[PDF] La représentation cartographique et les choix sémiologiques

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La représentation cartographique et les choix sémiologiques

Cartographie de la ǀĠgĠtation ă l'Ġchelle des unités paysagères - Fiche A5 - 2017 1

Les couleurs et formes utilisées dans les représentations cartographiques doivent nécessairement

toutes les contributions (cartes, catalogues, fiches) présentant les unités de végétations soient

- Au 1/25 000 : une palette de couleurs " restreinte » distingue les séries de végétation selon

leurs compartiments écologiques restreints (gradients ioniques et hydriques) ;

- > 1/25 000 : une palette de couleurs " étendue » permet de représenter les étages de

végétation et les domaines biogéographiques considérés en faisant varier la palette de base

en luminosité (+ ou - foncé ou clair) et en teinte (+ ou - rouge, vert ou bleu) ;

- < 1/25 000 : la physionomie des syntadžons est distinguĠe ă l'aide de trames se superposant

aux couleurs de fonds Le choix des couleurs (séries de végétation) Palette restreinte : détermination des couleurs de base

Dans la poursuite des travaux sémiologiques réalisés par GAUSSEN (1954), OZENDA (1982) et

PEDROTTI (2004, 2013), mais aussi dans le prolongement des cartographies de végétation éditées par

savoir :

- des tons " chauds » (rouge, orange, jaune) pour symboliser les végétations à caractère

méditerranéen, en situations chaudes et sèches (xérophiles) ;

- des tons " froids » (bleu, cyan, turquoise) pour représenter les végétations humides

- des tons foncés pour les végétations fortement ombragées, généralement des stades

terminaux des successions végétales, clairs pour celles plus ensoleillées et correspond généralement

à des stades pionniers.

Outre ces principes de base, la palette de couleurs a ĠtĠ traǀaillĠe de maniğre ă s'inscrire d'emblĠe

dans un espace colorimétrique réduit (gamut), tant en trichromie (RVB : Rouge-Vert-Bleu) utilisée par

de couleurs, mais aussi l'inconǀĠnient d'utiliser une palette de couleur rĠduite.

Les productions cartographiques étant généralement réalisées sous SIG, les couleurs sont codifiées, a

cet effet, en RVB ; les conversions en CMJN seront réalisées sous logiciels de PAO par des

professionnels du graphisme et de l'impression, en fonction des projets, en ǀeillant audž respects des

profils colorimétriques incorporés dans les fichiers. Par conséquent, seules les valeurs RVB des

différentes couleurs sont indiquées ici. La représentation cartographique et les choix sémiologiques

Cartographie de la ǀĠgĠtation ă l'Ġchelle des unités paysagères - Fiche A5 - 2017 2

Les niveaux de gris sont réservés pour les formations végétales des systèmes minéraux (éboulis,

sont pas colorées (fond blanc ou transparent).

Les ǀaleurs RVB de la couleur d'une sĠrie de ǀĠgĠtation sont dĠterminĠes par la lecture de la

palette de couleurs (tab. 1), en sélectionnant les critères ioniques et hydriques qui caractérisent la

série.

Exemple : JJ Géosérie de la Pinède à Cytise purgatif (sec ; hyperacide) de l'Ġtage collinĠen supĠrieur

Rouge = 189 ; Vert = 107 ; Bleu = 140.

Tableau 1 : Palette de couleurs - Répartition de 77 teintes de base selon les critères écologiques

La représentation cartographique et les choix sémiologiques

Cartographie de la ǀĠgĠtation ă l'Ġchelle des unités paysagères - Fiche A5 - 2017 3

Palette étendue : modulation des couleurs de base selon l'Ġtage de ǀĠgĠtation et le domaine biogéographique

étendue. Les valeurs RVB de la palette de couleurs sont alors différenciées selon l'Ġtage de

végétation et le domaine biogéographique considérés selon les principes suivants : - Teintes plus rouges pour le domaine méditerranéen, plus jaunes pour le domaine atlantique, plus bleues pour le domaine continental, plus violet pour le domaine montagnard (fig. 1.) Figure 1 : Exemples de variation de la palette de couleurs selon les axes rouges, verts et bleues déterminant les couleurs et selon les domaines biogéographiques considérés. La représentation cartographique et les choix sémiologiques

Cartographie de la ǀĠgĠtation ă l'Ġchelle des unités paysagères - Fiche A5 - 2017 4

L'utilisation de l'application web dédiée1 ou de la grille de calcul (tableur) est indispensable pour

générer une couleur de référence en fonction de l'Ġtage de ǀĠgĠtation et du domaine

biogéographique qui caractérisent l'unitĠ de ǀĠgĠtation à représenter. Il suffit alors de renseigner

chaque cellule de la grille de calcul en sélectionnant les critères adéquats, puis de se reporter au

tableau de ǀaleurs RVB gĠnĠrĠ ă l'issue du calcul : - L'onglet DOMAINES propose une liste déroulante permettant de sélectionner le domaine biogéographique concerné (à défaut, sélectionner "0_indéterminé") ;

- L'onglet ÉTAGES propose une liste déroulante permettant de sélectionner l'étage de végétation

concerné (à défaut, sélectionner "0_indéterminé") ;

- L'onglet TABLE RVB donne les valeurs RVB des couleurs des différentes séries selon leurs

caractéristiques hydriques et ioniques. Cette table n'est valable que pour le domaine

biogéographique et l'étage de végétation indiqués dans les précédents onglets (voir ci-dessus).

- (L'onglet "---Références---" est une table de données de référence à ne pas modifier).

Figure 2 : Exemples de variation de la palette de couleurs selon les étages de végétation et domaines biogéographiques considérés. 1 La représentation cartographique et les choix sémiologiques

Cartographie de la ǀĠgĠtation ă l'Ġchelle des unités paysagères - Fiche A5 - 2017 5

Le tableur renvoie les valeurs RVB de

la couleur appropriée. Ce code RVB est ensuite à renseigner, pour chaque unités de végétation, dans les modules spécifiques des logiciels utilisés pour la production du support visuel (palette de couleurs

SIG, traitement texte, logiciels de

mise en page etc.) (cf. fig. 3). Figure 3 : Palette de couleur personnalisable sous Adobe Photoshop et Indesign. Le choix des trames (catégories physionomiques)

(fig. 4). On recherche alors la plus grande analogie avec les symboles cartographiques utilisés par

l'IGN dans ses cartes au 1ͬ25000. Hormis pour les forêts (matures) (aplat de couleur sans trame), les

trames sont composées en blanc ou gris moyen et se superposent à la couleur de fond.

Aquatique (ondulations)

Bocage herbager

(lignes verticales fines)

Marécageux (touffes)

Bocage cultural

(lignes horizontales fines)

Minéral peu végétalisé

(ligne ondulée chaos) Culture, vigne (lignes espacées, pointillées)

Plantation, verger (cercles alignés)

(lignes diagonales peu épaisses)

Pelousaire (points espacés)

Arbustif, fourrés

(ligne verticales peu épaisses)

Prairial (points grossiers)

Pré-bois et parcours boisé

Prairial (fauché) (ronds espacés)

Forestier pionnier

(lignes verticales épaisses)

Prairial (pâturé) (ronds larges)

Forestier

(aplat de couleur) La représentation cartographique et les choix sémiologiques

Cartographie de la ǀĠgĠtation ă l'Ġchelle des unités paysagères - Fiche A5 - 2017 6

(ronds très larges)

Figure 4 : Aperçu des trames sur 1 cm2

Exemple pour une cellule paysagère chaméphytique de la Géosérie de la Pinède à Cytise purgatif (sec ;

hyperacide) de l'Ġtage collinĠen supĠrieur (Rouge = 189 ; Vert = 107 ; Bleu = 140) :

Etiquettes

Les étiquettes, permettant de faire correspondre les polygones cartographiés, les légendes des cartes et les

tables de rĠfĠrence sont composĠes d'un code chiffre н lettre renǀoyant au référentiel des végétations.

Cette codification reste à définir selon les tables de références qui seront élaborées au fil du projet.

Rédaction : Stéphane Perera (CBN du Massif central)quotesdbs_dbs50.pdfusesText_50

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