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Lutte contre lhabitat indigne à Paris – Bilan des actions menées de

ATELIER PARISIEN D'URBANISMEapur.org

NOVEMBRE 2020

NOTE n°185

BILAN DES ACTIONS MENÉES DE 2002 À 2018

LUTTE CONTRE

L'HABITAT INDIGNE

À PARISLa lutte contre l'habitat indigne est une préoccupation ancienne à Paris. Malgré les grandes opérations de rénovation urbaine des années 1970 et une amélio- ration considérable du confort des lo- gements, Paris connaît dans les années

1990 une résurgence du saturnisme in-fantile, des sinistres périodiques dans

des immeubles vétustes et des poches d'insalubrité toujours présentes. Pour faire face à cette situation, l'État et nées 2000 l'ambition d'éradiquer l'habitat indigne du territoire parisien en y consa- crant des moyens très importants et en mettant en œuvre de nouveaux outils de traitement sur plus de 1

000 immeubles

dégradés regroupant plus de 22

000 loge-

ce sont près de 2

200 immeubles et 56 000

ˋde lutte contre l'habitat indigne depuis

lors. Les efforts, qui ne sont pas encore terminés, auront duré près de 20 ans et nécessité un engagement politique et des De 2002 à 2018, la Ville de Paris et l'État ont conjugué leurs efforts pour résorber l'insalubrité à Paris. Au acquisitions publiques et subventions de travaux de immeubles parisiens traités dans le cadre de la lutte contre l'habitat indigne de 2002 à 2018, logements

© Apur

2 plan global et un travail de " dentelle »

En 2002, le Plan parisien d'éradication

de l'habitat indigne, mené par l'État et la Ville de Paris, constitue une nouvelle manière d'aborder la question de l'habi- tat indigne, à la fois dans ses objectifs, ses outils et son approche et marque une rupture avec les opérations pré- cédentes. Le traitement de périmètres entiers est abandonné et une logique de travail " dans la dentelle » est adop- tée, avec des opérations souvent réali- sées au bâtiment ou à la parcelle. Pour chaque immeuble, la réhabilitation est privilégiée à la démolition-reconstruc- tion. Lorsque des démolitions-recons- tructions étaient nécessaires, le tissu existant a été respecté, les nouveaux immeubles reprenant le dessin des rues

Ce plan lancé en 2002, pour 6 ans, sur

une liste constituée par l'ensemble des acteurs de l'habitat dès 2001 (938 parcelles) 1 , a été prolongé jusqu'en

2010. La lutte contre l'habitat indigne

a ensuite continué à mesure que de nouveaux immeubles étaient repérés.

Au total 2

172 immeubles (c'est-à-dire

publiques entre

2002 et

2018.

Une majorité d'immeubles

de petits logements locatifs

Les immeubles du plan d'éradication de

l'habitat indigne de 2002, avant inter- vention, étaient plus petits et se carac- térisaient par une densité bâtie plus faible que la moyenne parisienne face d'habitation, contre 640 m² de bitation pour l'ensemble des parcelles d'habitat à Paris), tout en comptant un peu plus de logements (25 logements contre 23 pour les parcelles d'habitat

à Paris). Cela s'explique par la petite

taille des logements dans l'habitat in- digne. Près de 90 % sont des studios ou des deux-pièces et plus de 80 % des

En 2002, le

traitement de périmètres entiers est abandonné et une logique de travail dans la dentelle est adop tée, avec des opérations souvent r éali sées au bâtiment ou à la parcelle. logements ont une surface inférieure à 40
m² (contre 38 % pour les parcelles d'habitat à Paris).

Les immeubles du plan initial étaient

occupés par une majorité de loca- taires aux revenus modestes. Les lo- cataires et les occupants sans titre re- présentent 74 % des occupants de ces logements, les propriétaires occupants seulement 26 % (contre 36 % à Paris). D'après les enquêtes réalisées par les opérateurs, les ressources des loca- taires des logements insalubres étaient en général très modestes et ce, alors même que les niveaux de loyer relevés

étaient élevés. 56

% des locataires en- quêtés déclaraient un loyer supérieur à 18 euros par m² alors que le loyer pari- sien moyen à la même époque était de 17 euros par m² 2

Les facteurs explicatifs

aux origines de l'insalubrité

Les immeubles de faubourg étaient

particulièrement présents parmi les im- meubles du plan de 2002. Les immeubles de faubourgs ont souvent été construits rapidement, entre

1860 et 1914, avec

des matériaux composites, bon marché, en partie récupérés des démolitions des travaux d'Haussmann du centre de Pa- ris. Les économies réalisées à l'origine, sur les matériaux et les techniques, les rendent particulièrement fragiles et su- jets aux risques de dégradation.

Toutefois, le facteur principal de

dégradation réside dans le manque d'entretien des bâtiments. Celui-ci s'explique par une mauvaise gestion des copropriétés et, souvent, la présence de propriétaires défaillants, négligents ou malveillants de type marchands de une dégradation généralisée, notam-

D'autres facteurs contribuent à la dé-

gradation des immeubles : la suroccu- pation des logements, des travaux mal réalisés, comme l'installation a

ATELIER PARISIEN D'URBANISME

NOTE n°185 - LUTTE CONTRE L'HABITAT INDIGNE À PARIS - BILAN DES ACTIONS MENÉES DE 2002 À 2018

3

Le facteur principal

de dégradation des immeubles réside dans le manque d'entretien des bâtiments.

1 - Une étude de l'Apur publiée en 2007 raconte

la genèse du plan d'éradication de l'habitat indigne, décidé par la Ville de Paris et l'État dans la convention cadre pour le logement signée le 22 février 2002, https://www.apur.org/fr/nos- car les ménages des immeubles dégradés déclarent leurs loyers charges comprises alors que ceux de l'observatoire des loyers sont calculés hors charges.

HmEQpPMSVEXMSRHIPmLEFMXEX3%,(d3TpVEXMSR

d'amélioration de l'habitat dégradée m

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TVoTSRHoVERGIHITIXMXWPSKIQIRXWPSGEXMJW

|ZMIRRIRXIRHIVRMnVITSWMXMSR posteriori d'équipements de confort (salle de bain, w.-c.) dans des loge- ments exigus ou bien encore la fra- gilité du sous-sol (ayant déstabilisé, par exemple, les fondations de nom- breux immeubles dans le quartier Jean

Moinon-Sainte Marthe dans le 10

e ar- rondissement). ment ont joué un rôle dans la dégra- dation d'environ 36 % des immeubles du plan de 2002. Il s'agit des procé- dures d'élargissement de voirie, dé- cidées dans les années 1960-1970 pour favoriser la circulation automobile, et des ˋȢ- gements qui ont tardé à se réaliser, comme Château Rouge, Nord-Emile

Chaine, l'îlot Caillé ou encore Fré-

quel-Fontarabie. Dans ces immeubles, des logements, sans parvenir à une maî- trise complète. Les propriétaires de ces immeubles ont alors renoncé à entre- tenir leurs biens dans la crainte et l'at- tente d'une expropriation. dans les différents dispositifs de lutte contre l'habitat indigne

Ces immeubles ont été traités au moyen

de deux stratégies et au travers de plu- sieurs dispositifs opérationnels.

449 immeubles les plus dégradés,

soit 20 %, ont fait l'objet d'une ac- quisition par la puissance publique, suivie d'une réhabilitation (ou d'une opération de démolition-reconstruc- tion) pour créer des logements sociaux, les occupants ayant été relogés. Ces appropriations ont été réalisées ma- joritairement par la SIEMP, SEM choisie par la Ville de Paris pour être l'opérateur principal de la lutte contre l'habitat in- digne (303 immeubles), puis par la Soreqa

à partir de 2010 (52). La SEMAVIP s'est

tiers de Château Rouge (18 e arrondisse- ment) et d'Ourcq-Jaurès (19 e ), où elle in-

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