü UÎ Cour des Miracles, dont, suivant quelques historiens , les habitons s'élevaient jusqu'à quarante mille. Il institua l'hôpital général où tous les mendians devaient être renfermés. On pense bien que les voleurs n'allèrent pas s'y confiner en charte privée ; ils prirent la fuite. Mais Paris avait trop d'attraits pour eux : ils y revinrent bientôt après; et les vols, les assassinats, reprirent leur cours accoutumé.g()u(üiU2 Uü) p^ÎV') lüsEV); ÎdÎV'KVVQ) Î(m d^EpÎV'); VfQ\ÎEüV\ VE ^QÜÎ^Q); VE pÎ^'Q) M Uü) ^(ü) 'ü TÎ^E); Q\^KE\ü); sÎU ÜÎnQü) ü\ lK(nü^\ü) 'fEssKVe 'Elü); Q\ÎEüV\ ^üsÜUEü) 'ü coupeurs de bourses et de détrousseurs de passons. On voit, par les registres du parlement, que le guet de cette ville était réduit alors à quarante-cinq hommes mal payés, et qui,

meme ne servaient pas.AV UE\ üVlK^ü 'ÎV) Uü) ^üpE)\^ü) '( ÜÎ^UüsüV\; Î(

ô 'Qlüsd^ü 8__"; )Em ÎV) ÎÜ^o) UfQ\ÎdUE))üsüV\ 'ü UfqÜE\ÎU pQVQ^ÎU; (V ^Qu(E)E\KE^ü '( Ü^Kl(^ü(^ipQe VQ^ÎU 'ü lü\\ü lK(^; K6 EU ^üsKV\^ü 5 Uü) 'Q)K^'^ü); » assassinats et volcries qui se commettent, tant de »jour que de nuit, dans cette ville et faubourgs. Le "grand nombre de vagabonds et gens vulgairement v appelés filous, comme aussi certains gueux estro-VII » piés qui, sous ce prétexte, croient devoir être souf- » ferts, lesquels, pour la plupart du temps, sont de » part de tous les vols qui se font, servent d'espions "aux voleurs, par cette raison sont aussi punissa is blés que les voleurs mêmes. Quoiqu'il y ait plu- » sieurs hôpitaux où les mendians sont nourris et îentretenus, néanmoins il ne laisse pas que d'y » en avoir un grand nombre par la ville et les fau- » bourgs. »N(^ lü ^Qu(E)E\KE^ü; Uü ÜÎ^UüsüV\ K^'KVVÎ 5 u(ü

j \K() )KU'Î\) u(E Vü )KV\ )K() lÎ^pü 'ü lÎÜE\ÎEVü;j \K() vagabonds portant épée, tous mendians non

» natifs de celle ville, se retireront aux lieux de leur

» naissance; à peine, contre les valides, des galères;j lKV\^ü Uü) ü)\^KÜEQ); '( 1K(ü\ ü\ 'ü UÎ 1Uü(^ 'ü UE)M

jü\ lKV\^ü Uü) 1üssü); '( 1K(ü\; ü\ 'fc\^ü ^Î)Qü)

j Ü(dUEu(üsüV\X jR( sEUEü( 'ü \üUUü) püV); u(E Î(^ÎE\ Ü( )ü l^KE^ü

üV )Y^ü\Q ZGV E665, ce n'était pas assez des assassinats et des vols, ils enlevaient les hommes, les femmes, les en- fans des deux sexes, pour les vendre et les envoyer, dit-on, en Amérique. Ces cnlèvemens provoquèrent l'attention du parlement. En 1693, les maisons où I on déposait les malheureuses victimes de ces rapts odieux étaient au nombre de vingt-huit; on les ap pelait des fours.Le roi, averti de ces violences,, et sachant que c'était de cette sorte qu'on se procurait des recrues, commanda qu'on arrêtât les coupables, et qu'on VIII leur fît leur procès ; il défendit qu'on enrôlât per

sonne par force.88 ümE)\ÎE\ 2 lü\\ü QÜKu(ü lü u(fKV ÎÜÜüUÎE\ 'ü)

^ÎllKUü(^)M lfQ\ÎEüV\ 'ü) )KU'Î\) \^Înü)\E); u(E; ÎÜ^o) ÎnKE^ üsÜUKrQ UÎ ^()ü ÜK(^ üV^qUü^ 'ü) aü(Vü) püV) )ÎV) ümÜQ^EüVlü; ÎnÎEüV\ ^ülK(^) 2 'ü) nEKUüVlü) 'ü \K(\ü ü)ÜolüX Iü) UEü(UüVÎV) 'ü 1K^\(Vü; K( 'ü) dÎ) K11ElEü^); ÜÎ^lK(^ÎEüV\ Uü) Ü^EVlEÜÎUü) nEUUü) ÜK(^

1ÎE^ü ^ül^(üX R^^EnQ) Î( ^QpEsüV\; EU) Q\ÎEüV\ ^QlKse

ÜüV)Q) pQVQ^ü()üsüV\ u(ÎV' EU) ÎsüVÎEüV\ 'ü beaux hommes : un louis par chaque pouce, au-dessus de

cinq pieds, était le prix courant.SÎ l^QÎ\EKV VK(nüUUü; üV 8__>; 'f(V UEü(\üVÎV\

'( Ü^Qnq\ 'ü TÎ^E) ÜK(^ UÎ ÜKUElü; 1(\ (Vü ÎsQUEKe ^Î\EKV )üV)EdUüX SÎ )(^nüEUUÎVlü 'ünEV\ ÜU() Îl\Enü; UÎ ^QÜ^ü))EKV (V Üü( ÜU() QVü^pEu(üX La Reinie, à qui ces fonctions furent confiées, organisa l'espion nage d'une manière régulière, et rendit un éminent service à la capitale, en établissant l'usage des lan ternes.RnÎV\ lü\\ü QÜKu(ü; UfKd)l(^E\Q 1ÎnK^E)ÎE\ \K() Uü) l^Esü)X IÎV) lü^\ÎEVü) lE^lKV)\ÎVlü) K6 Uü 'ÎVpü^ Q\ÎE\ EssEVüV\; KV K^'KVVÎE\; lKssü KV Uü 1E\ üV E5a4, 1026 et 1553, à chaque propriétaire de mai son, de placer, après neufheures du soir, pour être préservé des attaques des mauvais garçons, sur la fenêtre du premier étage, une lanterne, garnie d'une chandelle allumée. Chaque personne qui parcourait les rues pendant la nuit avait l'habitude de porter sa lanterne. Boileau fait, dans sa sixième satire, unIX tableau de ce qu'était Paris, vraisemblablement avant

que La Reinie eût établi son nouvel éclairage.....Sitôt que du soir les ombres pacifiques

D'un double cadenas font fermer les boutiques ;é(ü; ^ü\E^Q lüè U(E; Uü ÜÎE)EdUü sÎ^lÎV'

tÎ ^ünKE^ )ü) dEUUü\) ü\ lKsÜ\ü^ )KV Î^püV\Mé(ü 'ÎV) Uü OÎ^lQiCü(1 \K(\ ü)\ lÎUsü ü\ \^ÎVu(EUUü 9

Sü) nKUü(^) 2 UfEV)\ÎV\ )füsÜÎ^üV\ 'ü UÎ nEUUüX Sü dKE) Uü ÜU() 1(Vü)\ü ü\ Uü sKEV) 1^Qu(üV\Q

G)\; Î( Ü^Em 'ü TÎ^E); (V UEü( 'ü )Y^ü\QXOÎUü(^ 'KVl 2 lüU(E u(7(Vü Î11ÎE^ü EsÜ^Qn(ü

GVpÎpü (V Üü( \^KÜ \Î^' Î( 'Q\K(^ 'f(Vü ^(üX£EüV\q\ u(Î\^ü dÎV'E\) U(E )ü^^ÎV\ Uü) lq\Q);

SÎ dK(^)ü; ü\lX

Une autre plaie dans les moeurs de cette époque était les laquais et les pages, espèce d'intrigans su balternes, tous voleurs ou anciens voleurs, spadas sins, querelleurs et souteneurs de filles publiques. Us étaient tels qu'on nous les représente souvent dans les comédies, aidant un fils dissipateur à rui ner son père, et dupant quelquefois le père et le fils à la fois. Le vol était une habitude invétérée dans cette classe d'hommes; toutes les tentatives pour le déraciner avaient échoué jusque-là. A chaque pas on était exposé à rencontrer un spadassin qui, sous le plus léger prétexte, dépouillait publiquement ou poursuivait l'épée dans les reins. Le mal était trop ancien pour qu'on pût le guérir aisément; aussi La

Reinie 11e parvint-il qu'à en faire cesser une partie.SV 8_ô>; d'Argenson remplaça La Reinie. Plus

sévère, il organisa la police sur un plan plus vaste, X et s'entoura (i'une armée d'espions. On n'eut plus autant à craindre les pages, les laquais, les vaga bonds, les fdous ; mais on commença à trembler devant les mouchards.Sü) sî(^) EV'QlüV\ü) ü\ lK^^KsÜ(ü) 'ü UÎ ^Qe püVlü; Uü) 'QdÎ(lü) 'ü) püV) 'ü lK(^; Uü UEdü^\EVÎpü 'ü) ÎddQ); Uü VKsd^ü 'ü) Ü^K)\E\(Qü) ü\ 'ü) ÎpüV) 'ü Ü^K)\E\(\EKV; üV\^ü\EV^üV\ UfEV\^Ep(ü; UÎ ^ÎÜÎlE\Q; UÎ 1K(^dü^Eü 9 lüÜüV'ÎV\ Uü) sü(^\^ü) ü\ Uü) Î))Î))Ee

VÎ\) 'ünEV^üV\ ÜU() ^Î^ü)XRnül UfÎ(\K^E)Î\EKV 'ü UÎ ÜKUElü; )fK(n^E^üV\ (Vü

1K(Uü 'ü tripots, de maisons de jeu et de débauche,

qui étaient comme des lieux d'observation où les espions élisaient leur domicile, s'affiliant eux-mêmes aux escrocs, partageant les bénéfices, et vivant du double produit de l'escroquerie et de la délation. Les filles publiques, les cochers de fiacre, les falots qu'on voyait à la porte des spectacles, formaient, bon gré mal gré, l'armée du lieutenant-général de police. Lne sévérité excessive, l'arbitraire le plus absolu en tretenaient l'obéissance dans ce corps, coin posé d'élé- mens si divers. Quelques-uns s'assuraient l'impunité pour depetits forfaits, en servant les grands seigneurs

dans leurs intrigues galantes.SÎ lK(^ Q\ÎE\ UEn^Qü Î( UEdü^\EVÎpü Uü ÜU() KV\ü(mX

Iü U2 ÜÎ^\ÎE\ (V 1Î\ÎU ümüsÜUü u(E lE^l(UÎE\ 'ÎV)

\K() Uü) ^ÎVp) 'ü UÎ )KlEQ\QXNK() Uü ^opVü 'ü SK(E) Ht; Uü) ü)l^Kl); Uü)

EV\^EpÎV); Uü) 1EUK() Kll(ÜÎEüV\ (VEu(üsüV\ UÎ ÜKe

UElüXxi

Sous son successeur, Louis XVI, les habitudes de la cour s'améliorèrent. La tranquillité était rare ment troublée par de grands crimes ou des tentatives hardies ; on ne détroussait plus les passans au coin des rues, on ne demandait plus la bourse ou la vie; l'habileté avait succédé à la violence ; on volait des mouchoirs, on enlevait des montres; c'était un vé

ritable escamotage.TüV'ÎV\ UÎ ^QnKU(\EKV; UÎ ÜKUElü 1(\ 1ÎE\ü ÜÎ^ Uü)

)KlEQ\Q) ÜKÜ(UÎE^ü) ü\ Uü) s(VElEÜÎUE\Q) M Uü) p^ÎV'ü) sü)(^ü) ÜKUE\Eu(ü); UfE^^E\Î\EKV Ü^K'(E\ü ÜÎ^ Uü) lE^e lKV)\ÎVlü); Uü) nE)E\ü) 'KsElEUEÎE^ü); Uü) ^ülüV)üi süV) Q\ÎEüV\ Uü) nQEl(Uü) 'KV\ KV UE^ÎE\ (V ÜÎ^\E )K(nüV\ 'Q)Î)\^ü(mX Sfü)ÜEKVVÎpü Q\ÎE\ ÎUK^) Ü^ü)u(ü \K(aK(^) nKUKV\ÎE^ü ü\ 'Q)EV\Q^ü))QM sÎE) UÎ nKEü 'ü) 'QVKVlEÎ\EKV) Q\ÎE\ (V sKrüV 'ü ÜKÜ(UÎ^E\Q ü\ (Vü Ü^ü(nü 'ü èoUü ÜÎ\^EK\Eu(üX R())E; ^Î^üsüV\ lü(m u(E; ÜK(^ )Î(nü^ Uü(^ \c\ü; )ü lÎlÎEüV\ 2 \K() Uü) rü(m ; ÜÎ^nEV^üV\iEU) 2 QlÎÜÜü^ 2 lü) )(^nüEUUKV) Île \E1) ü\ ÜÎ))EKVVQ)XSÎ terreur : ce mot seul faisait les fonctions de

lieutenant-général de police.R())E\q\ u(ü UfÎVÎ^lEü ü(\ lü))Q; KV )fKll(ÜÎ '(

sKrüV 'ü 1ÎE^ü ^QpVü^ UÎ \^ÎVu(EUUE\QXSü 8 8 VEnq)ü ÎV 4 (ier janvier 1796) le Directoire

adressa au conseil des Cinq - Cents un message commençant par ces mots : " Le Directoire exécutif, •convaincu qu'il est plus facile de maintenir la » tranquillité publique que de la rétablir lorsqu'elle » est une fois troublée, pense qu'il est infiniment ur- XII sgent d'établir à Paris une police active, sévère, qui » déjoue tous les complots, évente tous les projets, "contienne tous les séditieux, éclaire toutes les in- » trigues, et maintienne le calme au milieu des ora- »ges, des passions particulières. La dépravation des "moeurs, la salubrité publique, méritent une solli- • citude de tous les instans. Ces importans devoirs » sont du ressort du ministre de l'intérieur ; mais "l'immensité de ses attributions ne lui permet pas »de donner à cette partie importante de son ad- » ministration toute l'attention qu'elle commande si

"impérieusement. »GV lKV)Qu(üVlü; Uü IE^ül\KE^ü Ü^KÜK)ÎE\ 'ü 'E)e

\^ÎE^ü UÎ ÜKUElü 2 ümü^lü^ 'ÎV) Uü 'QÜÎ^\üsüV\ 'ü UÎ

NüEVü; 'ü) Î\\^Ed(\EKV) '( sEVE)\o^ü 'ü UfEV\Q^Eü(^; 'ü l^Qü^ (V )üÜ\Eosü sEVE)\o^ü; ü\ 'ü U(E 'KVVü^ ÜK(^ Î\\^Ed(\EKV lü\\ü ÜÎ^\Eü 'ü ÜKUElü u(E nüEUUü 2 UÎ )Y^ü\Q ü\ 2 UÎ \^ÎVu(EUUE\Q 'ü) ÎdE\ÎV); ÎEV)E u(f2 UÎ Ü^KÜ^ü\Q ü\ 2 UÎ )ÎU(d^E\Q 'ü) lKss(Vü)X Sü) lKVe )üEU); 'E)ÎE\ üVlK^ü Uü sü))Îpü; Üo)ü^KV\ 'ÎV) Uü(^ )Îe pü))ü )fEU Vü lKVnEüV\ ÜKEV\ 'fr lKsÜ^üV'^ü UÎ pÎ^'ü VÎ\EKVÎUü )Q'üV\ÎE^ü; UÎ püV'Î^sü^Eü ü\ UÎ UQpEKV 'ü ÜKUElü; Uü) Ü^E)KV); sÎE)KV) 'fÎ^^c\; 'ü a()\Elü ü\ 'ü ^QlU()EKV; Uü) qÜE\Î(m lEnEU); Uü) Q\ÎdUE))üsüV) ü\ Î\üUEü^) 'ü lÎ^E\Q; UÎ ^QÜ^ü))EKV 'ü UÎ süV'ElE\Q ü\ '( nÎpÎdKV'Îpü M Uü) )ülK(^) lEnEU); Uü) Q\ÎdUE))üsüV) 'ü)\EVQ) Î(m )K(^')is(ü\) ü\ Î(m Înü(pUü); Uü) )Üüle \ÎlUü); Uü) UEü(m Ü(dUEl); Uü) lÎ1Q); Uü) sÎE)KV) 'ü aü(; Uü) sÎE)KV) pÎ^VEü); Uü) UKpü(^); Uü) ÜKE') ü\ sü)(^ü); ü\ UÎ ^QÜ^ü))EKV '( )lÎV'ÎUü u(fK1Uf^l Uü 'QeXIII bordement des moeurs et de la morale; le tout dans

le seul arrondissement du département de la Seine.IÎV) UÎ )QÎVlü '( p VEnq)ü; IüUÎ(VÎr Ü^Q)üV\Î Î(

lKV)üEU 'ü) -EVui-üV\) Uü ^ÎÜÜK^\ 'ü UÎ -KssE))EKV lÎ^pQü 'fümÎsEVü^ UÎ Ü^KÜK)E\EKVX RÜ^o) u(üUu(ü) lKV)E'Q^Î\EKV) Ü^QUEsEVÎE^ü); EU 'E\ 9 5 TÎ^E) Vfü)\ ÜKEV\ (Vü lKss(Vü K^'EVÎE^ü 9 'ÎV) \K() Uü) \üsÜ); )KV EssüV)ü ÜKÜ(UÎ\EKV Î VQlü))E\Q; 'ü UÎ ÜÎ^\ '( pK(nü^VüsüV\; (Vü )(^nüEUUÎVlü ÜÎ^\El(UEo^üX -ü\\ü nÎ)\ü lE\Q; Uü lüV\^ü 'ü) U(sEo^ü); Î \K(aK(^) Q\Q; scsü ÎnÎV\ UÎ ^QnKU(\EKV; Uü ^üV'üèinK() 'ü) ÎdEe \ÎV) 'ü UÎ J^ÎVlü ü\ 'ü) Q\^ÎVpü^)X IüÜ(E) UÎ ^QnKU(e \EKV; TÎ^E) ü)\ 'ünüV( Uü ÜKEV\ 'ü ^ÎUUEüsüV\ 'ü)

1Îl\EKV)X REV)E lü Vfü)\ ÜKEV\ l^Qü^ (V sEVE)\o^ü ÜK(^

(V )ü(U 'QÜÎ^\üsüV\; lfü)\ UfK^pÎVE)ü^ ÜK(^ UÎ ^QÜ(e dUEu(ü üV\Eo^ü M UÎE))ü^ Î( sEVE)\^ü 'ü UfEV\Q^Eü(^ UÎ ÜKUElü pQVQ^ÎUü 'ÎV) UÎ ^QÜ(dUEu(ü; ümlüÜ\Q 'ÎV) Uü 'QÜÎ^\üsüV\ 'ü UÎ NüEVü; lfü)\ Q\ÎdUE^ üV\^ü lü) 'ü(m sEVE)\^ü) (Vü )(^nüEUUÎVlü ^QlEÜ^Ku(ü u(E Vü Üü(\ u(fc\^ü (\EUü ÜK(^ UÎ lK)ü Ü(dUEu(ü M lfü)\ dÎUÎVlü^ 'ü p^ÎV') ÜK(nKE^); 'KV\ Ufümü^lElü; 'EnE)Q üV\^ü

'ü(m sÎEV); Vü Üü(\ aÎsÎE) c\^ü 'ÎVpü^ü(mX jI(EKUÎ^' Ü^E\ Î())E\q\ UÎuÎÎ^KUü 9 5 FU 1Î(\ )ÎnKE^;

)fQl^EÎi\i8; )E nK() VfÎ(^üè u(f(V sEVE)\^ü ÜK(^ TÎ^E); K( )" nK() VfüV Q\ÎdUE^üè ÜÎ) (V u(E )(^nüEUUü UÎ ÜKUElü pQVQ^ÎUü 'ü UÎ ^QÜ(dUEu(ü M lÎ^; )K() UfÎVlEüV ^QpEsü; Uü UEü\\üVÎV\ipQVQ^ÎU 'ü ÜKUElü 'ü TÎ^E)

ÎnÎE\ Î())E (Vü EV)Üül\EKV )(^ \K(\ü UÎ J^ÎVlüX jSfK^Î\ü(^ 'üsÎV!Î UfÎaK(^VüsüV\X

'QVE))Eü(m )K(\EV\ V Ü^KÜK)E\EKV '( IE^ül\KE^ü 9 XIV " On ne peut exercer une bonne police à Paris, qu'autant qu'on aura l'oeil ouvert sur les départe- mens. Si vous divisez la police entre plusieurs mi nistres, elle se fera mal : les relations qu'ils seront obligés d'entretenir ensemble feront qu'ils emploie ront à délibérer le temps pendant lequel il serait nécessaire d'agir. Je ne vois nul inconvénient à

adopter sur-le-champ la résolution. »OÎ))ÎV '( SKE^ü\ )ü UEn^Î 2 'ü) 'QnüUKÜÜüsüV)

u(fEU ü)\ EsÜK^\ÎV\ 'ü ^üÜ^K'(E^üM EU )fümÜ^EsÎ üV lü) \ü^sü) 9 5 SÎ ÜKUElü 'ü TÎ^E) )ü 'EnE)ü; )(EnÎV\ UÎ UKE 'ü d^(sÎE^ü ÎV oe )(^ Uü) 'QUE\) ü\ Uü) ÜüEVü); üV ÜKUElü Î'sEVE)\^Î\Enü ü\ üV ÜKUElü a('ElEÎE^üX SÎ ÜKUElü Î'sEVE)\^Î\Enü lKV)E)\ü 2 Ü^QnüVE^ Uü) 'QUE\) M

UÎ ÜKUElü a('ElEÎE^ü 2 Uü) ^QÜ^Esü^Xj Sü d(^üÎ( lüV\^ÎU Î UÎ ÜKUElü Î'sEVE)\^Î\EnüX

j Sü) a(pü) 'ü ÜÎEm KV\ UÎ ÜKUElü a('ElEÎE^üX j 88 üV ^Q)(U\ü u(ü; '( sKsüV\ K6 (V 'QUE\ ü)\ lKssE); Uü d(^üÎ( lüV\^ÎU 'KE\ üV UEn^ü^ UfÎ(\ü(^ 2 UÎ ÜKUElü a('ElEÎE^ü 9 UÎ ^ülü^lü 'ü) lKsÜUElü) ü)\ 'o)iUK^) lKV1EQü Î(m a(pü) 'ü ÜÎEmM sÎE) KV Kd)ü^nü u(fEU) )KV\ Î( VKsd^ü 'ü u(Î^ÎV\üi(E\; 'E))QsEe VQ) 'ÎV) lü\\ü p^ÎV'ü lKss(VüM u(ü Uü U»( '( 'QUE\ 'Q\ü^sEVQ Uü(^) Î\\^Ed(\EKV) UKlÎUü) li7 ^ü)Üüle \Enü)Xj AV lKVbKE\; ÜÎ^ lü Ü^üsEü^ ümÜK)Q; U(ü Uü d(^üÎ( lüV\^ÎU ü)\ (V EV)\ÎV\ Uü ÜKEV\ 'fK6 ÜÎ^\üV\ Uü) Ü^üe sEo^ü) sü)(^ü)X RnÎV\ UÎ UKE Ü^QK\Qü; Uü) lKssE)e )ÎE^ü) ^ülünÎEüV\ UÎ Ü^üsEo^ü EsÜ(U)EKV 'ü UÎ lKse sE))EKV 'ü ÜKUElüM EU) üV Q\ÎEüV\ 8 Îl\EKVM EE) U(E ^üVexv daient compte, par l'envoi des procès-verbaux et pièces à conviction. Le départ s'en faisait aux tribu naux qui en devaient connaître ; et, dans ce passage, les notes et renseignemens se prenaient et s'inscri vaient sur les registres de la police : dans ce pas sage, les ramifications se faisaient connaître; des mandats d'amener étaient décernés contre les sus pects de complicité; souvent même une première instruction était faite par la police pour saisir les fils ; et dans les cas de récidive, les tribunaux en étaient informés.j88 ü)\ EV(\EUü 'ü 'QsKV\^ü^ Uü) EVlKVnQVEüV) 'ü

lü\ K^'^ü 'ü lK)ü)X5IÎV) UfÎVlEüV ^QpEsü; Uü UEü(\üVÎV\ipQVQ^ÎU 'ü

ÜKUElü 'ü TÎ^E) ÎnÎE\ 'ü) d(^üÎ(m 'EnE)Q) ÜÎ^ Î\\^Ee d(\EKV); 2 Üü( Ü^o) lKssü lü(m u(E ümE)\üV\ Î(e aK(^'f(E» UÎ 'E11Q^üVlü Ü^o) 'ü) EV'EnE'()" u(E nÎe UÎEüV\ düÎ(lK(Ü sEü(m; ÜÎ^lü u(fEU Uü)» lKE)E))ÎE\ U(Eiscsü; ü\ u(fEU Uü) ÜÎrÎE\ dEüVX FU \^ÎnÎEUUÎE\ Înül Uü) lü1) 'ü) 'E11Q^üV\ü) ÜÎ^\Eü); ü\ \K(\ )ü ^Q(VE))ÎE\

2 lü lüV\^ü lKss(VM )ü) ÜK(nKE^) Q\ÎEüV\ \^o)iUEsEe

\Q) M EU üsÜ^(V\ÎE\ UÎ Ü(E))ÎVlü '( sEVE)\o^ü 'ü UfEVe \Q^Eü(^Xj SfÎl\EKV 'ü UÎ ÜKUElü Î; 'ÎV) \K() Uü) \üsÜ); Q\Q lKV)E'Q^Qü lKssü 'ünÎV\ c\^ü \üUUüsüV\ Î^'üV\ü; u(fKV ÎllK^'ÎE\ Î( sÎpE)\^Î\ UÎ 1Îl(U\Q 'fÎpE^ ÎnÎV\ Uü) K^'^ü)" u(E Vü U(E Q\ÎEüV\ \^ÎV)sE) u(fÎÜ^o); ü\ u(ü scsü; )(EnÎV\ Uü) lE^lKV)\ÎVlü); KV U(E lKV1EÎE\ 'ü) dUÎVl)i)üEVp); 'KV\ sÎUü(^ü()üsüV\ 'ü) UEü(i \üVÎV) 'ü ÜKUElü KV\ Îd()Q; ÜÎ^lü u(fÎUK^) UÎ ^ü)i xvt ÜKV)ÎdEUE\Q 'ü) 1KVl\EKVVÎE^ü) Ü(dUEl) V Q\ÎE\ u(f(V nÎEV sK\X5Iü) EV)Üül\ü(^); ^QÜÎ^\E) 'ÎV) 'E11Q^üV) u(Î^e \Eü^) 'ü TÎ^E); ÎnÎEüV\ 'ü) ÜÎ^\Eü) 'E)\EVl\ü) lKV1EQü)

2 Uü(^ nEpEUÎVlüX FU) ÎnÎEüV\ )K() Uü(^) K^'^ü) 'ü)

)(^nüEUUÎV) )(dÎU\ü^Vü) u(fEU) 'E^EpüÎEüV\; ü\ 'KV\ EU) ^QÜKV'ÎEüV\X -ü) EV)Üül\ü(^) 1ÎE)ÎEüV\ 'ü) ÜÎ\^K(EUUü) ü\ 'ü) ^KV'ü); )(EnÎV\ Uü) lE^lKV)\ÎVlü); Înül lü\\ü ü)Üolü 'ü milice grise, dans tous les endroits où le bon ordre et la sûreté l'exigeaient; les délinquans étaient arrêtés et conduits chez les commissaires de police, qui faisaient les premières instructions, en voyaient devant les juges, et rendaient compte à la police, ainsi que de tous des événemens de leur quartier respectif; les inspecteurs, de leur côté, faisaient des rapports. Ces différens anneaux cor respondaient ainsi au point d'où la chaîne était partie. Le bureau central n'offre point tous ces avantages dans son organisation. Trois chefs sont à la tête de cette administration. De là le manque

d'unité.j AV Vü Üü(\ ÜÎ) )ü Uü 'E))Es(Uü^; UÎ ÜKUElü üV

üUUüiscsü; 'ÎV) (Vü Î())E p^ÎV'ü lE\Q u(ü TÎ^E); Vü Üü(\ ÜÎ) c\^ü lKV)E'Q^Qü lKssü (V Kdaü\ 'ü )EsÜUü Î'sEVE)\^Î\EKV M üUUü ümEpü (V ^QpEsü ÜÎ^\Ee l(UEü^; (V lü1 ü\ 'ü) Kssü) u(E )KEüV\ ^QüUUüsüV\ Ü^KÜ^ü) 2 lü\\ü ÜÎ^\Eü EV\Q^ü))ÎV\ü 'ü UfK^'^ü Ü(dUElX

88 1Î(\; ÜK(^ Ufümü^lü^; (V ÜK(nKE^ u(E )fQ\üV'ü

Ü^ü)u(ü a()u(f2 UfÎ^dE\^ÎE^üM ü\ UÎ ^ü)ÜKV)ÎdEUE\Q 'ü

lü lü1 Vü Üü(\ c\^ü Î\\Îu(Qü u(ü 'fÎÜ^o) UÎ Üü^nü^iXVII

sîté démontrée de son intention. Dès qu'il n'y a plus

de centre, il n'y a plus de police. »SfK^Î\ü(^ lKVlU(\ ÜK(^ UfQ^ül\EKV 'f(V )üÜ\Eosü

sEVE)\o^üX-QVEü^ Ü^E\ Î())E UÎ ÜÎ^KUüX DEdÎ('üÎ( 'E\ 9 5 NE KV nü(\ u(ü UÎ ÜKUElü )ü ^Qe \ÎdUE))ü 2 TÎ^E) 'ÎV) \K(\ü )Î nEp(ü(^; EU Vü 1Î(\ u(ü lü u(fKV ÎÜÜüUÎE\ (V UEü(\üVÎV\ 'ü ÜKUElü; u(E )(^e nüEUUü \K() Uü) aK(^) ; 2 \K(\ü ü(^ü; \K(\ü) Uü) ÜÎ^\Eü) 'ü lü\\ü p^ÎV'ü lE\QX Sü) ÎVlEüV) UEü(\üVÎV) Vü )fÎle u(E\\ÎEüV\ dEüV 'ü Uü(^) 'ünKE^) u(ü ÜÎ^lü u(ü Uü(^ Î\\^Ed(\EKV Vü )fQ\üV'ÎE\ ÜÎ) Î(i'üU2 'ü TÎ^E) 9 )fEU) ü())üV\ ü( UÎ ÜKUElü pQVQ^ÎUü; EU) Vfü())üV\ ÜÎ) dEüV

1ÎE\ lüUUü 'ü TÎ^E)X jIK(Ulü\ ^ÎÜÜüUÎ u(ü UfÎ'Îpü 'ü UÎ ÜKUElü 'ünÎE\

c\^ü; lKssü Î(\^ü1KE) 9 )Y^ü\Q; Ü^KÜ^ü\Q; lUÎ^\QX FU

nK\Î ÜK(^ UfQ\ÎdUE))üsüV\ '( VK(nüÎ( sEVE)\o^üXSÎ ^Q)KU(\EKV 1(\ Î'KÜ\QüX

-ü\\ü ^Q)KU(\EKV; üVnKrQü Uü 88 VEnq)ü; Î(m RVe lEüV); 'KVVÎ UEü( 2 'ü) Kd)ü^nÎ\EKV) EsÜK^\ÎV\ü) 'ü TK^\ÎUE); GUUü VfüV 1(\ ÜÎ) sKEV) Î'KÜ\Qü ÜÎ^ (Vü

UKE '( 8" VEnq)ü ÎV oe :" aÎVnEü^ 8>ô_hXSü E5 septembre 1S02, ce ministère avait été sup

primé, et toutes ses attributions réunies au dépar tement du grand-juge ministre de la justice. Mais il fut rétabli, le 10 juillet i8oq, par un décret im

périal.5 SÎ ÜKUElü pQVQ^ÎUü ü)\ (Vü ÜKUElü ÜKUE\Eu(ü M üUUü

\üV' 2 Q\K(11ü^ UfKÜEVEKV K( 2 UfÎU\Q^ü^M üUUü 1^ÎÜÜü 'KVl Î( lî(^ Uü pK(nü^VüsüV\ ^üÜ^Q)üV\Î\E1X FVlKVia XVIII nue sous l'ancien régime, incompatible avec le nou veau, c'est un monstre né dans la fange révolution naire, de l'accouplement de l'anarchie et du despo tisme__5Sü) )ül^ü\) '( pK(nü^VüsüV\ )KV\ üV\^ü Uü)

sÎEV) 'ü UÎ ÜKUElü M üUUü lKVVÎy\ Uü) ÜÎ^\Eü) 1ÎEdUü) ü\

Uü ÜKEV\ K6 UfKV Üü(\ Î\\Îu(ü^X é(üU 'ÎVpü^ EssEe VüV\; )E )KV lü1 ü)\ ÎUUEQ 2 (Vü 1Îl\EKV Ü(E))ÎV\ü ü\quotesdbs_dbs24.pdfusesText_30
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