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Analyse Financière 2017 des entreprises du BTP

Analyse Financière 2017

des entreprises du BTP Performances financières des entreprises du BTP en 2016

Depuis 2008, BTP Banque réalise une étude sur la santé financière des entreprises du secteur de la construction

afin de mesurer l'impact de la crise et de la nouvelle Loi de Modernisation de l'Economie (LME).

L'étude est réalisée à partir d'un échantillon représentatif d'entreprises de BTP issues du coeur de cible du

fonds de commerce de BTP Banque.

L'échantillon est constitué d'environ 3 636 entreprises soumises à l'impôt sur les sociétés (IS), (ce qui exclut les

entreprises individuelles), ayant un Chiffre d'Affaires compris entre 500K€ et 150 000 K€ dont :

955 entreprises de Gros-OEuvre (Chiffre d'Affaires cumulé de 7 Mds d'€)

2 045 entreprises de Second-OEuvre (Chiffre d'Affaires cumulé de 11 Mds d'€)

625 entreprises de Travaux Publics (Chiffre d'Affaires cumulé de 4 Mds d'€)

De plus, une analyse plus fine du secteur du Second-OEuvre permet de distinguer :

255 entreprises de Menuiserie (Chiffre d'Affaires cumulé de 2 Mds d'€)

310 entreprises de Métallerie (Chiffre d'Affaires cumulé de 2 Mds d'€)

375 entreprises de Charpente Couverture Isolation (Chiffre d'Affaires cumulé de 2 Mds d'€)

590 entreprises de Corps d'Etats Techniques (Chiffre d'Affaires cumulé de 3 Mds d'€)

520 entreprises de Finitions (Chiffre d'Affaires cumulé de 2 Mds d'€)

L'exploitation sur plusieurs années de données financières basées sur l'analyse des bilans de ses clients permet à BTP Banque de disposer d'une vision des tendances du marché sur l'ensemble des territoires et de mesurer ainsi de manière concrète l'évolution de la conjoncture sur le bilan des entreprises de Gros-OEuvre, Second-

OEuvre et Travaux Publics.

2 VA/CA

La Valeur Ajoutée (VA) exprime la richesse économique créée par l'entreprise. Il s'agit d'un indicateur très important, car la

valeur ajoutée est le socle permettant de faire face aux charges de personnel, impôts & taxes, charges financières....

La baisse se confirme encore en 2016 avec -3,6 points depuis 2008 pour le gros oeuvre, de 2 points pour le Second-OEuvre et

de 0,7 point pour les Travaux Publics. La Valeur Ajoutée poursuit sa baisse dans le Second OEuvre , repart à la baisse dans le

Gros OEuvre et se stabilise dans les Travaux Publics. Cette baisse dans le Gros-OEuvre est la conséquence de plusieurs facteurs :

Une activité sous tension selon les régions qui favorise une concurrence vive entre les entreprises et impacte de ce fait les

marges qui restent encore sous tension.

Une concurrence agressive liée à la mise à disposition de main d'oeuvre étrangère ( travailleurs détachés)

Une augmentation du prix des matières premières

L'affaiblissement du taux de la Valeur Ajoutée est un indicateur d'alerte à suivre. En effet, si la

Valeur Ajoutée devient insuffisante pour couvrir les frais de fonctionnement, l'entreprise aura des

difficultés à atteindre son point mort et donc à générer du bénéfice. Dans cette hypothèse les

structures financières ne peuvent plus se renforcer. 3 41,2%
41,4%
40,5%
39,3%
39,1%
38,6%
38,6%

37,9%37,6%41,9%

42,2%
41,6%
40,5%
40,7%

40,2%40,0%

40,3%

39,8%41,1%42,3%

41,5%
40,4%
40,5%
39,8%

39,6%40,5%

40,4%
37%

38%39%40%41%42%43%

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

VA / CA

Gros OEuvreSecond OEuvreTravaux Publics

Charges de Personnel / VA

Pendant cette même période et afin de contrer la baisse de la valeur ajoutée, la pression s'est exercée sur les charges de

personnel pour tous les secteurs.

Sur la période 2008 - 2016, le poids des frais de personnel dans la Valeur Ajoutée augmente de 7,3 points pour les activités de

Gros-OEuvre, de 5,6 points pour le Second-OEuvre et les Travaux Publics. Les charges de personnel représentent désormais

presque 88% de la Valeur Ajoutée pour les activités du Gros OEuvre et le Second OEuvre, et 82% pour les Travaux Publics.

Cette évolution est d'abord la conséquence de la baisse constatée de la Valeur Ajoutée pour tous

les secteurs. Il est important de souligner qu'après une très forte détérioration du ratio sur la période

2008 - 2015, l'année 2016 semble marquer les actions engagées par les entreprises sur la productivité.

2015 avait certainement atteint la limite supportable.

4

80,1%83,8%86,0%

85,9%86,6%87,2%87,1%88,0%87,4%

76,3%
78,5%

79,4%80,0%81,1%80,5%81,9%

82,3%82,0%

74%
76%

78%80%82%84%86%88%90%

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Charges de Personnel / VA

Gros OEuvreSecond OEuvreTravaux Publics

EBE / VA

Ces tendances sont également vérifiées par l'évolution du ratio : l'Excédent Brut d'Exploitation (EBE) sur la Valeur Ajoutée.

L'Excédent Brut d'Exploitation est la rentabilité (avant impôts) générée par l'activité courante de l'entreprise sans prendre en

compte sa politique d'investissement et sa gestion financière. Cet indicateur donne une vision objective de l'efficacité de

l'outil de production, de l'organisation du travail et permet de déterminer la rentabilitéde son exploitation courante.

Après une chute de 5 points dans le Gros-OEuvre, de 3 points dans le Second OEuvre et " seulement » de 1,5 points dans les

Travaux Publics sur les deux premières années de la crise financière, la part de l'Excédent Brut d'Exploitation dans la Valeur

Ajoutée s'améliore nettement en 2016 dans le Gros-OEuvre etle Second OEuvre (+ 0,7 points) et dans une moindre mesure

dans les TP. L'essentiel de cette amélioration est consécutive à une plus grande maitrise des charges de personnel.

5 16,4% 12,2% 11,3% 11,5% 10,6%

9,8%10,2%9,6%10,3%13,7%

11,3% 10,6%

9,7%9,3%8,9%9,2%

8,4%9,1%18,8%

16,5%

17,3%16,9%

15,6%16,3%

15,0% 15,0%

15,5% 7%

9%11%13%15%17%19%21%

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

EBE/VA

Gros OEuvreSecond OEuvreTravaux Publics

Après la très forte chute de la rentabilité entre 2008 et 2009, le niveau moyen du résultat représente entre 1,6 et 2,3 points du

Chiffre d'Affaires 2016,

Nous notons un rebond très net en 2016 pour les TP et second oeuvre et dans une moindre mesure le gros oeuvre. L'explication

réside dans une nette amélioration de l'EBE combinée à un niveau depuis de frais financiers modéré du fait des taux d'intérêt

et au CICE souvent comptabilisés post EBE.

La profitabilité des entreprises exprimée par le ratio Résultat Net (RN) / Chiffre d'Affaires (CA), a donc été fortement mise à

mal par les conditions économiques de ces dernières années.

Rentabilité Moyenne

( Résultat Net /CA ) 6 3,1% 1,6%

1,5%1,6%

1,5%1,4%1,7%

1,4%1,6%2,6%

2,0% 2,1% 1,7%

1,5%1,6%1,7%

1,5%1,9%2,5%

1,8% 2,1% 1,9%

1,7%2,1%

1,9%

1,7%2,3%

1,0% 1,5% 2,0%

2,5%3,0%

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Résultat net / CA

Gros OEuvreSecond OEuvreTravaux Publics

Part des entreprises en perte

Après la très forte augmentation des entreprises en perte entre 2008 et 2009, la part des entreprises en perte a diminué entre

2009 et 2013.

Depuis 2013, la part des entreprises en perte n'a cessé de croitre pour marquer une réelle rupture en 2016, A noter une

décrue très forte sur les TP pour retrouver le niveau d'avant crise 2008 / 2009. 7

8,2%18,6%

20,0% 16,1% 16,1%

15,2%17,6%

19,1% 17,0%

11,9%17,3%

18,5% 19,6% 18,1%

15,7%19,9%

19,7% 17,2%

11,5%19,5%

18,1% 16,4% 16,8% 13,5%

15,3%17,4%

12,9% 8%

10%12%14%16%18%20%

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Part des entreprises en perte

Gros OEuvreSecond OEuvreTravaux Publics

L'indicateur de productivité permet de mesurer la production propre que génère chaque collaborateur de l'entreprise. La

production propre s'entend par le Chiffre d'Affaires d'une société, déduction faite de la sous-traitance.

Après un creux entre 2009 et 2010 pendant lequel les entreprises n'avaient pas pu adapter l'évolution de leur outil de

production et donc leurs effectifs à leur activité, la productivité par effectif s'est redressée pour retrouver des niveaux

supérieurs à ceux de 2008.

Productivité

( Production Propre / Effectif ) 8 142,9
131,9

133,3141,8149,4

151,1152,9152,7158,4

130,9
127,4

127,3134,2

136,2137,6139,8140,1142,2149,5

140,1

141,9151,3

151,3157,5

155,8
150,3
152,3
120
125
130
135

140145150155160165

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Production Propre / Effectif propre en K€

Gros OEuvreSecond OEuvreTravaux Publics

Coût de la main-d'oeuvre par rapport à

la production propre Depuis 2009, le coût de la main-d'oeuvre par rapport au CA est relativement stable. Même si la tendance est baissière. A noter que le personnel extérieur à l'entreprise est en progression sur 2016 et en particulier sur le Gros OEuvre. 9 6,1%

5,4%5,5%5,6%6,0%5,4% 5,4%5,3%6,4%28,4%

29,8%30,3%29,4%28,9%28,5%28,4% 28,4%28,3%

5,0%10,0%15,0%20,0%25,0%30,0%35,0%

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

GrosOeuvre

4,0%

3,8% 3,8%4,0% 4,0%3,8% 3,8%4,0%4,5%31,0%

32,5%32,7%32,0%32,5%32,1%31,9%32,5%32,3%

0,0%10,0%20,0%30,0%40,0%

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

SecondOeuvre

24,5%26,9% 26,9%26,0%26,2%25,8%26,1%28,9%26,6%

4,0%

3,6%4,0%4,1%3,8%3,7%2,8%4,0%4,3%28,5%

30,5%30,9%30,1%30,0%29,5%28,9%33,0%30,9%

0,0%5,0%10,0%15,0%20,0%25,0%30,0%35,0%

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

TravauxPublics

Délais Clients

Une analyse spécifique réalisée à partir de créances mobilisées par BTP Banque dans le cadre

de crédits de trésorerie consentis à sa clientèle fait apparaître un délai client moyen de 52 jours

en marché public et de 60 jours en marché privé (analyse réalisée sur 50 000 factures). Il s'agit

de délais réels constatés entre la date d'émission d'une situation de travaux ou d'une facture

et sa date de règlement, lorsqu'il n'y a aucun litige où différend entre le maître d'ouvrage et

l'entreprise.

Les délais clients moyens restent toujours trop élevés, avec des délais constatés de 83 jours dans le Gros-oeuvre , 89 jours dans

le Second-oeuvre et 90 dans les Travaux Publics.

Ils sont calculés ici à partir des données des bilans des entreprises en y intégrant les travaux en cours et les comptes-clients qui

incluent très souvent des créances beaucoup trop anciennes (notamment des créances contestées, des litiges sur situations

de travaux, des Décomptes Généraux et Définitifs (DGD) ou des retenues de garanties non-cautionnées).

10

81,184,9

84,9
83,7

82,784,5

83,386,3

83,488,8

88,690,1

89,8

88,289,5

87,7
88,4

88,990,9

91,7
90,9
89,0

88,891,6

87,6
90,0
90,1
80

82848688909294

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Délais Clients Moyens en jours de production

Gros OEuvreSecond OEuvreTravaux Publics

Délais Fournisseurs

Après une baisse significative des délais fournisseurs entre 2008 et 2014 suite à l'application de la

loi LME, nous constatons une hausse des délais fournisseurs depuis 2014 significative. 11

73,874,1

72,6
70,7

68,771,1

67,570,171,474,9

71,1

69,569,1

66,2
67,7

66,366,968,681,3

81,9
77,4
76,6

74,877,3

73,578,9

80,2
60
65
70
75
80
85

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Délais Fournisseurs Moyens en jours de

production

Gros OEuvreSecond OEuvreTravaux Publics

Trésorerie Nette

Cette évolution est la conséquence :

de la structure financière des entreprises qui s'érode ; des comptes clients trop lourds et desdifficultés à encaisser les créances.

De 2009 à 2012, nous avons constaté une baisse régulière de la trésorerie des entreprises.

Il est important de noter une baisse significative, depuis 2008 pour le Gros-OEuvre, un retour au niveau de 2008 pour le second

oeuvre et une nette amélioration pour les TP. La clientèle majoritairement publique n'est pas étrangère à cette amélioration.

12

25,124,8

24,123,8

22,625,0

22,4
23,3
22,6
19,3 20,9 21,6
21,3

19,121,7

19,6 20,9 19,4

18,622,4

22,4
21,0

19,521,6

20,122,0

21,9
18

1920212223242526

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Gros OEuvreSecond OEuvreTravaux Publics

13

Conclusion

L'exercice 2016 a confirmé le redressement de la rentabilité nette.

II est important de noter également :

1/ Une conjoncture économique qui semble repartir sur le logement (confirmée par les études

de la FFB) sans impact à ce jour sur les marges quidemeurent insuffisantes pour améliorer la valeur ajoutée.

2/ Un EBE significativement plus élevé sur le Second OEuvre et Gros OEuvre consécutif à une

amélioration de la productivité.

3/ L'introduction, pour la deuxième année dans notre étude, du coût de la main-d'oeuvre en

baisse sur tous les secteurs en 2016.

4/ On notera surtout que les trésoreries des entreprises se tendent de plus en plus, et que le

recours aux crédits de trésorerie en régulière progression reste indispensable pour financer

l'activité.

5/ En résumé : une année contrastée pour une amélioration de la rentabilité nette du fait

d'effets externes à l'entreprise : taux d'intérêt bas, CICE.quotesdbs_dbs31.pdfusesText_37
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