[PDF] Des origines du grade de maître dans la franc-maçonnerie





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GRAND ORIENT DE FRANCE

XXVIII - Le Discours de réception du Frère Orateur deuxième année grade de Compagnon; troisième année



Le Rite Francais Philosophique dernier rite Au Sein Du GODF

année : grade de Compagnon ; troisième année : grade de Maître. cours de la cérémonie de réception au grade d'Apprenti est construit comme.



Franc-maçonnerie et Lumières en 1778: le cas Voltaire

246 REVUE D'HISTOIRE LITTÉRAIRE DE LA FRANCE. (apprenti et compagnon). Or dans l'esprit des francs-maçons du xvuf siècle



LÉTOILE FLAMBOYANTE-NOUVELLES RECHERCHES À PARTIR

Distribution électronique Cairn.info pour Grand Orient de France. frères plus avancés. ... REAA lors de la réception au grade de Compagnon.



je-suis-un-compagnon.pdf

Vénérable Maitre de loge et vous tous mes Sœurs et mes Frères en vos rangs



Pratique rituelle et forme de lespace: le temple maçonnique: forme

29 Mar 2017 exemple de l'organisation intérieure du temple requise pour les cérémonies de réception à tel ou tel grade



Chapitre 1

Par ailleurs la Franc-maçonnerie étant une société initiatique



20Z Archives et bibliothèque de la Loge maçonnique de Besançon

France. Comme son nom l'indique cette Loge est en réalité le fruit de la manuscrits ou imprimés relatifs aux grades



Des origines du grade de maître dans la franc-maçonnerie

injurieux ; seulement ceux de Frère ou de Compagnon (Brother or Felloiv). la cérémonie qui consacrait la réception d'un Fellow dans la Loge •.



Le grade de La Marque : le chainon manquant entre operatifs et

Distribution électronique Cairn.info pour Grand Orient de France. nous allons pouvoir donner ce grade aux autres Frères qui sont Compagnons.

GOBLET D'ALVIELLA DES ORIGINES

D

U GRADE DE MAITRE DANS

L A F R A N C- M A

CON NE RI E

Mémoir

e couronn

é an concours.du Grand Orienl de Belgique.

A MNE E 5905

BRUXELLE

S •190 7

IDES Origines du Grade de Maître

DAN S LA

FRANC-MAÇONNERI

E

AVANT-PROPOS

L a Loge bleue ou symbolique forme une pyramide à trois degrés : l a base , les Apprentis ; au milieu, les Compagnons ; au sommet, le s Maîtres. Chacun de ces degrés possède sa formule de serment, se s symboles, ses rites et ses légendes propres. Dans l'esprit de l'insti- tutio n c e sont les Maîtres qui, seuls, possèdent la plénitude et la finalit

é du secret maçonnique.

E n a-t-il toujours été ainsi au sein de la Franc-Maçonnerie et, dans l a négative, quelles sont les origines respectives de ces trois degrés ? Si comm e d'aucun s le soutiennent relativement au grade de Maître, la'Franc-Maçonneri e spéculativ e a transformé ici un rang ou une fonc- tio n e n u n degré, dans quel but et sous l'influence de quels éléments s'es t accompli e l a transformation ? En examinant ces questions, nou s seron s amené s à traiter, outre l'origine du degré, l'histoire d e s a légende et l'interprétation de son symbolisme. L e sujet est relativement neuf. Pendant la dernière partie du XVIII 6 siècl e et la première moitié du xixe, on a beaucoup discuté sur l'origin e de la Franc-Maçonnerie, mais on a laissé de côté l'origine d e se s degrés. La plupart des historiens maçonniques acceptaient comm e u n fait remontant à l'organisation primitive de l'Ordre - 6 - l a divisio n en trois degrés, consacrée, dans les Constitutions de 1738, pa r l a Grand e Log e qui a donné naissance à presque toutes les obédience s actuelle s de la Maçonnerie bleue. Cependant, s'ils avaient l u avec un peu plus d'attention le texte même des Grandes Consti- tutions e n s a rédaction première de 1723, ils y auraient constaté la présenc e d'un e tradition toute différente qui ne s'est jamais complè- temen t oblitéré e dan s l a Grande Loge d'Angleterre et qui, depuis 1815
a reparu sous la forme suivante, dans les éditions succes- sive s de s Antient Charges : " Aux anciens temps, aucun Frère, si habil e qu'i l fût dans le métier, n'était appelé un Maître Maçon avant d'avoi r ét él u l a direction d'une Loge. »

Findel

, le premier, je pense, s'avisa de soutenir dans son Histoire de. la Franc-Maçonnerie, parue en 1862, que, " dans le principe, le ritue l de réception formait un tout indivisible ; il n'y est question que d'u n seu l grad e ; le grade de Maître n'existait donc point à cette

époqu

e (1) . Mais il s'abstint d'insister autrement sur la question. I l fallut, pour que celle-ci fût posée dans ses véritables termes, les recherche s archéologique s qui, surtout à partir de 1860, exhumèrent e n Angleterre et en Ecosse les manuscrits maçonniques de quelques collection s particulière s e t fouillèrent les archives poudreuses de certaine s Loge s remontan t aux premières années du XVIII6 siècle, voir e l a seconde partie du sviie et même plus haut. De là sont sortis de s nombreux mémoires, ainsi que des discussions mémorables, qui on t permi s aux récents historiens de la Franc-Maçonnerie britannique, le s FF . Robert Freke Gould, Murray Lyon, Chetwoode Crawley, W.-J . Hughan, etc., sans oublier les Américains Albert Pike et A.-G

Mackay

, de formuler des conclusions, encore divergentes peut-

êtr

e su r de s points de détail, mais d'une suggestive quasi-unanimité e n c e qu i concerne l'introduction du troisième degré (2). Ce s recherches ont trouvé de l'écho chez nos FFF. • . de Hollande e t d'Allemagne. La Franc-Maçonnerie de langue française y est restée

étrangèr

e jusqu'ici (1 ) FINDEL, t. I, p. 1S6 de la traduction française. (2 ) Voir surtout ROBERT FREKE GOULD, A Concise History of Free Masonry, pp

304 à 324. - A.-G. MACKAY, The History of Free Masonry, vol. IV,

pp 92
6 à 1022. - Il faut particulièrement mentionner les discussions poursuivies, dan s l e principal centre des études maçonniques en Angleterre, la vaillante Log e le s Quatuor Coronati, et reproduites dans l'Are Quatuor Coronatorum, à l a suit e des mémoires qui y ont donné lieu ; JOHN LANE, Master's Lodges (t. I, p 107)
W.-H

HUGHAN

, The three Deyrees of Masonry (t. X, p. 127). - G.-W SPETH , The two Deyrees Theory (t. XI, p. 47). - R.-F. GOULD, The Deyrees of Pure and Ancient Masonry (t, XVI, p. 28). Puisque le Grand-Orient de Belgique, toujours soucieux des tra- dition s et des intérêts de notre Ordre, a jugé opportun de mettre l a question au concours deux années de suite, je vais entreprendre d'expose r l'éta t d e l a question, en y ajoutant mes conclusions per- sonnelles . Le problème mérite d'autant plus l'attention qu'il s'agit d u degré par lequel la Franc-Maçonnerie rappelle à la fois les associa- tion s professionnelle s d u moyen âge et les mystères religieux de l'antiquité Quell e qu'en soit la provenance immédiate, nous ne pourrion s le rejeter de notre liturgie sans renier une des sources de notr e doubl e origine. C'est une des initiations auxquelles peut le mieu x s'applique r le vers inspiré par les mystères d'Eleusis au vieil auteu r d e l'hymne homérique à Démêter : oc

Ty.è'

onamev éTïiySovmv àvSpÙTiMV.

Heureu

x celu i de s mortels qui a vu ces rites !

PREMIÈRE PARTIE.

t'IISXROnUCTIO

N DU TROISIÈME DEGRÉ

DAIS S 1

A FKAÎSC-MAÇONXERIE.

I L a maîtrise dans la Franc-Maçonnerie de pratique. L a Franc-Maçonnerie - son nom même l'indiquerait à défaut de so n histoir e - dérive des corporations professionnelles qui prati- quaien t l'ar t d e bâtir. Dans l'organisation économique du moyen âge, subordonné e tou t entièr e au double principe de l'association et du privilège , les méthodes de travail, l'utilisation des matières pre- mières l'emplo i des outils, en un mot l'application des connaissances nécessaire s à l'exercice de chaque metier, étaient considérés comme l e patrimoine du groupe professionnel. C'étaient des secrets qui se transmettaien t sou s la sauvegarde d'un serment par lequel on jurai t à la fois d'observer les règlements de la corporation et de garder- i e silence sur ses affaires. Après un temps d'apprentissage, le nouveau ven u

étai

t déclar apt e

à exercer le métier ; il prenait rang parmi

le s Compagnons (Knaa'p, Geselle, Fellow). On donnait le titre de

Maîtr

e {Magister, Meister, Meester, Master) au Compagnon qui avait d'autre s ouvrier s sou s se s ordres ou qui ouvrait un atelier pour son compte Le s droits respectifs des Maîtres et des Compagnons diffèrent suivan t le s temps, les localités et les metiers. A 1 origine, le Maître

était

comm e nou s venon s d e l e voir, l'équivalent de ce qu'aujourd hui, dan s le langage industriel, nous entendons par le terme de patron. Pe u peu , dans la plupart des pays, la maîtrise tendit à devenir un privilège . Il fallut, pour l'acquérir, fournir des preuves sérieuses d'instructio nquotesdbs_dbs24.pdfusesText_30
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